Chapitre 1

Notes de l’auteur : Attention, Dark Rise est une Dark Romance elle contient donc des scènes pouvant heurter la sensibilité.

La musique est assourdissante dans la boîte de nuit. Je me fraye un passage pour essayer de rejoindre mon meilleur ami qui, encore une fois, à engloutit son poids en alcool et va surement se retrouver à sauter la première meuf qui sera d’accord pour le suivre dans les chiottes. Chacun fait ce qu’il veut qu’on soit bien d’accord mais, quitte à prendre son pied, autant le faire dans un endroit plus confortable si ce n’est au moins plus propre. Je repère finalement sa tignasse d’un bleu électrique suspendu aux seins d’une belle blonde. Il faut toujours qu’elle soit blonde pour Thomas Declerviller. A 25 ans , il dégage une énergie tant attractive qu’effrayante. Thomas est ainsi, son aura captive allant jusqu'à rendre certaines de ces demoiselles complètement accro au jeune biker. Je souris et accourt vers lui, hors de question que je me retrouve seule ce soir. En particulier ce soir ! 

Comme toujours à cette heure, la boite est bondée d’hommes et de femmes prenant leurs pieds, s’amusant, se délectant de l’instant présent sans se soucier des éclats d’âmes qu’ils perdent ou même des années de vies envolées en fumée, et bien entendu des habitants du monde de la Nuit. Le monde de la Nuit est sombre, sauvage, et cruel, j’en sais quelque chose car j’y suis née, j’y ai vécu et j’ai réussi à fuir mon clan, ma famille. La mafia, les gangs et leurs réseaux, tout cela représente un monde complètement à part. J’ai fui ce monde, il me dégoute, mais une part de moi ne peut s'empêcher de m’y frotter encore et encore. Et comme je suis une inconsciente je passes mes vendredis soirs dans ce genre d’établissement douteux ou je suis susceptible de croiser un ennemi, ou un ancien allié qui n’hésitera pas une seule seconde à me tuer, ou pire, à me livrer aux miens. 

C’est toujours la même chose avec Thomas. On sort, on mange et puis il a soudain cette étincelle qui enflamme toute son âme, alors il n’a qu’une seule idée en tête : se battre ou baiser. Pour ça, il n’y a qu’en venant nous perdre ici que ça peut arriver. C’est ainsi que l’on  se retrouve toujours embourbés jusqu’au cou dans différents fluides corporels, avec, au petit matin, blessures et gueule de bois. Malgré mon mètre soixante, j’arrive tant bien que mal à rejoindre mon meilleur ami qui me dépasse d’une bonne vingtaine de centimètres. Mes boucles brunes me collent à la peau. 

 « Hey l’asticot, vienst, on se casse! » je lance à mon meilleur ami, ignorant ostensiblement la jolie blonde. Il relève la tête, me toise et me fait son plus beau doigt d’honneur. 

 

- Tu me vexes, chaton !, il rigole, moi et mon “asticot” sommes littéralement choqués de tes propos.

-       Et moi, je suis toujours choquée de tes idioties! Et pourtant, je suis toujours en vie.

-       Pour mon plus grand malheur.

-       C’est qui celle-là ? demande la jolie blonde qui à du renverser au moins trois pots de maquillage sur son visage.

 

Blondie me toise méchamment, après tout, je viens de lui casser son coup. Mmais ce qu’elle ne sait pas, c’est que je viens probablement de lui sauver les miches. Elle devrait me remercier mais au lieu de ça, complètement sous l’emprise de l’aura de Thomas, elle ne voit que l’occasion manquée et rêve de me faire payer l’affront que je viens de lui faire vivre.

 

-       Elle, ma chère, c'est le petit poison de mon existence, plaisante Thomas.

-       Et ce poison, veut partir maintenant!, Iil est bientôt minuit, et tu sais ce que ça veut dire!

-       Pourquoi il faut toujours que tu sois si sérieuse ? bougonne Thomas.

-     C’est pour compenser le fait que tu sois si désinvolte ! et puis, les meilleurs duos fonctionnent comme ça ! Vient on y va!, j’insiste en le foudroyant du regard.

-       A vos ordres, Princesse !”

 

Il crache presque cles derniers mots, mais je sais lire en lui mieux qu’en moi-même parfois, et il a juste envie de me provoquer pour avoir son quota de sang frais. Mais ça ne fonctionnera pas, non, pas ce soir. On doit faire profil bas, ou sinon je serais vraiment dans la merde. 

 

-  T’es sérieux ? Ttu vas me lâcher pour elle ?! se renfrogne  blondie.

