Chapitre 1

Notes de l’auteur : Madalene (POV)

Madalene

 

Le truc, avec les secrets, c'est qu'ils ne sont pas vraiment faits pour être gardés. Moi, j'ai juré de les porter. Tous. Jusqu'à ce qu'ils me tuent.

Chaque jour, des bouteilles s'échouent sur notre île, porteuses de secrets que personne ne veut garder. Un choc froid contre ma jambe - je n'ai pas besoin de regarder pour savoir que c'est toujours la même. Son verre bleuté scintille brièvement avant que la vague ne la reprenne, mais je sais qu'elle reviendra. Elle revient toujours.

Je n'en veux plus, de ces foutues confessions. Les mots s'accrochent à ma peau, s'infiltrent dans mes os, pourrissent mon corps de l'intérieur comme ils l'ont fait avec les autres Lecteurs. Je l'ai vu : leurs corps tordus, leurs visages creusés de rides profondes, leur peau si fine qu'on voit presque les secrets pulser dessous. Et cette bouteille contient le pire de ce que l’humanité a à offrir.

— Laisse-moi au moins choisir ce qui va me tomber dessus, grogné-je à la mer.

J’attrape la bouteille d’un geste vif et la place dans le panier, sur le ponton derrière moi. La mer semble hésiter un instant, comme si elle s’attendait à autre chose. Puis le ressac reprend son rythme contre ma cuisse.

J’étire mes doigts, cherchant une autre bouteille. Une qui blesserait un peu moins.

J’en repère une à l’air inoffensif quand trois coups secs résonnent dans mon dos. Lioréa est adossée contre l'un des piliers du temple, son sac de toile battant contre sa hanche. Ses cheveux sombres dansent dans le vent marin, formant un contraste saisissant avec sa peau claire - celle de quelqu'un qui évite la mer. Elle est belle, je crois. D’une beauté simple, presque douloureuse, tant elle semble fragile ici, au milieu des corps abimés par les secrets. Elle recule sous une arche, à l'abri du vent où les voiles tendues projettent leurs ombres mouvantes. Ses yeux effleurent les vagues qui s'engouffrent dans les canaux, sans jamais s'y attarder.

Je me hisse hors de l’eau, agrippant le bord du ponton. La mer râle, frustrée que je lui échappe.

— Tu as commencé sans moi ? demande mon amie.

Je secoue la tête et m’installe sur le muret de pierre.

À peine ma récolte posée, la bouteille aux reflets bleus attire déjà la main de Lioréa. Je l’attrape par le poignet avant qu’elle ne l’effleure.

— Non !

— Tu sais qu’il ne peut rien se passer, n’est-ce pas ? proteste-t-elle en se dégageant.

Je la fixe, cherchant les bons mots. Lioréa n’est pas Lectrice. Elle pourrait en ouvrir une, la briser sur la roche, ou l’abandonner aux vagues sans craindre la moindre conséquence. Les secrets ne s’accrochent qu’à ceux qu’ils choisissent. À ceux que la mer a désignés.

— La mer soit louée, dis-je simplement.

— La mer soit louée ? C’est à cause d’elle, tout ça.

D’un geste, je lui intime de baisser la voix. Les pontons sont vides, vibrant seulement sous les assauts du vent et des vagues. Alors que les autres Lecteurs se sont repliés dans leurs alcôves avec leurs secrets, je m'attarde encore.

Et Lioréa n’a rien à faire ici.

— Je serais morte si elle ne m’avait pas offert cette chance, dis-je, tout bas.

Son expression change, s’adoucit légèrement.

— Tu n’étais qu’une enfant, Madalene. On ne devrait pas demander à quelqu’un d’aussi jeune de renoncer à vivre. Ce n’était pas un choix.

Je fixe les vagues qui se brisent au pied du temple. Lioréa garde le regard obstinément levé, refusant de les voir.

— J’étais surtout assez grande pour avoir peur de mourir.

Elle serre les dents. Je sens sa frustration dans le silence qui s’installe. Puis elle lâche d’une voix amère :

— Pour moi, ça revient au même.

Pour elle, oui. Et c’est peut-être ce que j’aime le plus chez elle, alors je me jure de ne jamais lui expliquer la différence. Elle laisse échapper un soupir, puis murmure :

— Parfois, j’ai l’impression que vous avez des réponses que je n’aurais jamais.

