C’était la première fois que je quittais ma chambre depuis mon réveil et changer de décor me fit un bien fou. Véronique me transporta à travers les couloirs de l’aile pédiatrique dont les murs étaient ornés d’arcs-en-ciel et divers animaux au graphisme très discutable (il est charitable de laisser leur chance aux artistes handicapés qui peignent avec leurs pieds, mais pas si leurs œuvres peuvent filer des cauchemars aux gamins). Si les hôpitaux accordent le même budget à leur décoration qu’à la légendaire qualité de leur repas, beaucoup de choses peuvent trouver leur explication. Cette réflexion me fit penser que je n’avais toujours rien consommé de solide (je en compte pas la nutrition par perfusion interposée qui, je crains, ne permet que bien peu de variétés notamment dans le choix des vins) depuis (techniquement) hier soir, date de mon dernier repas avec ma femme. Je regrettais déjà d’avoir fait la gueule à cette occasion, car j’avais expédié mon dîner avalant juste un peu de salade, un frugal morceau de fromage et un yaourt à la pêche (qui n’avait toujours pas été mangé car vous savez que dans tous les packs de yaourt, il y en a forcément une sorte qui ne plait à personne). Donc, même le plateau, pourtant réputé particulièrement fade, servi dans ce genre d’établissement aurait été accueilli avec joie. Je me notais mentalement de réclamer un morceau à grignoter à la fin de mon rendez-vous avec le docteur.
Nous parvînmes à l’ascenseur et montâmes deux étages. Celui-ci était plus austère, je me demandais si je ne préférais pas les couleurs destinées aux enfants. L’ambiance était totalement différente avec des portes en bois sombre. Les murs étaient ornés de nombreuses reproductions d’art moderne d’une abstraction et donc (d’après les plus éminents critiques abrutis de petits fours et de champagne) d’une portée symbolique et d’une émotion extrême, sans doute pour entraîner les patients à d’éventuels tests de Rorschach. Nous nous arrêtâmes en face d’une porte sur laquelle une plaque dorée était gravée du nom du psychiatre : Bernard Rouchard, un nom bien désagréable à prononcer. Elle frappa et, au bout de longues secondes (car il fallait bien qu’il soit très occupé), il nous enjoignit à entrer. A peine avions nous passé la porte que je reconnus la grosse voix accueillante mais bien antipathique :
« Bonjour, mon petit, content de voir que tu es encore en vie ! »
La remarque de mauvais goût, cette irritante familiarité, c’était le type de cette nuit. Je me retournai vers l’infirmière, mon regard implorant lui réclamait de m’emmener chez n’importe qui d’autre : le petit jeune qui recherche toutes ses questions dans ses manuels ou le vieux qui s’endort au milieu de la séance, n’importe qui sauf lui. Mais elle ne sembla pas remarquer mes supplications et sortit sur l’invitation du docteur. Je pris sur moi et, de ma voix la plus glaciale, je le saluai tout en me transférant de ma chaise roulante vers un massif fauteuil tapissé de velours côtelé bleu roi:
« Docteur…
- Allons, allons, tu peux m’appeler Bernard, si tu veux !
- Je ne préfère pas, non.
- Comme tu veux. Alors, comment vas-tu à présent ? Enfin, comment allez-vous ? Tu n’es pas très branchée familiarité, il me semble. »
Pitié, sortez moi de là, je suis une célébrité (ou bientôt, j’espère) !
« Vous avez sans doute remarqué que j’étais quelque peu confus à ce moment, je vous prierais de faire à votre guise.
