Chap 5 : Grand Val

Par Achayre
Notes de l’auteur : Premier jet non corrigé - Ecriture du 26 au 28 janvier 2022
Le 07/09/23 : mise en ligne de la version corrigée

Distillées avec soin, les précieuses pièces de Lev et les économies de Luzerne leur assurèrent une fin de trajet plus confortable. L’adolescente se révéla être une gestionnaire avisée, et son jeune compagnon de voyage finit par devoir admettre que sa bourse était entre de bonnes mains. À la taverne, il se contentait de faire le service ou les corvées. Jamais il ne s’était penché sur les subtilités des prix, de la gestion des réserves, ni du relationnel avec les fournisseurs. Dolores avait bien tenté de l’y intéresser, à de nombreuses reprises, mais Lev était resté étanche à ces savoirs. Son esprit était déjà plein : farci d’histoires, de légendes et de contes. Luzerne, elle, se destinait au commerce. L’adolescente avait donc développé très tôt ses talents de négociatrice. Sur la route, quelques paysans un peu trop gourmands s’étaient confrontés à son caractère. Nul n’aurait pu lui vendre une pomme défraîchie ou un saucisson au prix d’un jambon. À l’approche de Grand Val, il leur restait de quoi faire des emplettes, mais Lev doutait qu’elle lui restitue, un jour, sa part.

Fort heureusement, il y avait de quoi occuper ses pensées ailleurs. Sur une petite butte surplombant les champs environnants, des ouvriers s’affairaient parmi les débris carbonisés d’un moulin. Situé hors des palissades protégeant les habitations, l’ouvrage agricole avait brûlé six jours auparavant. Un drame que les valois se devaient de réparer sans tarder. Par chance, l’hiver était passé et les réserves de farine suffisamment éloignées pour ne pas avoir souffert de l’incendie, mais l’été serait vite là. Il n’était pas imaginable d’aborder les futures récoltes de blé sans un moulin en état de marche. Hommes et femmes se relayaient donc sur le chantier pour remettre le meunier à l’ouvrage au plus tôt.

Lev s’imaginait une attaque de pillards ou de monstres cracheurs de feu. Plus terre à terre, Luzerne se demanda qui avait été assez idiot pour venir fumer sa pipe dans l’édifice en bois. Elle-même avait failli mettre le feu à sa chambre à de nombreuses occasions, au cours d’expérimentations dans la cheminée. Son père, excédé et inquiet de perdre le peu qu’il possédait, l’avait rapidement envoyée en apprentissage dans une forge. Luzerne eut un sourire nostalgique à l’évocation de ces souvenirs. Elle adorait la tête apeurée que faisait son père, dès qu’il la voyait s’approcher d’un feu.

— Halte ! ordonna le garde posté à la porte de la ville. Qui êtes-vous ?

— Luzerne Sativa, énonça l’adolescente aux bras d’acier. J’arrive du sud pour me mettre au service du maître-forgeron Kuznets.

Le garde opina du chef. En temps de paix, la question était avant tout posée pour le principe. Tant qu’il ne laissait pas entrer trop de vagabonds ou de malandrins, aucun officier ne viendrait lui réclamer des comptes.

— Et vous ?

— Oh, lui ! Considérez-le comme un de mes bagages, plaisanta l’adolescente avant qu’il ne puisse répondre.

Encore une fois, Luzerne le malmenait en public et il détestait ça. Elle se montrait très amicale lorsqu’ils étaient seuls, pourtant, dès qu’ils croisaient quelqu’un, elle redevenait insupportable. L’adolescente se jouait de lui, riant de son expression déconfite à la moindre occasion. Lev sentait qu’il aurait dû faire preuve de répartie. C’était peut-être ce qu’elle attendait de lui, qu’il se rebiffe. Il se contenta de serrer les dents et de baisser la tête.

— Bienvenue à Grand Val, récita le garde, comme un automate. On n’aime pas trop les petits plaisantins, par ici, alors tenez-vous à carreau.

— Nous n’y manquerons pas, confirma Luzerne, souriante. Et faites passer le mot : y a une jolie rousse à la forge Kuznets.