Son regard revient aux bouteilles amassées derrière moi. Cette fascination qu’elle nourrit pour elles est presque tangible, comme si, dans leurs secrets, se cachait quelque chose qui pourrait combler le vide qui l’obsède. Ce qu’elle ne sait pas, ou refuse de voir, c’est que les secrets ne donnent jamais rien. Ils ne font que prendre. Toujours.

Elle secoue la tête.

— Alors laisse-moi au moins t'aider.

Lioréa s’est mise en tête de compenser mes Lectures par une confession de son cru, plus belle. Pour équilibrer, dit-elle. Et je la laisse faire. Pas parce que je crois que ses mots changeront quoi que ce soit, mais parce que ça m’apaise de la voir essayer.

Elle est persuadée que ses confessions limitent les effets des secrets sur moi, et parfois, je m'autorise à penser que c'est vrai. Je fais encore jeune, en tout cas. Pas plus jeune que mon âge - pas avec mes cheveux déjà blancs - mais plus jeune que les autres Lecteurs qui passent de l'enfance à la vieillesse en sautant toutes les années du milieu. Pour le moment, seuls mes cheveux trahissent les horreurs que j'ai lues. Mais je sais que ce n'est qu'une question de temps avant que le poison ne m'emporte aussi.

— Alors ? Un secret pour un secret ? insiste mon amie.

— D’accord, murmuré-je.

Son visage s'anime et je m'accroche aux détails : son oeil gauche, légèrement plus petit que le droit, s'arrondit quand elle sourit. Je ne crois pas que personne ait vraiment vu cette asymétrie mais elle est mon ancre, mon repère qui fait que son visage sera toujours unique à mes yeux. Elle sort une plume de son sac et s'installe contre la pierre froide du temple.

Je plonge ma main dans le panier, évitant soigneusement la bouteille qui me nargue depuis ce matin. Le verre s'éveille sous mon toucher, une lueur bleue effaçant doucement le goulot pour révéler la confession. J’inspire et me lance.

"Je devais prendre la mer aujourd'hui. Mais j'ai fui. Les tempêtes deviennent plus violentes à chaque marée, et les navires finissent par le fond. Je sais que Marisol compte sur moi. Que la ville ne tiendra pas sans ses marins. Mais je n'ai pas réussi à partir, pas en sachant que je ne reviendrai pas."

Les mots prennent vie dans ma propre voix, et c’est presque ça, le pire. Ce n’est plus un étranger qui parle : c’est comme si j’avais fui, comme si j’avais abandonné. Je me concentre sur le bruit des vagues derrière moi. Sur leur régularité. Leur force. J’ai besoin de ça pour tenter de me rappeler qui je suis. Je lis la dernière phrase.

« Je me demande combien de personnes vont mourir parce que je suis un lâche. »

Ma gorge se serre, et la nausée monte d’un coup. Je me plie légèrement en avant, une main sur le ventre. Ce n’est pas ma honte. Je le sais. Mais…vraiment ?

Lioréa pose doucement sa main sur mon épaule. Elle murmure quelque chose, mais ses mots m’échappent. Tout ce que je ressens, c’est le poids écrasant de la honte. Je me concentre sur la voix de mon amie.

— Un meurtrier ? Un adultère ? demande-t-elle d’un ton presque détaché qui me ramène à la surface.

— Pire, répondis-je en forçant un sourire. Un lâche.

Ses lèvres se courbent à leur tour et je sais qu’elle jouera le jeu.

— Tu détestes ça, murmure-t-elle.

Je détourne les yeux. Les vagues continuent de battre les rochers, régulières, imperturbables.

— La mer doit être déçue, soufflé-je. Les Marins ne devraient pas être des lâches.

La mer a vu ce qu’il y avait de beau en eux, et ils ne lui rendent que la laideur qui se cache au dessus.

— Elle l’est sûrement moins que toi, dit-elle en souriant plus franchement.

Je détourne les yeux sans commenter. Elle a raison. Mes deux parents étaient Marins, et je refuse de croire qu'ils aient pu mourir autrement qu'en héros.

— À moi, alors ! chantonne Lioréa en me tendant un petit parchemin blanc, plein de tâches.

« Ce matin, je suis descendue sur la plage. Je me suis approchée, tout près, juste assez pour que la vague effleure le bout de mes orteils. Elle était glacée. Mais j’ai avancé encore. Elle m’a laissée partir, aujourd’hui. J’essaierai encore. »

Je ris. Son jeu avec la mer est si innocent et si courageux à la fois. Je n’ai pas de doute qu’elle arrivera à se glisser dans l’eau, un jour. La mer peut être féroce, mais je ne peux pas croire qu’elle puisse rejeter un être si pur que Lioréa.

