Chapitre 1

Notes de l’auteur : Je vous remercie par avance pour vos commentaires.
Bonne lecture

Chapitre 1

    Cette année là, à Manchester, l’été était lourd et étouffant. Comme chaque vendredi, Fred Slater rangeait les dernières affaires qui traînaient encore sur son bureau. Un brin maniaque, tout devait être impeccable pour sa reprise du lundi matin. Il arracha, chiffonna et mit à la corbeille les feuillets de son calendrier de bureau, laissant apparaître la date du lundi 12 juillet 1976. Il était 16 heures, et la majorité du personnel de l’entreprise "MecaWorld" partait en week-end. 

S’engouffrant parmi la foule, d’un pas rapide et assuré sur les larges trottoirs d'Oxford Street, ce jeune cadre de trente-cinq ans, ne pensait plus alors qu’à une seule chose : laisser tomber son costume trois pièces pour enfiler un léger polo, un short et des baskets, entrer sur le court de tennis et mettre sa volée à Carl, un collègue de travail, qu'il considérait sans grand intérêt, si ce n’est qu’il lui permettait de gonfler son ego une fois par semaine, sur un des courts de tennis du Golden Club. Un club huppé de Manchester fréquenté par la petite bourgeoisie locale, où il avait ses habitudes et ses privilèges. Ce vendredi, il se sentait particulièrement en forme malgré la canicule. Tout en marchant vers le club, son esprit visualisait ses échanges de balles, ses revers et ses coups droits puissants qui laisseraient, sans aucun doute, Carl pantois. Il se réjouissait de sa victoire à l’avance. 


Tous ces passants lambda qu’il croisait ou qu’il dépassait l'agaçaient, n’allant pas assez vite à son goût ou alors l’effleurant de trop près, ce qu’il trouvait fort déplaisant. Il en profita pour se laisser absorber par ce désagrément afin de se charger en haine sportive et, ainsi, défouler cette violence intérieure, sur le court le moment venu. Plus il se laisserait envahir par ces agressions environnementales et plus sa victoire lui serait acquise. Tout était toujours sous contrôle pour Fred Slater.
Fred Slater est le fils unique du riche industriel, Maurice Slater. Ce dernier est un personnage charismatique, parti de rien. Il est, aujourd’hui, à la tête des industries mécaniques “MecaWorld”, une des plus importantes entreprises de la ville. D'origine irlandaise, les Slater arrivèrent en Angleterre, suite à la disette de 1822, avec femmes et enfants. Ce chef d’entreprise incarne la quatrième génération. Il fut le premier à épouser une Anglaise, ce que n’apprécièrent guère ses parents, qui auraient préféré que la lignée reste de pure souche irlandaise. Pour de nombreuses personnes, surtout dans le milieu professionnel, Monsieur Maurice Slater est un homme froid et autoritaire. Peu de gens osent le défier. Mieux vaut être bien préparé et avoir les reins solides avant d’entrer en conflit avec lui, sachant qu’il traîne dans son sillage une armée d’avocats prêts à en découdre avec des dossiers des plus difficiles. Il dirige son empire d'une main de fer.


Monsieur Slater fils hérita du charisme de son père. Il intégra l'entreprise familiale, après ses études de droit, comme  stagiaire. Chez les Slater, on démarre au plus bas de l'échelle et l’on fait ses preuves, même si l’on en est le fils. Puis, Fred gravit les échelons, année après année. Il était assidu et concentré à tous les postes qu’il occupa, cherchant à donner le meilleur de lui-même afin d’atteindre ses objectifs. Il pense que la confiance de son père équivaut grandement à n’importe quel diplôme. Il a une grande estime et une grande admiration pour cet homme craint de tous et pourtant si juste et si chaleureux au sein du foyer familial. Il se demandait souvent comment son père réussissait à jongler ainsi entre son entreprise et son foyer. Son père lui dit un jour cette phrase qui ne le quitta plus : "On peut laisser les épreuves endurcir le travail, la persévérance et la volonté, mais jamais le cœur."
Doté d'un physique plaisant aux yeux de ces dames, Fred est un homme grand, élancé et sportif. Ses cheveux, de couleur châtain, coupés courts, et sa barbe naissante lui donnent un look bad boy dont il est conscient. Des yeux marron, des cils et sourcils réguliers et des traits fins, c'est un bel homme. Il est toujours impeccable sur lui, de ses mocassins à la coupe de cheveux. Ses vêtements sont choisis avec soin et chaque occasion a sa tenue. Il occupe, à présent, le poste de "business developer". Il est responsable d'une équipe chargée de trouver de nouveaux clients et d'entreprendre des négociations stratégiques. Il estime que ce poste lui convient parfaitement et s'y sent totalement à l’aise et épanoui.