-  Toujours les potes avant les meufs, darling. Sorry.

 

Et voilà, c’est aussi simple que ça. Iil se met debout et arrange sa tenue. Thomas est tout en longueur, avec des muscles fins, des cheveux bleu électrique et des yeux intenses d’une couleur verre d’eau. Il a  la peau si pâle qu’il détonne un peu par moment parmi les locaux de l'île. Je regarde encore une fois mon portable, mon pouls s’accélère et mon ventre se tord. La sensation de nausée qui a commencé à prendre il y a environ une heure1h s’accentue et ma vision commence à se flouter.

 

-   Tu vas le regretter!, Tu ne sais pas qui je suis, et ce dont je suis capable,gronde la blonde en enfonçant ses ongles dans mon bras.

 

Du sang affleure, je relève les yeux. « Non, ma belle. Toi, visiblement tu ne sais pas qui tu as devant toi. ». 

Je plonge mes yeux dans les siens en souriant, et lui empoigne ses cheveux avant d’enfoncer mon couteau, que je gardais précieusement dans la ceinture de mon jean, dans son flanc en faisant attention à ne toucher aucun organe vital. Thomas, qui n’a perdu aucune miette de la scène, se rapproche et  enfonce sa main dans la plaie, se délectant de la douleur de la belle blonde. Son autre main descend et remonte la robe de blondie en empoignant son intimité avec force. La blonde me regarde, paniquée, complètement sous le choc. 

Oui, Thomas et moi sommes un peu détraqués. Et quand je disais que je lui avais probablement sauvé les miches ce soir, j’avais raison. Thomas l'aurait baisé et, très probablement, tué avant le lever du soleil. 

Je fais mon plus beau sourire à la jeune femme et fixe Thomas. Nous n’avons pas le temps pour ça. Blondie, l’air hagard,  s’éloigne rapidement de nous., aussitôt que je fais signe à Thomas de la relâcher. Je soupire, j’ai encore perduperdue le contrôle. A quoi ça sert que je débourse près de cinquante 50 balles en psychothérapie, si je me laisse aussi facilement envahir par la colère ?! La colère m’a sauvée, mais je ne suis pas naïve au point de croire qu’elle ne me détruira pas.

 

-       On y va chaton, on ne voudrait pas attirer l’attention.

-      Parce que tu es prudent toi, maintenant ? je réponds tout en me dirigeant vers la sortie.

-       C’est mon deuxième prénom, prudent tu ne le savaisle savais pas ?

-       Je pensais que c’était “grosse teub ? je plaisante.

-    Non; chaton., non ça c’est le troisième!, Tu es vraiment à la ramasse ce soir, répond-t-il, faussement vexé.

-    On se demande bien à cause de qui, hein !”

 

Soudain, il se fige devant l’entrée. Je le frappe en l’insultant, j’ai bien failli me rétamer à cause de lui. Comme il ne réagit pas, je suis son regard et je me pétrifie sur place. Du sang, une quantité impressionnante  de sang jonche le couloir d’entrée du club. Je déglutis péniblement, une rivière de sang, non, impossible... Thomas me saisit par la main et m’entraine pour opérer un demi-tour mais se stop net. 

Un cauchemar, c’est un véritable cauchemar. 

La tête de blondie se balance de gauche à droite, sans son corps ! Putain, mais ou est son corps !

Et pire que tout, pourquoi IL agite la tête de blondie comme un trophée. La sensation d’être prise au piège augmente le rythme de mon pauvre cœur, et mes mains se couvrent de sueur. Thomas resserre sa prise mais, tout comme moi, il n’en mène pas large. Il ne fera pas le poids contre lui, surtout pas alors que son escadron de la mort l’accompagne. Un sourire cruel se dessine sur son visage à la beauté sauvage et brute. Ses cheveux d’un noir d’encre sont détachés à peine maintenus par un simple lacet de cuir, il ne porte pas sa tenue de combat, juste un jean noir et une chemise blanche entrouverte sous laquelle on peut clairement distinguer ses tatouages. Son vêtement est taché de sang, et je suis prête à mettre ma main au feu, c’est celui de blondie. 

 

-    Pourquoi ? je demande.

 

Ma voix n’est qu’un murmure. Et je me déteste pour ça. Pour la crainte qu’il m’inspire, et pour le reste aussi. Je déglutis péniblement, mes yeux n’arrivant pas à s’empêcher d’aller et venir sur les boutons défaits de sa chemise et son sourire carnassier. Le caramel de sa peau se détache dans les ombres feutrées de la boite, et comme toujours, il émane de lui un charisme étouffant et animal.

