Chapitre 2

Par Nana

 

Zad était le seul véritable ami de Vik. Plus que cela, il était pour lui une constante, un pilier, quelqu’un à qui il pouvait tout dire, contrairement à ses parents qui donnaient toujours l’impression de le juger en fonction de valeurs qu’ils étaient les seuls à connaître. Il faut dire que ses débuts dans la vie n’auraient pas pu être pires.

A sa naissance, sa mère l’avait silencieusement caché pendant un mois pour qu’il survive. La règle du seul enfant s’appliquait encore alors, et ses parents avaient déjà une fille. Vik n’était pas le bienvenu ; mais avoir réchappé aux tentatives d’avortement de sa mère et à ce premier mois enfermé dans la cave durant lequel elle l’avait empêché de pleurer par tous les moyens possibles avait fait de lui un survivant. Au dernier jour des grandes pluies, après le premier mois écoulé, il avait pu être présenté au maître, reconnu, et élevé avec sa soeur dans leur appartement du bloc 453.

En cela comme en toute chose, les parents de Vik avaient respecté la tradition : un second enfant, une fois né, devait survivre un mois en secret avant de pouvoir être reconnu. S’il mourrait durant ce premier mois, le malheur s’abattrait sur la famille pendant treize ans.

A trois ans, Vik avait intégré l’école du quartier avec les enfants de son âge. C’était la première fois qu’il pouvait vraiment jouer avec d’autres enfants que sa soeur. Avant l’école, il n’avait pas vraiment le droit de sortir de chez lui, pas seul en tout cas. Il apercevait par la fenêtre des enfants du quartier jouer en groupe durant les après-midi et il avait souvent supplié sa mère de le laisser sortir pour les rencontrer. Mais il était l’enfant de trop, et ses parents avaient déjà assez perdu la face en le reconnaissant et en le présentant au maître pour ne pas qu’il s’affiche à la vue de tous.

Vik se souvenait du jour où, ayant échappé à la vigilance de la voisine qui le surveillait, il avait réussi à se joindre aux jeux des enfants de son bloc. Le grand Pov l’avait plutôt mal accueilli en lui faisant un croche patte, et Vik s’était retrouvé les fesses dans la poussière. Il n’avait pas compris cette brutalité et avait cru à un jeu. La minute suivante, il avait fait un croche pied à Tob, qui s’était mis à pleurer. Vik n’avait pas pu détacher les yeux de son visage en larmes pendant que la voisine le tirait jusqu’à l’entrée de service du bloc. Est-ce que Tob s’était blessé ? Il avait interrogé sa gardienne qui lui avait répondu que Tob avait simplement eu peur car il ne le connaissait pas.

Si ses deux premières années d’école passèrent dans un tourbillon de jeux et de rires, une chose certaine en ressortit lorsqu’il commença l’année de lecture à 5 ans : il avait un ami. C’était avec Zad qu’il s’était fait punir pour avoir attrapé des chenilles dans le jardin de l’école, avec lui qu’il courait le plus vite possible à chaque pause pour avoir le meilleur coin du bac à sable, et avec lui encore qu’il s’était cassé le bras en essayant de grimper dans le saule de la cour. Zad était un peu plus grand et fin que lui, et il était connu dans le quartier pour sa bonne humeur et son irrépressible besoin d’escalader tout ce qui se présentait sur son passage. Il ne tombait jamais, ou alors sur ses pieds, et son incroyable habileté avait un jour fait dire au père de Vik qu’il “allait avoir des problèmes à force de se faire remarquer comme ça”.

