J’ai toujours aimé les voyages en train, non pas pour le paysage, qui défile encore plus rapidement qu’en auto, ni pour la rapidité, parce qu’on peut dire ce qu’on veut, les voyages en train restent toujours trop lents. J’ai toujours aimé les voyages en train parce que le seul moyen que j’ai trouvé pour pallier à cette lenteur est devenu pour moi une activité passionnante : observer les autres voyageurs.
Il y a ceux qui parlent trop fort au téléphone et l’exaspération de leurs voisins, trop polis ou pas assez courageux pour leur rappeler l’existence des plateformes prévues à cet effet au bout du couloir. Il y a les mères berçant leur bébé braillard et la même exaspération de ces mêmes voisins, les conversations futiles de deux compagnons côte à côte et toujours, l’exaspération des autres. Les voyageurs excédés par le retard des trains, par la lenteur du trajet, par le contrôleur qui n’est jamais là quand on a besoin de lui, par les autres, tout le temps les autres.
C’est ceux qui m’amusent dans ces longs voyages qui pourraient m’agacer moi aussi, me faire ressentir le besoin de calme soudain et viscéral exigé par des gens bien rangés les uns à côté des autres. Et c’est dans ma seule position que j’ai pu remarquer la seule personne qui n’a pas sur le visage les marques du mécontentement : le barman.
Un matin, alors que je m’installais à ma place soigneusement numérotée, j’ai eu la surprise de voir que j’étais dans la voiture du bar. Passé le moment de contrariété en pensant à tous ces affamés qui passeraient dans le couloir sans discontinuer en me bousculant, j’ai remarqué l’homme qui s’agitait derrière le comptoir, ravitaillant les machines à café de gobelets en carton, pressant une pile de sacs en papier pour la vente à emporter et jetant un œil curieux aux derniers passagers qui prenaient leurs quartiers.
La première chose que je me suis dite est que son visage paisible dénotait drôlement dans cette atmosphère saturée d’insatisfaction. La seconde pensée qui m’est venue est que je le trouvais très beau.
Je l’ai observé alors qu’il remplissait les premiers verres. J’étais bien placée, juste en face et malgré le sens inverse de la marche, je ne ressentais aucun malaise. Ma contemplation de l’employé du bar prenait le pas sur le voyage en lui-même, je me sentais comme dans un espace parallèle, hors du temps. Les autres passagers n’existaient plus. Le steward servait des victuailles à des gens invisibles, je n’entendais même pas mes deux voisins d’en face se parler sans souci de discrétion. Je le voyais passer son annonce, réchauffer les plats, ranger la monnaie, et je me disais qu’il incarnait une sorte de perfection instantanée, la grâce qui animait ses gestes me bouleversait et faisait rouler mon cœur dans ma cage thoracique. Je me disais que je tombais amoureuse, mais avec le recul, je dirais plutôt que j’étais fascinée. Une drôle de fascination, subtile et inattendue, une sorte de découverte que je n’aurais jamais faite si je n’appréciais pas autant le train.
J’ai attendu que passe l’heure de pointe, mais je n’ai pas osé me lever. Je l’observais de loin, ce qui devait paraître assez impoli. Il se contenter de jeter quelques regards dans ma direction, au début indifférents, et de plus en plus gênés, je le voyais à la façon qu’il avait de baisser très vite les yeux puis de se concentrer immédiatement sur un client ou les affaires qu’il rangeait dans les cartons. J’ai alors décidé que c’était le bon moment et j’ai sorti mon vieux porte-monnaie de mon vieux sac à main.
Quand je suis arrivée face à lui, je n’ai pas su quoi faire. Je n’avais ni faim ni soif, je n’avais aucun autre sujet de conversation potentiel que sa perfection qui m’avait sauté au visage avec la plus grande douceur, et je me sentais finalement bête devant la desserte, bête d’avoir eu toutes ces pensées étranges à propos de l’expression d’un type qui passe ses journées à voyager sans destination. Je le plaignais intérieurement de devoir supporter des filles paumées qui s’accoudent au bar sans rien commander, à le regarder faire, l’œil vague, sans savoir quoi dire. Il s’occupait patiemment, me laissant le temps de choisir un article parmi ceux proposés par le grand menu placardé sur le côté. Il devait être habitué, les visites des passagers étaient sans doute un moyen comme un autre de tromper l’ennui, la solitude, la lenteur du voyage, l’exaspération. Moi, je les observais. Peut-être que lui aussi ?