    Lorsque Fred arriva au club, Carl était déjà là, en tenue adéquate, une bouteille d'eau à la main, il attendait son adversaire tranquillement et sereinement, regardant autour de lui pour faire passer le temps. Carl Lewis est un homme intelligent et loin d’être dupe. Il travaille depuis suffisamment longtemps avec Fred pour reconnaître ses qualités et ses défauts. Certes, l'ego surdimensionné de celui-ci ne lui échappe pas, mais ne le dérange pas. Il perçoit en lui une personne juste avec un grand cœur, et il l’apprécie. Du même âge, c'est un charmant caméléon qui sait arrondir les angles ou se  faire tout petit lorsqu'il le juge nécessaire. Sur le court, il connaît les travers de son adversaire, mais il l’accepte comme il est, et prend plaisir à échanger quelques balles. Ce qui lui permet de donner le meilleur de lui-même sur le court comme au bureau et estime progresser régulièrement grâce à ce collègue exigeant et intransigeant.


    De loin, Fred lui fit signe de la main qu’il filait se changer. Il rejoignit les vestiaires du court. Ces derniers étaient vides, et Fred se dit que ce devait sûrement être une autre histoire dans les vestiaires de la piscine. Les cabines, les douches et les casiers sont les plus haut de gamme de tous les clubs sportifs qu'il ait pratiqués. Dans les tons ocre, de différentes nuances de beige, d'un mélange de marbre et de céramique, à la robinetterie de cuivre, les vestiaires du club le plongent dans une ambiance orientale pleine de sérénité. Il se déshabilla et alla se rafraîchir sous la douche. Il était, à ce moment-là, déjà, complètement déconnecté de son travail et de tout ce qui pourrait venir parasiter son esprit. Il n’a plus que son jeu en tête. Même si c’est un match amical avec un collègue, sa concentration est au maximum. Il ressort des vestiaires boosté, prêt à affronter Carl, qu'il surnomme, dans ces moments-là, mon Caliath* 


Il retrouva Carl affalé sur un garde-corps en totale décontraction, à des kilomètres de tout esprit de compétition. Ils entrèrent ensemble sur le court qui leur était réservé où attendaient leurs accessoires de jeu, qu’un employé du club aura pris soin de préparer. Fred vérifia sa raquette en la scrutant de tous côtés tandis que Carl l’attrapait sans y prêter grande attention, se dirigeant au fond du court et se préparant en vue de démarrer l’échauffement. Fred prenait son temps. Il installa sa serviette sur son banc, ses bouteilles d’eau de 50cl, deux naturelles et une pétillante, la pétillante rangée entre les deux naturelles, sous le banc, à l’abri du soleil. Il referma son sac de sport qu’il positionnait à chaque fois de la même façon, sous le regard amusé de Carl qui patientait silencieusement, respectant les petites manies et habitudes de son partenaire de jeu. Ils échangèrent quelques balles d’échauffement. Carl sentit immédiatement dans le jeu que Fred était en forme et que la partie lui appartenait. Il sourit et se concentra afin de donner tout ce qu'il pouvait, bien décidé à ne pas se laisser vaincre trop facilement. Il aimait ça. Il se sentait vivant de devoir se battre à fond. Cela ne faisait rien qu'il gagne ou non. Seuls comptaient pour lui le plaisir et le dépassement de soi, c'est ce qu'il aimait et il l’assumait. Peu importe ce que pourrait en penser qui que ce soit. 

