J’ai fait un rê… C’est Noël ! J’adore Noël !!
Attendez que je recompte, je ne voudrais pas me tromper. Je me suis réveillé le 21 décembre et 3 jours sont passés. 21, 22, 23, 24. Donc, oui, c’est bien Noël, enfin, le Réveillon, le jour où on fait la fête et on se bourre de bonnes choses avant de se traîner titubant avec un ventre détendu par l’excès de gras et de chocolat sous le sapin pour découvrir les merveilles cachées en dessous. Les merveilles quand on est enfant, parce que lorsqu’on grandit, on se retrouve avec un polo moche ou le dernier Goncourt qui rejoindra ses petits copains jamais ouverts sur l’étagère intellectuelle de la bibliothèque, celle qu’on exhibe avec une feinte humilité aux visiteurs pour leur donner l’impression qu’on est d’une intelligence supérieure (on joue tous à l’être parce que chacun à cette étagère chez lui). Malgré tout, j’adore Noël. Même les clients de la librairie où je travaille sont différents : ils sont plus odieux, outrés de constater que le livre dont ils ont absolument besoin pour le soir n’est pas disponible parce que 50 personnes sont déjà passées dans la journée pour acheter le même et qu’il est impossible de le commander pour l’avoir dans la journée : « Non, Madame, ce n’est pas une commande que vous réclamez, c’est de la téléportation et on ne propose pas encore ce service. Et non, menacer de le prendre sur Amazon ne le fera pas venir plus vite ». S’enchaînent déni, colère, marchandage, dépression et acceptation, comme d’habitude, quoi ! Puis arrivent les insultes, c’est ce qui m’amuse le plus, petite astuce personnelle : surtout rester calme, aimable et insolemment poli. On vous traite de connard ? Répondez : « Merci beaucoup et passez une bonne journée et par-dessus tout Joyeux Noël ! » Ca les rend dingue et vous n’aurez absolument rien à vous reprocher !
Vous l’aurez compris, je me réveillais la fête au cœur et d’une humeur radieuse. Des chants de Noël plein la tête qui resteront scotchés dans le cerveau ad nauseam. La lala la lalalala lalalalala lala lala ! (Ca y est, vous l’avez aussi, je vous garantis que votre journée est foutue). Tout le monde était réuni autour de la table du petit déjeuner sauf Papa. Les expressions sur les visages m’apprirent que la venue du gros barbu tout rouge (je ne parlais pas de Momo, le poivrot du coin qui sonnait à la porte pour réclamer une petite pièce qui est un autre genre de barbu tout rouge mais qu’on n’a pas vraiment envie de voir débarquer chez soi) n’était pas attendue par tout le monde. Je me contenais pour ne pas les éclabousser de ma joie impertinente.
« Arrête de sourire bêtement, tu me gaves… »
Bon, c’était raté. Je me forçais à garder un visage neutre pour la suite. Une fois terminé, Maman nous annonça avec une voix dans laquelle se ressentait une vague anxiété :
« Je vais faire les courses. Je peux vous laisser seules ici ? »
Que craignait-elle ? Qu’on s’ennuie ? Je me préparais mentalement tout un programme qui me permettrait d’enchainer les émissions télévisées sans interruption jusqu’au soir (je prévoyais jusqu’à 19h environ parce que je ne sais pas si vous avez remarqué mais le Père Noël passe toujours quand le père de famille revient de son travail. C’est fou ce hasard, non ?). Qu’on fasse péter la maison ? J’étais assez grande pour savoir qu’il ne fallait pas jouer avec le gaz et je pense que ma sœur était au courant ; on ne met pas les doigts dans les prises (même en le voulant, vous avez les doigts assez fins pour les rentrer dans les petits trous ?) et on ne change pas une ampoule dans son bain sous peine de ne plus jamais voir de lundi au soleil. On ne s’amuse pas avec les couteaux de la cuisine et les médicaments dans l’armoire de la salle de bains ne sont pas des bonbons, même les délicieux Solutricine ®. Qu’on s’entretue ? Hypothèse la plus probable, d’autant plus que je l’ai vue plusieurs fois discuter avec le chat et il a fait miaou et nous savons très bien ce que cela impliquait.