J’ai choisi de l’eau gazeuse avec le sentiment d’être ridicule – je suppose que les femmes de mon âge commandent un café – mais je ne pouvais plus tourner les talons sans aggraver mon cas. De l’autre côté, l’homme n’a rien dit, ni esquissé aucun sourire. Il m’a seulement demandé trois euros quatre-vingt après avoir posé mon verre devant moi et s’est totalement désintéressé de tout ce qui me concernait la seconde suivante. Je ne m’attendais pas à ce qu’il engage la conversation, mais je n’ai pu m’empêcher de me sentir un peu désappointée. Autour, deux hommes bavardaient près de la fenêtre et un autre regardait son café tournoyer au fond de son gobelet.
Soudain, j’ai été déportée sur la droite. Je me suis accrochée à la table. Le train ralentissait, jusqu’à s’immobiliser complètement. J’ai regardé tout autour de moi, les gens aussi. Il n’était pourtant pas encore l’heure…
- Il y a des travaux par ici, a dit une voix.
Pleine d’espoir, je me suis retournée vers l’employé du bar, mais ce n’était pas lui qui venait de parler. C’était un type assez grand qui buvait un verre de bière à ma droite, que je n’avais pas remarqué auparavant.
- Ah oui ? Vous prenez souvent le train ? lui ai-je demandé, par .
- Assez pour savoir que les trains prennent environ cinq minutes de retard, parfois plus.
Et zut. Mon bus, mon rendez-vous. Je n’avais plus qu’à courir pour ne pas trop faire attendre mon client.
- Mesdames et messieurs, votre attention s’il vous plaît. En raison de travaux, notre train est immobilisé en pleine voie. Merci de ne pas tenter d’ouvrir les portes.
- Vous aviez raison, ai-je grogné à la fin de l’annonce.
Je me suis rendu compte avec un certain agacement que je ressemblais aux gens que je passais mes trajets en train à regarder.
- Vous êtes pressée ?
Mon cœur a manqué un battement. Cette fois-ci, c’était le garçon qui avait parlé. J’ai tourné vers lui des yeux plus ronds que je l’aurais voulu.
- Si vous avez une correspondance, parlez-en au contrôleur, a-t-il ajouté, voyant que je ne répondais pas.
Je ne savais pas si je devais lui dire que je n’avais pas de train à prendre, mais un bus à attraper et un rendez-vous prévu depuis trois mois à ne pas manquer. Il avait certainement l’habitude d’écouter les gens raconter leur vie à deux cents à l’heure sans se soucier de l’intéresser ou non, cependant je ne voulais pas tout faire comme les autres, je ne voulais pas leur ressembler. J’avais déjà la même mauvaise humeur, je n’allais tout de même pas prendre leurs manies.
- Je dois voir quelqu’un, ai-je dit malgré tout, faute de mieux. Pour mon travail, ai-je précisé afin qu’il ne se pose pas de questions sur ma santé d’esprit.
Il a eu un petit sourire entendu, comme si je venais de dire une bonne blague. Je redoutais que la conversation ne s’arrête là. Il ne pouvait avoir demandé cela que par amabilité, exactement à l’instar de tout le monde…
- Dans quoi travaillez-vous ?
À ce moment-là, je me suis dit que ça se passait plutôt bien… J’ai répondu que je travaillais dans l’assurance et que j’avais une réunion avec l’administration d’une équipe de film en fin de tournage qui avait subi d’importantes intempéries. Le barman servait d’autres clients en m’écoutant. Il m’envoyait régulièrement un sourire en coin pour me faire comprendre qu’il me suivait. Je n’avais même pas senti le train redémarrer lorsqu’il m’a interrompue pour me demander si je descendais bien au terminus.
- D’ici là, je pense que nous aurons rattrapé notre retard, m’a-t-il assuré.
Désarçonnée par ce changement de conversation, j’ai cherché ce que je pouvais bien répondre à quelque chose d’aussi simple et gentil. Ce devait être ce qu’il disait à tous les gens qui craignaient d’arriver après l’heure prévue, mais ça suffisait à me remuer de l’intérieur.
- D’ailleurs, a-t-il ajouté, je ne reprends le service qu’à dix-sept heures. Peut-être qu’entre temps, on peut trouver le temps de continuer la conversation ?