Le garde reluqua Luzerne de haut en bas, à la recherche de ses atours féminins. Friand de remarques déplacées envers les demoiselles, il ne trouva rien d’assez bombé pour l’inspirer. Il nota en revanche la solidité de ses bras et l’éventualité qu’elle lui déboite la mâchoire en cas de déconvenue.

— Hum… on verra, bougonna-t-il. T’attends pas à un défilé.

L’adolescente le gratifia d’un signe de tête et tira Lev à sa suite. Ils franchirent enfin les portes de cette ville dont ils discutaient depuis plusieurs jours. Sans grande surprise, Lev n’avait pas la moindre idée de ce qu’était Grand Val, tandis que Luzerne semblait y avoir déjà vécu au moins trois vies. Le garçon se demandait d’où elle pouvait bien tenir toutes ces informations avant même d’y avoir mis les pieds. De ce qu’il avait compris, les bateliers de sa famille étaient bavards, et peu de lieux dans le Royaume d’Arpentras leur étaient inconnus.

Grand Val se résumait à une tache d’huile au milieu d’un drap de verdure domestiquée. Au fil du temps, de nombreuses maisons s’étaient dressées le long de la Dive, la rivière qui coupait la ville en deux. Serpentant entre les champs, elle entrait dans la cité par l’est puis bifurquait vers le nord après s’être souillée en atteignant le centre-ville. La Dive était traversée par deux ponts de pierre, et une ribambelle de passerelles piétonnes branlantes. Improvisées au gré des besoins des habitants, celles-ci se composaient de simples poteaux en bois fichés dans le lit de la rivière, reliés entre eux par une ou deux planches vermoulues. Construites de manière anarchique, il n’était pas rare que les bateaux en arrachent une en voulant manœuvrer.

D’après Luzerne, Grand Val s’était développé rapidement avec l’arrivée au pouvoir du roi Bertram. En succédant à son père, il avait largement modernisé la politique agricole du royaume. Ce qui transforma Arpentras en un grand exportateur de céréales, à destination de ses voisins aux terres moins fertiles. Le Val, aux prairies sauvages, s’était couvert de champs en l’espace de cinq ans et le village avait enflé comme un abcès disgracieux sur la joue d’un crasseux. Ne manqua plus qu’un peu d’orgueil au bourgmestre et le lieu fut rebaptisé : Grand Val.

Au cours de sa croissance chaotique, la ville s’était pourvue d’une myriade de gens de tous métiers et de toutes origines, devenant invivable pour qui cherchait le calme. L’adolescente y voyait son avenir et la richesse, Lev, quant à lui, développa une certaine angoisse face à cette foule en mouvement constant. Au Loir-Gris, y compris à la pleine saison, il n’avait jamais côtoyé autant de monde à la fois. Inquiet de se perdre, il cala ses pas dans ceux de l’intrépide forgeronne et se contenta de la suivre.

Valoise depuis dix minutes, Luzerne remontait les rues sans un soupçon d’hésitation. Coutumière des changements d’environnement tous les deux ou trois ans, depuis sa naissance, elle se sentait vite chez elle n’importe où. Sans plan, ne se fiant qu’aux descriptions glanées auprès d’un oncle batelier, la rouquine marchait à la recherche de la forge. Au coin d’une rue, elle huma l’air et se figea, tel un chien de chasse. Une odeur caractéristique lui parvenait enfin, celle de la houille calcinée, mélangée au piquant du métal mille fois recuit dans les creusets.

— On est tout près ! se réjouit-elle.

Lev était devenu son ombre, oubliant que c’était elle qui l’accompagnait et non l’inverse. Emporté par l’enthousiasme de la jeune femme, il avait fait sienne la quête de la forge Kuznets. Ils étaient proches du but. Luzerne allait rencontrer son nouvel employeur, et… Un frisson parcouru l’échine du garçon. À partir de là, il devrait poursuivre seul. S’il s’était copieusement plaint de la qualité de ses compagnons successifs, Lev redoutait maintenant d’être livré à lui-même. Il tenta de se rassurer en se répétant que le Bois Sifflant n’était qu’à une demi-journée de marche à l’est de Grand Val. S’il avait pu s’en sortir sans trop d’ennuis jusque-là, il pouvait bien assurer seul les derniers kilomètres. Ces réflexions entamèrent, malgré tout, sévèrement son moral.