- D’accord, d’accord ! Alors, en parlant de cette nuit, comment vont ta femme et ton portable ? »
Il partit dans un fou rire. Je vous en prie, laissez-moi lui en coller une, on mettra ça sur le compte d’un brusque accès de folie dû à une forte instabilité mentale. Je fis un nouvel effort pour me contrôler. J’avais eu une période bouddhiste, je tentais de me rappeler le chapitre sur la vacuité des émotions négatives pour accéder à l’Illumination. Il se leva de derrière son lourd bureau en bois précieux, j’y remarquais posé ce genre d’engin à mouvement perpétuel constitué d’un alignement de boules en métal. Je résistais à l’envie de le mettre en marche car je savais que le bruit régulier et répétitif deviendrait vite agaçant. Pour revenir à la conversation, je lui dis avec un sourire forcé :
« Pouvons-nous passer au vif du sujet ? Je pense que ma mère serait contente qu’on fasse au plus vite.
- Impatiente, avec tout ça ? Très bien, si tu commençais par me dire comment tu te sens ?
- Mis à part le fait que je ressors de toute évidence d’un coma, je me sens plutôt bien. Physiquement parlant, si l’on excepte ma jambe, je vais bien, pas de douleur au ventre, à la tête ou quoique ce soit. Mentalement, c’est un peu plus compliqué, j’ai été quelque confus de me réveiller à l’hôpital, mais je me fais bien à cette idée (je pensais aussi dire que je me sentais comme une autre personne, mais cela aurait fait un peu cliché, non ?).
- Tu ne te souviens pas de ton accident alors ?
- Je n’en sais que ce que l’infirmière m’a raconté : j’ai traversé imprudemment la rue et j’ai été renversé par une voiture.
- Nous ne connaissons pas les détails, à vrai dire. Si tu veux, voilà un article du journal régional pour en savoir un peu plus. »
Il ouvrit une vieille bibliothèque aux portes vitrées mais obstruées par un rideau de velours vert sombre et revint s’asseoir en face de moi avec un classeur qu’il avait ouvert à une certaine page. J’y voyais un article de journal illustré d’une photo montrant deux personnes se tenant de part et d’autres d’un lit. Je m’attardais sur ce qu’il y avait écrit :
« Impressionnant accident aux portes du collège Edmond Rostand
Ce jeudi 24 novembre, un grave accident de la route s’est produit en début d’après-midi à la sortie du collège Edmond Rostand. Une jeune fille de 12 ans, Cerise F., a été fauchée par une voiture sur la voie longeant l’établissement. D’après les témoins, elle aurait traversé la route précipitamment sans effectuer les précautions d’usage et se serait retrouvée sous les roues d’une voiture passant dans la rue. Bien que le véhicule circulait à vitesse modérée, le choc a été violent et Cerise a immédiatement perdu connaissance, ne devant son salut qu’à la promptitude de témoins ayant contacté les secours au plus vite. Le conducteur, Frank S., choqué, ne présente aucune blessure physique mais a dû être pris en charge par une cellule psychologique. Précisons qu’il n’a été détecté chez lui aucune trace d’alcool ou de stupéfiants. Admise à l’hôpital, la jeune victime a immédiatement été amenée en salle d’opération. Si elle est à présent tirée d’affaire d’après les médecins, elle a, pendant un plusieurs jours, été suspendue entre la vie et la mort. Mademoiselle Cerise F. est aujourd’hui dans le coma. Espérons qu’elle se réveille au plus vite pour ses proches. »
Voilà donc quelques précisions supplémentaires sur cet événement fatidique.
« Et cet homme, le chauffeur ?, demandai-je au docteur Rouchard.
- Il a eu un sacrée choc, mais n’a pas eu de poursuites. Tout ceci n’était qu’un malheureux accident.
- Un instant ! »
Je l’interrompis, car en m’attardant sur la photographie illustrant de l’article, j’analysai plus en détail ce qu’elle représentait : On y voyait bien deux hommes de part et d’autre d’un lit : celui de droite était le docteur Rouchard avec son insupportable sourire dressant fièrement son pouce, à gauche, un autre médecin, l’air embarrassé, souriant, lui, plus par politesse mais de toute évidence, il ne souhaitait pas être là. Enfin, au centre dans le lit, une jeune fille inconsciente. Je lus rapidement la légende de la photo : « La jeune Cerise F. avec autour d’elle les médecins à qui elle doit la vie : A gauche, le chirurgien Frédéric Lamy, à droite, le pédiatre et pédopsychiatre, chef du service de pédiatrie, le docteur Bernard Rouchard. Souhaitons à la jeune fille un prompt rétablissement. »
Et là, j’explosais :
« Mais, c’est une blague ou quoi ? On m’a pris en photo dans le coma et on m’a foutu dans le canard ? Vous vous foutez de moi ou quoi !, hurlais-je en jetant sur le bureau le journal qui renversa le boulier. Et vous envoyez aussi les photos des cadavres de la morgue aux journaux à scandales ?