Durant les années de lecture, d’écriture et de calcul, Vik s’était rendu compte qu’il avançait dans ces apprentissages bien plus vite que les autres enfants. Il devait souvent aider Zad à rester au niveau, même si cela lui donnait l’impression qu’expliquer des choses si évidentes était une perte de temps. Sa seule envie était d’apprendre de nouvelles méthodes de calcul, de lire de nouveaux livres ou d’écrire de nouvelles histoires. Ces années furent passionnantes et ancrèrent profondément en lui une dévorante soif d’apprendre et une insatiable curiosité. Il suffisait que ses parents mentionnent un sujet tel que la réfection du toit de leur bloc ou l’arrivée du solstice d’été durant le repas du soir pour que Vik les harcèle de questions commençant toutes par “pourquoi” ou “comment”. Cette tendance étrange à vouloir connaître les raisons ou les causes de toute chose faisait souvent froncer les sourcils à sa mère et Vik surprenait alors des regards inquiets entre ses deux parents.

A huit ans, l’année de sport lui donna l’occasion de ressentir ce que cela faisait d’être à la traîne. Même en s’entraînant beaucoup avec l’aide de Zad, aucun talent ne lui était accessible : il finissait dernier à la course, avait le bras trop faible pour le lancer de balle ou l’escalade, n’aimait pas nager, et se perdait systématiquement en course d’orientation. Zad par contre brillait dans bien des matières, et il reçut ses premières félicitations du conseil. Il fut même approché par des maîtres propriétaires d’équipes qui le poussèrent à continuer à s’entraîner jusqu’à l’année du Choix. Zad était au centre de l’attention et cela lui plaisait. Devant tous ses camarades, il se sentait à son avantage et laissait apparaître une pointe d’arrogance et de condescendance vis à vis de Vik. Mais heureusement, cette attitude disparaissait vite lorsqu’ils étaient seuls pour laisser la place à leur éternelle complicité.

L’année des traditions permit à Vik de comprendre beaucoup mieux sa famille, son quartier et sa ville. Ce n’était bien sûr pas le rôle des parents d’apprendre ce genre de chose à leur enfant, mais Vik comprenait enfin pourquoi son père ne sortait jamais avec lui de l’appartement, ou pourquoi sa soeur ne lui adressait pas la parole à l’école. Il avait aussi appris des légendes et des histoires du passé qui l’avaient passionné.

Cette année touchait à sa fin, et Vik avait l’impression d’arriver à un tournant de sa vie.

Vik sortit du bloc en marchant d’un pas lourd, sans faire attention à sa direction ni à Rol qui lui marmonna un “courage, petit” quand il repassa devant lui à l’entrée de service du bloc 457. La tristesse commençait à laisser la place à la colère et à l’incompréhension. Il laissa ses pas le porter au hasard des rues tout en commençant à réfléchir à la manière dont il pourrait approcher Zad au bloc 40. Traverser la ville, entrer dans le quartier puis dans le bloc, tout ça sans se faire prendre et sans aide lui paraissait insurmontable. Il avait beau tourner et retourner le problème dans sa tête, son esprit lui paraissait vide, aucune idée ne venait.

Vik sortit de ses pensées en arrivant au jardin situé entre les blocs 485 et 486. Il était souvent venu jouer ici avec Zad, mais ce lieu qui avait jusqu’alors représenté la liberté et la joie lui parut vide sans son ami. Les arbres et les buissons bruissaient sous l’effet de la brise, mais aucun son joyeux de rires ou d’exclamations ne venait rendre leur vie aux allées ombragées. Vik monta tout en haut du jardin et s’assit sur un banc de pierre pour contempler la ville en contrebas.

Elle était divisée en dix quartiers de cinquante blocs chacun. Le Premier quartier, à la pointe ouest de la ville, bénéficiait du meilleur climat, du meilleur accès aux territoires de chasse et des meilleurs champs. Seul à être situé sur la rive droite de la rivière, on y accédait exclusivement par le Pont de Pierre, sur lequel on devait payer le péage pour avoir le droit de l’emprunter. Le Dixième quartier, dans lequel le bloc de Vik avait sa place, était situé à l’extrémité nord est de la ville, sur les pentes rocheuses de la Montagne. Juste derrière, l’ancienne carrière laissait encore pleuvoir de temps à autres d’énormes rochers qui venaient s’écraser contre le mur protecteur. Lorsque cela arrivait, les ouvriers manuels avaient du travail de déblaiement pour des jours, avant de pouvoir réparer les brèches et les fissures du mur. Vik avait même entendu dire qu’une fois, il y a longtemps, un rocher si gros et si lourd avait dévalé la pente que le mur avait cédé et s’était écroulé sur le bloc 496.