— Tudu-Tuduuuu ! On y est ! trompeta Luzerne, au comble de la joie.

La forge raisonnait du bruit continu de marteaux battants le fer. C’était un édifice relativement bas, dont les cheminées noircissaient les murs des maisons assez sottes pour avoir poussé trop près. Une grosse voix d’ours braillait des ordres depuis l’appentis où le maître des lieux négociait ses services. Luzerne se précipita auprès de l’imposant animal, qui se révéla n’être qu’un homme hirsute, dont le visage se perdait entre ses cheveux et sa barbe roussie. Lev resta à l’écart. Il les observa échanger quelques mots, puis une poignée de main vigoureuse qui lui aurait probablement arraché le coude. Sans un signe pour le garçon, Luzerne disparut dans le bâtiment.

— Luzerne ?! appela-t-il, timidement. Lu… Luzerne ?

Elle s’était volatilisée. Lev balaya du regard les gens qui l'entouraient. Chacun vaquait à ses occupations, étrangers à son désarroi. Certes, il ne la connaissait que depuis peu, mais ils avaient noué une certaine forme de collaboration, peut-être les premières bribes d’une amitié. Il ne comprenait pas comment elle pouvait le laisser en plan d’une façon aussi abrupte. Le garçon se tourna face à la foule d’inconnus et entreprit de rassembler ses esprits.

Avant qu’il n’ait trouvé le courage pour faire un pas vers la suite de sa destinée, une puissante paire de bras vint se refermer autour de ses épaules. Par réflexe, et sur les conseils du marin rencontré sur le bateau, Lev envoya son coude gauche dans les côtes de son agresseur.

— Pas mal, mais tu as toujours une force de mouche, se moqua Luzerne. Va falloir faire mieux si tu veux échapper à ton câlin d'au revoir.

Écrasant son jeune compagnon dans l’étau de ses bras, elle l’enserra pendant de longues secondes. Juste assez pour qu’il ait l’impression de passer dans un broyeur, mais pas au point qu’il s’évanouisse. Lev n’était pas un jeune homme très tactile. Auprès de Dolores, il avait surtout appris à encaisser les mauvais coups de la vie. Il mit un moment à comprendre que cette étreinte était une marque d’affection et non une agression. La pression se fit moins forte, et le garçon put reprendre son souffle. L’adolescente sentait la transpiration et le vieux cuir.

— Nan, mais t’es tarée ou quoi ? pesta-t-il en cherchant à se dégager.

— T’aime pas la bagarre. T’aime pas les câlins, énuméra Luzerne. T’es vraiment un drôle de gars.

Elle le relâcha, un peu déçue. Lev se retourna et regretta aussitôt ses paroles. Il pouvait lire de la contrariété dans les traits épais de la jeune femme. Habitué à la voir facétieuse, bourrue et insolente, Lev n’aurait jamais pu imaginer qu’elle fût capable d’une forme de fragilité. Même si elle devait avoir environ seize ans, ils n’étaient que deux gamins envoyés trop tôt sur les routes de la vie. Lui avait peur d’être seul. Il n’y avait rien de surprenant à ce qu’elle cache des doutes sous sa crinière sauvage.

— Voyager avec toi, déclara-t-il.

— Quoi ?

— Tu dis que je suis bizarre et que je n’aime rien, paraphrasa le garçon. Bah, j’ai aimé voyager avec toi.

Luzerne marqua une petite hésitation suite à la déclaration de Lev, puis se fendit d’un large sourire qui convenait bien plus à son aura naturelle. Sans qu’il ne puisse se défiler, elle le reprit dans ses bras et le souleva du sol. Plusieurs craquements se firent entendre dans le corps de Lev, qui couina sous la pression. De retour au sol, le garçon tendit sa main en avant en signe de reddition, et pour l'empêcher de recommencer. L’adolescente prit cela pour une invitation et vint faire taper la sienne dans la paume offerte. La force du claquement chassa le sang de l’apprenti aventurier jusqu’au cou et lui engourdit tout le bras.

— Tu as un caractère de cochon, mais j’ai bien rigolé pendant cette balade, confirma Luzerne. J’espère que l’on aura l’occasion de nous revoir quand ton maître aura fait de toi quelqu’un d’un peu moins fragile.