Je glisse le papier dans ma poche, brisant une règle sacrée sans la moindre hésitation. Les confessions ne sont pas faites pour être gardées, mais celle-ci... celle-ci, elle est à moi. Je remue mes propres orteils dans l’eau et me concentre sur le rythme des vagues.

— La prochaine fois, murmuré-je. Ou la suivante. Tu as le temps.

— Et ça en vaut la peine, hein ?

— Ça en vaut la peine, murmuré-je.

Je me retourne pour lui raconter à quel point, mais Lioréa a déjà replongé sa plume dans l’encrier.

J’observe ses joues rougies, ses doigts qui se précipitent sur le papier, et la curiosité me donne le courage d’ouvrir une autre bouteille. Cette fois, le verre est plus froid, comme si la mer n’avait pas voulu toucher à celle-là. Je l’ouvre avec précaution.

« Je ne ressens plus rien pour personne. J'ai perdu l'aptitude à aimer, à m'attacher. Je n'aime plus mon mari. Même mes enfants ne me font plus ressentir la moindre émotion. Je fais ce qu'il faut, je leur donne ce dont ils ont besoin, mais à l'intérieur, je suis vide. Je me demande si c'est moi le monstre, ou si c'est cette ville qui nous vide de notre humanité. »

J'espère qu'elle ne s'abandonnera pas aux rues de Marisol. Personne ne sort jamais de ces eaux-là. Mes mains tremblent - d'envie de la secouer ou de peur de la voir abandonner, je ne sais plus. La nausée s'empare de moi tandis que la honte et la colère viennent ronger mes entrailles.

Je me jette presque sur le papier que me tend Lioréa et lis aussi vite que je le peux.

"Hier, j’ai compté. Vingt-sept fois. C’est le nombre de fois où ses doigts ont effleuré son amulette en une seule journée. Alors j’ai fait le calcul."

Je parcours la feuille gribouillée de chiffres et lève les yeux vers elle. Elle m’intime de poursuivre.

« 164 060  fois. C’est le nombre de fois où ma mère a pensé à lui depuis que je suis née.  Le nombre de fois où je l’ai surpris à serrer une absence entre ses doigts. Et je sais que ça… ce n’est que ce que j’ai réussi à voir. »

Je lis les mots une deuxième fois avant de lever lentement les yeux vers elle.

— J’espère que je n’aimerais jamais personne comme ça, murmure-t-elle en se levant, et je me demande si ce n’est pas plutôt ça, sa confession.

Mes Lectures m’ont appris tout ce que je sais des hommes, et c’est bien trop pour imaginer leur accorder un jour ma confiance. Mais l’amour… j’en connais trop peu pour savoir s’il peut compenser le reste. Je me contente de hausser les épaules et, elle n’en attend manifestement pas beaucoup plus.

La dernière bouteille brille d’un bleu profond, presque vivant. Celui du Safeguard. C’est subtile, mais je sais qu’il la rend indestructible, renforcée par la magie brute qu’on extrait des profondeurs de l’océan.

Celui qui l’a scellée savait ce qu’il faisait : s’il l’avait laissée se briser, les horreurs qu’elle contient seraient revenues le hanter. Et ça lui ferait mal, j’en sais quelque chose. Des bouteilles comme celle-ci, j’en reçois presque chaque jour, désormais.

Je presse le goulot contre ma main et en extirpe un luxueux parchemin décoré de minuscules vaguelettes en relief. Beaucoup trop joli pour les mots qui sont couchés dessus.

« C’est mal, ce que tu as fait, Lecteur. Mais je suppose que je devrais te remercier… »

Mes doigts se crispent sur le parchemin. Les mots, cruels et incisifs, se coincent dans ma gorge. Je bute, mais me force à poursuivre.

« En partageant mon secret, tu m’as offert exactement ce que je cherchais. Maintenant, je vais retrouver deux femmes que j’ai cherché très longtemps. Et toi… Eh bien, je te laisse porter le poids de tes propres erreurs, pour une fois. Amusant comme les choses sont faites, n’est-ce pas ? »

Cette fois, c’est ma peur qui m’assaille. Rien que la mienne. La mer a insisté. Encore et encore. Elle voulait que je lise cette Confession. Elle hurlait pour que je l’écoute. Et je l’ai ignorée.

— Madalene ? murmure Lioréa.