Ils commencèrent le match, brulèrent bon nombre de calories et vidèrent quelques bouteilles d’eau. Fred dut se battre et gagna en 2 sets. Les deux joueurs, ravis de leur partie, se félicitèrent mutuellement. Cerise sur le gâteau, Carl aperçut sa petite amie. Installée en terrasse, elle lui faisait signe de la main, le prévenant ainsi de sa présence. Bien qu’il soit trempé de sueur, il se dirigea vers elle, embarquant Fred avec lui, pour la saluer. Il était très heureux et surtout très amoureux depuis six mois. C’était la première fois que sa fiancée venait le retrouver au club. Il était fier de la présenter à Fred qui, lui, ne restait jamais bien longtemps avec une femme. Elle était généralement remerciée une fois son plaisir passé.
Regardant son collègue dans les yeux, plein d'assurance et de fierté, Carl dit : “Fred, je te présente Martine, ma fiancée.”
En l'espace d'un instant, Fred passa de sa royale prestance à la décomposition. Il reconnut Martine. Martine Toker, se souvint-il. De son côté, Martine le salua normalement, d’un simple bonjour, comme si elle ne le connaissait pas ou comme si elle ne l'avait pas reconnu, à moins qu'elle l'ait reconnu, mais qu'elle n'en montrait rien. Fred ne put le détecter. En l'espace d'un instant, sa tête se remplit de doutes et d'interrogations. Une fois la stupeur passée, il imita Martine et la salua comme si de rien n'était : 
“Bonjour… Mademoiselle… heu… Martine, enchantée, Fred S…” Il s'arrêta net, se sentant ridicule, allant préciser spontanément son nom de famille, il se retint au dernier moment de crainte que celui-ci ne mette la puce à l’oreille de Martine.
Cette rencontre provoqua en lui un profond malaise, mais, apparemment, personne n'avait rien remarqué. Cependant, son but soudain fut de trouver une échappatoire à cette situation. La douche tombait à pic. Le match et la chaleur faisant, les deux joueurs partirent se doucher et se changer, tandis que Martine s'installa à une table, en terrasse, et commanda une boisson fraîche. 


    Martine Toker est une jeune femme trentenaire, dynamique et pleine d'entrain. Elle a de belles qualités humaines. Elle est souvent positive. Ses amis peuvent lui faire confiance. Elle est toujours là pour eux. Elle est pleine de vie, et, comme Carl, a tendance à ne voir que le bon côté chez les gens, mais elle a un peu de rancune envers les personnes qui la déçoivent, jugeant qu'il est préférable de ne plus les côtoyer dans la mesure du possible. C'est une jeune femme, plutôt petite, brune aux cheveux longs. Elle ne se maquille que pour des raisons professionnelles, trouvant le maquillage superficiel et inutile. Le week-end, elle reste le plus naturelle possible, toujours prête à transformer une journée tranquille en aventure.


    La douche permit à Fred de prendre un peu de recul sur ces retrouvailles plutôt gênantes et déplaisantes à son goût. Revoir Martine le plongea dans un passé enfoui et oublié. Et au grand jamais, il ne souhaiterait le réveiller. Heureusement, il se sentait reprendre le contrôle de la situation. Lui et Carl avaient pour habitude de boire une bière après un match et de le débriefer. Mais là, il suffirait qu'il dise à Carl qu'il avait un rendez-vous, qu'il devait absolument partir et voilà, le tour serait joué.
En sortant de la douche, Fred enfila un pantalon de lin beige, un tee-shirt en coton blanc et une paire de baskets légère en toile grise. Il retrouva Carl qui s’empressa de lui demander ce qu’il pensait de Martine. Ce dernier n’aspirait pas vraiment à ce genre de conversation qui ne l’intéressait pas du tout. Il se moquait bien de Martine. Il s’en sortit par une pirouette, précisant gentiment qu’il ne la connaissait pas. Carl l’invita alors à boire un verre avec eux. Bien sûr, Fred refusa sur le champ, prétextant son rendez-vous imaginaire, mais son collègue ne prêta pas attention à ce prétexte et dit alors sur un ton amusé et déterminé : 
“Pas question de te défiler, mon vieux ! Depuis le temps que je voulais te présenter Martine, je veux que tu me donnes ton avis. Cela fait six mois que nous sommes ensemble et c'est du sérieux !”


