Chapitre 2

Madalene


Elle s'élance et un Lecteur s'effondre sous l'impact. Sa silhouette fuse sous les arches, tranchante, implacable. Les hommes en toges blanches tombent, un à un. Dans la lumière tremblante du temple, ses mouvements ont quelque chose d'effrayant et je détourne les yeux des Lecteurs. De leurs corps ridicules dans la bataille.

Lioréa bondit à son tour. Son poing s'écrase sous le menton d'un Lecteur. Elle pivote, dégage une main sur son épaule, écrase son coude contre une mâchoire. Les heures d'entraînement prennent tout leur sens, maintenant. Sa mère savait. Elle a toujours su.

Le temple s’emplit de nouvelles silhouettes. Plus nombreux. Plus proches. Une tunique sombre se détache dans la pénombre - l'Ancien. Je le reconnais à sa robe plus qu’aux cernes qui mangent ses joues. Il n’a probablement pas encore trente ans, mais les Confessions qu'il a dû porter l’ont courbé bien plus vite que la vie ne l’aurait fait. Il lève un bras maigre et fatigué, pointant vers la fenêtre encore entrouverte qui bat faiblement contre le mur.

Les Marins descendent du canot qui les a mené jusqu’à la plage. Et il ne nous laissera pas partir. Il a brûlé sa vie à porter les confessions des autres. Il n'a plus rien à perdre. Il ne prendra pas le risque d'avoir tout sacrifié pour rien. Même Éléonore semble le comprendre.

— Lioréa, crie-t-elle, il faut partir. Maintenant !

— Non ! On peut les battre !

— Pas cette fois.

Je vois la peur dans les yeux d'Éléonore. Une peur que je ne lui ai jamais vue en toute une vie. Elle scrute les ombres qui s'allongent sous les arches, comme si elle attendait quelque chose. Ou quelqu'un.

— S'il te plaît, supplie-t-elle. On s’est préparé à ça.

— Et je t’ai toujours dit que je ne te quitterais pas.

Lioréa esquive un autre Lecteur, frappe encore. Mais sa mère a raison - ils sont faibles, mais trop nombreux maintenant.

— Je ne fuirai pas, crache Lioréa. J’en ai assez.

Le visage d'Éléonore se décompose. Je comprends ce qu'elle voit : sa fille, prête à se battre jusqu'au bout. Sa fille, qu'elle a passé dix-sept ans à protéger. Sa fille, qui ne sait pas de quoi les hommes sont capables.

— Pardonne-moi, murmure-t-elle en se glissant derrière mon amie.

Ses bras l'entourent comme pour une étreinte. Les yeux de Lioréa s'écarquillent - même le droit, d'habitude plus petit que l'autre, trouve son jumeau dans la surprise. Puis la peur. Puis le vide. Son corps s'affaisse doucement. Sa mère la rattrape, et je vois la marque pâle que ses doigts ont laissé à la base de son cou.

Je reste figée.

— Madalene !

Je sursaute. Elle me tend le corps inerte de Lioréa et je réalise que ses mains tremblent. Ce détail, plus que tout le reste, me ramène à la réalité.

— La grotte, murmure-t-elle. Tu es la seule qui peut y aller.

Je suis son regard. La grotte sous l'arche sud. L'eau n'y monte qu'aux genoux, mais c'est assez pour tenir les autres à distance. Et trop peu pour que la mer s'en prenne à Lioréa.

Je hoche la tête en fixant mon amie inerte entre mes bras. Si petite, fragile malgré ses muscles de guerrière. Si Éléonore a pu faire ça, je peux au moins porter ma part.

Je tente de hisser le corps de mon amie sur mon épaule. Son poids me fait chanceler et je dois me résoudre à la traîner à moitié, ses pieds raclant les pierres usées du temple. Chaque pas m'arrache un grognement. Derrière nous, Éléonore fait barrage.

Elle est une tempête.