Lioréa se lève, hésitante, ses pas lents.

— Qu’est-ce qu’il y a ? Pourquoi tu fais cette tête ?

Je détourne les yeux, incapable de la regarder.

— Tu as écrit une lettre ? demandé-je doucement, presque trop calmement.

Elle cligne des yeux, surprise, comme si la question venait d’ailleurs.

— Oui.

Sa voix vacille, et je vois l’ombre du doute s’immiscer dans son regard. J’insiste.

— Qu’est-ce que tu lui as dit, Lioréa ? Il faut que je sache.

Elle se détourne et attrape ses affaires qu’elle fourre dans son sac.

— C’est mon père, n’est-ce pas ? souffle-t-elle.

Je ne réponds pas tout de suite. Je cherche les bons mots, mais il n’y en a pas.

— Il sait où te trouver, dis-je finalement, ma voix à peine plus qu’un murmure.

Elle relève la tête. Juste une seconde. Comme si elle espérait encore. Mais le défi clair dans ses yeux.

— Alors qu’il vienne ! C’est ce que je voulais.

Mais ses mots sonnent faux. Elle sait. Même si elle refuse encore d’y croire, elle sait.

— Il n’y pas d’amour là-dedans, insisté-je en secouant le parchemin. C’est ce que tu voulais ?

Elle pâlit et recule, les poings serrés.

—De toute façon, il ne peut pas nous trouver.

Sa voix tremble. La phrase reste en suspens, mais je n’ai pas besoin de répondre. Peu d’élus savent où se trouve l’île de Moara. Mais son père ? Il est le Haut Conseiller de Marisol. Aucun recoin des océans ne lui échappe.

— Maman… sa voix monte d’un cran, presque un cri. Il faut que je la prévienne, ajoute-t-elle.

La panique la gagne, et je la sens s’infiltrer en moi. Mais je la rejette. Je n’ai pas le droit de flancher. Pas maintenant.

— La mer ne les laissera peut-être pas arriver jusqu’ici, ajouté-je, presque pour moi-même.

C’était mon tour de m’accrocher à une illusion. La mer a déjà pris tant d’autres bateaux. Pourquoi elle l’épargnerait celui que ce monstre nous envoie ? Elle est de notre côté, non ? Elle a voulu me prévenir…

— Et je ne laisserai rien t’arriver, insisté-je, pas pour une erreur… pour mon erreur.

Le silence s’épaissit entre nous. Puis, sans un mot, je froisse le parchemin. L’air salé effleure ma peau tandis que je gagne les pontons. Derrière moi, Lioréa s’arrête sous l’arche.

Je me fige, les yeux rivés sur le navire. Il est encore loin, mais je sais déjà que ce n’est pas un des bateaux marchands habituels. Ses voiles, d’un bleu profond, tranchent avec la clarté du ciel. Le bleu de Marisol.

— Lioréa !

Je sursaute et me retourne. La mère de mon amie s’avance vers nous, le pas rapide, le visage fermé.

— On part, tout de suite, ordonne Éléonore d’un ton sans appel.

Lioréa ouvre la bouche, mais sa mère la devance.

— Maintenant.

Nous fonçons sous les arches du temple, le souffle court. Le vent s’évanouit, mais l’étau autour de ma poitrine se resserre. Éléonore ne ralentit pas. Elle nous entraîne plus loin, longeant les canaux qui serpentent entre les roches.

Mais avant que nous puissions atteindre les couloirs menant à la falaise, une silhouette surgit de l’ombre d’un pilier et nous barre la route.

— Attendez.

Un Lecteur. Drapé dans sa longue tunique blanche. Brun. Yeux sombres. Barbe. Lèvres plissées. Rien qui ne le distingue des autres. Pas pour moi. Je les confonds tous. Même voix monocorde. Même regard qui traverse les gens sans vraiment les voir.

— Vous ne pouvez pas sortir d’ici.

Ma respiration s’accélère. Pas parce que nous violons une règle – nous l’avons fait tant de fois – mais parce que cette fois, ils ne semblent pas prêts à fermer les yeux.

— Laissez-nous passer, murmuré-je.

Le Lecteur ne bouge pas. Un autre s’avance derrière lui. Puis un troisième.

— Le bateau qui arrive, insiste Éléonore, il est là pour nous.

Je ne sais pas comment elle le sait. Mais Éléonore semble attendre ce moment depuis leur arrivée ici.

