Première Partie
Vik s’éveilla ce jour-là comme encore dans un rêve, sans savoir où il était, mais avec une sensation de déjà-vu si forte qu’il sut avant même de l’entendre que son père allait entrer dans la pièce.
— Ah ben ça y est, le retour du mort vivant… Mar ! Il est réveillé ! cria son père à sa mère à l’autre bout de l’appartement.
— Quoi ? Qu’est-ce que tu dis ? répondit sa mère en approchant, affairée avec ses travaux de peinture, un pinceau à la main.
— Ton fils est réveillé, dit son père un ton plus bas.
— Ah Vik ! s’exclama sa mère, inquiète, en s’approchant. Tu te sens mieux ? Tu as faim ? Soif ?
— Euh… Oui j’ai soif, mais qu’est-ce qu’il s’est passé ? Aaah j’ai mal partout, s’écria faiblement Vik en essayant de s’asseoir.
— Ne te lève pas trop brusquement ! Tu as eu la rougeole ou le pourpre, le docteur n’était pas sûr, expliqua sa mère en lui servant un verre d’eau. Ça fait dix jours que tu es au lit, tu as eu beaucoup de fièvre, c’était vraiment grave… Heureusement, depuis trois jours, tu allais beaucoup mieux.
Mar avait l’air soulagée que Vik se réveille sain et sauf après cette longue et dangereuse maladie.
— Ouai ben ça nous a encore causé bien des problèmes, ce gosse, marmonna son père en sortant de la pièce.
— Non mais Pen ça va pas ? s’écria sa mère avec colère. Il est reconnu depuis bientôt 10 ans maintenant, faut nous lâcher avec ça !
Elle reprit son sourire en se tournant vers son fils :
— Bon, Vik, bois ce verre d’eau et passe sous la douche, je te prépare un déjeuner. Mais ne te déplace pas trop rapidement, tu es encore faible, mon chéri.
Mar lui caressa gentiment la joue et sortit vivement de la pièce, comme toujours pleine d’entrain et de confiance. Vik l’entendit encore réprimander son père en commençant de préparer le déjeuner “Pen, faut que t’arrêtes ça… C’est ton fils aussi… reconnu… très bon en classe…”
Son père ne l’avait jamais appelé autrement que “ton fils” ou “le fils de Mar”, la faute de sa naissance retombant pour lui exclusivement sur sa femme, qui aurait dû être bien plus vigilante avec sa fertilité. Vik n’y faisait plus vraiment attention ; il était habitué au fait que son père ne lui porte aucune considération et s’intéresse uniquement à sa soeur aînée. Son père n’avait rien de particulier ni d’exceptionnel, mais c’était un bon travailleur manuel, attentionné à sa famille et loyal à son maître, raison pour laquelle il avait pu se marier selon ses voeux à Mar quand il en avait eu l’âge. Non que ce n’ait pas été non plus le voeu de Mar, bien au contraire : élevés dans le même bloc, ils se connaissaient depuis l’enfance et s’étaient toujours beaucoup appréciés.
Vik passa lentement à la salle de bain et tout en allumant l’eau chaude de la douche, s’examina dans le reflet. Il avait les joues creusées et des cernes sous les yeux, mais à part ça toujours les mêmes traits réguliers, les yeux marrons et les cheveux châtains. Il avait l’impression d’avoir grandi, mais c’était difficile à dire. Il était surtout plus maigre qu’avant la maladie si c’était possible, et il avait quelques cicatrices sur les bras et le torse, sûrement dues aux éruptions de boutons. Mais heureusement, à son grand soulagement, aucune cicatrice sur le visage. Le pourpre en laissait souvent aux pires endroit, et ces marques ne partaient jamais - il avait vu une fois un vieillard avec d’horribles cicatrices sur les joues. La douche lui fit du bien, et c’est le ventre creux qu’il se présenta à la cuisine où sa mère lui avait préparé des céréales et des fruits coupés.