Ses dagues dansent dans la lumière tremblante, traçant des arcs mortels dans l'air. Un nouveau Lecteur s'effondre, le tendon tranché net. Le second bascule avant même d'avoir compris ce qui lui arrivait. Je devrais déjà être loin, mais je ne peux détacher mon regard de sa danse macabre. Ses mouvements sont d'une grâce terrifiante - comme si la mort elle-même avait pris forme humaine.

Un cri me ramène à la réalité. Je m'enfonce dans les couloirs abandonnés, serrant plus fort le corps inerte contre moi. Mes bras hurlent de protestation, mais je refuse de ralentir. Refuse d'imaginer ce qui se passerait si je m'arrêtais maintenant.

Je m'engouffre dans un passage étroit, l'eau glacée montant le long de mes jambes. Le poids de mon amie me fait tituber contre la pierre, mais je poursuis, les muscles de mes cuisses hurlant à chaque pas.

Les parois se resserrent et la grotte apparaît enfin. Un renfoncement dans la roche, juste assez grand pour un Lecteur. Je la dépose avec précaution, mes bras tremblant de soulagement, m'assurant qu’elle reste loin de l'eau. La mer clapote doucement autour de nous. Elle tolère sa présence, pour l'instant.

Mes doigts s'attardent sur son visage. Elle semble si jeune comme ça, si vulnérable. Rien à voir avec la guerrière qui se battait il y a quelques minutes. Je revois la petite fille qui se faufilait dans ma chambre les soirs d'orage, celle qui me racontait ses rêves d'aventures loin de notre île. Celle que j’ai vue si malade, aussi.

L'eau monte doucement le long de mes jambes. Je devrais déjà être partie, mais quelque chose me retient. Et si c'était la dernière fois que je la voyais ?

Un cri résonne au loin. Éléonore. Je dois y retourner. Mais avant, je murmure :

— Je te promets que je ne les laisserai pas te trouver.

La mer semble accepter mon serment, son clapotis presque une caresse contre mes chevilles. Je remonte le passage aussi vite que possible, l'eau ralentissant mes pas. Un ordre claque. Je me fige.

Des hommes en uniforme bleu encerclent Éléonore. Elle se débat, ses cheveux défaits, du sang sur la tempe. Trois Lecteurs gisent à ses pieds mais des dizaines d’autres s’accrochent à elle.

Un Lecteur arrive derrière moi. Une main tremblant se referme sur mon bras.

— Lâche-moi, grogné-je.

Je me retourne mais ses traits se brouillent dans ma tête, comme toujours. Mon coude trouve son nez. Le sang colore nos tuniques blanches. La surprise nous fige tous les deux un instant avant qu’il ne pousse un cri guttural.

Éléonore en profite. Son poing trouve une mâchoire, son genou un estomac.

— Cours ! me crie-t-elle.

Je ne bouge pas.

— Cours ! Ne les laisse pas te prendre !

Elle a raison. Je ne peux pas les laisser me capturer. Pas quand je suis la seule à savoir où est Lioréa.

Je tourne les talons et me précipite vers l'autre sortie. Des pas me suivent. Plus rapides qu’ils ne le devraient. Le couloir s'ouvre sur la falaise. Le vent me gifle le visage. L'océan gronde en contrebas. Je me retourne.

Les marins.

Ils sont quatre. Les mêmes pulls bleu marine, les mêmes écussons sur la poitrine. Leur démarche trahit ce qu'ils sont - des hommes qui vivent les secrets que d'autres comme moi se contentent de lire Il y a quelque chose d'autre en eux, quelque chose que je n'arrive pas à saisir. Comme si la mer les avait marqués d'une façon différente de nous.

Ils ralentissent et m’observent avec prudence, leurs mains en évidence, comme si cela pouvait me rassurer. L'un d'eux s'avance.

Je devine qu'il est leur Capitaine : les autres s'écartent légèrement sur son passage, un mouvement si naturel qu'ils ne semblent même pas en avoir conscience.

Je fais un pas en arrière. Puis un autre.

Il lève une main.

— Attends.

