Chapitre 1

Par Ohana
Notes de l’auteur : Voyageur : La voix cachée est le premier tome de ce qui devait être une duologie. Initialement, les deux tomes pouvaient être lus indépendamment. 

Il s'agit d'une première fiction à destination des adolescents et jeunes adultes, qui avait commencé à être retravaillé dans un cadre éditorial. Il s'est aussi retrouvé sur cette plateforme. Cependant, pour plusieurs raisons, le projet a été abandonné et remis dans les tiroirs, le tome 2 n'est donc pas écrit (peut-être un jour, s'il y a des intéressés, mais ça sera seulement à destination de plateformes gratuites d'écriture).

Si la lecture vous intéresse tout de même, j'espère que vous passerez un bon moment ! Le texte n'est pas destiné à être réécrit, je ne pense pas en faire une nouvelle version, mais n'hésitez tout de même pas à commencer si le cœur vous en dit !

À bientôt !

— Talia ! Arrête !

La voix hésitante du jeune homme peinait à atteindre l’adolescente qui disparut dans les larges arbustes. Un juron, qui lui aurait valu un sévère sermon de leur tuteur, sortit de sa bouche. Il suivit néanmoins sa sœur jumelle, balayant d’un geste rageur les branches qui lui griffaient les paumes. Il détestait tout de cet endroit, contrairement à Talia. Elle n’y voyait que du positif, qu’une nouvelle aventure à entamer. Et, évidemment, elle n’allait pas le faire seule et elle le savait. Il serait toujours là, derrière, à la suivre dans ses pires idées.

Alaric émergea de l’autre côté de la rangée d’arbustes immenses, toujours en grommelant, pour voir le gilet beige de sa jumelle de quelques minutes son aînée disparaître à nouveau. Il ralentit le pas, l’air de plus en plus sombre et agacé. Puis il s’arrêta et croisa les bras, le visage renfrogné. Plus qu’à attendre.

Une seconde, deux secondes, dix secondes… Cela eut le mérite de fonctionner à moitié. La tête de Talia émergea de derrière une autre série de vieux arbres. Sa tignasse sombre était relâchée sur ses épaules et ébouriffée par sa course effrénée, lui donnant un air plus qu’enfantin malgré leur dix-septième année bien entamée.

— Allez, viens, faut que je te montre un truc trop cool ! lui souffla-t-elle d’une voix qui contenait à peine son excitation.

Voyant que son frère ne bougeait pas d’un poil, toujours les bras croisés et un air buté sur le visage, la jeune femme décida de sortir à son tour sa propre arme infaillible : les yeux de chiot suppliant. Son regard noisette s’ancra dans celui identique d’Alaric. Ce dernier grogna. Elle savait qu’il ne résistait jamais à ça.

Toujours en boudant, il s’approcha d’elle en frottant ses paumes meurtries l’une contre l’autre, en un geste nerveux et inconscient. Il vit le visage de Talia s’éclairer d’un grand sourire vainqueur. La mine boudeuse d’Alaric se transforma en une légère moue amusée. D’accord, il devait l’admettre. Elle était la seule à être capable de rendre leur situation actuelle moins pénible. Elle était son roc, depuis toujours.

Le garçon ne saisissait pas comment elle arrivait à garder ce sourire, même s’il la connaissait par cœur. Ils se faisaient de plus en plus trimballer à droite et à gauche à mesure qu’ils approchaient de leur majorité, mais elle gardait le moral. Malgré les apparences, il savait parfaitement qu’elle n’était pas infaillible. Plus d’une fois il avait tenté de lui faire comprendre qu’elle avait, elle aussi, le droit de montrer sa souffrance. Du moins entre eux deux. Elle s’était autoproclamée comme étant la grande sœur de leur duo et il ne pouvait rien y faire.

