Seul le pas des chevaux venait troubler la quiétude de la steppe estrienne. Les sabots martelaient les pavés, rythmant la monotonie du voyage. Ils étaient partis à l’aube de Kler Betöm, et approchait lentement du Nyx. Le convoi avançait mollement, les roues des carrosses tressautaient à chaque aspérité en arrachant de petits cris de surprise à la cinquantaine d’adolescentes embarquées. Kaelon chevauchait en bout de cortège, au côté de ses carapaces. Hélane somnolait, tandis que Bordur semblait déterminé à explorer chaque recoin de son orbite. Le jeune homme détourna la tête. Il avait passé la nuit précédente à errer dans les rues de la ville, sans but. Les cris de détresse et de douleur de son frère raisonnaient encore dans sa tête. Le pauvre homme avait mis trois jours à mourir… trois jours à rester seul, sans visite, sans famille... Il avait été tenté plus d’une fois d’aller soulager le malheureux, mais c’était contraire à l’usage. Blessé mortellement par un Arguelas, un homme se devait de trouver seul le chemin qui le mènerait à Jaénir. Sa mère avait formellement interdit tout contact avec le mourant, excepté pour le nourrir et lui faire une toilette sommaire. L’agonie avait finalement pris fin la veille du départ pour la capitale… Et son père n’était toujours pas rentré. Il avait donc arpenté les rues de Kler Betöm, laissant ses pieds le guider au hasard des intersections, pour finalement s’égarer et s’endormir sur un muret. La cité était un véritable labyrinthe. Dernier rempart contre les locataires des terres arides, elle était conçue de façon à ce que des envahisseurs ne puissent pas en sortir. L’architecture était un enchevêtrement de croisements, d’impasses, et d’allées sinueuses. L’après-midi était maintenant bien entamée, et ils avançaient face au soleil. Ils croisaient régulièrement des chariots remplis de gros tonneaux d’eau, conduits par des hommes aux visages fermés. Toutes les grandes villes étaient érigées le long d’un cours d’eau, comme le voulait le bon sens, sauf Kler Betöm. Du fait de sa fonction unique, la cité fortifiée était érigée à une bonne journée du premier point d’eau à la ronde, et de nombreux convois sillonnaient donc les routes estriennes afin de l’alimenter.
— Pfff, des culs terreux… même pas fichu de tenir un tranchoir, des sous-hommes qui ont choisi une vie insipide à la place du prestige du champ de bataille !
La voix rugueuse tira le prince de sa réflexion. Il jaugea l’individu avec circonspection. Mandler Crésone se tenait crânement devant lui. Sa mère avait insisté pour que son chien de garde l’accompagne. Elle doute que je n’arrive au bout de ma mission, et elle m’envoie son amant pour me chaperonner.
Le chef des gardes était venu, accompagné d’une dizaine de ses sbires, tous plus louches les uns que les autres. Ils passaient leur temps à lorgner les jouvencelles et à leur raconter des histoires d’un goût douteux.
— Tout va bien prince ? Vous m’avez l’air… fatigué, demanda l’homme, un sourire goguenard aux lèvres.
— Tout est parfait, répondit-il d’un ton sec en jetant un coup d’œil à l’énorme arme que portait son interlocuteur. Vous avez pris votre ongle ? En dehors du goulet ? Vous n’êtes pas sans savoir qu’il est interdit d’en porter hors de la cité. Ces lames sont bien trop dangereuses !
— Les lois ne sont qu’une question d’interprétation, il faut parfois s’écarter un peu des règles afin de mieux les faire respecter.
— Sauf, bien sûr, quand il s’agit de décapiter deux valeureuses carapaces !
Le soudard le fixa de son regard perçant, sans répondre, puis éclata de rire.
— Mon prince, vous pensez être un grand guerrier car vous avez occis quelques Arguelas, mais vous n’êtes encore qu’un enfant, un pisseux qui a encore du lait au coin des lèvres. Et j’ai un vieil ami à la capitale, à qui je serais ravi de montrer une fois de plus ma lame de près…
— Nous arriverons bientôt au pont, chef ! aboya un des gardes.
— Bien ! Faisons une petite pause afin que ces jeunes demoiselles puissent se dégourdir un peu les gambettes.