 

-   Parce qu’il n’y a qu’une seule personne qui puisse faire couler ton sang et c’est moi !

 

Sa voix résonne en moi, chaque partie de mon corps et de mon être veut le fuir. Et toutes les autres parties de moi, ne souhaitent qu’être sous son emprise. Cette fois, je suis vraiment fichue., Amarendra m’a bel et bien retrouvée, il me l’avait promis. Je ne devrais pas être aussi étonnée.

 

-  Leela, je te l’ai pourtant dit : je te retrouverais toujours.Même la mort ne serait pas assez stupide pour se mettre en travers de mon chemin !Gronde-t-il.

 

L’onyx de son regard, me plonge dans les ténèbres de mon âme, de ce que nous étions à une époque, de ce que nous aurions pu être, ensemble. Mais surtout, il fait renaître le goût de la trahison. Instinctivement, je lâche la main de Thomas et me place devant lui. Je ne suis plus cette fille-là, celle qui courbait l’échine et qui n’osait pas se battre. Celle qui avait peur de tout, peur de décevoir, peur d’être abandonnée si on apprenait la vérité, sur celle que j’étais vraiment. Parce que, spoiler alerte tout le monde part à un moment. Rares sont ceux qui resteront après avoir vu la noirceur de votre âme.

 

-       Toujours à défendre ce petit parasite,lance-t-il de manière incisive.

-     Toujours aussi peu de répartie, mon gros sac à puce préféré, nargue Thomas à son tour.

-       Vous jouez à qui pisse le plus loin là ? je réplique) . Qu’est-ce que tu veux, Amarendra ?

-       Le retour de ma reine bien aimée, voyons ,susurre-t-il en avançant légèrement tout en faisant craquer ses doigts.Tu as une dette à respecter, une vie pour une vie, tu connais la loi.

-       Les lois sont faites pour être enfreintes. Dit  Thomas.

-      Je ne te dois rien ! j’enchaine .Et je ne suis certainement pas ta reine ! Je ne vais pas revenir.

 

L’escadron de la mort de Amarendra a profité de ce petit aparté pour nous encercler. La boîte de nuit est vide, il ne reste plus que nous. Même hors de son territoire, ce sale clébard arrive à imposer sa loi. Si on arrive à sortir vivant de ce bourbier, et bien… ce serait vraiment une aubaine. Mais Thomas et moi, on fait plutôt partie de la catégorie des poissards. Et une part de moi le sait, l’a su dès que j’ai vu la lune, ce soir je ne pourrais pas lui échapper.

           Amarendra se débarrasse de la tête de blondie et s’essuie les mains sur son jean. Il se met à marcher, déambuler, l’alpha dans toute sa splendeur, imposant, charismatique, létale. Son aura dégage absolument tout ce qui a fait que j’ai pu un jour l’aimer plus que ma propre vie. Il se joue de nous, de moi. Sa langue caresse ses lèvres de façon suggestivesubjective, un frisson me traverse.

 -    Je dois bien l’avouer, tu as été plutôt maligne de te cacher, à la fois si près de moi mais suffisamment loin pour que je ne puisse pas te retrouver. Fait-il remarquer fièrement.

-       C’est toi qui m’as sous-estimé, tu n'es pas si difficile à semer !

-       Et pourtant, nous voilà de retour à la case départ.

-       Une simple erreur de parcours, je souffle, ça ne va plus se reproduire.

-  Pour une fois, nous sommes  d’accord, En-Manaivi, parce que tu rentres avec moi, et si possible, sans faire plus d’histoires ou alors ta petite sangsue de compagnie pourrait en payer les frais.

-     Ne me menace pas, toutou!, provoque Thomas. Je n’ai plus aucune raison de vous épargner, toi et ta bande de chiens enragés !

  J’écrase le pied de Thomas, discrètement. Ce n’est pas vraiment le moment de  jouer les Kamikazes. Mais son orgueil est touché, alors il va certainement juste se jeter tête baissée dans la bagarre. 

 

-       Vous avez déjà violé, une tonne de lois, et traité en massacrant ces gens Amarendra, partez avant que les autorités, ou pire, que la mafia de l'île n’arrive. Déclencher un nouveau conflit entre les îles sœurs, c'est vraiment la dernière chose que tu souhaites non ? 

-       Une vraie reine, tu vois ,il sourit, je perds patience, Leela, on rentre maintenant !

-       Thomas…, je fais hésitante.

-       Oui ,chaton? ,répond-il enjoué.

-       Ne meurs pas, ok?.

-       Je ne te promets rien, il rigole sincèrement.On se retrouve là où tu sais.

-       Toujours !