— Je vais devenir un héros, acquiesça le garçon.

— Tout de suite les grands mots, le rabroua-t-elle amicalement. Apprends déjà à te défendre et à survivre seul. Pour le reste, on verra plus tard.

— Et toi, essaye de ne pas faire cramer le quartier, la titilla Lev.

— Moque-toi donc, s’amusa l’adolescente. J’aurai tellement de clients que, lorsque tu finiras par revenir me voir, car je te manquerai trop, tu devras faire la queue jusque là-bas pour pouvoir me parler.

Luzerne appuya son arrogance en désignant le puits, au centre de la place qui s’ouvrait face à la forge.

— Très bien ! s’exclama Lev. Je te propose un pari. À notre prochaine rencontre, celui de nous deux qui ne sera pas devenu ce qu’il prétend devra s’incliner devant l’autre.

— Vendu ! accepta Luzerne.

Elle voulut taper à nouveau dans la main du garçon, mais celui-ci esquiva, les doigts rouges.

— Je crois qu’il est temps de partir.

— Prends soin de toi, gamin, le salua la forgeronne.

— Prends soin de toi… greluche, osa-t-il la provoquer une dernière fois.

Leurs chemins se séparèrent sur des éclats de rires complices. Luzerne regagna la forge, confiante dans son avenir. De son côté, Lev prit la direction de l’est, libéré d’une part de sa peur et de ses doutes. Sans ce poids pesant sur son âme, il réfléchissait avec plus de clarté et ne perdait plus ses moyens à chaque croisement.

Au détour d’une rue, Lev entendit son ventre gargouiller. L’odeur alléchante d’une boulangerie venait de le prendre par surprise, et avait réveillé son appétit. Il marqua une pause devant la vitrine. La gastronomie au Loir-Gris se résumait, le plus souvent, à des plats d’une simplicité navrante et à des saveurs douteuses. L’étalage de pains et de pâtisseries avait quelque chose de surréaliste à ses yeux. Il se surprit à saliver. Signe de sa frustration, sa main descendit machinalement jusqu’à sa ceinture, là où aurait dû se situer sa bourse.

Le cœur de Lev manqua un battement lorsqu’il découvrit qu’elle était de retour à sa place. Aplatie par les dépenses du voyage, mais encore chargée de cinq pièces. Le garçon fit volte-face, à la recherche d’un fantôme.

— Luzerne… dit-il à mi-voix, plus ému qu’il ne l’aurait admis.

Profitant de leurs adieux, elle lui avait restitué ce qu’il restait de sa maigre fortune. Elle aurait fait une bonne détrousseuse, malgré ses mains d’ouvrière. Lev ne put s’empêcher de sourire à son reflet dans la vitrine. Il était heureux d’avoir pu rencontrer une personne dans son genre. Quelqu’un qui lui rendait un peu foi dans ses congénères, jusque-là si décevants.

Il s’aventura dans la boulangerie et fit l’acquisition de trois petits pains qu’il glissa dans son sac. Ce serait suffisant pour le peu de route qu’il lui restait à couvrir. S’il ne traînait pas trop, il pourrait atteindre sa destination finale en milieu d’après-midi. Au moment de sortir de la bruyante ville de Grand Val, Lev avait déjà englouti son premier pain et bouillonnait d’une énergie nouvelle.

partir de là, les choses se corsaient. Sur sa carte, rien n’indiquait l’emplacement exact de la maison où il retrouverait Cyriaque Bribois, l’ancien compagnon d’aventure de sa mère. Lev s’assura qu’il était du bon côté de la rivière et remonta la Dive. Le Val étalait devant lui ses grandes étendues de champs de blé verts. C’était un paysage monotone, mais, avec l’arrivée de l’été, les plantations arriveraient à maturation et transformeraient les environs en une mer d’or ondulante.

Plusieurs bateaux glissaient sur l’eau, au rythme des chants de leurs bateliers. Ils égayaient la marche de Lev. Ce dernier saluait les équipages lorsqu’ils passaient à sa hauteur, se demandant si d’autres membres de la famille de Luzerne étaient à bord. De ce qu’il avait retenu des explications de sa camarade, les Sativa étaient une très grande famille. Il se réjouissait à l’idée qu’il pourrait croiser d’autres personnes portant ce nom, lors de ses aventures.