Au nord de la ville, le territoire pierreux et aride s’étendait des contreforts de la montagne à l’est jusqu’aux marécages de la rivière à l’ouest. Il appartenait aux chèvres et aux mules, qui allaient parfois se perdre dans les lointaines collines du nord. Au sud au contraire se trouvaient les champs fertiles et surtout la forêt et la plaine giboyeuse de l’autre côté de la rivière, auxquelles on accédait par le gué au sud ou par le pont du Premier quartier à l’ouest. C’est cet emplacement qui avait permis aux premiers blocs de devenir les pourvoyeurs de viande de toute la ville. Les grands troupeaux migrateurs passaient chaque année dans les plaines, venant de l’ouest par le défilé entre les montagnes puis filant le long de la rivière jusqu’au goulet entre les hautes falaises du sud-est. Durant les grandes chasses, tout le monde avait droit à sa part de viande. Le reste du temps, la forêt fournissait régulièrement aux maîtres la chair fraîche dont ils avaient envie.

En portant son regard vers la rivière et le pont, Vik vit les fumées des séchoirs à viande et à poisson du Deuxième quartier s’élever doucement et se répandre vers le nord. A sa gauche, il vit les chariots des Quatrième et Septième quartiers rentrer des champs après une longue journée de travail. Il reporta soudain son regard vers le pont. Un chariot de pierre du Dixième quartier, le sien, revenait à vide après une livraison à l’un des blocs du Premier quartier. Voilà la solution pour atteindre la rivière et traverser le pont ! S’il arrivait à se cacher dans un chariot partant livrer une cargaison, tôt le matin, il passerait facilement.

Vik sentit sa gorge se desserer et ses épaules s’alléger d’un poids invisible. S’il réfléchissait calmement, il pourrait aller au bout de cette expédition. Premier problème résolu : la traversée du pont. Comment ensuite réussir à entrer dans le bloc 40 et à approcher Zad ? S’il y allait en tant que servant, jamais on ne le laisserait circuler, on l’arrêterait dès l’entrée pour l’interroger. Il lui faudrait donc un vêtement bleu pour passer inaperçu. Ça, c’était facile : tout à l’heure en rentrant il passerait par la cour de service et prendrait discrètement une chemise étendue sur le séchoir à linge. Ensuite, un prétexte pour demander à voir Zad au bloc 40… Oui, voilà ! Il mettrait bien en vue son badge du Dixième quartier et dirait qu’il était venu prendre des nouvelles de Zad pour le chef du bloc 457. Il n’aurait qu’à dire qu’il était le fils d’un maître du 5ème étage, Verick par exemple, personne ne pousserait plus loin les questions.

Ca pouvait vraiment marcher ! Le retour vers son quartier serait peut-être plus hasardeux, mais il verrait bien à ce moment-là. Il avait l’impression que du moment qu’il arrivait à voir Zad, tout serait plus facile.

Avec un dernier regard au Premier quartier qui commençait à disparaître dans la pénombre, Vik reprit le chemin de son bloc d’un pas un peu plus léger.

Le lendemain matin, Mar le réveilla à l’heure pour aller à l’école. Vik n’avait pratiquement pas dormi, sans arrêt réveillé par des rêves angoissants.