 

C’est notre signal. Il ne lui en faut pas plus, déliant ses muscles il se lance sur les membres de la garde de Amarendra qui nous barrait la sortie. Même s’il a un instinct de survie proche de zéro, il sait qu’en l’état actuel des choses il ne fait pas vraiment le poids contre Amarendra.Cependant il peut avoir une chance de nous créer une porte de sortie, voire même de pouvoir s’enfuir seul. Même si, je le sais, il ne partira pas sans moi.  A la vie, à la mort, voilà en quoi se résume notre amitié. 

Les hommes de Amarendra, se lancent dans la bagarre, laissant leur chef en tête à tête avec moi. Après tout, une “pauvre femme” peut-elle vraiment être une menace pour un chef de gang, un héritier de la pègre ?. Je secoue la tête, quand est ce qu’ils vont vraiment comprendre?. Il sort une paire de menottes et des chaînes de sa poche arrière. 

 -       Tu sais ce que c’est En-Manaivi ? roucoule-t-il.Tu vois, tu ne cesses  de dire que l’on te sous-estime, mais c’est toi qui a une trop faible estime de moi. Je ne prendrais pas le risque de venir te chercher sans une petite garantie.

-       Salop ! je crache .Hors de question que je porte à nouveau ces saloperies !

-       Tu n’as pas vraiment le choix, En-Manaivi ! Je ne te donne plus le luxe de choisiru choix !

-    Oh, s’il te plait, arrête de m’appeler comme ça!Notre mariage n’est qu’une mascarade pour ta vengeance stupide.

-       Stupide ?! Tu as tué mon frère ! 

-       Ton frère est vivant, Amarendra.

 Je fais quelques pas de côté, il suit mes mouvements. Oui techniquement, son frère est vivant. La rage et la haine déforment son visage. Mon cher mari, à toujours du mal à gérer sa colère. Si j’arrive à le faire craquer je pourrais alors trouver une faille et m’enfuir.

 -       Ne joue pas sur les mots, Leela! répond-t-il les yeux injectés de sang.

-       Ton frère respire encore, il parle, mange, il est vivant.

-       Tu l’as rendu impotent! Tu l’as privé de l’usage de ses jambes! C’est un sort pire que la mort pour nous!!!

-       J’ai fait ce que j’avais à faire., je réponds froidement.

 

Un éclair de tristesse traverse son regard, et j’ai du mal à déglutir.

Oui, j’ai fait ce qui devait être fait. Cependant le secret derrière mon geste me pèse chaque jour. Mais j’ai promis, et pour moi, les promesses sont sacrées. Encore une chose qui causera ma perte, mais on ne se refait pas.

A aucun moment, personne ne s’est demandé ce qui avait pu me pousser à faire une chose pareille, non, j’ai juste été mise à l’écart, jetée littéralement dans la gueule du loup. Et quand j’ai cru enfin pouvoir être libéré de cette vie, je me suis retrouvée marié à l'héritier de la mafia de mon île. 1 ans de mariage, 1 ans de torture, 1 ans d’un amour et d’une attirance malsaine. Mais je suis partie, je me suis cachée et j’ai espéré ne jamais être retrouvée.

Mon île me manque, ses plages et ses montagnes, ses mythes et sa magie. L’air emplit de joie et, de vie la journée, et la nuit venue, le mystère et le mystique qui pulsentait dans chaque recoin. L'île de la Réunion, nichée dans l’océan Indien, abrite une multitude de peuples. Une mixité culturelle vue nulle part ailleurs. Mais  aussi un réseau criminel si important, que même les autorités n'arrivaient pas à le démanteler. Le paradis des touristes, mais aussi des gangs, trafiquants et tueurs en tout genre. Une fois la nuit tombée, tous les vices étaient possibles. Mais dans ce chaos régnait un ordre, la mafia gérait tout. Et deux grandes familles du crime se partagaient l’île. Celle d’Amarendra et la mienne. On ne suivait pas les lois, on suivait notre code. Et moi, j’y avais mis un coup de pied brisant chaque règle, chaque traité. J’aimais cet endroit autant que je le détestais. 

Amarendra, continuait à jouer avec les menottes. Je le fixe en déglutissant, je ne comptais plus le nombre de fois ou il m’avais passé les menottes pour me punir, ou me faire jouir… C’est ma famille qui avait pris l’habitude de me les passer pour me contenir pendant mes crises de colère. Je pensais en avoir fini avec cet objet de malheur. Être contrainte, être privé de mon droit fondamental à la liberté. Je détestais ça.

 -    Je sais exactement à quoi tu penses En-Manaivi,susurre Amarendra à mon oreille, je ne l’ai même pas vu avancer, on ne joue plus maintenant. Tu ne peux plus m’échapper ! 