Prenant la main de son frère, Talia le tira à sa suite. Son visage ne se départit pas de son sourire, les yeux pétillants. Elle avait hâte de lui montrer ce qu’elle avait découvert le matin même, après s’être faufilée en dehors de la maison de leur tuteur. Rien de plus facile. La grande bâtisse n’accueillait qu’eux deux et Louis, certaines pièces n’étaient même pas utilisées. Ils n’avaient jamais vécu dans un endroit aussi immense. Le style des lieux leur rappelait vaguement la maison de leurs parents, quand ils étaient enfants. D’un mélange moderne et ancien, le bâtiment respirait l’aisance, ce qu’ils n’avaient pas connu ces dernières années. Et cette situation devait être permanente, selon les dires de Louis, mais les deux adolescents savaient pertinemment qu’il n’en était rien, comme d’habitude. Ils avaient été désabusés par le passé et ils ne voyaient pas pourquoi le futur serait différent.

Mais, pour l’instant, Talia s’occupait l’esprit comme elle le pouvait, en explorant seule la plupart du temps dans cette aventure qui lui rappelait l’insouciance de son enfance. Ce n’était pas sa faute si son frère avait tendance à être une larve impossible à réveiller, manquant toutes les choses qui pouvaient devenir intéressantes. Elle savait qu’avoir à supporter en ce moment son air renfrogné en valait la peine. Elle ferait tout pour lui redonner le sourire, qui n’était pas assez présent à son avis.

La jeune femme ralentit le pas et lâcha Alaric, s’approchant de ce qui avait provoqué toute cette euphorie. L’adolescent arqua un sourcil alors que son regard se posait sur ce qui semblait avoir capté l’intérêt de sa sœur.

— Tu voulais me montrer un arbre ? grogna-t-il, les bras croisés.

Sa mauvaise humeur était revenue d’un coup, n’arrivant pas à se détendre comme sa sœur.

— Déjà, un arbre, c’est magnifique ! se défendit Talia en rigolant.

Voyant son air désespéré, elle se fit violence pour réprimer son fou rire. Elle s’éloigna légèrement de lui, se dirigeant vers le grand arbre.

— Viens voir, lui intima-t-elle d’une voix qui se voulait implorante.

Elle ne parvint pas à dissimuler ses intonations fébriles, ce qui piqua la curiosité d’Alaric malgré lui. Il s’approcha en se demandant ce qui pouvait bien mettre sa sœur dans cet état. Ils s’étaient éloignés du terrain appartenant à leur tuteur mais ils pouvaient toujours entendre les voitures passer sur la route, non loin. Et pourtant, alors que des arbres les entouraient, à perte de vue, Alaric sentit une légère variation dans l’air. Il balaya la sensation dans un coin de son esprit, préférant laisser la place à son irritation d’avoir été tiré jusqu’ici par sa jumelle.

Tout ici revêtait une apparence sombre, triste. Du moins, à ses yeux. Il se savait trop défaitiste et avait souvent peur que cela affecte sa jumelle. Mais elle ne lui en avait jamais fait sérieusement le reproche, bien qu’elle adorait le taquiner sur sa tête de chien battu permanente. Ils avaient trop vécu, tous les deux, pour laisser de telles niaiseries les séparer.

À la vie, à la mort, tout ça. Ils s’en avaient fait la promesse.

— Regarde !

Le jeune homme fronça encore plus les sourcils en captant ce qui avait attiré l’œil de sa jumelle. Il s’approcha encore un peu plus. De loin, le tronc de l’arbre, qui avait un beau diamètre, mine de rien, semblait tout à fait normal. En levant les yeux, il pouvait voir son feuillage touffu et en bonne santé dissimuler le ciel. L’odeur des feuilles légèrement humides et en décomposition au sol de ce début d’automne, se mêlant à la terre meuble, les assaillait de toutes parts.

Mais en s’approchant du tronc, l’adolescent aperçut une sorte d’ondulation sur sa surface. Il crut, en premier lieu, à une illusion d’optique. Ses yeux lui jouaient des tours. Par réflexe, il papillonna des paupières. Mais il capta à nouveau le curieux mouvement dans l’écorce.

Un grognement interrogateur sortit de sa gorge, jetant un coup d’œil à Talia. Elle hocha la tête, excitée.