La veille, en rentrant, il était passé comme prévu voler une chemise bleue dans la cour et avait cru mourir de peur. Il avait attendu, hésitant, dans l’ombre de l’escalier, pendant si longtemps, qu’il avait failli se raviser. Son coeur battait la chamade, il avait les mains moites, les genoux tremblants et le regard obscurci par des taches noires. Si bien que quand il s’était enfin décidé à sortir de sa cachette pour plonger vers le linge à sécher, il avait pris sans s’en rendre compte une chemise d’adulte, beaucoup trop grande pour lui. À ce moment-là, il avait ressenti l’absence de Zad au creux de son ventre ; ils étaient deux, d’habitude, à faire des bêtises et à prendre des risques.

De retour dans l’escalier, il avait plié et caché la chemise sous son pull gris avant de remonter chez lui. Il était arrivé à l’appartement en sueur et à bout de souffle et avait filé droit dans sa chambre pour cacher son butin sous son lit. Entre l’imagination d’un plan et son exécution, Vik se rendait compte qu’il y avait une grande différence.

Durant toute la soirée, il s’était attendu à entendre des coups frappés à la porte par le maître qui aurait découvert le vol de la chemise et déjoué tout son plan. Mais il ne s’était rien passé, hormis les regards inquiets de ses parents face à son attitude fermée. Pen avait même fini par éclater :

— Bon Vik, ta mère est inquiète, faut que tu nous parles ! Tu as été chez Zad, tu as vu Del ?

— Oui oui, avait répondu Vik en marmonnant, Del m’a expliqué ce qu’il s’est passé…

— Et ça va ? Tu… Comment tu le prends ? avait relancé Mar.

— Oui oui, ça va, avait éludé Vik.

— Bon, Mar, ça sert à rien d’insister, tu vois bien qu’il a pas envie de nous parler, de toute façon ? avait interrompu Pen.

Le silence était retombé dans la cuisine et tous avaient fini leur repas d’un air morne.

En prenant son petit déjeuner, Vik retraça les étapes de son plan. Tout lui paraissait parfait, mais la peur qu’il avait ressenti la veille en volant la chemise bleue, une transgression grave qui pouvait faire retomber sur sa famille tout un tas de problèmes, lui faisait craindre de ne pas être à la hauteur. Rien qu’à l’idée de mentir à ses parents, de manquer l’école sans autorisation, de se rendre dans le Premier quartier où il n’avait pas le droit de circuler, son coeur s’emballait et sa résolution faiblissait. Non, il devait le faire le jour même. La chemise était dans son sac d’école, et son absence en classe ne serait pas rapportée par le professeur s’il pensait qu’il était encore malade.

Comme d’habitude, sa soeur Deb partit pour l’école cinq minutes avant lui. Il attrapa son sac, lança un “à plus tard !” à ses parents et descendit l’escalier jusqu’à la rue.

 

C’était maintenant qu’il allait décider de la suite. Allait-il vraiment le faire ? S’il prenait à gauche, il irait à l’école, comme d’habitude. S’il prenait à droite, il irait au croisement de l’entrée nord pour rejoindre les chariots de pierres. Les mains dans les poches, Vik hésitait. La bise du matin agitait ses cheveux, il avait dans les narines une odeur de fumée de cheminée et de crottin de cheval. Il avait froid et chaud à la fois. Il s’apprêtait à abandonner, à faire le premier pas vers la gauche, mais encore une fois, s’il n’y allait pas aujourd’hui, il n’irait pas un autre jour. Avec un coup au coeur, il fit un pas vers la droite.

 

