TW : MENTION DE TCQ, DE TROUBLES DIVERS ET VARIÉS (TDI, BORDERLINE, DE L'ATTENTION (pas dans ce chapitre) etc...la mention de p*ndaison et également de la t*rture sont présente.
Je mettrais un petit symbole (**) pour signifier le début ainsi que, la fin du paragraphe.
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Julian et moi sommes amis depuis la maternelle, nos âmes errantes se sont trouvées et ne se sont jamais lâchées depuis.
Les hauts et les bas ont été présents, mais, nous sommes optimistes et aimons la vie, les bas sont des hauts avec des bosses pour nous.
On se dis tout, on ne se cache rien, mais, il se peut que j'ai caché quelque chose d'assez conséquent à mon ami..
J'ignore comment pourrait-il réagir à ce secret que je garde depuis plusieurs années déjà, serait-il en colère ? Surpris ? Je ne sais pas, je suis perdu, je ne sais même pas comment lui dire ce que j'ai sur le cœur.
Bon, ne pensons pas trop, pour l'instant, je dois me préparer pour aller au lycée, Julian et moi sommes, bien sûr, dans la même classe.
- Tu es encore en retard Kim, c'est la quatrième fois en deux semaines là, fais un effort, me rappelle mon ami sur un ton faussement en colère.
- Désolé Julian, je..j'étais pris dans mes pensées ce matin et, je n'ai pas vu l'heure passée.
- A quoi tu penses ? Dit Julian d'un air soudainement sérieux.
- Surpris, je lui répondis, tu sais, on se dit tout, on ne s'est jamais rien caché, mais..il se peut que je t'ai caché quelque chose, durant plusieurs années.
- C'est peut-être l'occasion de me le dire non ? Enfin, si tu le veux, si tu attendus des années, c'est qu'il y a une raison, tu ne crois pas, me répondit mon ami d'une voix rassurante.
- Je me sens prêt à te le dire mais, je redoute ta réaction, je ne sais pas comment tu vas le prendre.
- Dit toujours, tu ne peux pas savoir en avance.
- Alors voilà, tu te rappelles de mes semaines d'absences au collège, et bien, c'était pour aller voir un psychiatre.
- Mmh, continue je t'écoute
- Et, hum...il m'a diagnostiqué de plusieurs petites choses
- Oui, je t'écoute, ne t'inquiètes pas Kim, quoi qu'il arrive, je serais toujours ton ami, tu crois vraiment qu'un diagnostic psychiatrique va ruiner ces années de bonheur que j'ai passées avec toi ? Et bien non. Si tu ne souhaites pas tout me dire en détail, c'est okay, je comprends tout à fait.
**DÉBUT DU TRIGGER WARNING (TCA, trouble borderline, trouble de l'attention**
- Qu'est-ce que j'ai de la chance de t'avoir..bon, retour à ce que je voulais dire, alors voilà, cette psychiatre m'a diagnostiqué un trouble compulsif alimentaire, ce qui explique ce que tu sais, elle m'a aussi diagnostiqué un trouble borderline, un trouble de l'attention. Mais ça, ce n'est pas ce que je voulais te dire il y a autre...
**FIN DU TRIGGER WARNING (TCA, trouble borderline, trouble de l'attention)**
A ce moment-là, la sonnerie retentit, Julian me regarde comme pour dire : il faut que l'on aille en cours.
Je lui souris chaleureusement, le pris par le bras et nous nous engageons dans les couloirs du lycée. J'imagine que, cela sera pour plus tard.
~ Ellipse de plusieurs heures~
- Alors, Kim, je t'écoute, tu n'as pas fini ce que tu voulais me dire. Les cours sont finis alors, plus rien ne pourra nous déranger, je t'en prie poursuis donc.
- Alors, hum..la psychiatre m'a également diagnostiqué un trouble dissociatif de l'identité, plus souvent appelé TDI, ce qui explique les nombreux trous de mémoire que j'ai pu avoir ou encore, mon comportement pas hyper clair.
- C'est tout ?
- Oui c'est tout, dis-je gêné.
- Et bien, c'est rien du tout Kim voyons, j'ai cru que c'était plus grave, tes troubles, il faut apprendre à vivre avec, ça fais partie de toi et, c'est comme ça, je t'y aiderai si tu le souhaites, de toutes manières, tu ne pourras te débarrasser de moi, rappelle toi je suis...
- Ton bébé koala, oui je sais, dis-je en le coupant.
- Voilà tout à fait, mais, j'ai quelques questions, concernant le TDI, c'est ça ?
- Oui c'est ça, je t'écoute.
- Si j'en rappelle mes recherches, oui je me doutais de quelque chose alors j'ai fais quelques petites recherches là dessus, tu as donc plusieurs alters qui vivent dans ta tête et ton corps.
- Oui, c'est ça.
- Et, vous êtes combien, dit mon ami un poil trop excité.