 Son souffle dans mon cou, me paralyse. Ses mains glissent le long de mes bras. Je dois bouger, il faut que je bouge sinon il va me mettre ses foutues menottes. « Bouge Leela ! Bouge ». J’ai beau m’invectiver, je reste là comme une misérable plante verte alors qu’il commence à me prendre les poignets.

J’ai alors ce flash, mes mains liées, les coups de fouet, les rires et l’alcool qui coulait à flotfond. J’inspire profondément, me pare de mon plus beau sourire et le frappe d’un coup de genoux dans son entrejambe, et lui entaille le visage avec mon couteau. Amarendra recule brusquement, complètement surpris par mon geste. « Et oui connard, tu ne sais pas de quoi je suis vraiment capable!» Il me scrute, entre effarement et désirs je n’arrive pas à interpréter cette lueur dans son regard. Je sais très bien de quoi j’ai l’air. Mes longs cheveux noirs fouettant l’air, mes yeux noisette qui doivent sûrement briller  de démence.

 -       Ma dévoreuse d’âme. Mon petit monstre dans la nuit.

-       Je ne dévore pas les âmes, mais pour toi je peux bien faire une exception, Anpe.

-       Donne touttous ce que tu as, En-Manaivi.”

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Vermeille
Posté le 03/04/2025
C’est la première fois que je lis une dark romance et j’ai été plutôt embarquée dans l'histoire. L’ambiance est électrique dès les premières lignes : entre le ton brut, les dialogues qui claquent, et cette tension malsaine qui se distille petit à petit, on sent que rien n’est jamais vraiment “safe”.

La confrontation avec Amarendra est intense, presque suffocante : entre haine, douleur et mémoire, le passé déborde. Tu tiens vraiment bien la ligne entre le toxique et le fascinant. Mention spéciale à la réplique glaciale : "Il n’y a qu’une seule personne qui puisse faire couler ton sang, et c’est moi." Frissons. Ça m'a mise mal à l'aise, mais je crois que c'était l'effet escompté.

Petit conseil : attention au formatage du texte sur Plume d’Argent : le tout en gras + l’absence de justification rendent la lecture un peu lourde. Et il y a parfois trop d’espacement après les tirets de dialogues, probablement à cause du copier-coller aussi.

Mais en tout cas, très bonne entrée en matière dans le genre, c’est fort et plein d'intensité. Je ne pensais pas lire ce genre de choses ici :)
PinkyLuna974
Posté le 03/04/2025
Oh merci beaucoup pour ton retour ça me fait très plaisir. Oui pour la mise en forme je m’en suis rendu compte trop tard je vais rectifier ça au plus vite.
En tout cas je suis ravie qu’avec Dark Rise tu découvre la Dark Romance et que tu puisse apprécier ta lecture.
En tout cas ton commentaire me fait très plaisir merci ☺️
caressedemots
Posté le 25/03/2025
On est de suite happés dans ton univers! C'est une bonne mise en contexte qui donne envie de découvrir la suite. Le terme 'En-Manaivi' sera t-il expliqué ? Si non, à quoi correspond t-il ?
PinkyLuna974
Posté le 03/04/2025
Merci beaucoup pour ce jolie commentaire et pour répondre à ta question ce terme signifie « ma femme »
adiegd
Posté le 25/03/2025
Wow, cette histoire est absolument envoûtante ! L’univers que tu as créé est intense et mystérieux, et j’ai été tout de suite happée par les personnages. La dynamique entre Leela et Thomas est fascinante, et j’aime beaucoup la manière dont tu décris leur complicité, à la fois étrange et forte. Le contraste entre la violence du monde dans lequel ils évoluent et leurs moments d’humour est bien dosé, ce qui rend l’ensemble encore plus marquant.

Le personnage de Leela est très complexe, et son passé sombre se révèle petit à petit, ce qui ajoute énormément de profondeur à l’intrigue. J’ai aussi été impressionnée par la façon dont don’t tu as mis en place cette tension constante, à la fois avec Amarendra et les événements qui se déroulent dans cette boîte de nuit. C’est vraiment un style d’écriture qui fait vivre l’histoire, et je suis impatiente de découvrir la suite !
PinkyLuna974
Posté le 25/03/2025
Wow, ton commentaire me touche beaucoup. J'ai hâte d'avoir ton avis sur le suite j'espère que ça va te plaire. Merci de m'avoir lu et d'avoir pris le temps de rédiger un commentaire vraiment merci beaucoup. Je posterais la suite demain dans l'après midi
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