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.
Tac
Posté le 21/10/2018
Yo !
Belle présentation du lien qui unit Zad et Vik. Toutefois, il y a un petit manque de liant entre l'épisode où Vik va faire des croches patte dans la rue et le paragraphe où tu dis que les deux premières années d'école se passent avec joie et rires. L'épisode où Vik veut jouer avec les enfants dehors, on ne comprend pas bien si c'était pendant ou avant son entrée à l'école, et enchaîner les deux événements comme ça, semble être un contresens, car d'un côté tu montres le rejet et de l'autre que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Ta description de la ville me paraît un peu maladroite, c'est très géographique mais ça manque un peu de caractère, comme si tu ne te l'étais pas complètement appropriée.
Tu écris "La tristesse commençait à laisser la place à la colère et à l’incompréhension." mais la première réaction de Vik en apprenant l'histoire de Zad a été d'aller courir partout en demandant pourquoi. si ce n'est pas de la colère et de l'incompréhension.. et son comportement ensuite est de la tristesse : je pense que tu t'es plantée dans ta formulation, non ? tu voulais écrire "à prendre la place de la colère et de l'incompréhension" ?en toutcas, tel quel, il y a de nouveau contre sens...
Enfin, on ne mentionne la soeur que pour aller à l'école. On dirait qu'elle n'est pas là lors du repas. ça me parait cohérent de glisser une phrase sur son propre comportement. Elle joue un rôle clef dans l'histoire, puisque c'est parce qu'elle existe que Vik a dû passer un mois dans une cave et est délaissé par son père. Ce n'est pas pertinent de la laisser sur le carreau. Je pense au contraire qu'il faudrait montrer son rôle dans la famille... parce que pour l'instant j'ai l'impression que Vik est le seul enfant et que la soeur est un peu le chien de compagnie qui est là quand on a besoin d'elle mais sinon à la niche.
Quelques petites considérations stylistiques :
S’il mourrait --> mourait
C’était la première fois qu’il pouvait vraiment jouer avec d’autres enfants que sa soeur. Avant l’école, il n’avait pas vraiment le droit
Le Dixième quartier, dans lequel le bloc de Vik avait sa place,--> c'est lourd ! pourquoi ne pas tout simplement dire "dans lequel Vik vivait" ?
les ouvriers manuels avaient du travail de déblaiement pour des jours, avant de pouvoir réparer les brèches et les fissures du mur --> devoir
Au nord de la ville / dans les lointaines collines du nord
Au sud au contraire se trouvaient les champs fertiles et surtout la forêt et la plaine giboyeuse de l’autre côté de la rivière, auxquelles on accédait par le gué au sud --> le premier sud peut être remplacé par "à l'opposé de"
beaucoup de répétitions du mot "pont"... je suis sûre qu'il y a moyen de trouver une périphrase, il y a aussi le mot "passerelle" qui peut passer comme synonyme (oui je suis allée chercher dans les synos, vois comme je suis dévouée). pour la périphrase, tu peux jouer de la notion de frontière que symbolise le pont. 
Il avait froid et chaud à la fois. Il s’apprêtait à abandonner, à faire le premier pas vers la gauche, mais encore une fois
Bisous !
Isapass
Posté le 07/09/2018
Décidément, ça s'enchaine bien ! L'univers qui se dessine semble carré et bien élaboré et tes explications sont très claires.
J'aime bien l'idée du système scolaire où les matières sont réparties par année. Niveau pédagogie et psychologie de l'enfant, c'est pas terrible (si tu es nul dans un domaine, tu dois te sentir moins que rien pendant au moins un an), mais je n'ai pas l'impression que ça soit la préoccupation principale de ton système :)
Vik est bien parti pour se mettre dans les ennuis jusqu'au cou. Je stresse d'avance pour lui. Mais en même temps, sinon, il n'y aurait pas d'histoire...