J’ai trouvé le courage de lui sourire.
Eh oui, je suis encore chez toi. Cette histoire est totalement différente du Cagibi : c’est une autre ambiance, une autre écriture. Le choix du passé composé donne l’impression d’un récit oral.
Observer les gens, c’est une chose que j’ai beaucoup faite, que ce soit dans les transports en commun, dans les couloirs ou la cafétéria des écoles que je fréquentais, à la piscine, dans les cafés ou restaurants, même dans la rue, partout où je pouvais m’asseoir quelque part et regarder autour de moi.
C’est amusant, cette ambiance d’agacement. Ça me rappelle la phrase de Sartre : « l’enfer, c’est les autres ». À l’époque où je prenais souvent le train en Suisse, l’ambiance était nettement plus sereine. (Je ne sais pas ce qu’il en est actuellement.) J’aime bien ce moment où la narratrice observe le barman et où le reste du monde semble disparaître. Finalement, il n’est pas décrit, mais les émotions qu’il éveille en elle sont bien présentes.
Coquilles et remarques :
— le seul moyen que j’ai trouvé pour pallier à cette lenteur [pallier cette lenteur ; « pallier à » est incorrect]
— C’est ceux qui m’amusent dans ces longs voyages qui pourraient m’agacer moi aussi [Je propose « Ce sont ceux » ; il me semble que ce serait plus clair.]
— Et c’est dans ma seule position que j’ai pu remarquer la seule personne [Pour éviter la répétition de « seule », je propose « l’unique personne ».]
— que son visage paisible dénotait drôlement dans cette atmosphère [détonnait ; « dénoter » veut dire marquer, révéler, être le signe de qqch. Voir ici : http://www.academie-francaise.fr/denoter-pour-detonner]
— J’étais bien placée, juste en face et malgré le sens inverse de la marche, je ne ressentais aucun malaise. [Il faudrait mettre « juste en face » entre deux virgules.]
— Il se contenter de jeter quelques regards dans ma direction [Il se contentait]
— Ah oui ? Vous prenez souvent le train ? lui ai-je demandé, par . [Par quoi ? Je veux savoir ! :-) Il faudrait plutôt dire « ce train », celui où il y a des travaux.]
— et que j’avais une réunion avec l’administration d’une équipe de film en fin de tournage qui avait subi d’importantes intempéries. [Je trouve cette explication un peu confuse.]
— Peut-être qu’entre temps, on peut trouver le temps de continuer la conversation ? [entre-temps ; pour éviter la répétition de « temps », j’ai deux propositions : « Peut-être qu’entre-temps, on peut trouver un moment pour continuer la conversation ? » ou « Peut-être que dans l’intervalle, on peut trouver le temps de continuer la conversation ? »
Je suis contente que tu apprécies suffisamment ma plume pour te risquer à Marion et Carole ! C'est une histoire qui me tient beaucoup à cœur :-)
Ça va paraître surprenant mais je ne suis pas du tout observatrice, je suis très centrée sur moi-même et à l'intérieur de ma tête.
Merci pour tes remarques ! Et désolée du délai de réponse mais je fais de longues journées ces temps-ci (je travaille à l'hôpital et je dois faire des heures sup en prévision de ce qui risque de se passer par la suite).
Je suis obligée de m'interrompre dans ma lecture au moment où Marion va se lancer dans la préparation du voyage...les yeux qui piquent avec l'écran d'ordi, ton roman serait un livre (et peut être l'est il?) je serais encore dessus à le dévorer. J'adore ce type de roman, ces romans qui rendent beau l'humain, qui abordent des thématiques difficiles mais ô combien nécessaires...
Tout ça pour te dire que j'ai hâte de reprendre ma lecture, tu as une très belle plume, touchante qui caresse avec délicatesse les émotions qui se dégagent de tes personnages comme Carole avec une certaine réserve ou peut être as tu réussi à te "protéger" de l'émotivité qui peut éclore à l'écriture de ce genre de roman, ce qui est certain c'est que cette délicatesse te permet de ne pas trop en faire, de trouver un équilibre, une juste dose.
Merci @Keina et surtout merci à toi pour faire exister ce joli roman dans la FPA.
A bientôt pour un autre retour surement au fil de la lecture.