Carl est un homme plein d'humour et d’esprit, cherchant toujours à s'améliorer, il ne voit le mal nulle part. Mais quand il a décidé quelque chose qui lui tient à cœur, il peut être d'une grande ténacité et y faire face pourrait s'avérer très épuisant. Alors, Fred sentit que si ce n'était pas maintenant, ce ne serait que partie remise. Il maudit de se retrouver dans cette situation de malheur. Il fit bonne figure en répondant :  
“OK, mais vite fait alors !”
    Martine était assise à la terrasse du bar du club, à une table de quatre. La terrasse surplombant les courts permettait une belle vue plongeante sur ceux-ci. Le mobilier, style cottage en rotin beige, donnait un charme au lieu, contrastant avec le côté sport. Quelques grandes jardinières en bois, composés de fleurs, apportaient couleurs et gaieté. Une personne l’avait rejointe, et était assise à ses côtés. Les deux jeunes femmes semblaient très bien se connaître. Elles souriaient et riaient. Elles buvaient un grand verre de citronnade inondé de glaçons, en regardant les joueurs sur les courts. Les deux hommes arrivèrent par l'intérieur du bar. Martine et son amie leur tournaient le dos. Carl embrassa sa fiancée dans le cou, ce qui la fit sursauter. Elle rit et les filles se retournèrent. Et, pour la seconde fois, Fred tressaillit. Mais cette fois-ci, sa réaction fut si forte qu’il ne put la dissimuler. L'amie de Martine s'exclama alors, d'un ton surpris : “Fred !?”
Martine prit un temps de réflexion et enchaîna alors sur le même ton : 
“Quoi, c'est Fred !? Mon Dieu, mais oui, je ne t'ai pas reconnu tout à l'heure !”
Fred se sentit de nouveau ridicule et n'eut plus d'autre choix que de suivre le mouvement. Il répondit : 
“Nora !? C'est incroyable... comme je suis heureux de te voir... et bien sûr... Martine, je te reconnais à présent ! Et bien ? Amies un jour, amies toujours, toutes les deux, on dirait ?”
Fred se dit que, tant qu'à faire semblant, autant mettre le paquet, mais, malgré la douche, il suait de nouveau à grosses gouttes et avait reperdu de sa superbe. Il mit cela sur le compte d'une émotion positive, étant soulagé dans un sens que les choses soient claires.  Surtout qu'il eut l'impression que la surprise qu'avait provoquée cette rencontre laissait les filles plutôt enjouées. Il en déduisit que Martine et Nora appréciaient ces retrouvailles, mais le doute qu'elles fassent aussi semblant que lui, lui effleura l'esprit. Cependant, il reprit confiance en lui. Carl, lui, était complètement perdu. Martine s'empressa de lui expliquer : 
“Mon Chéri, Nora et moi étions à la fac de droit avec Fred.”
Puis, elle s'adressa à son ancien camarade de fac : “Que deviens-tu ?
– Je suis cadre dans l'entreprise familiale. Et toi ? répondit Fred machinalement.
– J'ai arrêté le droit. Je suis responsable de plusieurs galeries d'art, dont une sur Manchester. 
– Et toi, Nora, le droit a-t-il eu raison de toi ?
– Oui, je suis avocate."


    Fred pensa que Nora était encore plus belle qu'à la fac. Il se souvint combien il était épris d'elle dans le passé, mais elle avait toujours décliné ses invitations à sortir avec lui. Que ce soit au restaurant, au cinéma ou simplement pour prendre un verre. Il n’a jamais su pourquoi. Il supposait qu’il n’était probablement pas son genre. Sa beauté était connue de tous les étudiants, mais lui voyait en elle autre chose. Elle l'inspirait, lui donnait de l’énergie lorsqu'il était en sa présence, il se sentait plus fort et meilleur. Son élégance innée et gracieuse contribuait grandement à sa splendeur. Elle se maquillait juste ce qu'il fallait et laissait la couleur châtain clair de ses cheveux naturelle. Ceux-ci viraient sur le blond en été, ce qui lui plaisait beaucoup. Il trouvait que de voir les racines des cheveux colorés pouvait enlaidir même les plus belles. La première chose qu’il regardait chez une femme, c’était si elle avait les cheveux teints ou non. Il sentit soudainement son esprit se remplir de pensées plus absurdes les unes que les autres, imaginant que des hommes pourraient tuer juste pour l’avoir comme avocate ou encore l’imaginant nue sous sa robe pendant sa plaidoirie. Sentant le désir monter en lui, il dut maîtriser son imagination débordante et enchaîna : 
“quelle spécificité ?
– Avocate pénaliste.”
Son imagination avait vu juste. Sur cette réponse, leurs regards se croisèrent avec insistance. Fred était sûr que le regard bleu de Nora lui envoyait un message, mais comment être sûr de comprendre ? Lui, lui disait qu'il avait une irrésistible envie d'elle et son souhait aurait été que ce soit de même pour elle, mais au fond de lui, il craignait que ce soit totalement l'inverse.
Martine interrompit sa réflexion : “Et Georges ?”
Elle expliqua à Carl que Georges était le meilleur ami de Fred. Celui-ci demanda : “Georges Wagner ?
– En effet, affirma Fred, il travaille avec nous. Il est marié et a trois enfants.”
“Tiens donc, se dit Martine en jetant un coup d’œil à son amie, cette tronche de cake a trouvé à niquer à trois reprises, et la même fille … si ce n’est pas de la baraka !” Les filles échangèrent un petit sourire discret et complice. Carl, heureux pour ses camarades, s'excita et dit : 
“Vous devez avoir plein de souvenirs à vous raconter ! Si on allait passer le week-end au Chalet ? Rendez-vous au parking de la patte d'oie demain matin 10h. Qu'en pensez-vous ?”