A quel public destines-tu ta fiction ? Niveau vocabulaire et complexité, je pense jeune ado mais je vois que tu ne lui a pas mis d'étiquette jeunesse. Peut-être que ça se complexifie ensuite ? 
Ton univers me fait un peu penser à celui d'Arthen de Rachael.
Je file vers le prochain chapitre. 
Nana
Posté le 07/09/2018
Ouf, ça me rassure que tu me dises que mes explications sont claires :') Des fois, j'ai l'impression que c'est clair dans ma tête mais que ce que je décris est trop flou...
Je ne sais pas vraiment pour le public, comme tu verras si tu continues (teasiiing) Vik ne va pas rester enfant très longtemps ;)
Et je te retrouve pour ton 3è com ! 
Elia
Posté le 10/10/2017
Salut Nana !
C'est un chapitre bien décrit, il donne envie d'en savoir plus sur Zad, et rend l'histoire dynamique.
Je dois t'avouer par contre que je suis un peu perdue dans cet univers, entre les blocs, castes, les maîtres (qui sont ils?)la politique de l'enfant unique que tu cites au début. Je me demande pourquoi Vik a pu être enfin présenté aux maîtres après trois mois ? C'est parce que la loi a été abolie ?
Tu as l'air d'avoir créé un univers assez riche et je suppose que cette absence d'explications est un choix. J'espère quand même qu'on aura des éléments d'éclaircissement bientôt ! 
A plus tard ! 
Nana
Posté le 10/10/2017
Coucou Elia !
Merci beaucoup pour ta lecture !!
C'est vrai que l'absence d'explications pour le moment est complètement voulue, pour ma part je n'aime pas trop qu'on me donne toutes les clés d'un univers tout de suite... J'aime beaucoup découvrir les choses au fur et à mesure ! Du coup, je suis partie aussi dans cette idée de distiller des infos au fil des chapitres. Mais ça devrait devenir de plus en plus clair, j'espère !
Pour l'histoire d'enfant unique et de présentation au maître après un mois, en effet on me l'a déjà signalé et je suis en train de préciser ça, ce n'est pas très clair...
Merci encore et à très vite pour la suite !!
Bisous 
Chalice
Posté le 09/10/2017
Nana,
 J'ai bien aimé ce second chapitre, il est très vivant et on ne s'ennuie pas du tout! 
Je suis curieuse de savoir la suite vraiment! J'espère qu'on en apprendra plus sur les blocs les quartiers et les maîtres!
Sinon tu pourrais peut-être ajouter des espaces entre tes paragraphes pour aérer un peu la lecture hihi
Bon courage pour la suite!
Cha :3
Nana
Posté le 09/10/2017
Re-coucou !!
Hum, j'ai fait pleins de fautes dans ma réponse à ton com précédent, je vais essayer de faire gaffe... 
Je vais essayer d'aérer un peu les paragraphes, désolée pour ça !
Je suis encore en train de corriger un peu la suite, mais ça va venir très vite, je préviendrai sur mon JdB.
Merci mille fois pour ta lecture et tes commentaires !!
A très vite pour la suite <3
Bisouuuu 
Cliene
Posté le 07/10/2017
Coucou Nana !
Suspens, suspens ! J'ai hâte de lire la suite encore une fois !
J'aime bien la façon dont tu introduis la description de la ville lorsque Vik la regarde. Expliques-tu ensuite les traditions ? Si oui, j'ai hâte de lire ce passage. 
Quelques petites choses remarquées au fil de ma lecture :
- Pour Vik, Zad était son seul véritable ami. : j'ai un peu butée sur cette phrase, peut-être faudrait-il en changer l'ordre : Zad était, pour Vik, son seul véritable ami ?
- des enfants du quartier jouer en groupe durant les après-midi : enlever le "durant" qui n'est pas forcément nécessaire dans ta phrase
- Son coeur battait la chamade, il avait les mains moites, les genoux tremblants et avait le regard obscurci par des taches noires. : tu peux enlever le "avait" avant le regard obscurci, ce sera peut-être plus fluide pour le rythme de ta phrase
- qui pouvait faire retomber sur toute sa famille tout un tas de problèmes : sur sa famille tout un tas de problèmes ?
Comme d'habitude, ce sont des suggestions, à toi de voir ce que tu veux en faire !
Vivement la suite !
Nana
Posté le 07/10/2017