Tout en mangeant, il regardait les mains habiles de sa mère occupée à sa peinture. Petite, châtain clair, “vive et frisquette” comme disait le maître, elle peignait ce jour-là des céramiques, même si sa spécialité avait toujours été l’huile sur toile. Mais le maître n’avait pas besoin de tableaux tous les jours, alors il l’employait à tout ce qui touchait de près ou de loin à la peinture. L’an dernier elle avait même été en charge de repeindre les salons de réception avec l’aide des travailleurs manuels. Elle avait l’air complètement absorbée par sa tâche, mais dès que Vik eut fini son bol, elle releva la tête et lui sourit.
— Tu en veux encore ? Tu n’as presque rien avalé durant ta maladie, tu as droit à plus si tu veux.
— Non, non, c’est bon. Je crois que je vais juste aller lire un peu et me reposer.
Vik se sentait comme vidé et écrasé par la fatigue. Sa tête lui semblait peser des tonnes et il avait les genoux tremblotants.
— J’irai voir Zad à la sortie de l’école toute à l’heure pour essayer de rattraper les cours, continua-t-il.
Une lueur d’inquiétude passa en un éclair sur le visage de sa mère, mais elle répondit aussitôt avec un léger sourire :
— Oui fais ça, de toute façon il est déjà 13h… Alors plus que deux heures à attendre.
Vik se sentit un peu mal à l’aise en retournant dans sa chambre, comme si les restes de son rêve lui revenaient en mémoire par bribes. Et pourquoi Mar avait-elle eu l’air inquiète, soudain ? Trop fatigué pour réfléchir, il sortit son livre préféré de l’étagère et commença à lire avec plaisir, comme toujours ; mais très vite ses yeux se fermèrent et il s’endormit.
A son réveil, ses parents étaient à son chevet.
— Vik ! Réveille-toi ! il est 15h… commença sa mère. On a quelque chose à te dire, continua-t-elle.
— Zad est parti, déclara abruptement son père.
— Ah mais Pen, lui annonce pas ça comme ça, enfin ! C’est son meilleur ami, il faut y mettre un peu de tact…
La suite se perdit pour Vik dans un murmure inintelligible.
— Quoi ? Comment ça Zad est parti ? De quoi vous parlez ? Il a attrapé la rougeole lui aussi et il s’en est pas sorti ? s’exclama Vik en sentant ses cheveux se dresser sur sa nuque.
— Non, non, mais pas du tout ! Tu vois, Pen, ce que tu lui fais croire ? Non Vik, Zad a été testé et il était positif… Il est chez les maîtres maintenant, déclara Mar d’une traite.
Vik aurait été foudroyé sur place qu’il n’aurait pas été plus choqué.
— C’est pas possible ! murmura-t-il en sautant de son lit. Non mais vous vous trompez, c’est pas possible ! s’écria-t-il plus fort.
Tout en reculant vers la porte, il essayait de comprendre ce que sa mère venait de lui dire. Ces choses-là n’arrivaient jamais, personne n’était testé positif en dehors des familles des maîtres. L’inverse arrivait de temps en temps, et c’était déjà assez étrange comme ça de voir un maître testé négatif pour que tous les blocs en parlent pendant des années… Il y avait des histoires d’enfants testés positifs “il y a très longtemps”, que l’on racontait en murmurant à l’école, mais quand on posait la question aux professeurs ou aux parents, ceux-ci démentaient toujours et parlaient de légendes.
Le corps électrisé par l’angoisse, sans entendre ses parents lui crier de se calmer, Vik sortit en courant de sa chambre, de l’appartement, du bloc, puis s’engagea sans s’arrêter dans la rue jusqu’à l’école où les derniers retardataires sortaient par la grille. Il repéra Tob, son camarade à l’air toujours un peu perdu et s’approcha de lui en trombe :
— Tob ! T’as pas vu Zad ? Il est déjà parti ?
— Euh… Ben oui Vik, tu sais, il est parti… commença Tob.
