— L’heure de la délivrance —
Les berges rouges du Styx ont débordé de nuit.
Elles jaillirent toutes deux de leurs lits.
Chacune avance l’une vers l’autre dans le tumulte des chagrins.
Elles font en sortant que les souffrances arrivent à leurs fins.
Jusqu’à recueillir la mer qui a coulé à flots et à sang.
Mais la Nuit persiste à troubler les titans.
Traverse le fleuve menant aux portes souterraines.
Malgré tout ce qui n'en finit de lui échapper.
Elle sonne le glas : les titans doivent se réveiller.
Émerger de l’ennui profond de leurs solitude.
Et mettre fin à leurs sourdes habitudes.
Écoutez, entendez le cor chantant malgré ses blessures.
Qu’importe les coups porters, elle les aura tous à l’usure.
Et pourtant face nue au destin, elle s’est donnée en festin.
Soutenue par ombre et lumière du temps guérisseur et des âges.
Elle s’est laissé transpercer par la folie des lames.
Certains diront qu'elle était perdue, mais cette défaite était conclue.
— Sonne la fin des errances —
"Elle sonne le glas : Les titans doivent se réveiller."
Pas de majuscule après : qui ne marque pas une fin comme ! ou ? ou .
"Émerger de l’ennui profond de leurs solitudes."
Solitude sans "s" car même s'ils sont plusieurs, ils n'ont qu'une solitude individuellement (ex : on dit leur cœur, mais on dit leurs chaussures).
"Et mettre fin a leurs sourdes habitudes."
Ici ce n'est pas le verbe avoir, mais la préposition "à", car si tu remplaces par avait dans ta phrase, ça ne fonctionne pas :)
"Qu’importes les coups porters, elle les aura tous à l’usure."
Pas sûre à 100%, mais je crois qu'il n'y a pas de "s" à importe.
"Et pourtant face nue au destin, elle s’est donné en festin.""
Tu as oublié à un "e" à "donné", le sujet étant féminin. Ça arrive souvent, surtout si tu écris plus au masculin qu'au féminin (j'ai tendance à faire l'inverse ayant un personnage principal féminin ^^").
Bonne soirée !