Coucou Cliène !
Merci beaucoup pour la suite de ta lecture !! Je suis bien contente que le suspens fonctionne, pour rendre accro tous mes lecteurs ;)
Oui les traditions et légendes seront expliquées au fur et à mesure des chapitres, suivant les besoins du moment. Je prévois pas de passage spécifique pour expliquer les traditions, ça sera un peu à découvrir au fil de la lecture !
Encore merci, je vais corriger les petites choses que tu as remarquées (c'était aussi des choses qui me posaient questions !)
Bisouuu ! 
Laure
Posté le 05/10/2017
Coucou Nana ! Me revoici.
C'était un chapitre très agréable à lire ! 
C’est cool le concept de faire en sorte que l’ « élu » dans ton histoire soit pas le héros, mais son ami. C’est super original ! Et en même temps ça me paraît tellement original que j’ai un mini doute : est-ce que ce serait pas Vik, le vrai positif ? mmh. Peut-être que j’imagine n’importe quoi. Mais il est un peu spécial : il est super intelligent et il est un deuxième enfant interdit. Je me pose plein de questions, j'aime !
D’ailleurs pour ça, ça ne m’a pas tellement aidée à comprendre le détachement dont faisaient preuve ses parents. Son père peut-être, mais sa mère… si elle l’a caché un mois pour qu’il survive, c’était bien parce qu’elle l’aimait, non ? (et je n’ai pas compris pourquoi le premier mois changeait quelque chose pour la règle de l’enfant unique) Sinon elle s’en serait débarrassée ? En tout cas, je ne sais pas, cette femme me paraît toujours très peu émotive…
Mais en tout cas, Vik a dû avoir une enfance très difficile avec ses deux mauvais parents. Ça a dû l’affecter un peu, non ? J’aurais peut-être une petite suggestion : là avec touts les infos on comprend bien pourquoi Vik est aussi attaché à Zad, et j’ai beaucoup aimé le récit de leur enfance et tout, mais je trouve qu’on ne sent pas tellement qu’il l’aime. Il veut le voir d’accord, et le récit d’enfance fait comprendre pourquoi,  mais Vik ne semble pas éprouver d’émotion, se sentir seul sans lui, souffrir, s’inquiéter. Il pense à son plan, pas à Zad ni à sa solitude. Je ne sais pas si je m’exprime clairement… et puis tout ça c’est vraiment juste mon ressenti à moi, c’est très subjectif ^^
Encore une fois, la fin de chapitre donne hâte de lire la suite ! J’adore cette dernière phrase, avec le pas à droite. C’est très efficace !
À bientôt pour la suite Nana !
Détails :
« Pour Vik, Zad était son seul véritable ami » : cette phrase m’a paru bizarre. J’aurais vu plus quelque chose comme Zad était le seul véritable ami de Vik.
« L’année des traditions permis à Vik » : permit
« aucun son joyeux de rires ou d’exclamations ne venaient » : venait
« Voila la solution pour atteindre la rivière » : Voilà
« s’alléger d’un poid invisible » : poids
« Ca, c’était facile » : Ça
« Vik repris le chemin de son bloc » : reprit
« faut que nous parle ! » : faut que tu nous parles ( ?)
« En prennant son petit déjeuner » : prenant
Nana
Posté le 05/10/2017
Coucou Ethel !!
Merci pour ta lecture <3
Je te laisse spéculer pour cette histoire d'"élu", hihi !
C'est vrai qu'à y repenser, pour moi c'est clair dans ma tête cette histoire avec sa mère pas très émotive et le premier mois du bébé, mais je réfléchis à mieux l'expliquer... 
Concernant les émotions de Vik, je pense qu'il est encore très jeune à ce moment-là (il a pas 10 ans), et du coup à cet âge c'est difficile de vraiment se projeter dans l'avenir. Il est triste, mais il pense avant tout au fait qu'il va essayer de revoir son ami, pas au fait qu'ils seront séparés pour toujours... Donc ses émotions sont très dans l'instantané, il est un peu triste, dérouté et en colère, mais il ne pense pas tellement plus loin. Enfin, c'est comme ça que je réagissait à son âge je crois...
Et merci dix mille fois pour les petites fautes, je vais m'empresser de corriger ça !
Gros bisouuuuu 
Vous lisez