- Calme-toi, je te prie.
- Je n’en ai pas l’intention ! Et Je ne pense pas avoir consenti à ça ! C’est une honte de profiter ainsi d’une fillette inconsciente ! »
Imperturbable, avec un sourire toujours plus insupportable, presque jubilatoire, il me répondit avec condescendance (si un enfant commet un meurtre, il ne va pas en prison, n’est-ce pas ? Ça m’arrangerait) :
« Mais ta mère a donné son consentement, je te rappelle que tu es mineure et que c’est elle qui prend les décisions pour toi.
- Pff, à ce que j’ai vu, ma mère est ultra sensible, je suis certain que vous l’avez baratinée pour qu’elle accepte, naïve et impressionnable comme elle est ! Elle aurait sans doute fait n’importe quoi pour que j’aie les meilleurs soins.
- Le résultat est le même. Pouvons-nous continuer ?
- Je n’ai aucune envie de continuer cet entretien avec vous !
- Tu veux pourtant sortir d’ici et il te faut mon autorisation. »
J’écumais de rage comme je l’avais rarement fait. Je me mordais les lèvres pour m’empêcher de devenir littéralement grossier, je sentais le sang me taper dans les tempes.
« Vite alors !
- Je vais te poser quelques questions basiques pour vérifier tes facultés cognitives, si rien n’a été endommagé pendant l’accident, là-haut., expliqua-t-il en touchant son crâne avec le bout de son crayon. Alors, ton nom ?
- XXXX !
- Pardon ? »
Je n’arrivais toujours pas à prononcer mon vrai nom, il fallait vraiment que je me penche là-dessus quand je le pourrai, mais pour l’instant je devais jouer le jeu.
- Cerise, je voulais dire, Cerise Fauchet.
- Bien, ton âge ?
- 12 ans.
- Ta date de naissance ?, enchaîna-t-il en notant chacune de mes réponses. »
J’ai bloqué. Je connaissais ma date de naissance, évidemment, mais ce n’était pas la mienne qu’il voulait, mais celle de Cerise. J’hasardai, 1 chance sur 365, détachant chaque syllabe, chaque phonème, pour voir sa réaction en direct :
« Euh… Juillet ? Le… 8 ? (au pif total !)
- 15 février, ma chère. (Il nota néanmoins ma réponse sur son cahier) Qui sont les membres de ta famille ?
- J’ai mes deux parents et une sœur… »
Je me remémorai ma courte conversation avec ma mère :
« Qui s’appelle Alice.
- Bien, bien, tu sais comment s’appellent tes parents ?
- … M. et Mme Fauchet ?
- Leur prénom ?
- Je ne sais pas. , avouai-je en baissant la tête, honteux.
- Ton adresse ?
- Je ne sais pas.
- Un nom d’un de tes professeurs ?
- Je ne sais pas…
- Le nom de ta ou ton meilleur ami ?
- Je ne sais pas !
- D’accord, d’accord… »
Il griffonnait furieusement plusieurs notes. Pendant ce temps, je me ratatinais petit à petit dans mon fauteuil au fur et à mesure des questions. Toute la belle assurance que j’avais acquise avec mon coup de colère s’était envolée. Je me sentais comme un élève interrogé sans savoir sa leçon, ou plutôt, comme un élève sachant sa leçon mais devant répondre dans une langue inconnue.
« Je vais te poser quelques questions auxquelles tu vas répondre aussi vite que possible. Hum, est-ce que tu connais Patrick Bruel ?