— Ah merci mec ! Tu me rassures, je file chez lui ! le coupa Vik en repartant en courant.
— Non mais Vik…! essaya de continuer Tob. Attends !
Vik ne voulait rien entendre, il était sûr de retrouver son ami chez ses pères, en train de commencer ses devoirs. Vik lui raconterait son réveil et son rétablissement, et Zad rigolerait bien à cette histoire à dormir debout de “testé positif”. Son visage malicieux et insouciant s’animerait et il commencerait à rire en ouvrant grand la bouche, comme il le faisait d’habitude. Cela ferait rire Vik à son tour, et ils sortiraient tous les deux jouer à la balle pendant que Zad lui raconterait tout ce qu’il s’était passé depuis le début de sa maladie.
Il arriva, toujours courant, au bloc de Zad où Rol le bloquier de garde le regarda passer sans l’arrêter, d’un air étonné et un peu inquiet. Arrivé devant la porte de son appartement, il frappa et attendit avec une impatience grandissante que la porte s’ouvre sur Zad. Les yeux fixés sur la serrure, il entendit le verrou tourner, vit la poignée bouger puis le battant s’entrouvrir, laissant passer un rai de lumière. La porte s’ouvrit enfin en grand devant ses yeux éblouis et Vik vit avec effroi le visage de Del, le premier père de Zad, afficher un air de profonde tristesse. Le temps sembla suspendu pendant une seconde, puis Del prit la parole :
— Vik… J’attendais ta visite d’un jour à l’autre. Entre.
Paralysé par la frayeur, Vik fit un pas en avant comme un condamné conduit à l'échafaud, et il lui fallut toute sa volonté pour en faire un second puis entrer dans l’appartement. Zad ne pouvait pas être parti !
— Vik, assieds-toi, dit Del. Tu dois avoir beaucoup de questions, je suis prêt à y répondre…
— Où est Zad ? explosa Vik. Mes parents m’ont dit qu’il avait été testé positif… Mais ce n’est pas possible ! Où est-il, Del ?
— J’ai bien peur que ce soit la vérité, Vik. Zad a été testé positif par notre maître. Nous n’avons pas compris non plus sur le coup, mais on nous a expliqué qu’il y a eu un problème à la clinique de naissance… Apparemment il y aurait eu un échange lors de la conception, non pas que je sache ce que ça veut dire, tu sais, on ne nous explique pas ces choses-là en détail… Mais enfin pour être clair, Zad est un fils de maître depuis le début. Il n’a jamais été notre fils ! s’exclama Del en éclatant en sanglots.
— Mais, enfin, je veux dire, il était comme nous, il n’avait rien de différent, bredouilla Vik en se laissant tomber sur une chaise. S’il avait été un maître, on l’aurait remarqué, non ?
— Mais c’est bien ça qu’il s’est passé, Vik, répondit Del en reniflant. Notre maître l’a remarqué.
— Mais non ! Il n’avait pas vraiment quelque chose de remarquable, pas vrai ? C’est pas possible !
Vik se sentait dépassé. Les maîtres étaient censés être tellement supérieurs, c’était pour cela qu’ils étaient des maîtres ! Zad était très fort en sport, d’accord, mais très mauvais en écriture et en calcul par ailleurs… Comment cela était-il possible ?
Il sentit sa gorge se serrer, ses yeux se remplir de larmes, puis un profond sanglot jaillit de sa poitrine. La vue brouillée, il parcourut du regard l’appartement où ils avaient passé de si bons moments, Zad et lui, à jouer aux cartes, à cache-cache, aux soldats et aux monstres… Où Vik avait aidé Zad à faire ses devoirs de lecture, d’écriture, de calcul. Les vieilles dalles de pierre du sol et les murs de lambris avaient été les témoins de leur amitié durant toutes ces années, et maintenant c’était terminé. Il balaya du regard la vieille table en bois de la cuisine, la vieille gazinière plus du tout émaillée, la cheminée qui avait certainement vu des jours meilleurs. Il n’avait jamais remarqué auparavant à quel point cet appartement était miteux et délabré. Cela ne fit qu’accentuer sa tristesse et sa colère.