Pour régler le problème, je proposais à ma mère de l’accompagner, prétextant, à raison, que j’avais envie de me bouger. Elle accepta ou plutôt ne refusa pas. Le chat partit se cacher à toute vitesse dans le salon, l’embuscade était annulée.
J’enfilais ma plus belle doudoune et ma plus belle écharpe, ajustais mes plus belles (et surtout les seules) béquilles et, la vache, ça caillait là-dehors ! Je regrettai et commençai à reculer mais je pris mon courage et mes béquilles à deux mains, mon cousin, et nous voilà parties ! Une chose que j’avais omis de prévoir, il nous fallait prendre la voiture. Par chance, le Mammouth n’était qu’à 2 Plus près de toi, mon Dieu (soit environ 10 minutes, je vous mets un petit lien pour vous mettre dans l’ambiance : https://www.youtube.com/watch?v=ydWYZuTIq24, profitez bien pour ceux qui auront résisté aux 10 premières secondes) de la maison et nous étions prêtes à écraser les prix (et Mamie écraserait ce qu’elle veut de son côté). Elle me prit par la main pour sortir, ce qui me permit de dissimuler que mes jambes tremblaient. C’est alors que je perçus au loin un bruit de fond, quelque chose de régulier et monotone mais naturel, comme du roulis, du ressac. Une odeur iodée dans laquelle on décelait quelques relents de pourriture. Je commentai à voix haute, comme j’en prenais la vilaine habitude :
« C’est la mer qu’on entend ? On est au bord de la mer ?
- Tout à fait ! Ca te rappelle quelque chose ?
- J’allais souvent en vacances à la mer avec ma famille. »
Je n’y étais plus allé depuis si longtemps, on avait justement le projet de nous y rendre avec ma femme si j’étais resté auprès d’elle. J’y avais de bons souvenirs, avec ma mère, mon père, mes frères, avant que, comme tout ado indépendant, je me mette à ne plus vouloir partir avec eux pour glander toute la journée à la maison. Zut, je n’aime pas ces vagues de nostalgie. Il s’agit d’un temps révolu pour moi et je ne dois pas m’apitoyer et, même si je suis revenu dans le passé, ces souvenirs n’ont pas plus de sens car je ne les retrouverai pas vu que je ne suis pas ce que j’ai été.
« Nous n’avons pas besoin d’y aller en vacances, vu qu’on habite à côté !
- Je dois me tromper alors, dis-je à mi-voix. »
Elle inséra une pièce de 10F dans la fente du Caddie et nous nous joignîmes aux autres ménagères de moins de 50 ans. Une fois passée les portails antivols en métal sous les yeux méfiants et les sourcils outrageusement froncés du vigile en habit de pingouin (son aspect menaçant était adouci par le port d’un bonnet rouge et blanc, les voies de la direction sont impénétrables, pour les fêtes, ils avaient transformé le colosse de l’entrée censés dissuader les brigands en une fusion improbable entre l’être le plus impressionnant du magasin et la représentation de la générosité et l’amour pour les enfants. J’aurais aimé voir la tête d’un type se faire serrer par Hulk Noël. En tout cas, il ne me quitta pas des yeux jusqu’à ce que nous ayons tourné dans le rayon boucherie). J’espérais secrètement qu’on fasse un crochet par les jouets pour y retrouver ceux de mon enfance. Je me rappelais les jeux de société MB avec Timmy sur chaque couvercle de boîte (ce petit blond avec sa coupe au bol et sa tronche à se faire taper à la récré, je ne lui imaginais pas d’autre nom que Timmy). Je visualisais très bien comment avait pu se dérouler la séance photo : « Allez, Timmy, fais l’air intelligent, c’est pour Puissance 4, maintenant, l’air étonné pour Qui est-ce ?, on va faire Docteur Maboul, tu prends l’air intéressé et, à présent une tête de con pour Attrap’souris ! Ouais, t’es parfait ! » Mais nous n’étions pas là pour que je me fasse acheter un cadeau, d’ailleurs, pourquoi étions-nous là ? Il me fallait une raison, autrement, je me carapatais dans les livres ou les jeux vidéo. Mieux valait prendre les renseignements à la source :
« Alors, on est là pour quoi ?