J'ai décidé de me pencher sur ton histoire, qui parle de voyages en train. Je me suis reconnue dans ta narratrice puisque je voyage beaucoup par ce moyen. Bon, je n'ai jamais osé allé à la voiture bar. Je suis toujours restée à observer les passagers comme elle le fait au début du chapitre. D'ailleurs, j'ai passé un agréable moment en sa compagnie même si j'ai trouvé une ou deux phrases un peu longues. Je ne sais pas si c'est l'heure qui veut ça, mais j'ai été obligée de m'accrocher pour ne pas me perdre à l'intérieur. Après c'est vraiment du chipotage car pour le reste, c'est passé très bien. Je suis d'ailleurs curieuse de savoir où tu vas nous emmener !
Cette histoire est très liée aux trains. Il faut dire que j'en ai eu l'idée en empruntant les voies ferroviaires...
Bon. Je suis conquise. J'ai su que j'allais adorer dès les premiers mots, parce que je suis une grande fan de voyages en train, ou en voiture, ou en avion, peu importe, j'adore regarder par la fenêtre, ça stimule l'inspiration. Ici, l'héroïne procède un peu différemment, mais je passe aussi beaucoup de temps à observer les gens, et oh là là, comme c'est vrai que tout le monde est énervé en permanence dans les transports. Bref, c'est un début absolument excellent, tu nous fais rencontrer tout doucement l'héroïne dont on ne sait pas encore grand-chose mais qu'on apprécie déjà, les dialogues sont bien pesés, tout ça est à la fois réaliste et à la fois teinté de cette espèce de fantaisie des histoires réelles mais pas trop. Je ne sais pas comment expliquer ça, mais je le ressentais aussi en lisant les Ciseaux (<3).
Quelques petites remarques quand même :
- "C'est ceux qui m'amusent dans ces longs voyages qui pourraient m'agacer moi aussi" : je ne suis pas sûre d'avoir bien compris la phrase. Est-ce que tu voulais dire "C'est ce qui m'amuse, dans ces longs voyages qui pourraient m'agacer moi aussi" ou bien "Ce sont ces personnes-là qui m'amusent dans ces longs voyages, même s'ils pourraient m'agacer moi aussi" ? Je suis peut-être dure à la comprenette, mais pour moi, il y a une confusion possible ici, peut-être donc que ça vaut le coup de reformuler ?
- "Et c'est dans ma seule position que j'ai pu remarquer la seule personne..." : ce début de phrase me paraît un peu maladroit, peut-être que c'est dû à la répétition du mot "seule". Et je ne suis pas sûre de bien comprendre ce que tu veux dire par "ma seule position". Est-ce une manière de marquer la différence entre la narratrice et les "autres", puisqu'elle seule a ce regard contemplateur ?
-"Il se contenter de jeter quelques regards..." --> Il se contentait !
- "j'ai sorti mon vieux porte-monnaie de mon vieux sac à main." Pour le coup, j'aime beaucoup cette répétition, je trouve que ça nous donne encore une petite info sur la narratrice, ça aide à mieux la visualiser ! Et puis, c'est le genre de détails qui me fait sourire à la lecture :)
- "Il m'a seulement demandé trois euros quatre-vingt après avoir posé mon verre devant moi" : Je continue de m'étonner des prix effarants... 3€80 pour juste un verre d'eau gazeuse, c'est abusééééé ! Alors soit c'est juste que ça me paraît très cher, soit il faudrait qu'il pose devant elle une bouteille d'eau gazeuse plutôt qu'un verre. (J'en reviens pas d'oser te faire remarquer des détails aussi minimes xD)
- "Ah oui ? Vous prenez souvent le train ? lui ai-je demandé, par ." : j'ai l'impression qu'il manque un mot à la fin ^^ Et je trouve qu'elle devrait plutôt lui demander "Vous passez souvent par ici ?" parce que prendre le train souvent, c'est une chose, mais pour savoir à quel endroit il y a des travaux, il faut passer au même endroit souvent. Ou bien "Vous prenez souvent ce train ?"