— C’est quoi ? Il est malade ? lui demanda-t-il avec un air incertain.

Son esprit cherchait une explication logique à ce qu’ils voyaient, mais c’était elle la spécialiste des plantes. Il ne comprenait pas son intérêt dans ces trucs qui lui donnaient plus d’allergie qu’autre chose – il se savait de mauvaise foi, il n’en était pas malade non plus.

Mais ce n’était pas comme s’ils étaient restés assez longtemps au même endroit pour prendre soin de quelques plantes. Ils avaient toujours dû abandonner la plupart de ce qu’ils possédaient derrière eux. Il se souvenait très bien de la fois où, à douze ans, alors que les services sociaux les amenaient, encore, Talia avait piqué une crise affreuse, une des rares dont il pouvait se rappeler. Elle ne pouvait amener ce qu’elle qualifiait de « son ami », une plante dont il n’arrivait jamais à se souvenir du nom.

Sa sœur lui avait répondu d’un haussement d’épaule, à la suite de sa question hasardeuse. Sa curiosité était définitivement piquée. Elle non plus ne savait pas.

Alaric posa alors ses paumes contre le tronc, faisant fi de toute prudence, de chaque côté du phénomène, qui devait faire une vingtaine de centimètres de largeur. Mais il n’était pas assez téméraire pour y toucher directement.

C’était comme si l’écorce était … vivante. Certes, les arbres étaient vivants. Mais d’habitude, ils ne bougeaient pas comme ça. Ils étaient même réputés pour leur immobilité centenaire, seulement secoués par la furie des éléments. Et ce n’était définitivement pas un coup de vent qui provoquait ce chatoiement étrange.

— Tu y as touché ?

— Non, lui répondit Talia.

Elle non plus, elle n’avait pas osé. Pourtant, elle était plus intrépide que son frère. Mais malgré l’excitation que lui procurait sa découverte étrange, celle-ci la rendait aussi un peu mal à l’aise, sentiment qu’elle préférait ne pas partager à son frère. Certes, ce n’était pas un phénomène normal, mais elle ressentait quelque chose dont elle n’arrivait pas à mettre le doigt dessus. Une force qui la poussait à s’en approcher. Et une autre, qui lui intimait de s’en éloigner. Ce n’était à rien y comprendre. La vague d’excitation qui l’avait submergée en découvrant ce phénomène au détour d’une promenade retomba brusquement alors qu’elle vit son frère s’approcher de plus en plus près de la curiosité et elle se mordit la lèvre, plongée dans ses pensées.

Alaric, laissant sa sœur réfléchir dans son coin, ne pouvait plus quitter la surface vivante. Après une longue hésitation, il fit glisser sa main vers ce qui les intriguait. Il put entendre Talia bouger dans son dos, alors qu’elle se rendait compte de son geste.

Le jeune homme effleura alors la surface du doigt. Il retira vivement sa main, faisant sursauter sa jumelle.

— Quoi ?

La voix de l’adolescente était légèrement montée dans les aigus. Elle n’aimait pas quand il la faisait sursauter ainsi, la mettant tout de suite sur ses gardes.

Il se mordit la lèvre, le visage crispé.

— C’est froid …

Une exclamation de surprise fusa d’entre ses lèvres, faisant à nouveau sursauter Talia. Elle se retint de lui mettre une claque, un fugace air colérique sur ses traits.

— Ça a bougé, souffla Alaric, en lui jetant un coup d’œil.

— Comment ça, ça a bougé ?

— À … À l’intérieur !

Il se décala pour lui laisser la place. Elle approcha son visage, les sourcils froncés. Certes, la surface semblait bouger, et c’était probablement une illusion optique étrange – elle non plus ne trouvait pas une autre explication rationnelle à ce qu’elle avait vu précédemment. Mais elle ne parvenait pas à voir ce qu’avait vu son frère. Elle ne voyait que l’ondulation de l’écorce.

— Viens, on s’en va, grogna soudainement Alaric.