- Un chanteur français à minettes, aujourd’hui un peu ringard.
- Dorothée ?
- Chanteuse et présentatrice d’une émission jeunesse des années 80 et 90.
- Merci de la précision. Tu connais la capitale des Etats-Unis ?
- Washington.
- Tu sais à quoi sert un Walkman ?
- A écouter des cassettes… de musique. Un peu datées, vos fiches, non ?
- On s’adapte au public.
-Je ne suis pas sûr que tous les gamins de cette époque sachent encore ce qu’est un Walkman.
- Passons, peux-tu me décrire le plus précisément possible comment on fait une addition.
-Posée ?
- Posée.
- Bon, on met les chiffres les uns au dessus des autres, en alignant unités, dizaines, centaines et autres. On additionne les chiffres des unités et on reporte le résultat en-dessous si il est supérieur à 10, on pose une retenue au dessus de la colonne des dizaines. On fait de même avec les dizaines en rajoutant si besoin la retenue. Et on continue jusqu’à la fin. J’ai bon ? Je peux passer en classe supérieure ?
- Pas encore, pas encore, un peu d’histoire éventuellement ?
- Une petite rétrospective : - 52, bataille d’Alésia ; 800, sacre de Charlemagne ; 1431, mort de Jeanne d’Arc ; 1515, Marignan ; 1789, Révolution Française… »
Je commençai à m’impatienter à le voir noter en hochant la tête :
« Sacre de Napoléon en 1804 ; 14-18, Première Guerre Mondiale ; 39-45 Deuxième Guerre Mondiale ; 1958, Cinquième République ; 69, Premier pas sur la Lune ; C’est bon là ?
- Continue autant que tu peux.
- Très bien, très bien… Bon, où en étais-je ? 1989, Chute du Mur de Berlin ; 1992, Ouverture d’Eurodisney, renommé Disneyland plus tard ; 1995, Election de Chirac à la présidence ; 98, Victoire de la France en Coupe du Monde, non pas que le foot m’intéresse, mais bon… 2001, Attentats du 11 septembre ; après, je crois qu’il n’y a rien eu de vraiment marquant… Et vous ne notez plus, il faut le dire si je vous ennuie ? »
Pour la première fois, il s’était arrêté de sourire et semblait vraiment déconcerté.
« Tu m’as dit : la France qui gagne la Coupe du Monde en 98 ? 1998 ?
-Oui, bien sûr, pourquoi ? Ne me dites pas que vous n’êtes pas au courant, quand même ? Je dois être le seul péquin en France à ne pas avoir vu la Finale, mais je suis quand même au courant ! Vous savez bien : Et 1, et 2, et 3 zéro !, m’énervai-je »
Ce type me rendait cinglé et je finis par chanter en désespoir de cause :
« ♪ On est les champions, on est les champions, on est, on est… »
Cette fois, il m’évaluait du regard avec inquiétude. Je vais vous épargner la peine de demander : si c’est pour une camisole, il faudra sans doute la taille XS et si je pouvais l’avoir en rose, ce serait sympa.
« Qu’est-ce qui se passe à la fin ? »
Il tenait son crayon au-dessus de son carnet, immobile, il ne bougeait plus et restait silencieux. Il se leva, ramassa le journal que j’avais jeté et me le rendit. J’observais de nouveau avec dégoût ma photo.
« Et alors ?, lançai-je
- La date, regarde la date. »
Il m’inquiétait presque à la fin, j’obéissais et c’est sorti du fond du cœur, je ne pouvais pas être plus spontané que ça :
« Ah ben merde ! » (Plus tard, j’ai regretté ces mots, j’aurais dû dire : « C’est pas le pied ! »)
Il était inscrit : Vendredi 25 novembre 1994.