Lioréa regarde autour d’elle, stupéfaite. Toutes les issues sont bouchées. Certains Lecteurs se balancent d’avant en arrière. D’autres cachent la tête entre leurs bras. Pas un mot. Pas un cri. Ils absorbent l’arrivée du navire comme ils absorbent les confessions : sans réagir, sans fuir. Mon amie secoue la tête.

— Vous nous avez caché toutes ces années… Pourquoi nous livrer maintenant ?

Personne ne répond. Alors je les fixe, et je comprends.

— Vous avez reçu une Confession, n’est-ce pas ?

Un silence. Puis :

— Nous avons reçu un avertissement.

Je serre les dents. S’ils étaient attaqués, ils devraient s’ouvrir la gorge. Moi aussi. Pour que personne ne puisse nous utiliser. Les secrets ont plus de valeur que nos vies. Mais cette fois, ils ont trouvé un prix plus facile à payer.

— C’est elles… ou nous, dit l’un des Lecteurs en désignant mes amies.

Lioréa tressaille. Un instant, j’espère encore.

Mais Éléonore, elle, a déjà fait son choix. Sa main disparaît sous son manteau et un éclat d’acier surgit sous les arches.

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Pik'
Posté le 18/02/2025
C'était passionant ! Le monde que tu mets en place est intriguant et ça donne envie d'en savoir plus
Il manque peut-être juste un peu de description, notamment des personnages qui semblent bien se connaître
LisbethBeaumont
Posté le 19/02/2025
Bonjour Pik' merci pour ce commentaire ! Contente que la lecture te plaise. Bien noté pour les descriptions : j'essaie toujours de tellement éviter les longueurs que j'y ai peut-être été un peu fort 😅 Je vais tenter d'arranger ça !
OEL
Posté le 17/02/2025
le texte est captivant. L’idée des secrets enfermés dans des bouteilles, récupérés par les lecteurs, est intéressante je ne m'y attendait as à ça en voyant le titre . L’océan devient un personnage à part entière, presque vivant, renforçant l’atmosphère mystique du récit.
LisbethBeaumont
Posté le 19/02/2025
Bonjour OEL, merci beaucoup ! C'est complètement l'idée, contente que ce soit clair à la lecture :) Merci encore de ta lecture !
Lunatique16
Posté le 17/02/2025
Hello !
Ça m'arrive assez rarement (et je le déplore un peu), mais j'ai été complètement captivée par ton histoire. Ce premier chapitre était un bonbon à déguster, le genre qui te fait revenir au paquet sans que tu le remarques, les caries en moins ! Il est dynamique dans son rythme (l'écrire au présent est idéal) et fascinant dans son thème.
J'aime beaucoup l'idée des Lecteurs et de ces secrets qu'ils récoltent, l'ambiance maritime est aussi très belle bien que, je dois l'avouer, il m'a manqué quelques descriptions (j'adore les descriptions) pour bien me situer dans l'histoire (ou alors j'ai mal suivis, je crois que je relirai je chapitre pour être sûre).
Je n'ai pas relevé de coquilles mais il est fort probable que je ne les ai même pas remarqué tant l'histoire m'a porté, il fallait que j'arrive au dénouement.
Un autre point fort que je me dois de souligner : ton incipit. J'adore les incipit, réfléchir à la meilleure phrase pour débuter l'histoire c'est passionnant et la tienne était juste parfaite.
En conclusion, je suis très curieuse de découvrir la suite, ça part dans ma PAL ! J'essaierai de revenir bientôt (je suis un peu débordée). En tout cas, je te souhaite bon courage pour la suite !

A bientôt ! ^^
LisbethBeaumont
Posté le 19/02/2025
Merci beaucoup Lunatique16 ! Très contente que ce premier chapitre te plaise. Je note le point sur les descriptions : j'en ai enlevé beaucoup à la relecture car j'avais peur que ça nuise au rythme mais j'y suis sans doute allé un peu fort ! Je vais faire en sorte d'équilibrer tout ça pour clarifier la scène. Merci du conseil !
Nightbringer
Posté le 01/01/2025
Hello !^^

Quel beau premier chapitre !