- Pour acheter le repas de ce soir.
- Pour Noël, super ! Qu’as-tu prévu ?
- Hmmm, un rôti avec des haricots verts, avoua-t-elle avec sans conviction aucune en détaillant l’étalage du boucher qui attendait avec son joli tablier sanguinolent d’avoir la chance de pouvoir découper de la chair avec son gros couteau (c’est moi ou je ne ferais pas confiance à ce gars ?). »
Bon, il était temps de prendre les choses en main :
« Tu veux que je choisisse ?
- Toi, mon amour ? Mais c’est moi qui vais cuisiner…
- Et si je le faisais ?
- Pardon ?
- Et si c’était moi qui faisais le repas de Noël ?
- Quoi ? Tu plaisantes, mon ange ? Tu sais cuisiner ?
- Oui, je me débrouille, répondis-je l’air de rien en me plantant devant les frigos. »
S’ensuivit une intense réflexion. Moi-même, je ne savais pas quoi faire : du poisson, hors de question, je déteste ça, un rôti, avec un peu d’ail pour relever le goût, avec des haricots verts, trop classique et Mamamn y avait déjà pensé, aucune surprise, ou une touche exotique, je connaissais quelques plats chinois excellents et ça règlerait le problème du chat en même temps. Non, non, je ne devais pas me planter pour asseoir ma place dans la famille, je devais leur servir mon chef-d’œuvre, cette recette qui avait ma réputation dans la famille de ma femme, celle qui m’avait permis de la conquérir et qui avait convaincu ses parents de me laisser l’épouser malgré les traditions ancestrales qui avaient failli me faire fuir après le premier week-end chez elle. Sous les yeux effarés de la génitrice de Cerise, je remplis le chariot de viande sous le couteau ravi du boucher, légumes et produits frais. J’espérais juste avoir prévu les bonnes quantités et que je n’en avais pas eu pour trop cher.
« 434 francs 60, annonça la caissière dans sa blouse orange qui désirait plus que tout quitter son siège en inox pour rejoindre sa propre famille. »
Merde, ça fait cher, non ? Maman paya et nous repartîmes en voiture. Merde, en voiture ? (Ok, j’ai fermé les yeux, je ne voulais pas voir la mort arriver.)
Alors qu’elle partit ranger mes courses (à ce niveau, oui, c’étaient mes courses), je pris mon temps pour enlever blouson et chaussures et remercier la Nature pour tous les bienfaits qu’Elle nous apporte dont ce cadeau merveilleux qu’est la Vie et à quelle point elle peut être fragile comme le petit papillon qui doit voler de fleur en fleur pour y puiser sa subsistance tout en profitant de chaque précieux instant comme si c’était le dernier avec un courage et une dignité qui forcent l’admiration. La sonnerie du téléphone retentit et, affairée à la cuisine, Maman me demanda de répondre. Je pris le combiné, jurant silencieusement en démêlant le fil qui s’était enroulé sur lui-même, je pus enfin parler dans le combiné :
« Oui ? Allo ? Famille Fauchet. »
Il y eut un bref « Ah ! » surpris suivi d’un blanc puis quelques murmures peu assurés et une toute petite voix hésitante et mécanique récita :
« Euh… Bonjour-Madame-excusez-moi-de-vous-déranger-je-suis-bien-chez-Madame-Fauchet ? »
Je me retins de rire, je fis simplement, voulant en entendre plus :
« Oui ?
- Je-m-appelle-Camille-Camille-Aminsky-je-suis-une-amie-de-Cerise-pourrais-je-lui-parler-s-il-vous-plait ?
- C’est moi, Camille !
- Ouais ! Super !
- Epargne-moi d’un doute, on t’a écrit tout ce que tu as dit, n’est-ce pas ?
- Non, non, fit-elle alors que je percevais le discret bruit d’un papier froissé. Mais tu savais que c’était moi ? Pourquoi t’as rien dit ?