À mesure qu’il s’éloignait de la ville, la route était de moins en moins entretenue. L’alignement régulier des pavés céda la place à de la terre tassée dans laquelle s’ouvraient des ornières. Cela ne ralentissait pas les attelages de colporteurs, ni les ouvriers des champs. Seul le son changeait. Lev préférait le bruit plus doux des roues dans la terre. D’ici une dizaine d’années, toutes les routes seraient peut-être pavées de la capitale jusqu’aux plus insignifiants villages, et il le déplorait.

Sous le soleil de midi, le Bois Sifflant se révélait progressivement. Cet amoncellement d’arbres faisait naître en lui une étrange sensation, comme s’il n’avait pas sa place dans le paysage. Une ombre au sein du vert tendre du blé, il était impossible de le manquer. Lev comprit ce qui n’allait pas. Depuis qu’ils avaient pénétré dans le Val, pas une fois ils n’avaient croisé plus d’un ou deux arbres dans des propriétés. Ce bois semblait être le rescapé d’un abattage presque systématique au profit des cultures. Mais le problème n’était pas là. Rien qu’en le regardant, on pouvait deviner qu’il n’avait pas été épargné dans un souci de préserver la nature. L’état déplorable du seul sentier qui bifurquait dans sa direction confirma les pressentiments de Lev. Cet endroit, les valois l’évitaient.

— T’es perdu, gamin ? lui avait demandé la dernière paysanne qu’il avait croisée.

— Peut-être, avait douté le garçon. Je cherche un homme qui habite dans le Bois Sifflant.

— Faut être fou ou désespéré pour aller voir ce type, avait craché la femme. Ta mère est au courant que tu vas au bois ?

— C’est elle qui m’y envoie, confirma Lev.

— Par les Saintes, s’était-elle indignée en portant la main au pendentif en os qui pendait à son cou. Il s’en passe des choses dans ce bois. Du vilain qu’on devrait pas montrer à un petit.

Elle avait attrapé son panier et s’était détournée de lui aussi vite que s’il avait eu la peste. Rien de bien encourageant, mais Lev poursuivit malgré tout sa route. À vrai dire, le garçon n’avait nulle part d’autre où aller. Il devait terminer son périple. Miraa ne l’aurait pas envoyé à la mort. Du moins, il l’espérait.

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.
Arod29
Posté le 12/04/2022
Hello,
Un bon chapitre de transition c'est quand on ne s'y ennuie pas! Et bien c'est réussi! :-)
Les adieux à Luzerne sont vraiment réussis. J'espère que ce n'est pas un adieu définitif à ce personnage attachant!
Et tu termines avec le mystérieux bois sifflant que tu pourrais rendre encore plus étrange et inquiétant je trouve en ajoutant les émotions et les sensations que ressens Lev.
A bientôt
Achayre
Posté le 12/04/2022
Hello !
Merci pour ce message :)
La présentation du bois arrive dans le prochain chapitre. Qui sait, peut être y trouveras tu également quelques brins de luzerne :p

Bonne soirée !
Laure Imésio
Posté le 24/02/2022
Bonsoir,
J'ai beaucoup aimé ce chapitre. On tourne une page en laissant Luzerne à sa nouvelle vie. On devine et on espère qu'elle reviendra vite. C est un personnage très attachant. Et puis arrive le haut lieu du mystère et de la magie. Quelles créatures nous réserve le bois sifflant. On imagine que le nom n est pas choisi au hasard. A propos des dialogues, je pensais juste au discours indirect ou indirect libre, histoire de rapporter les paroles différemment. A bientôt.
Achayre
Posté le 24/02/2022
A partir de là, les chapitres sont assez dense en terme de lore et de nouveautés ;)
Bonne lecture !
Aeliana
Posté le 19/02/2022
Hola !

bien tenté de l’y intéresser à => de l'intéresser tout court ?

Lev restait étanche à ces savoirs => était resté

Son esprit était déjà plein => il me semble que tu le décrit souvent comme une tête vide des choses de la vie etc, donc je ne sais pas si cette formulation lui colle si bien.