Les filles descendirent en gloussant des chariots, sous le regard lubrique des affreux. Une nouvelle charrette pleine de barriques arrivait dans leur direction. Deux jeunes garçons couraillaient derrière en s’esclaffant. L’un d’eux trébucha sur le prince et s’étala de tout son long dans la poussière.
— Pardon Monseigneur… bredouilla le gamin roux en se relevant. J’vous avais pas vu ! Par Jaénir, je l’ jure !
Crésone se précipita sur lui et l’attrapa par le collet.
— Maudit traîne-misère ! siffla-t-il en le jetant au sol.
Terrorisé, le jeunot courut se réfugier derrière le véhicule de ses parents en s’essuyant le nez de la manche.
— Messire… implora le père. Pardonnez-nous, par pitié… Le ptit pensait pas à mal!
— Vous imaginez que vos excuses de péquenauds vont me satisfaire ! Votre rejeton va apprendre les bonnes manières ! Kesus ! Amène-moi le fouet, que j’éduque le mioche !
Un gaillard à la bobine malveillante approcha et tendit l’objet à son chef tout en fixant méchamment le prince.
Kesus… Tu ne m’as jamais pardonné, n’est-ce-pas ? songea tristement ce dernier.
La mère hurla en se jetant devant son bourreau, lequel la balaya d’un revers de main.
— Maudite femelle ! cracha-t-il. Tu ne sais donc pas où se trouve ta place ? Ton mari t’a donc aussi mal dressée que sa progéniture ?
C’était trop pour Kaelon qui s’interposa entre le molosse et la famille.
— Ca suffit comme ça Mandler, gronda-t-il. Lâchez votre fouet.
— Le petit prince veut jouer au grand ? railla le molosse. Peut-être a-t-il envie de se faire rosser pendant que mes hommes s’occupent de la gourgandine et de sa descendance ?
Les carapaces s’avancèrent, prêtes à en découdre, mais le jeune homme les arrêta du bras.
— Et vous expliquerez à votre souveraine comment la mission a avorté avant même que l’on soit sortis des terres de l’est. Remontez dans votre charrette et partez ! ordonna-t-il sans quitter l’amant de sa mère des yeux. De grosses gouttes de sueur lui coulaient le long de la tempe pour venir mourir dans sa barbe naissante.
C’est quitte où double, soit je l’ai trop profondément blessé dans son orgueil et les choses risquent de vite dégénérer, soit l’idée des représailles de ma mère l’effraie davantage.
Le soldat ressemblait plus à une bête féroce en mal de sang qu’à un humain. Une grosse veine boursouflée lui barrait le cou. Il semblait néanmoins peser le pour et le contre. Il finit par baisser son arme.
— Il semblerait que nous nous soyons tous quelque peu échauffés, tempéra-t-il. Inutile d’en arriver aux mains pour des broutilles.
Il lança un sourire carnassier au jeune homme, puis siffla ses hommes qui retournèrent en tête de cortège. Le cœur du jeune homme battait la chamade, il s’en était fallu de peu.
Le convoi repartit bientôt, et plus aucun rire ne filtrait des chariots. Les jeunes filles avaient été profondément ébranlées par la violence de la scène dont elles avaient été spectatrices. Ils traversèrent bientôt le gigantesque pont suspendu au dessus du Nyx. Plus au nord, on devinait au loin le péage fluvial, permettant aux estriens de récolter un peu d’or sur le commerce nord-sud. Ils atteignirent finalement une gigantesque arche en pierre noircie, abritant l’entrée d’une grotte qui s’enfonçait sous une grosse butte.
— Stoppez les chariots ! Nous passerons la nuit ici ! décréta Crésone. Déharnachez les bêtes et nourrissez-les. Et attachez-les solidement, gare à celui qui laissera échapper un canasson !
— Nous ne pouvons pas rester ici… murmura Bordur d’une voix méfiante.
— Que t’arrive-t-il mon gros ? le taquina sa compagne. Quelque chose effraierait-il notre vaillant découpeur d’Arguelas ?
— Je n’ai pas peur de ce que je comprends, mais ça… c’est magie noire, c’est sale et obscène, dit-il en pointant son index vers l’excavation.