- A vrai dire, tu étais si mignonne, je ne voulais pas t’interrompre.
- Tu te moques de moi, c’est pas cool !
- Excuse-moi, ma chère ! Alors, comment vas-tu ? Tu es sortie ?
- Ouiiiiii ! Ce matin ! Hé ! Tu sais quoi ? Xavier est venu me voir hier avec sa maman. Il a dit que c’était parce que les autres voulaient des nouvelles de moi, mais je sais que c’est pas vrai, qu’il voulait en fait voir si j’étais pas morte parce qu’il aurait été vachement embêté que je sois morte parce qu’il aurait eu des problèmes et ses parents seraient allés en prison parce qu’il est trop petit pour y aller et on l’aurait mis dans un orphelinat pour jeunes voyous et ça aurait été pas bien parce que, même si je m’en fous de lui, je veux pas qu’il devienne un délinquant parce qu’après il va aller en prison pour de vrai ! »
Et tout ça sans respirer ! Ah ! Camille ! On ne pouvait pas dire qu’elle manquait de logique peut-être même en avait-elle un peu trop. En tout cas, entendre sa voix, à elle qui était un peu ma seule amie et la seule à me donner le sourire, était une bouffée d’oxygène en ces temps oppressants. Se interactions avec Xavier étaient plus passionnantes que tous les magazines à potins. Elle reprit :
« Et toi ? Tu as retrouvé ta mémoire ?
- Non, rien n’a changé, mais, bon, je m’y fais…
- Cool, mais, tu sais quoi ? Papa sera là pour Noël !
- Mais, je croyais que tes parents n’étaient plus ensemble ? (Ce n’était pas ce qu’elle avait dit ? Bon sang, il va falloir que je vérifie, que je me retape mon propre bouquin, quelle corvée ! Par contre, je vous préviens, je ne rectifie rien, ce qui est écrit est écrit. Il était quand même incroyable qu’elle ne connaisse pas la situation de ses parents ou pire, elle était tout à fait au courant et elle en jouait, ce qui la rendait d’autant plus redoutable).
- Pas du tout ! C’est juste qu’avec son travail, il voyage beaucoup ! (j’en peux plus, je vérifierai, je ne suis pas fou quand même) »
Pour changer de sujet, je lui parlais de mes journées à la maison mais elle ne réagissait pas.
« Camille ? Tu es toujours là ? »
D’une voix que je ne lui connaissais pas, beaucoup trop sérieuse, elle me lâcha :
« C’est vrai que t’es méchante ? »
Je sentis plus de déception que d’accusation dans ces tristes mots. Je ne m’y attendais pas du tout à celle-là :
« Qui t’a dit ça ?
- Un monsieur, il est venu dans ma chambre à l’hôpital pour me poser des questions sur toi, il disait qu’il voulait écrire un reportage sur toi et il voulait interroger tes amis, mais, moi, j’ai dit que t’étais super gentille, qu’on était copine, il m’a demandé si tu avais parlé de toi avant ton accident, je lui ai dit que non que tu te souvenais plus, il m’a dit que t’avais fait des bêtises et que tu avais de mauvaises fermentations…
- Fréquentations, tu veux dire, je pense…
-Oui, c’est ça ! Je lui ai dit que c’était pas vrai que t’es gentille mais il a dit que des gens lui ont dit que tu étais pro-blé-ma-tique. Je lui ai dit que c’est pas vrai et je voulais pleurer mais la dame est arrivée et lui a demandé ce qu’il faisait là et qu’elle allait appeler la sécurité et elle l’a pris par le bras et l’a fait sortir. Tu le connais ?
- Camille, un type inconnu s’introduit dans ta chambre et tu tapes la discut’ avec ?
- Oui, mais je savais que j’étais en sécurité à l’hôpital. »
Je soupirai, elle me désarçonnait de plus en plus à chaque minute :
« Il t’a dit son nom ?
- Bruno François ou François Bruno, c’est pas facile quand on a deux prénoms.
- Ca ne me dit rien… Quoique… Attends une seconde… »
Je posai le combiné pour fourrager dans les poches de mon manteau. Je récupérai la carte que le journaliste m’avait remise à ma sortie. Je lus son nom et jurai :
« C’est pas vrai ! Quel enculé !