Lev doutait qu’elle lui restitue sa part. => doutait toujours ?

Il avait d’autres choses en tête. => alors pourquoi il doute si il n'a pas le temps d'y penser ?

Elle adorait la tête déconfite que faisait son père, dès qu’il la voyait s’approcher d’un feu. => la virgule me semble fort mal à son aise dans cette phrase.

qu’il n’ait pu répondre. => qu'il ne puisse, c'est en ce moment, non ?

étaient seuls, pourtant, dès qu’ils croisaient quelqu’un, elle devenait insupportable. => mais devenant insupportable dès...
le pourtant fait lourd.

déconvenu. => +e

la rivière => sans le la ?

pierre, et => pas fan de cette virgule

Construites => juste avant il y a féminin, masculin, féminin, même si c'est juste c'est pas le plus agréable

agricole du royaume : en faisant => j'ai complètement phasé à ta phrase avec le :, que fait il ici ?

Le Val, aux prairies sauvages, => phrase à reprendre je pense. très lourde avec la double virgule et ça s'enchaine pas assez bien.

Ne manqua... même remarque, ça sonne moins bien que tout ce que tu sais faire, c'est en dessous de toi ce paragraphe.

Lev, quant à lui, développa => assez lourde aussi. Je proposerai genre "mais Lev developpa très vite une ...."

depuis sa naissance, => tombe comme un cheveux

étrangers à son désarroi. Certes, ils => ça renvoie pas mal à "étrangers

qu’il s’évanouisse => de s'évanouir ? qu'il ne sévanouisse ?

Grand val est grand, mais il n'y a qu'une forge ? je ne me rend peut être pas compte mais si c'est très agricole ça doit tourner les outils ?

il réfléchissait avec plus de clarté et ne perdait plus ses moyens à chaque croisement. => réfléchirait ?

Quelqu’un qui lui rendait un peu foi dans ses congénères, jusque là si décevant. => <3

de route qu’il lui restait à couvrir. => qu'il ? qui lui ? Qui restait serait pas mal.

atteindre sa destination finale => mdr tant que c'est pas comme le film

premier pain, et bouillonnait d’une énergie nouvelle. => pas fan de cette virgule