Kaelon leva les yeux au ciel. Si ce gros tas de muscles a compris quelque chose aux Arguelas, il faudra qu’il me l’explique un jour. Ceci dit…il n’a pas tort. Camper aussi prêt de l’entrée des chemins obscurs ne me rassure pas outre mesure.
Le camp s’installait. Les adolescentes s’étaient massées autour du feu, tandis que les gardes patrouillaient aux alentours. La nuit était rapidement tombée, et le fond de l’air s’était bien rafraichi. De gros nuages cachaient la lune, et la visibilité n’excédait pas quelques coudées. Le prince fouilla dans sa poche et jura.
— Kaelon ? s’inquiéta Hélane.
— Ma bourse… elle a disparu ! C’est ce foutre de gamin qui a dû me la chiper !
— Tendez charitablement la main aux manants, et ils vous la dévoreront avidement, philosopha le molosse, l’œil narquois.
Le jeune homme se détourna, froissé, et continua à explorer ses fonds de pantalons. Il en sorti une lettre. Ouf, Elle était encore là. Un écrit de sa mère, méticuleusement attaché à une petite pochette. Il examina le feuillet. Il était rempli de lettres sans rapport entre elles, incompréhensible pour un œil néophyte.
Codée forcément. Mère, vous êtes une véritable intrigante. Votre chien de garde a-t-il lui aussi sa propre missive ? songea-t-il avec aigreur.
Quelqu’un se leva. Il regarda distraitement un garde aux dents jaunies en train de chuchoter avec son chef, avant de disparaître dans l’obscurité. Il se replongea dans sa lecture. Le code était compliqué et nécessitait de la concentration. Il attrapa un bout de charbon, et commença à griffonner une traduction au dos du billet. Il avait dû retenir très jeune, une correspondance entre les lettres et les chiffres. Le A correspondait à un trois, tandis que le B était un moins deux, le C, un quatre et ainsi de suite. Le chiffre indiquait de combien de rang déplacer la lettre dans le message. Il fallait absolument les traiter dans un ordre précis sans quoi le code n’apparaissait pas. Le même enseignement avait été prodigué à son frère, mais avec une correspondance différente, si bien que, même en connaissant l’astuce, on ne pouvait déchiffrer un message s’il ne nous était pas destiné. Seule sa mère avait toutes les cartes en main. Il lui fallut une bonne heure pour arriver à bout de la traduction. Il la parcourut des yeux.
Mon fils,
C’est l’esprit meurtri que je t’envoie accomplir ta destinée. J’ai déjà perdu un enfant ce soir, et mon âme hurle de douleur à l’idée d’en perdre un autre. Mon cœur tourmenté pleure de désespoir et de chagrin, mais c’est la Dame du Bras et non la mère qui te parle, qui t’ordonne, qui t’adjure, toi, le fourreau de la colère d’un peuple abandonné, délaissé, orphelin… Soit l’ambassadeur de notre mécontentement, rompt le premier maillon d’une chaîne qui nous entrave depuis trop longtemps. Nous sommes assigné à la protection d’un royaume ingrat afin d’honorer les promesses d’une autre époque. Mais il est temps de rétablir l’équilibre, les oppresseurs deviendront les oppressés. Ces siècles de servitude, d’injustice, d’honneur bafoué, se cristallisent en la personne de Déleber Estelon… Il te faut abattre ce symbole de notre déchéance… et si mourir en martyre tu dois, alors accepte-le comme je l’accepte. Rend nous fier mon fils, en étant le bras libérateur de notre patrie.
Tu rencontreras un de nos fidèles, implanté dans le Cloaque en tant qu’herboriste. Présente-toi à l’échoppe de la Belladone. Demande Exequiev. Il saura quoi faire.
Ta mère.
Kaelon mis un moment à digérer les informations, frottant machinalement la petite pochette entre deux doigts. Ne suis-je qu’un pion parmi d’autres ? Elle m’envoie tout simplement à l’abattoir. Et père ? Est-il au courant, ou agit-elle de son propre chef comme elle en a l’habitude ?