- Tu as dit quelque chose, chérie ?
-Non, Maman, c’est rien… »
Je repris la communication avec Camille :
« Je vois qui c’est. Il a voulu me parler à moi aussi mais j’ai refusé. Il a dû savoir qu’on avait partagé notre chambre et c’est pour ça qu’il est venu te voir. Je suis désolée.
- Alors, c’est vrai que t’es méchante ? »
Je tâchai de choisir mes mots avec soin pour ne pas la blesser.
« Camille, je vais être franc avec toi : je ne sais pas si j’ai été vilaine par le passé ou non ; mais une chose est sûre : je ne le suis plus et n’ai pas l’intention de l’être. Tu me crois ? »
Camille ne répondit pas. Je craignais de l’avoir effrayée, qu’elle ne m’apprécie plus. Elle avait été la première personne avec qui j’avais échangé à mon réveil, sur le plan symbolique, je tenais à elle. Elle était comme la fille d’un couple d’amis : on est content de la voir pour l’après-midi mais on est aussi content de la voir partir et de ne pas la supporter toute la journée, mais on se sent triste quand, un jour, elle vous annonce qu’elle est trop grande pour jouer avec vous.
« Ok, fit-elle interrompant mes réflexions pourtant d’une haute portée sociologique.
- Quoi ?
- Si tu me dis que t’es gentille, ça me va !
- Et c’est tout ?
- Comment ça ?
- Tu te contentes de ma parole, sans preuve, sans … rien.
- Pourquoi ? Ca t’embête que je te crois ?
- Non, c’est juste…
- Ben alors ? »
Elle avait retrouvé le moral à une vitesse indécente, je ne me plaignis pas que la situation se régla d’une façon aussi simple malgré une sorte de frustration de ne pas avoir eu à me battre pour que tout aille mieux. Comme lorsqu’on se prépare à un examen et qu’on apprend qu’il est annulé. Nous nous laissâmes après quelques autres banalités sans importance mais surtout parce que sa mère était contrariée qu’elle monopolise la ligne aussi longtemps.
Content de retrouver Camille, le personnage est vraiment drôle et attachant. Je trouve que le fait de n'avoir que la voix avec l'appel téléphonique la montre autrement qu'à l'hôpital. On retrouve sa spontanéité, sa gentillesse et sa crédulité.
Je me suis fait une petite réflexion en lisant ce chapitre. Tu évoques plusieurs fois la femme du narrateur, les souvenirs qu'il a avec elle. Je suis un peu étonné qu'elle ne lui manque pas plus que ça, qu'il n'aie pas l'angoisse de ne plus la revoir. J'exagère, mais je trouve que ce serait intéressant de développer un peu plus ces ressentis.
Très sympa l'ambiance de Noël, et toutes les vannes que ça permet. Le gros bonhomme au nez rouge etc... J'aime bien le fait que Cerise prenne l'initiative de devenir cuistot familial pour ne plus avoir l'impression d'être un poids dans sa nouvelle famille.
Mes remarques :
"avec ma femme si j’étais resté auprès d’elle" point après ma femme ? Ca pourrait marquer l'idée qu'il regrette de ne plus être à ses côtés.
"remercier la Nature pour tous les bienfaits qu’Elle nous apporte dont ce cadeau merveilleux qu’est la Vie et à quelle point elle peut être fragile comme le petit papillon qui doit voler de fleur en fleur pour y puiser sa subsistance tout en profitant de chaque précieux instant comme si c’était le dernier avec un courage et une dignité qui forcent l’admiration." ahah excellent ce passage
"Se interactions avec Xavier étaient" -> ses
"« C’est pas vrai ! Quel enculé ! - Tu as dit quelque chose, chérie ?" très bon passage xD
Un plaisir,
A bientôt !
Pour le passage du papillon, j'adore ces grandes phrases dans lesquelles on peut se perdre, héritage de mon admiration pour le grand Pierre Desproges qui jouait souvent dans ses sketches au bourgeois guindé et dédaigneux.