Chapitre 1

Notes de l’auteur : Disclaimer : Les personnages et l’univers de Naruto appartiennent à Masashi Kishimoto. Je ne prétends à aucune propriété sur l’univers de Naruto et n’ai aucune intention d’utiliser cette fiction à des fins lucratives.

Bien que ce ne soit pas la première fanfiction que j’aie postée, ceci est la toute première que j’ai écrite, fin novembre 2021. Elle a donc une place un peu particulière dans mon coeur d’auteure…Il s’agit d’un KakaIru (Kakashi x Iruka) ; un couple homme x homme. Donc si vous êtes offensé par ce genre de choses, ne lisez pas.
Pour les autres, je vous souhaite une bonne lecture ; hâte de lire vos commentaires !

Cela faisait un moment qu’Iruka dessinait. Il était venu à la bibliothèque de Konoha pour chercher le calme et la sérénité qui lui manquaient depuis plusieurs semaines déjà. Et même ici, il ne pouvait s’empêcher d’y penser. C’était même son visage qu’il avait dessiné. Enfin...une partie de son visage.

Que pouvait bien cacher ce masque ?

Délibérément, Iruka n’avait pas encore dessiné les contours du morceau de tissu, objet de toute son attention et sa frustration. Il respira profondément, et commença par dessiner un nez fin et un peu long. En tout cas juste assez pour s’harmoniser parfaitement avec le visage déjà dessiné. Il ne put réprimer un frisson en dessinant l’arête du nez, s’imaginant son propre doigt effleurant cet os, cette peau.

« Iruka Umino, tu es complètement malade... ».

Mais cela ne l’empêcha pas de passer aux lèvres. Son coeur s’accéléra à cette simple pensée. Comment pouvaient-elles être ? Douces ; assurément.

« Iruka, concentre-toi ! »

Donc. Ses lèvres. Elles devaient être fines, elles aussi parfaitement en harmonie avec le reste du corps et du visage. C’est donc telles qu’il les imaginait qu’il les dessina.

Puis Iruka partit dans ses pensées. Depuis quand tout cela avait commencé ? Il y avait déjà plusieurs semaines, et il n’avait pas vraiment vu cela arriver. Tout cela s’était fait de façon lente, presque insidieuse. Il avait l’impression de se trahir lui-même. Comment pouvait-il se laisser contrôler à ce point par ses émotions, lui, un chûnin ? Lui qui était censé enseigner la maîtrise de soi aux enfants de Konoha ? Mais il fallait bien avouer qu’Iruka n’avait pas à se sentir coupable. L’homme qui occupait toutes ses pensées avait une emprise presque magnétique sur la plupart des hommes et des femmes qu’il croisait. Il ne laissait absolument personne indifférent, quelle qu’en soit la raison. Il était un tel mélange de grâce et d’animalité que ça en était hypnotique. Le charisme qui se dégageait de lui était saisissant. Et tout cela alors qu’on ne voyait de lui que son seul œil droit. En effet, le gauche, dont l’orbite abritait le célèbre Sharingan, était caché par son bandeau frontal, tandis que le reste de son visage était dissimulé par ce fameux masque.

Et pourtant...Pourtant, l’homme semblait n’avoir strictement rien à faire de ce qu’il provoquait chez ses semblables. C’était finalement peut-être cela qui le rendait si attirant.

Iruka était tellement absorbé dans ses pensées qu’il ne sentit que trop tard la présence derrière lui.

« Joli coup de crayon, Iruka-sensei. »

Iruka resta pétrifié sur sa chaise. Il reconnut instantanément la voix grave et traînante de l’homme qui se trouvait derrière lui. « Kami-sama, pas ça... »

« B...Bonjour, K….Kakashi-sensei ».

« Ainsi donc, vous pensez à moi pendant votre temps libre ? »

Iruka était incapable de bouger. Ni même de parler.

« Je suis flatté. »

L’homme aux cheveux argentés se baissa ; sa tête était maintenant au-dessus de l’épaule droite d’Iruka. Il avait les mains dans les poches, et cette posture lui donnait un air détaché et nonchalant, contraste absolument saisissant avec le cataclysme émotionnel qui s’était emparé du for intérieur d’Iruka.

Il regarda le jeune chûnin, puis le dessin. Puis de nouveau le chûnin. Le visage du Jônin était à quelques centimètres de la joue, en feu, d’Iruka.

« Très joli. » Iruka était complètement déboussolé. De quoi parlait-il ? De lui ? Non, impossible. De son dessin ? Il n’arrivait plus à avoir une seule pensée cohérente, et son coeur semblait vouloir sortir de sa poitrine.

« Si je vous intéresse à ce point, peut-être que je vous laisserai découvrir un jour cette partie de moi».

Iruka tressaillit à cette parole, et manqua s’évanouir lorsque les lèvres masquées du Jônin remontèrent lentement, très lentement, le long de son épaule, puis de son cou pour rejoindre le creux de son oreille.

« Et peut-être bien plus... »

Et celui que l’on surnommait, entre autres, le ninja-copieur partit ensuite dans un nuage de fumée, laissant un Iruka littéralement sous le choc de ce qui venait de se produire.

 

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