— Mais où est-il maintenant ? Où l’ont-ils emmené ? Il est ici, chez votre maître ? s’exclama Vik en reniflant.
— Non, il est dans sa vraie famille, dans laquelle il aurait dû grandir, répondit Del, le regard vide. Je comprends ta tristesse, Vik, nous aussi avec Gaj on est complétement dépassé…
— Mais dans quel bloc il est ? le coupa Vik. Il faut que j’aille le voir !
— Ils ne te laisseront pas le voir, Vik, ça ne sert à rien.
— Dis-moi juste dans quel bloc il est… S’il te plaît, Del ! J’essaierai quand même de le voir, lui voudra me voir, c’est sûr, ajouta Vik avec conviction.
— Bon, de toute façon, tu finiras bien par l’apprendre alors… Il est au bloc 40.
— Quoi ? Mais c’est à l’autre bout de la ville, le bloc 40 ! Il n’est même plus dans le quartier ?
Vik regarda l’horloge, qui affichait presque 16h. Le couvre feu était dans une heure et demie, ce qui ne lui donnait pas le temps de courir jusqu’au bloc 40 puis d’en revenir. Il sentit à nouveau la tristesse lui remonter dans la gorge. Il avait envie de sortir de cet appartement étouffant et lugubre, où tout lui rappelait son ami.
— Vik, reprit Del, ne va pas le voir… Le bloc 40 est très différent de nos petits blocs du quartier, ils sont très riches là-bas, tu ne seras pas bien accueilli du tout, tu risques d’avoir des ennuis. Tu n’as même pas le droit d’y aller, d’ailleurs, donc la question ne se pose pas, enfin ! continua Del en haussant le ton.
Del avait raison, il n’avait aucun droit de circuler jusqu’au Premier quartier, et encore moins de demander l’entrée au bloc 40.
— Allez viens, je te raccompagne chez toi, je vais dire à tes parents de ne pas te laisser y aller, dit Del en se levant et en essuyant ses yeux encore remplis de larmes.
— Non, non, c’est bon ! Tu as raison Del, je n’irai pas, c’est trop risqué, répondit très vite Vik en reculant vers la porte.
— Tu es sûr ? repartit Del d’un air sceptique. Je ne veux pas que tu aies d’ennuis, Vik. J’en toucherai un mot à Mar demain matin au marché. Tu devrais rentrer maintenant, tes parents vont s’inquiéter.
— Oui j’y vais, merci Del, marmonna Vik en franchissant la porte de l’appartement.
J'aime bien l'enchaînement de tes évènements, c'est logique, c'est rapide, il y a une forme d'halètement qui créé un bon suspens. Ceci dit, ça va peut-être trop vite. Trop d'action et pas assez de détails qui permettent de bien visualiser ton univers. On sent qu'il est ancré et c'est bien de ne pas tomber dans le travers de tout expliquer d'un coup, mais il faut quand même considérer que le lecteur débarque et que tout est nouveau. Tout est question d'équilibre, dirait l'autre.
Je ne trouve pas très cohérent que le héros soit en mesure de galoper comme ça dans le quartier alors qu'il est resté dans son lit pendant 10 jours, inconscient manifestement, et que sa mère ne le pense même pas capable de se déplacer dans la maison. D'accord il peut avoir un coup de fouet, mais quand même. Il n'a même pas l'air d'avoir des séquelles de sa maladie.
Pourquoi n'appelle-t-il pas ses parents papa et maman ? Il y a une certaine froideur qui se dégage de ton texte, il n'y a que la mère qui arrive à témoigner de l'affection, semble-t-il, mais le père l'envoie bouler, Vik ne lui témoigne aucun retour.. Et les gens de l'école ne semblent pas surpris de le revoir alors que ça fait 10 jours qu'il est absent, le père de Zad ne fait aucune remarque sur la maladie de Vik, c'est pas naturel.