J'ai d'abord été attirée par ta couverture et le titre de ton histoire, qui est d'ailleurs très poétique :)

Et puis j'ai été accrochée par ton premier paragraphe. Il est magnifique !^^ Très intrigant, percutant aussi, avec tout d'abord une généralisation, immédiatement suivie d'un narrateur à la 1re personne... Enfin bref, il est super, et j'étais obligée de poursuivre ma lecture hihi :))

Plus généralement, j'aime aussi beaucoup l'idée de ces “Lecteurs” qui récoltent et subissent ces confessions envoyées par bouteilles... C'est très beau, très touchant, et emprunt à beaucoup d'émotions, tout comme ton chapitre ! Je me pose plein de questions au sujet de ton univers, que je n'étalerai pas toutes ici, puisque nous n'en sommes qu'au premier chapitre, néanmoins le décor est bien posé, et surtout l'atmosphère est super !

Habituellement, je ne suis pas vraiment une fan des narrateurs à la première personne, mais tu l'utilises très bien ! Ça ne m'a pas du tout dérangée dans ton histoire^^

AU FIL DE LA LECTURE :

“— Tu n’étais qu’une enfant, Madalene. On ne devrait pas demander à quelqu’un d’aussi jeune de renoncer à vivre. Ce n’était pas un choix.
[...]
— J’étais surtout assez grande pour avoir peur de mourir.
>> Ce passage est très beau, très grave... À nouveau, il suscite beaucoup de questionnements.”

“Pour elle, oui. Et c’est peut-être ce que j’aime le plus chez elle et je me jure de ne jamais lui expliquer la différence.”
>> La seconde phrase m'a un peu déstabilisée ; peut-être faudrait-il la séparer en deux par une virgule ? Ou alors même la scinder en deux phrases distinctes séparées d'un point ?

“« Je me demande combien de personnes vont mourir parce que je suis un lâche. »”
>> J'adore, c'est terrible, mais percutant, d'autant plus avec ce retard qui fait arriver la phrase plus tard...

“La mer peut être féroce mais je ne peux pas croire qu’elle rejeter un être si pur que Lioréa.”
>> L'usage d'un infinitif pour “rejeter” est-il volontaire ?

“Les Confessions m’ont appris tout ce que je sais des hommes et j’en sais trop pour imaginer leur accorder un jour ma confiance.”
>> C'est un détail, mais cela m'a étonnée que tu utilises une majuscule pour “Confessions” alors que tu ne le faisais pas dans le reste du chapitre...

“Kael”
>> C'est très joli !^^

“« C’est mal, ce que tu as fait, Lecteur. Mais je suppose que je devrais te remercier, en partageant mon secret, tu m’as offert exactement ce que je cherchais. Maintenant, je vais rendre visite à ces chères Eléonore et Lioréa. Grâce à toi, je vais m’assurer qu’elles ne posent pas de problème. Et toi… Eh bien, je te laisse porter le poids de tes propres erreurs, pour une fois. Amusant comme les choses sont faites, n’est-ce pas ? »”
>> Cette lettre est horriblement angoissante, parce qu'on a peur sans comprendre pourquoi. Tu nous as donné juste assez de détails pour qu'on comprenne que c'est une très mauvaise nouvelle, mais pas assez pour comprendre quoi que ce soit à la situation, et c'est génialement frustrant... C'est positif hein ! Ne change rien !^^

Voilàà, encore une fois, ce début d'histoire est très intriguant ! Je serais très heureuse de découvrir la suite et de pouvoir mieux connaître ton univers et ses subtilités^^

Et une fois de plus, j'a-do-re l'idée des Lecteurs et des confessions ! :))

À tout vite !


PS : Pardon pour le pavé, je ne peux pas m'empêcher haha^^'
LisbethBeaumont
Posté le 14/02/2025
Bonjour,

Merci beaucoup d'avoir pris le temps de me lire.

Merci aussi pour ton commentaire qui me fait très plaisir : tu es la première personne à lire cette version retravaillée (qui l'a d'ailleurs été encore un peu depuis) et ça me fait beaucoup de bien à lire après taillé à la serpe dans ma version initiale.

J'ai parfois des doutes sur ces choix et c'est un soulagement d'avoir un retour (le contrôle Z compulsif n'était pas loin).

Donc merci encore, ça compte plus que tu ne le crois !

Liz

PS : je te présente toutes mes excuses pour ma réponse qui arrive si tard ! Je ne me suis pas reconnectée et je suis complètement passée à côté, vraiment pardon !
Nightbringer
Posté le 15/02/2025
Ooh je suis très heureuse que mon commentaire t'ait fait plaisir !^^

Oui, je comprends, c'est tout à fait normal de douter quand on écrit... Mais c'est bien cela qui fait que l'on progresse ! :))

En tout cas, j'ai très hâte de lire la suite que tu as publiée^^
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