Elle recula d’un pas puis se tourna vers lui. Son regard rencontra l’air à nouveau renfrogné de son frère.

— Tu ne veux pas savoir ce qui cause ça ? Et revoir ce que tu as vu ? C’est peut-être …

— Non, je m’en fous.

Le ton colérique de son frère la fit abandonner. L’excitation de la découverte qui avait ensuite fait place à une sensation étrange avait assombri les lieux. Comme si ses sens lui jouaient des tours. Et elle détestait ça.

Talia hocha la tête et elle lui emboîta le pas, faisant le chemin en sens inverse. D’un geste, elle resserra les pans de son gilet autour d’elle, un frisson lui parcourant la colonne vertébrale. Son esprit, qui s’était enflammé en découvrant ce qu’elle considérait comme un mystère à élucider, était maintenant envahi par cette sensation qui se révélait être un profond malaise.

Comme si elle n’aurait jamais dû poser ses yeux sur tout ça.

X

L’adolescent dormit très mal cette nuit-là. Se tournant et retournant dans son lit, plongeant et émergeant successivement dans des états de demi-sommeil troublé, il se réveilla en sursaut vers 5h du matin. Lui qui avait trop tendance à faire la grasse matinée, impossible à réveiller à moins d’employer des mesures drastiques, cet éveil le rendit plus grognon qu’il ne l’était d’habitude.

Après s’être habillé, il sortit à l’extérieur et prit place sur le balcon, le regard perdu dans le vide. Son esprit essayait de donner une raison normale à son agitation : en effet, le lendemain, sa sœur et lui allaient devoir reprendre les cours. Chose qui l’ennuyait et le faisait grogner.

À quoi bon faire l’effort de s’intégrer dans une nouvelle école ? Dans six mois, leur tuteur allait soit en avoir marre d’eux, soit décider de déménager, encore. Et puis, ils avaient soufflé leur dix-septième bougie. Dans quelques mois, ils allaient être majeurs, et le jeune homme ne savait pas du tout ce que cela voulait dire pour eux et leur avenir.

Son esprit avait effectivement beaucoup à intégrer. Malgré tout, il savait que ce n’était pas la cause de son agitation. Son regard se tourna instinctivement vers la rangée d’arbres. Il se sentait mal, plus mal que d’habitude, depuis qu’il s’était laissé entraîner là-bas par sa sœur.

Mais pourquoi ? Une bête illusion ? Leur esprit qui leur jouait des tours ? Cette vie précaire qu’il menait avec sa jumelle, depuis le jour fatidique qui avait tout changé, avait peut-être eu raison du peu de santé mentale qu’il avait l’impression d’avoir depuis quelques années maintenant. Il n’avait pas toujours le contrôle de son corps ou du fil de ses pensées, bien avant qu’on ne lui diagnostique un trouble anxieux sévère. Il n’avait pas envie de voir, en plus, des choses qui n’existaient pas.

Le jeune homme repensa à la sensation glacée qu’il avait ressentie au bout de ses doigts en touchant le phénomène, et il frissonna.

Il venait de se caler un peu plus confortablement dans le fauteuil d’extérieur lorsque le ressort de la porte d’entrée, mal graissé, le fit sursauter. Il n’eut pas besoin de tourner la tête pour savoir que Talia était venue le rejoindre.

— Toi aussi tu y as pensé toute la nuit ?

Alaric lui jeta un coup d’œil.

— Non, mentit-il, même s’il savait que c’était inutile en présence de sa sœur.

Talia poussa un soupir irrité. Elle ne semblait pas avoir très bien dormi non plus. C’était elle qui était un véritable rayon de soleil dès le matin, et sa mine un peu basse fit culpabiliser son jumeau. Il se maudit intérieurement d’être aussi sombre avec elle. Il était cependant trop tard pour réparer les pots cassés.

— J’y retourne aujourd’hui, je veux savoir ce qui a causé ça.

— Non !