Il reporta son attention sur le petit sachet en tissu, et l’ouvrit. Une odeur de rat crevé l’assaillit instantanément. Quelle odeur nauséabonde ! Il sortit de petites feuilles noires séchées. Qu’est-ce donc ? Encore des mystères… Il rangea le petit paquet dans sa poche avec la lettre, et retourna auprès de ses carapaces.
— Bien sûr que le manchot existe ! vociférait Bordur Qu’un œil en agitant dangereusement une choppe de bière au visage de sa voisine. Même que ce foutre d’Arguelas gémissait tellement fort que la cervelle des guerriers fondait dans leur caboche !
La flamme du feu de camp produisait d’étranges reflets sur son visage rougeaud, ce qui ne le rendait pas vraiment plus amical qu’à l’accoutumé. Pas le moins du monde impressionnée, Hélane, visiblement éméchée elle aussi, tenait tête au géant. Mais où diable ont-t-ils trouvé de quoi boire ces deux soiffards ? Un coup d’œil aux gardes répondit à son interrogation. Deux soudards étaient assis à proximité de la jeune femme, et remplissaient généreusement son godet en la couvant de regards lubriques. Kaelon sourit. Vous n’avez pas idée du jeu dangereux auquel vous vous adonnez.
— Merci, grogna-elle en avalant une grande rasade de piquette. Foutaises ! Des fables inventées par les femmes pour effrayer leurs chiards !
— Certainement pas ! Ma mère me racontait comment mon paternel était mort en affrontant glorieusement ce monstre ! Un héros qu’il était !
— Ta vieille n’était qu’une catin bougonne, et ton père, un queutard de passage !
— Prend garde à ta langue femelle ! brama le colosse en se levant. Où l’envie pourrait me prendre de te l’arracher pour me torcher le fondement avec !
— Essaie donc grosse panse sans cervelle ! répondit-elle en se levant à son tour. Vient donc que j’te botte l’arrière-train !
Dépassé, le garde le plus proche se dressa pour essayer de calmer les deux échauffés.
— Ecoutez tout les deux… commença-t-il en attrapant Hélane par le bras.
Grave erreur.
Il fut aussitôt accueilli par un fulgurant coup de pied dans l’entrejambe, qui le coucha instantanément.
— Bas les pattes mange-crotte! Garde ta larve d’asticot au chaud pour une autre !
Le deuxième soldat se mis debout et dégaina son arme.
— Foutre de carapaces ! beugla-t-il. Je m’en vais vous calmer !
Il s’avança en levant le bras lorsqu’un phénoménale coup de poing le cueillit à la mâchoire, l’envoyant rejoindre son compagnon.
— Personne d’autre que moi ne touche à ma sœur d’armes ! postillonna le mastodonte en se tournant vers elle.
Les deux ivrognes se défièrent un instant du regard, avant d’exploser de rire et de se rasseoir auprès du feu en trinquant. Crésone revint à ce moment, et fixa ses deux hommes au sol d’un air perplexe.
— Je pense qu’il est grand temps de prendre un peu de repos, allez tous roupiller un peu, nous repartons à l’aube !
La nuit fut courte, abrégée par le martèlement solitaire d’un cheval au galop. Kaleon ouvrit les yeux et fut immédiatement ébloui par la lumière du soleil qui pointait à l’horizon. Il discerna la silhouette d’un cavalier dans un nuage de poussière. L’homme ralentit en arrivant, et se dirigea vers Le molosse, déjà debout. Le prince reconnut le garde aux dents jaunies qui s’était éclipsé la veille. Une masse sombre posait mollement derrière sa selle. Il tendit un objet à son chef. Les deux carapaces s’approchèrent, maussades, visiblement en proie à une gueule de bois méritée. Le visage de Clesone s’illumina en voyant le jeune homme.
— Aaah, mon prince, vous êtes réveillé ! J’ai une bonne nouvelle, et afin d’entériner définitivement ce petit différend qui nous opposait tantôt, j’ai un présent pour vous.
Il tendit une petite bourse rouge, nouée d’une cordelette de cuir que le garçon reconnut tout de suite.
— Où avez vous trouvé ça ? demanda-t-il avec méfiance en tendant la main. Je pensais l’avoir égarée.