- Nous sommes 10 pour le moment, je pense, pourquoi tu réagis pas violemment ?
- Quelle question, je suis ton ami, peu importe ce qui se passe dans ta tête je t'aimerai toujours moi, voyons ce que tu peux être bête parfois.
- Ça te dit qu'on aille prendre des Bubble Tea, j'ai des gens à te faire rencontrer.
Un sourire sur nos lèvres, nous nous mettons en route vers le Bubble Tea le plus proche "I love u mochi", c'est notre petit endroit à nous deux. On y va depuis le collège, tout le personnel nous connaît.
Je pousse la porte du Bubble Tea shop en entendant cette belle cloche retentir pour signifier notre entrée, Nataly, la responsable nous accueille d'un sourire maternel.
- Matcha latte avec du lait d'amande pour Kim ainsi qu'un Bubble Tea classique pour Julian, installez vous je reviens.
Julian me fis un signe de tête pour aller nous asseoir devant la baie vitrée qui donnait une vue d'ensemble sur la ville et ses passants.
- Je vais dessiner un peu Ju', ça te dérange si je mets mon casque ?
- Tu ne veux pas discuter avec moi ?
- Hum...je préfère rester dans mon coin, désolé...
- D'accord, pas de soucis t'en fais pas, j'ai compris
- Merci, répondis je d'une voix douce et timide
pov Julian
C'est bizarre, Kim ne s'éloigne jamais de moi comme ça, on discute toujours quand on va chez Nataly, je comprend pas, j'ai envie de lui demander si c'est à cause de qu'il m'a dit qu'il préfère prendre de la distance..mais, je n'ai pas envie de le brusquer, il se peut qu'il veuille réellement être seul.
Je me tourna vers Kim, le regardant siroter son Matcha latte, qu'est-ce qu'il peut être beau, quand son regard se perd sur les passants, il paraît tellement insouciant et innocent. Je l'admire tellement ce garçon.
Perdu dans mes pensées, je me remarque pas la main de Kim s'agiter devant mon visage.
pov Kim
- Hé oh ! Pourquoi tu me parles pas, pourquoi tu me regardes comme ça ?
- Hein, oh désolé, j'étais dans mes pensées, tu voulais rester seul dans ton coin, et, je n'ai pas voulu te déranger plus que ça.
- Heu...Julian ?
- Oui, qu'y a-t-il ?
- Je crois pas que tu m'ais parlé tout à l'heure.
- A qui ai-je parlé alors ? Je suis content de savoir ça, mais, il n'a pas beaucoup parlé c'est dommage, j'aurais pu faire connaissance avec iel.
- Au vu de ce que tu me dis, je pense que tu as parlé à Zelyo, c'est quelqu'un d'assez réservé, qui ne parle pas plus que ça.
- Zelyo, que c'est beau comme prénom ! Si il ne préfère pas me parler, ce n'est pas grave, on peut aussi s'écrire au lieu de discuter, tu crois qu'il serait d'accord pour m'écrire Kim ?
- Je ne sais pas trop, j'ai l'impression que c'était lui, regarde ce qu'il était en train d'écouter
Je lui tendis mon téléphone et lui montra la playlist en cours
- M'as-tu déjà vu ou entendu écouter ce genre de musique ?
- Mais, attends, Kim, cela veut dire que vous n'avez pas les même goûts musicaux, ni les même centres d'intérêts.
- Oui nous sommes des personnes différentes, ça paraît logique non ?
- Bon, d'accord, nous verrons bien si, il se décide à communiquer avec moi en attendant, je peux dire que j'ai rencontré 1 alter sur 10.
- Oui, c'est cool, en plus, cela m'étonne encore que tu aies accepté si facilement tout ce que j'ai pu te dire aujourd'hui, tu es vraiment un amour.
- Oh aller, nous sommes amis depuis pas mal de temps, ce n'est pas parce que tu m'annonce que tu as des gens qui vivent dans ton corps et dans ta tête que je vais te haïr à jamais. Je te l'ai dit, je suis et serai là pour te soutenir chaque moment de ta vie d'accord. Compte sur moi !
- Merci Julian, t'es un amour, tu viens on va marcher un peu, je veux observer les étoiles, apparemment ce soir, on pourra voir une constellation.
- Allez, c'est parti !
Julian, paya l'addition et me tira le bras plein d'enthousiasme. Les étoiles, c'est quelque chose de très symbolique pour moi vous savez, je crois au fait que chacune de ces étoiles représentent un "nous" oublié et perdue parmi toutes les autres étoiles. Et pourtant ces êtres perdus scintillent de milles feux.
- Tu m'as écouté Kim ?
- Hein, pardon Julian, je...désolé.
- C'est pas grave au moins, nous sommes tous les deux dans nos pensées, à quoi tu penses ?