Del parle trop ; il n'a pas besoin de dire que le quartier 40 est riche, que Vik ne sera pas bien accueilli... ça serait plus logique qu'il interdise catégoriquement à Vik d'y aller, en l'effrayant avec la loi et tout ça. Et dire qu'il va prévenir ses parents ? Heu je pense que ses parents le savent déjà, en fait, ils vont spontanément l'interdire à Vik / rappeler à Vik que c'est illégal. Je trouverais plus cohérent, considérant les relations que peuvent avoir entre eux des parents, que le lendemain la mère revienne du marché en disant "j'ai croisé Del il se fait du souci pour toi etc", et en profiter pour faire une petite conversation mère-fils, qui pourrait être en plus explicative pour le lecteur. Do you see what I mean ?
Dernière chose : Paralysé par la frayeur --> la frayeur, c'est une petite peur, c'est pas assez fort pour paralyser.
Bon, je vais lire la suite, à la base je voulais surtout relire le début pour me le remettre en mémoire parcequeçafaisaitlongtemps, mmmmh ? Et puis je me suis dit que j'allais t'assommer de commentaires.
Plein de bisous !
Ta plume est fluide, simple, efficace : très agréable à lire.
Quant aux personnages, il est un peu tôt pour les cerner, mais ce jeune Vik a du potentiel, ça se sent tout de suite.
Je file voir la suite !
Chouette que ce début te plaise ! J'aime bien les histoire qui rentrent tout de suite dans l'action, donc je suis ravie que tu le ressentes comme ça :)
A tout de suite pour la suite de tes coms !
Le résumé de Catrème m'avait attirée pendant les HO, mais je n'avais pas eu le temps de le lire, c'est chose faite et je suis ravie d'avoir découvert ton histoire.
J'ai bien apprécié la relation entre Vik et Zad, et le mystère du départ de ce dernier pour un autre bloc. J'ai hâte d'en apprendre plus sur le fonctionnement de ton monde, tes interludes sont d'ailleurs très intriguants, ils seraient sur une autre planète ?
Ton style est efficace et prenant, j'ai pris plaisir à te lire, et je reviendrai pour lire la suite !
A bientôt,
Gab'
Wahou, trop cool, merci beaucoup pour ce commentaire ! Tes compliments me reboostent pour écrire la suite, qui arrive pour l'instant un peu lentement je dois dire...
J'espère que la suite te plaira aussi !
Bisouuuuu
Nana
Comme promis, voici mon commentaire !
J'aime beaucoup ce que tu as créé : on sent que tu as passé du temps sur la topographie de la ville, j'aime bien la ptite opposition entre deux castes - beaucoup dirait que c'est "cliché" mais je trouve que tu l'as savamment réutilis, et je vais donc citer une amie à moi : "toutes les histoires sont basées sur des clichés : ce qui est important est la façon dont ils sont réutilisés". Donc : tu as très bien enfilé ce fil pour aller tricoter ta propre écharpe ! L'idée de consacrer une année à un thème d'apprentissage m'a également marquée :)
Après, il y a peu de pauses, on enchaîne les explications et l'action, j'aimerais bien un peu plus de descriptions..
J'ai noté un détail dans le chapitre deux : tu dis que Vik a e vertige alors que, plus haut, il s'est cassé un bras en escaladant un saule... je sais que c'est moins haut qu'un pin landais, mais quand même...
Aussi, vers le milieu, tu as marqué "chair" avec un e en trop.
Enfin, une petite suggestion que tu peux jeter aux oubliettes si tu le veux (comme les autres, d'ailleurs) : Vik, dans son plan, pourrait prévoir l'aide de Zad pour le retour.
Voilà ! Continue d'écrire, c'est top !
Tac
Merciii pour ta lecture et ce super commentaire \\o/
Je suis bien contente que mon univers te plaise, et d'avoir réussi à contourner les clichés !