— Oh…et bien… j’avais à cœur d’oublier cette ridicule querelle, je me suis un peu laissé emporter, et j’ai eu tort.
Un peu laissé emporter ? Tu as failli tous nous égorger, tu es un fou furieux, un aliéné dangereux qui n’a sa place autre part qu’aux geôles de fer.
— J’ai donc demandé à un de mes hommes de faire une petite chose pour moi. Le pauvre a galopé toute la nuit et doit être éreinté.
Soudain en proie à une panique sourde, Kaelon se précipita vers le cheval, vers ce paquet inerte. Les jambes lui manquèrent soudain, et un vide glacial s’empara de lui. Son regard ne pouvait se détacher de la scène d’horreur qui lui faisait face. Le corps sans vie d’un garçon chétif, saturé d’ecchymoses, battu à mort, avait été jeté sans ménagement sur la monture. Une corde était passée autour du cou frêle du jeune rouquin. Ses jambes et ses bras étaient déchiquetées, de gros morceaux de chair vive apparaissaient là où la peau avait été arrachée. Le pauvre gosse avait été trainé, attaché à un cheval lancé au galop. Il avait dû s’accrocher avec désespoir à la corde afin de ne pas mourir étranglé. Sur combien de lieues l’assassin avait-il tiré sa victime avant que celle-ci, ne pouvant éviter l’inéluctable, ne relâche son emprise ? Son visage s’était figé en un rictus de terreur, d’épouvante pure. Ses yeux, que le criminel n’avait même pas eu la décence de fermer, exprimaient encore tout l’affolement, toute l’angoisse qui avait dû l’étreindre au moment de mourir.
Je jure sur ce que j’ai de plus cher que tu ne t’en sortiras pas Mandler, se promit le prince, les dents serrées.
C'est vrai que pour le coup, Mandler Crésone n'est pas un personnage en contraste, il est fondamentalement mauvais^^
Tu as raison de soutenir Kaelon, il a pas fini d'en baver le pauvre^^
A bientôt!
Je lis en pointillé ces derniers temps, mais ton histoire m'accroche toujours autant. J'ai trouvé ce chapitre meilleur que les précédents : peut-être parce que les personnages ayant été présentés, il est plus simple de se concentrer sur la trame.
Les tensions qui montent entre les personnages, alors qu'on est encore très loin du but de la mission est de mauvais augure. J'ai du mal à voir comment Kaelon va pouvoir achever sa mission... Et quel abominable bonhomme, ce Mandler ! Je trouve sa cruauté bien décrite et pas trop caricaturale.
Je pense que tu pourrais améliorer les pensées de Kaelon, notamment quand il critique Mandler. certes, c'est un prince, mais il pourrait se relâcher un peu plus dans son vocabulaire et la formulation de ses pensées. Faire des phrases plus courtes, avec des points d'exclamation par-ci par-là, pourrait aider à mieux retranscrire ses sentiments et faire le lecteur se sentir encore plus proche de lui.
À bientôt :)
J'ai le même problème que toi. pas facile de trouver du temps pour lire en ce moment^^
J'ai déjà repris plusieurs fois les pensées de Kaelon dans ce chapitre, mais je n'en suis toujours pas complètement satisfait. Le fait que tu le relèves me confirme mon impression.
Merci et à bientôt!
Très intéressant le Mandler, il est cruel et intelligent. Le châtiment infligé au voleur est une bonne trouvaille, ça met Kaelon dans une situation très inconfortable^^ J'ai le pressentiment qu'il va finir par s'en prendre à l'un des compagnons de Kaelon mais on verra bien^^
En tout cas, je suis pressé de voir si le protagoniste va effectivement essayer de tuer le roi ou se défiler.... Suspense.
Quelques remarques :
"et approchait lentement" -> approchaient
"c’est magie noire," de la ?
"et si mourir en martyre tu dois" -> martyr ?
"lorsqu’un phénoménale coup" -> phénoménal
Un plaisir,
A bientôt !
Je ressens un peu l' atmosphère de l'intrigue de l'assassin royal.
J'ai longtemps réfléchi au futur de Mandler, et j'ai finalement trouvé une piste qui me plait beaucoup. Mais ce ne sera pas avant trèèès longtemps.