et il le déplorait. => parfait ce paragraphe
les valois l’évitaient. => même remarque
très bonne fin
Achayre
Posté le 20/02/2022
Merci cheffe ;)
Ça me manque nos Gdoc blindés de tes notes dans tous les sens <3
Altaïr
Posté le 31/01/2022
Bonjour Achayre !
Pour ce chapitre en particulier : les échanges entre Lev et Luzerne sont vifs, tordants, émouvants, celui avec le garde est excellent : l’évocation de sa mâchoire déboîtée m’a bien fait rire 😂!
Dans l’ensemble ton écriture est riche et dense, je pense qu’il y a matière à étaler certaines descriptions sur plus de phrases. Cette histoire est fluide et trépidante à la fois : elle coule paisiblement, puis arrivent un rapide, des rochers, et à nouveau le calme. RDV à la prochaine escale !
Quelques coquilles et suggestions :
les économies de Luzerne « leur » / réparer au plus tôt (« au plus vite »: suggestion pour éviter de répéter « tôt » 3 fois dans le § / Luzerne SE demanda / déconvenuE
«composées de simples poteaux en bois fichés dans le lit de la rivière, reliés entre eux par une ou deux planches vermoulues » : j’ajouterais quelques mots pour la description des passerelles. /
« Ne manqua plus qu’un peu d’orgueil au bourgmestre pour que le lieu soit rebaptisé Grand Val. » : La formulation laisse à penser que le village ne s’appelle pas Grand Val, alors que si. Suggestion : « L’orgueil du bourgmestre apporta la touche finale en lui soufflant de rebaptiser le lieu Grand Val. » /
Tel (s’accorde au nom qui suit) un chien de chasse / « Ces réflexions entamèrent, malgré tout, sévèrement son moral. » Suggestion : passer « malgré tout » en début de phrase. /
braillait (manque le A, à moins que ce ne soit voulu pour sortir cette voix d’ours des ténèbres 😉) / étranger (au singulier) à son désarroi
Certes, ils (remplacer par « Luzerne et lui » pour plus de précision) ne se connaissaient / avant qu’il n’aiT trouvé / Juste assez pour qu’il aiT / imaginer qu’elle ait soit (supprimer « ait ») / l’occasion de nous (remplacer « nous » par « se ») / jusque là si décevantS / les choses se compliquaient (compliquèrent ?) / médaillon en os (suggestion : pendentif en os ?)
Passe une bonne semaine !
Achayre
Posté le 02/02/2022
Hello. Merci pour cet avis et ces suggestions :)
Je vais regarder ça de près.
J'espère que cette balade te plait.
A bientôt.
TiteTeigne
Posté le 30/01/2022
Pour une fois, je me suis détachée des coquilles et seulement concentrée sur l'histoire.
Depuis le début, nous sommes sur la route au côté de Lev. Nous savons qu'il y a un point d'arrivée donc la transition est attendue. Et je la trouve bien faite. Maintenant que Lev a découvert divers aspects du monde, qu'il a enfin quitté les jupons de sa tante, on a envie de le voir évoluer autrement. On se demande s'il sera à la hauteur des espoirs que sa mère a placé en lui.
La séparation avec Luzerne n'est pas trop lourde, elle reste légère et fidèle aux personnalités des deux personnages. Une promesse de retrouvailles.
A présent un nouvelle partie qui s'annonce différente et qui va apporter je l'espère une toute nouvelle dynamique dans l'évolution de Lev à l'école de la vie.
Achayre
Posté le 30/01/2022
Coucou :)
Nous arrivons ici à ce qui était le début de la première version de cette histoire. La trame des deux prochains chapitres est à peu près tout ce que j'ai conservé de l'idée originale.
Bonne lecture ;)
Deslunes
Posté le 29/01/2022
Pourquoi n'aimes-tu pas les chapitres de transitions ?
Non seulement, tu l'as écrit aussi bien que les autres chapitres mais je les trouve presque primordiaux, ils ferment et ouvrent une partie, une tranche de vie, une situation.... Et celui-ci l'est tout autant. Franchement, il est utile, riche en sentiments forts (qui sont juste comme il faut).
Une question (j'espère qu'elle ne t'embarrassera pas ?), il y a beaucoup d'erreurs, tu écris sur un traitement de texte et le simple correcteur d'orthographe supprimerait les 3/4 de ces coquilles. Même des fautes d'accord comme "Miraa ne l’aurait pas envoyé à la mort" seraient corrigées.
Achayre
Posté le 29/01/2022
Je n'aime pas les écrire, mais je n'ai pas dit qu'ils n'étaient pas utiles :)

Pour les fautes et autres coquilles, j'écris sur Gdoc. Ce n'est pas le meilleur outil pour les corrections, mais le seul compatible actuellement avec mon fonctionnement.

Comme indiqué en tête de chapitre, on est sur du texte brut, sans aucune relecture. Ecris en 2 ou 3 rush de 3h, et mis en ligne dans la foulée.
J'ai toujours procédé ainsi avant de faire les corrections et modifications une fois arrivé au bout du récit.
Il est rare que je m'arrête en cours de route, à moins que je ne doive absolument corriger un élément d'intrigue.
Cela peut ne pas plaire, et je m'en excuse, mais c'est ma façon de créer :)
Deslunes
Posté le 29/01/2022
Re,
Je me doutais que la question orthographique gênerait, mille excuses, ce n'était pas le but. C'est parce que je voyais les erreurs et qu'il y en avait de relevées dans les commentaires (mais cela ne me dérange pas personnellement, j'en fait moi aussi, comme tout le monde).
Tant qu'aux chapitres de transitions, c'était surtout pour te faire remarquer que tu les écrivais très bien même si tu avais l'impression de ne pas avancer en les écrivant.
Achayre
Posté le 29/01/2022
Aucun soucis ;) Je sais que je fais parfois beaucoup de fautes.
J'en profitais simplement pour expliciter ma manière de travailler. Elle est loin d'être parfaite, mais c'est celle qui me conviens le mieux :)

N'hésites jamais à dire ce que tu penses, ni à poser toutes les questions, je suis râleur, pas fragile ;p héhé.
Vous lisez