En effet, les descriptions j'ai un peu de mal, et je me suis fait cette réflexion également. J'ai d'ailleurs mis à jour en rajoutant des descriptions plusieurs fois ! Mais en fait j'ai tendance à les regrouper et à ne pas en faire assez régulièrement. Je vais essayer d'en ajouter au fil de mes relectures !
Tu as raison pour ce truc de vertige, c'est une petite incohérence que je vais corriger... J'avais complètement oublié ce détail en fait ;)
J'espère te retrouver pour la suite, qui viendra la semaine prochaine je pense !
Bisouuuuu !!
J'ai bien aimé ton résumé et ton titre alors me voilà :)
Ton texte se lit vraiment bien même s'il y a des expressions ou des tournures de phrases un peu étranges des fois. Comme:
"Mar sortit vivement de la pièce, comme toujours pleine d’entrain et de confiance" le comme ne colle pas je trouve.
"Vik n’y faisait plus vraiment attention ; il était habitué au fait que son père ne lui porte aucune considération et s’intéresse uniquement à sa soeur aînée." habitué au fait que ça fait assez lourd, peut-être habitué à ce que?
Sinon l'enchainement est très fluide on se pose pleins de questions sur le fonctionnement de cette société, sur le fait que Zad soit positif et ce que ça implique.
Joli premier chapitre!
Cha :3
Merci de me lire, c'est trop cool !!
C'est vrai que quand tu le pointes, ces tournures sont un bizarre, j'y avait pas vraiment fait attention... Je vais voir ça.
Et je réponds à ton second commentaire dans 1 minute \\o/
Bisouuuu
Le fait que tu laisses planer le mystère sur certains éléments (être controlé positif, le maître, etc) est intriguant. Je t'avoue que si je n'avais pas lu le résumé, je n'aurais pas su dire que ton histoire se plaçait dans un tel contexte hahaha; A voir ce que la suite réserve!
Par contre, je trouve le développement de la maladie de Vik trop rapide. Il a une longue maladie, dangereuse, et il s'en remet plutôt bien - et ses parents aussi d'ailleurs. J'aurais imaginé plus de conséquences pour Vik du coup.
Voilà :)
Merci beaucoup pour ta lecture !
C'est cool que ça te donne envie de lire la suite ! Et que le résumé serve à quelque chose, c'est top...
C'est vrai que sa maladie est un peu un prétexte, faudra que j'y réfléchisse...
Merci encore et à très vite pour la suite !
Bisous
Pour le moment je n'ai pas tout compris à la géographie et à la politique manifeste de cet endroit, mais l'ambiance que tu crées donne envie d'en savoir fichtrement plus !
Et puis tu maîtrises bien les dialogues, c'est vivant.
Paut-être un peu rapide la manière dont il se lève de sa maladie. Si c'est un truc qui a failli lui coûter la vie, à la place de ses parents je le garderai deux trois jours à la maison pour garder un oeil sur lui avant de le laisser partir vadrouiller...
Mais à part ça, c'est chouette !
Merci de me lire !
C'est cool que ça te donne envie d'en savoir plus, ça va venir très rapidement, ne t'en fais pas !
En effet, on m'a fait remarqué aussi que la réaction de Vik ou de ses parents était un peu trop froide, je pense que je vais retravailler ça... Même si c'était fait exprès, ce n'est pas très clair je crois !
A très vite pour la suite !
Bisous
Elle commence de manière très sympa, ton histoire. On se prend vite d'amitié pour Vik, avec son désarroi à la disparition de son ami. Cette société n'a pas l'air très "cool", avec ses blocs et ses maîtres. C'est intrigant et prometteur !