Mais pour finir sur un ton positif, parce que ce que je vois dans ce chapitre est principalement positif, je te répète que j'aime vraiment beaucoup ce début ! Hohoho, un barman-beau-gosse dès le premier chapitre, c'est quand même un chouette cadeau ! J'ai hâte de voir ce qui va se passer entre eux ! Et aussi j'aime bien le fait que tu ne précises pas tout de suite le prénom de l'héroïne. J'aurais tendance à penser qu'il s'agit de Marion, à cause du titre, mais après tout, ça pourrait bien être Carole... Donc ce que tu fais dans ce chapitre, c'est nous maintenir pile poil en équilibre entre l'incertitude et la stabilité, puisqu'on a suffisamment d'éléments connus pour s'y retrouver. Et ce qui se dégage de tout ça, c'est qu'on a très envie de s'attaquer à la suite... Donc à très vite !
Ce tryptique démarre vraiment bien <3
Merci pour ce charmant commentaire !!! J'écouterai cette chanson, je ne connais pas bien Grand Corps Malade (mon style de musique c'est plutôt la pop expérimentale xD donc rien à voir… mais je suis curieuse d'entendre).
Je me rends compte que je fais tout le temps commencer mes romans dans des trains xD Bon, c'est vrai, je prends pas mal le train, d'ailleurs, c'est comme ça que j'ai eu envie d'écrire Marion et Carole. Les rencontres de la narratrice dans les premiers chapitres sont presque véridiques…j'ai vu ces gens, mais je n'ai pas eu le cran d'aller leur parler pour leur dire qu'ils m'avaient inspiré une idée de roman ^^ En tout cas, merci du fond du cœur, c'est très gentil ce que tu me dis :')
Merci pour les coquilles ^^ En fait, je les ai déjà corrigées sur mon document mais je n'ai pas édité ici. Il faudra peut-être que je le fasse un de ces jours… Je vais essayer de répondre à tes questions:
- C'est bien "Ce sont ces personnes-là qui m'amusent dans ces longs voyages, même s'ils pourraient m'agacer moi aussi". C'est un premier jet, alors des phrases de ce genre, il doit y en avoir à la pelle :s merci d'avoir soulevé ça, ça m'aide beaucoup, ça veut dire que le passage cloche un petit peu… :)
- La répétition est volontaire, et elle sert bien à séparer la narratrice des autres. Mais je reviendrai dessus aussi, merci !
- Les tarifs sont exorbitants dans le TGV. J'ai un peu exagéré ^^ je reverrai ça, mais les eaux gazeuses sont à plus de 3€ d'après ce que je viens de voir.
- Ta remarque est tout à fait judicieuse ! Je sais que ce passage m'a donné du fil à retordre, et c'est vrai que ça marcherait mieux comme ça.
J'ai dit qu'il était beau gosse ? Euh… dans mon souvenir, pas tant que ça, mais il avait une aura très particulière (il ressemblait à un anglais), qui m'a fait l'observer tout le temps pendant les quatre heures qu'ont duré le voyage^^
Merci pour ton passage Ery ! Et promis, je me mets bientôt à la lecture de "Un Rêve" ! Pour l'instant, je n'ai lu que le résumé et j'ai hâte ! :)
Bises,
Mimi
J'allais quand même pas passer à côté de ta nouvelle création x)
Alors comme ça, tu fais dans la romance ? Ouh yeah :)) Non, en fait, j'ai trouvé ce début très chouette, tout doux, tout lent. Bon, ça m'a juste fait remonter les terribles souvenirs des RER parisiens, mais je m'en remettrai xD
N'ayant pas lu le résumé, j'ai aucune idée de là où je vais. Mais c'est pas plus mal. Je vais me laisser porter par tes mots et menacer quand la suite arrive pas assez vite :P
Euh… non non, je ne me lance pas dans la romance (ou alors un tout p'tit peu… mais pas vrai que c'est déjà moins frustrant que la fin de Ciseaux ? ^^), c'est une histoire d'amour en arrière-plan mais qui a toute sa place dans l'histoire :)
Désolée pour les mauvais souvenirs… pour ma défense, je dirais que ça ne se passe pas dans le RER parisien mais dans des TGV (et parfois TER de rase cambrousse…), j'espère que ça te suffit ^^
Eh bien comme je ne sais pas très bien où je vais non plus (je n'ai pas fait de plan, souviens-toi :D), ça sera la grande découverte mutuelle xD Enfin, j'espère raconter quelque chose de sensé à la fin ! (j'ai fait très attention au résumé pour ne pas te spoiler cette fois…^^)
Merci pour ton passage grenouille chérie ♥ (<- pouârk, des cœurs partout ! le fleur bleue ne me réussit pas xD)