Bagatelle

Comme à chaque instant,
J'enfile mon déguisement.
Personne ne fait dans la dentelle,
Ce n'est qu'une bagatelle.

Comme une citrouille,
Même si je dérouille,
On m'ouvre le corps,
Toute mon âme se tord.

Après tout, comprendre qu'un incendie
Ravage tout dans mon esprit,
Peut rendre ces gens indécis
Pour tout passer dans l'oubli.

Une brume m'absorbe,
Mon être se résorbe,
Je me sens tel un arbre mort,
Seul dans une forêt sonore.

La lune pleine m'appelle,
Sa lueur m'interpelle,
Je me dirige vers l'abandon,
Je me demande pardon.

Quelqu'un viendra-t-il me sauver
De toute cette peine accumulée ?
Celle qui finit par m'engloutir,
Jusqu'à ne plus rien ressentir.

Alors je me laisser aller,
J'éteins toutes mes pensées,
Je m'assois sur ce banc,
Consumé par un feu ardent.

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