Ma gorge se serre. La falaise s'ouvre sur le vide, sur les vagues qui s'écrasent contre la roche. C'est ma seule chance.

— On ne te veut aucun mal, ajoute-t-il d'une voix calme.

Je secoue la tête. Les bouteilles bleues de Marisol m'ont appris une chose : plus un homme a de pouvoir dans cette ville, plus ses Confessions sont sombres. Et celles du Haut Conseiller... Si j'avais su qu'elle avait tellement besoin de réponses qu'elle écrirait à son père - cet homme dont l'absence l'avait hantée toute sa vie. Si j'avais su… jamais je n'aurais dit à Lioréa que j'avais découvert qui il était, j'aurais arraché ma langue plutôt que de prononcer son nom.

Je recule d’un pas et le Marin fixe les vagues qui vrombissent en contrebas. Il n’ira jamais.

— Je suis Saul Weylan. C’est ton père qui nous envoie.

Ça suffit à me décider. Je m'élance. L'air siffle à mes oreilles alors que je plonge vers le vide. Une fraction de seconde où le monde entier s’arrête. Puis l'eau m'enveloppe, glacée, violente. Mon corps tout entier se révolte contre le froid, mais c'est une douleur familière, presque réconfortante.

En dessous, tout change. La mer qui fait tant de bruit là-haut est ici d'un calme abyssal. Elle ne nous laisse pas oublier qu’elle est dangereuse, mais c’est comme si elle n’avait plus besoin de faire tant d’efforts pour nous en convaincre.

Quelque chose fend l'eau derrière moi. Une tension familière s'empare de moi, la même que celle qui me saisit juste avant d'ouvrir une bouteille, quand je sais que ses horreurs vont me frapper de plein fouet. Il n'a pas osé...

Il a sauté.

La rage explose dans ma poitrine. Je plonge plus profond, mes mouvements rendus plus vifs par la fureur. La mer devrait le rejeter : elle les rejette tous.

Mais ses doigts trouvent mon poignet avec une précision impossible dans ces eaux agitées. La chaleur de sa peau me brûle plus que le froid. Je me retourne d'un coup, mon pied cherchant son ventre, mes ongles s'enfonçant dans sa main. Il esquive le coup mais je sens sa surprise. Bien. Je ne serai pas docile.

Mes poumons commencent à brûler. Je frappe encore, encore, mes coups rendus plus lents par l'eau. Chaque impact semble l'effleurer à peine - c'est comme frapper un mur. Un mur qui me tient calmement alors que mes poumons sont en feu.

Je finis par chercher de l’air à la surface et il en profite pour me ramener contre lui. Son cœur bat avec une régularité insultante contre mon dos. Je rue, tente d’arracher ses mains de mon ventre, de lui cogner la tête avec l'arrière de mon crâne. Je me laisse sombrer sous les vagues. Rien n'y fait.

D'un geste sûr, il me ramène vers la surface. Même la mer semble s'écarter sur son passage. Traîtresse.

L'air me frappe en plein visage. Je crache l'eau salée, la rage au bord des lèvres. Ses mains glissent sur mes épaules, me forçant à lui faire face. Je tente de le cogner mais il capture mes poignets d'une seule main.

— Tu vas bien ? demande-t-il.

Il a presque l'air inquiet. L'audace me coupe le souffle. Je lui crache au visage.

— La mer aurait dû te noyer.

Il essuie l'eau de ses yeux sans me lâcher. Des yeux clairs... vraiment très clairs. Comme quand l'eau est si limpide qu'on voit le sable en dessous. La colère me fait trembler plus fort que le froid.

— Je suis un Marin, dit-il simplement. C'est toi que la mer aurait pu noyer.

— J'aurais préféré me noyer que d'être ta prisonnière.

— Tu ne sais pas de quoi tu parles.

Cette fois, c'est un rire sans joie qui m'échappe.

— Oh si, je sais exactement de quoi je parle.

Un muscle tressaute dans sa mâchoire. Enfin, une réaction.