L’exclamation était sortie de la gorge du jeune homme avec violence. Les jumeaux se dévisagèrent en silence pendant quelques secondes, comme s’ils jaugeaient l’un et l’autre dans quel état ils étaient et quelle serait la marche à suivre la plus sûre pour éviter de se froisser mutuellement. Ce n’était pas la première fois qu’ils étaient en désaccord. Ils arrivaient cependant toujours à passer par-dessus.

Alaric capitula en premier.

— Laisse tomber tout ça. J’ai …

Il n’arrivait pas à lui dire qu’il avait un mauvais pressentiment à ce propos. Que quelque chose lui hurlait de ne pas y retourner. Mais aussi d’y aller. Son esprit était tiraillé et ça l’épuisait.

Le regard que lui lança Talia lui fit comprendre qu’elle ressentait la même chose. Mais la différence était cette lueur dans son regard. Elle était plus près de céder que lui.

— S’il te plait, Talia. Je ne le sens pas du tout, souffla Alaric.

Talia le regarda avec surprise. Il n’avait plus cet air buté, mais suppliant. Presque effrayé. Et ce n’était normalement pas une situation, aussi étrange soit-elle, qui pouvait effrayer les deux gamins qu’ils étaient. Ils avaient vécu pire, après tout.

— D’accord … De toute manière, il vaudrait mieux se concentrer sur demain !

Le grognement dépité que poussa son frère jumeau la rassura aussitôt et elle éclata de rire. Elle lui tapota la main gentiment, pour l’encourager face à cette épreuve. Elle savait à quel point c’était difficile pour lui.

La discussion était close. Talia se concentra effectivement sur ses préparatifs pour le lendemain, beaucoup plus minutieuse que son frère. Même si elle savait qu’elle n’en avait pas vraiment besoin. Elle voyait l’achèvement de leurs études d’un bon œil. Il fallait bien, pour lui permettre d’envisager un avenir qui lui plairait.

Parfois, quand elle pensait au futur, elle ressentait une pointe d’angoisse, qu’elle dissimulait aussitôt dans son jardin secret. Elle avait terriblement peur de ne pas trouver sa place. On leur avait fait trop savoir qu’ils n’en avaient aucune. Elle comptait bien les détromper, tous autant qu’ils étaient.

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AlodieCreations
Posté le 19/04/2024
Coucou, c'est moiii !
Je prends enfin le temps de me lancer dans la lecture de cette histoire \ o /
J'ai bien aimé ce premier chapitre, très prenant et déjà mystérieuuuux avec cet arbre étrange. Et j'aime déjà beaucoup les deux personnages principaux :p
Alex3393
Posté le 13/07/2023
Bonsoir,
J'ai beaucoup aimé le fait que l'on ne sache pas exactement dans quel univers évoluent tes personnages. D'habitude je suis plutôt du genre à aimer que le cadre soit très carré tout de suite, mais je dois avouer que ce premier chapitre m'a pris au dépourvu. Je repasserais très vite découvrir la suite de ton histoire!
Ohana
Posté le 11/02/2024
Bonjour ! Avec un très grand retard (je reviens sur la plateforme après une grande pause), merci pour ton commentaire et ta lecture !
Le projet est maintenant au complet sur la plateforme :)
Némériss
Posté le 05/07/2023
Salut !
Oh super j'adore les histoire avec des jumeaux :)
Je me demande dans quel monde évoluent Talia et Alaric et ce que c'est que cette étrange chose qu'ils ont découverte !
Ohana
Posté le 05/07/2023
Bonjour ! J'ai toujours eu un attrait pour tout ce qui implique un duo/une dualité :D
Merci pour la lecture !
Chuu_chanFr
Posté le 05/07/2023
Coucou ! Quel plaisir de relire Voyageur et de retrouver Alaric ♥ Et Talia évidemment mais tu sais qu'Alaric est mon coup de coeur huhu

Il me tarde de redécouvrir leurs aventures ! C'est cool que tu la publies de nouveau !
Ohana
Posté le 05/07/2023
Merci d'être là comme toujours <3 Et oui Alaric, il restera toujours dans mon coeur même si le projet est dans les tiroirs !
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