- Ces étoiles, elles sont si belles, tu ne trouves pas, j'aimerais un jour partir dans l'espace et voir la Voie lactée ou pleins d'autres choses, ça a l'air tellement beau là haut.
- Tu vas me faire pleurer, on réalisera ce rêve ensemble, tu es partant ?
- Oui, je le suis ! On va aller dans l'espace ensemble ! Promis ?
Je tendis mon doigt en sa direction en signe de promesse
- Promis mon ami !
Nous passâmes donc toute la nuit à se balader dans le parc de la ville, en parlant de la vie, de nos anecdotes racontées pour la trente millième fois, nos rêves et nos passions communes, en bref, une très bonne nuit.
~ Le lendemain matin ~
Je vais être à la bourre oh la la, le bus va mettre 20 minutes pour arriver, comment je fais ?
A ce moment, mon téléphone vibra.
*Message de Julian*
Je suis en bas de chez toi, dépêche toi un peu ou on risque d'être définitivement en retard.
Julian ?! Mais qu'est-ce qu'il fait là ?! Bon, je n'ai pas le temps de réfléchir, je ferais mieux de me dépêcher et de sortir.
- Salut Julian, ça va ? Merci d'être venu me chercher, je veux quand même savoir comment tu as pu savoir que j'allais être en retard et pourquoi tu es venu jusqu'ici ?
- On a pas le temps là, je t'expliquerai plus tard Kim.
Julian enclencha le contact et nous voilà sur la route du lycée.
Quelque temps après, nous arrivons enfin au lycée et, malgré tous nos efforts, nous sommes en retard, j'espère que le professeur s'est levé du bon pied.
J'entrais le premier dans la classe en disant timidement :
- Je suis désolé pour le retard Monsieur, c'est de ma faute.
- Ne t'inquiète pas Kim, va donc t'installer et dis à Julian que s' il compte sécher qui vienne me le dire, il n'est pas discret derrière ton dos.
- Je ne comptais absolument pas sécher Monsieur, j'adore votre cours voyons !
- Aller viens, fais pas l'idiot, lui dis-je à voix basse
Nous avançons au fond de la classe lorsque, je sentis une vague de panique et d'angoisse m'envahir.
Je sentais les sueurs froides me prendre de haut en bas, j'entendais la voix de Julian au ralentit. Tout autour de moi, semblait se transformer en un vrai tourbillon d'horreurs. Puis. Le noir complet.
Mon réveil fût plus chaotique que le malaise que je venais de faire.
Julian était au près de moi, sur une chaise regardant dans le vide.
Je mis en œuvre une tentative pour me relever et me mettre en position assise mais, en vain, ma tête était si lourde et mes forces si minces.
Remarquant mon réveil, Julian s'approcha immédiatement de moi me demandant si j'allais bien et, si je me souvenais de quoi que ce soit.
- Je me souviens avoir vu un cadre et, à la seconde qui suivit, j'ai été pris de sueurs froides, je ne sais pas ce qu'il s'est passé Julian, je comprends pas...
**DÉBUT DU TRIGGER WARNING (p*ndaison, t*rtures)**
- Hé hé relax, tout va bien, je pense savoir ce qu'il s'est passé mais, ne pars pas encore une fois, je risquerait de ne pas tenir le coup d'accord. Alors voilà, dans ce cadre il y avait un pendu, tu sais Monsieur a une passion très étrange pour le Moyen ge et les tortures qui étaient pratiquées. Et bien, en ayant vu ça, tu as changé de regard, tu as tourné de l'œil et te voilà maintenant à l'infirmerie. Comment tu te sens ?
- Ça va, j'essaye seulement de comprendre ce qui a pu se passer, j'ai dis quelque chose ou pas ?
**FIN DU TRIGGER WARNING**
- Oui...tu as dis "c'est moi que l'on torture", ça m'a fait peur et en même temps, j'ai eu mal.
- Serait-ce une autre apparition de Zelyo ? Je ne sais pas trop comment je peux savoir s'il est présent. J'ai des trous de mémoire permanents.
- En tout cas, je suis certain d'une chose, tu n'étais pas toi-même, tu n'arrêtais pas de vouloir décrocher ce tableau, en disant "on me torture, on me torture" tu pleurais si fort...j'avais vraiment mal de te voir ainsi mais, j'ai réussi à te calmer et te faire dormir un peu comme tu as pu le constater.
- Tu as fait comment ?
- Un câlin, comme d'habitude, je t'ai pris dans mes bras et je t'ai caressé ta tignasse, ça t'a calmé mais tu n'arrêtais pas de dire "on me torture au secours"
- Merci Julian, qu'est-ce que je ferais sans toi ?
- Sans moi ? Tu n'aurais plus de bébés koalas sur qui compter.
Julian se mit à rire, je le suivit, mais, quelque chose au fond de moi, ne rigolais pas du tout. Si seulement il savait ce qu'il peut se cacher derrière cette grande façade...il serait déçu.
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