— Peu importe : tu n’es ni noyée ni libre, pour le moment, murmure-t-il, sa voix rauque près de mon oreille.

La rage qui couve dans ma poitrine explose.

Je plonge, l'entraînant avec moi. S'il veut me retenir, il devra me suivre jusqu'au fond. La mer ensevelit tant de navires, tant de marins - pourquoi pas nous ? Mais elle reste indifférente à mes appels silencieux, et pour la première fois de ma vie, elle ne choisit pas mon camp.

Mes poumons brûlent. Je me débats plus fort. Un instant de liberté - mes doigts me propulsent vers le large. Puis sa main se referme sur ma taille. Il me ramène contre lui, et je sens son cœur battre contre mon dos. Trop calme. Beaucoup trop calme.

Ses doigts trouvent mes poignets, les emprisonnent dans une étreinte ferme.

— C'est fini, murmure-t-il près de mon oreille. Le bateau arrive.

Le clapotis qui grandit derrière nous lui donne raison. Une barque arrive de la plage, ses rames fendant l'eau en un rythme parfait. Ses hommes nous entourent, leurs mouvements aussi fluides que ceux de leur capitaine. Je tente de résister quand ils me hissent à bord, mais mes membres sont trop engourdis par le froid.

Il grimpe derrière moi, l'eau ruisselant de ses vêtements. Un geste vers le navire qui patiente dans la baie, et l'équipage se met à ramer. Le mouvement est hypnotique, comme si la mer elle-même les guidait.

Il ne parle presque pas. Ses ordres sont des silences - un mouvement de tête et le canot est remonté, un regard vers la proue et l'ancre est levée.

Il fixe l'horizon, immobile. Seuls ses cheveux bougent dans le vent, encore humides de notre plongée. Une seconde barque approche. Éléonore. Une tension traverse sa mâchoire, puis son regard effleure un marin qui acquiesce avant de faire monter la prisonnière à bord.

Je l'observe, fascinée malgré moi. Un regard, et l'équipage obéit. Dans mes rares souvenirs d'avant l'île, les manœuvres étaient une affaire de cris et de grands gestes. Les Marins que j'ai connus, même mes parents, dirigeaient leurs navires à la force de leur voix. Mais l'autorité de ce capitaine-là est différente. Plus naturelle. Et je comprends soudain pourquoi la mer elle-même semble prête à lui obéir.

Son attention revient sur moi - mes cheveux trempés, ma peau froide. Je détourne la tête, terrifiée à l'idée que mon corps se mette à lui répondre aussi naturellement que les autres. Un jeune Marin s'approche avec une couverture. Je la lui arrache presque des mains, haïssant ces tremblements qui me trahissent.

Le Capitaine désigne la cabine d'un signe bref. Le jeune Marin me force à me relever, et la panique monte. Je tente de me dégager. Par réflexe, Éléonore tire sur ses liens.

— Laissez-la rejoindre sa fille, soupire notre ravisseur.

Le regard d'Éléonore accroche le mien. Sa mâchoire se contracte - un message muet. Pas de reproche, juste une détermination farouche qui me dit de me taire. De maintenir l'illusion. Je comprends son calcul : avec ma taille - aussi haute que la sienne - la confusion était facile. Le Haut Conseiller n'a jamais vu sa fille, après tout : qu’aurait-il bien pu leur dire ? Ils cherchaient une jeune femme aux côtés d'Éléonore, et me voilà.

Pour l'instant, ils me prennent pour Lioréa et tant qu'ils ignorent ma véritable identité, elle demeure hors de danger. Dans sa Confession, le Haut Conseiller m'a clairement fait comprendre que c'était à moi d'assumer mes fautes et je vais le prendre au mot.

Encore quelques regards de son Capitaine et le navire fend les vagues vers Marisol. Vers une ville dont je connais toutes les horreurs. Vers un homme dont j'aimerais ne rien savoir. Une bouteille bleue flotte près de la coque - le genre que je lis chaque jour. Mais celle-ci brille différemment.