(d'ailleurs, au passage, j'ai bien aimé ton petit résumé : court mais efficace)
Dans les petites critiques, j'ai été assez désarçonné par les parents de Vik. Alors c'est clairement voulu cette "indifférence" qu'ils manifestent (tiens, tu as été malade, tu as failli mourir... on dirait que c'est anodin), et on voit même de l'hostilité pour son père, mais j'ai eu un peu de mal à y croire. Il y a peut-etre une truc à améliorer ici si tu veux qu'on adhère vraiment.
Une autre petite critique, cette fois sur la façon de "présenter" tes personnages. On dirait que tu es super pressée de nous les décrire. On a déjà la description du père avant la dixième ligne, puis rapidement de Vik et de sa mère. C'est un peu extrême, je trouve, parce qu'on a à peine le temps d'une introduction avant d'avoir la description, et puis ça casse un peu le rythme du début. Et la description de Vik (il se regarde dans le miroir) est un brin artificielle.
D'habitude, j'ai plutôt tendance à dire qu'il ne faut pas décrire les personnages trop tard (sinon le lecteur se fait son idée qui n'est sûrement pas la bonne), mais là, c'est à la fois très rapide et très systématique.
Bon, rien de bien grave en même temps...
un détail : attentionné à sa famille: plutôt envers sa famille
Merci de m'avoir lue, c'est trop sympa ! Et merci pour mon résumé, en effet j'ai galéré à le faire, mais j'en suis bien contente au final !
Alors concernant les parents de Vik, en effet c'est justifié, mais Ethel m'a fait la remarque également, alors je me demande si je vais pas préciser un peu tout ça...
Concernant les descritpion des personnages, en effet je fais ça le plus tôt possible pour qu'on les ait en tête... Je vais peut-être retravailler ça aussi, je vais voir !
Encore merci, et à bientôt pour la suite !
Bisous
C’est un chouette premier chapitre, on sent que tu sais où tu t’en vas et que tu maîtrises ton univers. On est tout de suite intrigué par les maîtres, par ce que c’est d’être positif, par ce qui est arrivé à Zad, par la structure de ce monde… C’est bien fait ! Et aussi je me suis demandé si la maladie de Vik avait un rôle à jouer dans tout ça ou si c’était juste un truc comme ça.
J’aime bien les prénoms que tu as choisis ! Ils sont super et installent tout de suite quelque chose d’intéressant.
J’ai été un peu surprise que sa mère dise « Ca fait dix jours que tu es au lit, tu as eu beaucoup de fièvre, c’était vraiment grave… Tu aurais pu y rester » sans s’affoler, sans montrer qu’elle a eu peur. Quand il se réveille, elle dit juste « Ah » comme ma mère qui pourrait me dire « Ah Laure tu es arrivée on va pouvoir manger ». Si elle a eu peur qu’il meure, elle pourrait montrer plus d’émotions, je pense, à moins que ce soit un monde où la famille et tout ça c’est moins important ? On se pose la question avec ce drôle de papa. Pour lui, ça passe mieux j’ai trouvé, parce qu’on comprend qu’il n’a comme pas d’attachement et que c’est comme ça depuis le début, et que ça vient sans doute de leur culture.
Un autre truc, on n’est pas encore très attaché à Vik, je trouve (bon c’est normal en même temps c’est qu’un chapitre) ; on sait pas tellement ce qu’il pense. Par exemple, j’aurais aimé savoir ce qu’il pensait du fait que son père aurait voulu qu’il meure. On dirait qu’il est complètement indifférent à tout ça, indifférent aussi d’avoir échappé à la mort… Après, avec Zad, on en sait un peu plus, j’aimais bien. Mais remarque, je suis une lectrice qui aime particulièrement tout savoir sur les pensées du personnage principal hihi.
Il y a aussi une petite chose : je ne m’imagine pas très bien l’ambiance et les décors, il n’y a pas beaucoup d’indications là-dessus (sauf dans la maison de Zad, là je m'imaginais bien !) C’est pas grave du tout cela dit, j’ai eu la même chose en lisant le début de Hunger Games, ce grand succès international que j’ai beaucoup aimé.