Tous restèrent silencieux. Fred avait déjà entendu parler du Chalet, mais il n’y était jamais allé, côtoyant Carl juste au bureau et sur le court de tennis. Chacun prenait le temps de réfléchir à cette proposition inattendue et qui eut le chic de mettre tout le monde mal à l’aise, sauf Carl qui, a priori, n’avait rien remarqué. Fred n'avait aucune envie de remuer les souvenirs du passé avec ses deux compères. Si cela devait arriver, il se sentirait peut-être obligé de parler de choses dont il était peu fier et qui, pour lui, n'avaient plus aucune importance après autant d'années. D'ailleurs, c'est à la vue de Martine que tout est revenu à sa mémoire. Ces événements de sa vie lui étaient totalement sortis de l'esprit et cela faisait plus de quinze ans qu'il n'y pensait plus. D'un autre côté, cette occasion pourrait lui permettre de revoir Nora facilement. Passer deux jours entiers en sa compagnie était inespéré et ne se représenterait peut-être jamais. Et depuis l'instant où il l'avait revue, cela faisait à peine moins d'une heure, il savait qu'elle allait l’obséder et qu'il voudrait la revoir.
Les filles se lancèrent des regards et Martine finit par proposer : 
“De toute façon, Carl et moi y allons. Que ceux qui veulent se joindre à nous nous rejoignent demain matin à 10 heures.”
Cette proposition s’avéra satisfaisante pour tout le monde. Chacun se salua et se dit, peut-être au lendemain.

 

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MélanieH
Posté le 20/08/2025
Salut ! ^^

Ce n'est pas le genre d'histoires que j'ai pour habitude de lire, mais le titre m'a intrigué. Le résumé comme ce premier chapitre font très roman "classique" comme l'a dit le précédent commentaire. La plume est fluide et on a vraiment l'impression de lire un roman expert (je ne sais pas si c'est ta première histoire, auquel cas un grand bravo !).

Pour ma part, mais là c'est purement subjectif, je préfère les histoires où ça passe avant tout par les dialogues plutôt que les longues descriptions, mais là tout dépend du genre, ce n'est pas vraiment une critique objective.

A bientôt ! ^^
Anne Bénète
Posté le 21/08/2025
Bonjour, un grand merci pour votre avis.
ABChristLéandre
Posté le 19/08/2025
C'est un texte bien classique que vous avez là. Classique de par la plume, évidemment. Une thématique plutôt intéressante. Je ne suis pas insensible à cette écriture qui me rappelle fort bien ma plume d'antan. Par contre, il serait peut-être bien que vous puissiez revoir certains croquis ; par exemple, on quitte le temps de la narration lorsque vous décrivez un personnage (on passe brutalement au français). De même, certains accords devraient être revus (Il ressort des vestiaires *booster).

L’histoire a beaucoup de potentiel, et il serait intéressant de voir ce que nous relateront les huit prochains chapitres.

A.B C
Anne Bénète
Posté le 20/08/2025
Bonjour,
Je vous remercie. Je vais regarder cela.
Anne
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