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Lunatique16
Posté le 17/02/2025
Re-coucou !
Bon d’accord, j’ai craquée, ma curiosité me perdra… mais je ne regrette rien ! Ce chapitre était aussi passionnant que palpitant, bien que je trouve ces marins assez idiots d’avoir pris Madalene pour Lioréa. J’aime beaucoup les descriptions et je trouve qu’il en manque un peu, surtout au niveau des personnages. Je ne sais pas si ça arrive plus tard, mais pour le coup j’aurai bien aimé savoir s’il y a la moindre ressemblance entre les filles. Y a-t-il une réelle possibilité qu’on puisse se tromper ? Madalene ressemble-t-elle un tant soit peu à Eléonore pour qu’ils les pensent réellement mère et fille ?

Ça m’intrigue beaucoup le fait que Madalene (en passant, j'adore ce prénom, très bon choix) semble considérer la mer comme une entité propre, comme un être tout puissant avec qui elle peut communiquer, dont elle comprend le langage. Je me demande s’il y aura plus d’informations là-dessus plus tard.
D’ailleurs, on en parle de ce Marin ? Il a quand même sauté d’une falaise pour la suivre ! La scène était super stylée, j’ai adoré ! Même si je dois reconnaître que leur discussion dans l’eau m’a semblé un peu plate, Madalene était furieuse intérieurement mais c’est comme si elle ne parvenait pas à l’exprimer, c’est fait exprès ? Au fond ça gêne pas trop, perso j’adore les personnages qui sont froids dans leurs réactions, mais ça casse un peu le côté furie furieuse (surtout quand ses coups n'ont pas le moindre impact sur lui).

Un petit dernier point sur le marin : ils sont tous comme ça ? Je veux dire, à donner des ordres sans même ouvrir la bouche ? C’est un truc de Marin ? J’ai beaucoup trop de questions ! x) Ton univers a l’air tellement étendu, j’ai hâte de voir où tu nous emmènes.

En passant, j’aime quand même énormément tes formulations : « la mort s’accrochait déjà à ses pas » pour ne citer qu’elle. Ta plume est très immersive et agréable à la lecture. Toute cette action d’entrée de jeu était très chouette, mais j’espère rencontrer bientôt un moment plus calme pour plus d’explications sur l’univers, où le feras-tu progressivement plus tard ?

Enfin, j’ai pu relever une coquille ! Rien de bien grave, il manque juste un point pour clôturer la phrase « Leur démarche trahit ce qu’ils sont… »

Voilà, je crois que c’est tout. Merci pour cette histoire, ça faisait un moment que je n’avais pas ressenti d’engouement pour un récit (même ceux de la haute PAL qui m’attend à côté de ma bibliothèque).

En te souhaitant bon courage pour la suite et à bientôt ! ^^
Lunatique16
Posté le 17/02/2025
J'ai oublié un détail !
J'ai relu le résumé par curiosité (oui, je suis ce genre de folle) et j'en reviens à mo problème de description. Dans le résumé (et le chapitre 1 si je ne m'abuse) il est dit que les secrets les marquent, est-ce qu'il s'agit de marque à proprement dit sur leur corps, comme des tatouage où juste le temps qui leur échappe et les fait vieillir à vitesse grand V à force d'absorber les émotions et le poids de ces secrets ?
LisbethBeaumont
Posté le 19/02/2025
Merci pour ces commentaires hyper interessants, merci d'avoir pris le temps de partager tout ça ! Ça me donne des pistes très claires pour la réécriture, je vais tenter de clarifier tout ça. Les confessions font en effet vieillir les corps des Lecteurs, plutôt comme une maladie qui les rongerai de l'intérieur, pas forcément des marques physiques. Je vais clarifier ça :) et bien noté pour la scène dans l'eau, je voulais clarifier le rapport de force inégal entre les deux mais c'est sans doute trop, je vais ajouter une confrontation plus forte. Merci encore et bonnes lectures alors !
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