Voilà ! J’ai noté tout ce à quoi j’ai pensé, et mes suggestions, c’est vraiment subjectif et mon opinion personnelle, et je me suis pas étendue sur ce qui était bien mais vraiment j’ai bien aimé ma lecture et j’aurais lu la suite tout de suite si elle avait été disponible !
Plein d’amour sur toi et félicitations pour ce premier chapitre !
À bientôt pour la suite :D
Quelques détails :
« si forte qu’il su avant même de l’entendre » : sut
« Ca fait dix jours que tu es au lit » : Ça
« Oui fait ça, de toute façon » : fais
« Ces choses là n’arrivaient jamais » : choses-là
« on ne nous explique pas ces choses là » : choses-là
« Le couvre feu était dans une heure et demi » : demie
« tu risque d’avoir des ennuis » : risques
Pour ce qui est des émotions de sa mère, son père et lui-même, c'est un peu fait exprès, tu comprendras mieux dans la suite ;) Mais ça m'a bien fait plaisir que tu le remarques !
L'ambiance et les décors aussi, ça se développe dans la suite !
J'espère donc que le chapitre suivant t'aideras à mieux connaître Vik :)
Merci encore et bisouuuus
J'ai beaucoup aimé le résumé de ton texte, c'est intriguant cette histoire de quartiers, de blocs, de castes...
Ton premier chapitre nous plonge tout de suite dans l'ambiance. Ton choix de prénoms courts est efficace je trouve et sort de l'ordinaire.
J'ai noté quelques petites choses au fur et à mesure de ma lecture. Ce ne sont que des suggestions hein ;-)
- une sensation de déjà-vu si forte qu’il su : sut<br />
- affairée avec ses travaux de peinture : j'ai un doute sur le fait d'utiliser "avec" ou "à" pour cette phrase. J'ai essayé de chercher sur internet mais je n'ai pas trouvé. Peut-être que quelqu'un d'autre le saura...
- attentionné à sa famille et loyal à son maître : répétition "attention"/"attentionné" : attentif peut-être ?
- ses deux parents : j'enlèverais le "deux"<br />
- il faut mettre un peu de tact… : il faut y mettre <br />
- Ces choses là : oubli du trait d'union entre "choses" et "là" (cet oubli réapparait un peu plus loin)
- Vik sortit en courant de sa chambre, de l’appartement, du bloc, puis s’engagea en courant dans la rue jusqu’à l’école : répétition "en courant" : peut-être est-il possible d'en supprimer un ?
- Tu me rassure : rassures
- en trombe : répété 2 fois à quelques lignes d'intervalle
- la porte s’ouvre sur Zad. Les yeux fixés sur la porte, il entendit le verrou tourner, vit la poignée bouger puis la porte s’entrouvrir, laissant passer un rai de lumière. La porte s’ouvrit enfin... : répétition du mot "porte"
- Vik fit un pas en avant comme un condamné conduit sur l'échafaud, et il lui fallut toute sa volonté pour en faire un second puis entrer dans l’appartement, tellement sa frayeur le paralysait. : conduit "à" l'échafaud ; la seconde partie de la phrase me paraît un peu bancale. Le fait qu'il est paralysé par la frayeur n'arrive qu'à la fin et on a perdu un peu le fil.
- Vik, assied-toi : assieds<br />
- Mais, enfin, je veux dire, (...) Mais non ! Enfin, je veux dire : répétition de la formulation<br />
- Il fixa son regard : "il balaya du regard" ? en supprimant les "sur", la phrase serait peut-être allégée
- Vik, repris Del : reprit
- tu risque : risques
- tu ais d’ennuis : tu aies
Je serais là pour lire la suite. Surtout que je soupçonne Vik de ne pas respecter les consignes de Del dans les chapitres suivants...
C'est chouette que tu aies aimé le résumé, j'avoue que j'ai bien galéré à le sortir...!
Je revoie encore la suite, mais j'espère poster rapidement !
Merciiii !
Bisous