« Mais… Mais c’est pas le journal du jour, n’est-ce pas ? »
Il secoua la tête et me tendit un exemplaire du Monde daté du mardi 20 décembre 1994. Je le feuilletais brièvement et lus les titres en diagonale : Manifestation à Varsovie contre l’intervention russe, évasions de détenus à Nice, préparation de l’élection présidentielle : Léotard fait campagne pour Balladur, situation en Tchétchénie… Je lâchai le journal, je n’en revenais pas. Enfoncé dans le fauteuil, je me tenais la tête entre les mains.
« On est en 94 ?, concluais-je.
- Tu pensais être en quelle année ?, demanda le docteur Rouchard avec une pointe de compassion dans la voix (c’est marrant, il semblait presque sympathique à cet instant, non, non, je ne dois pas avoir des pensées comme ça, c’est malsain)
- Aucune idée.
- Je vais te parler en terme peut-être un peu technique, mais j’ai l’impression que tu es assez intelligente pour comprendre : tu sembles faire une sorte d’amnésie qu’on appelle identitaire ou rétrograde : tu n’as gardé aucun souvenir d’avant ton accident.
-Je crois en avoir entendu parler avec les cas de Jean-Michel Huret en 87 et celui de Kent Cochran à Toronto au Canada en 1981.
- C’est incroyable que tu sois au courant de ce genre, je ne pensais qu’une enfant de ton âge pouvait s’intéresser à ce genre de sujet. Même moi, je ne connais pas le deuxième cas, je me renseignerai.
-Je suis plutôt curieux en ce qui concerne les informations insolites.
- C’est étrange aussi que tu parles de toi au masculin. »
En effet, il faudra que je fasse attention à ce détail.
J’étais donc dans le corps d’une enfant de 12 ans et avais fait un bond de près de 25 ans dans le passé. La seule chose à laquelle je pensais était que, dans les films, toutes les histoires de voyages dans le temps merdaient toujours à un moment ou à un autre, je me demandais à quel moment ce serait ce serait le cas pour la mienne. Je restais assis silencieusement, un peu misérable. Je trouvais aussi ironique, que quelqu’un comme moi qui estime avoir une bonne mémoire soit qualifié d’amnésique.
« Mais je peux quand même rentrer chez moi ?, suppliai-je. Ça rassurerait ma mère et je pense que ça me ferait du bien de sortir d’ici.
- Je pense que c’est mieux pour toi, en effet. Malgré ton amnésie, tu ne cours aucun danger pour toi-même et les autres et te retrouver dans un environnement familier ne peut être que favorable. Il faudra juste que je te revoie régulièrement pour vérifier que ta construction mémorielle se fasse correctement et parce que je tiens à suivre ton cas qui est vraiment incroyable ! A cet âge-là, ce doit être une première. Ne t’inquiète pas, souvent, ce genre de problème peut se dissiper en quelques semaines. Je vais parler avec ta mère pour l’informer de la situation et tu pourras sortir dès ce soir.
- Ne la torturez pas autant que moi, s’il vous plait.
- Ne t’en fais pas, je ne fais ça qu’avec les enfants, c’est d’ailleurs pour cela que je fais ce métier. , ironisa-t-il (enfin, j’espère) »
Mon dieu, j’étais aimable avec lui, il fallait que je quitte la pièce au plus vite ou j’allais finir par développer un syndrome de Stockholm. Heureusement, Véronique revint, appelée par l’interphone, et me ramena dans ma chambre, totalement amorphe dans ma chaise.
J'aurai pensé qu'un petit diagnostic neuro aurait été fait ( avec le fameux neuropsychiatre de la photo).
On a enfin la date ! Et confirmation du retour dans le passé ! Cerise devrait se mettre aux pronostics, elle pourrait se faire une fortune xD En plus du changement de corps, ça fait deux éléments intéressants. Ca va être intéressant de voir Cerise redécouvrir les éléments de sa jeunesse autrement^^
Mes remarques :
"et un yaourt à la pèche" -> pêche
"que je me sentaiscomme" manque un espace
"comme un élève sachant sa leçon mais devant répondre dans une langue inconnue." belle métaphore xD
"mort deJeanne d’Arc manque un espace"
"cas, je me renseignerai" manque le point
Un plaisir,
A bientôt !