Chapitre 1

Par Cerise

Chimère : n.f. MYTHOLOGIE : Animal fabuleux à tête et poitrail de lion, corps de chèvre et queue de dragon. Par extension, se dit de toute créature fantastique hybride.

FIGURÉ : Se dit d’un projet inatteignable.

DEPUIS 2025 : Nom générique regroupant des individus présentant des caractéristiques génétiques partiellement différentes du genre homo sapiens. Leur physique et leur psychisme varient en fonction de la sous-espèce concernée. Par exemple : vampire, loup-garou, faune...

 

 

Les chaussures de Mila lui faisaient un mal de chien. Voilà presque trois quarts d’heure qu’ils étaient là, massés coude contre coude, microphone contre appareil photo dernier cri, à attendre l’apparition du Dieu des Dieux des Médias, Monseigneur Cadaral en personne.

Non qu’elle n’ait particulièrement envie de le voir. Elle apprécierait bien mieux de se trouver chez elle, en chaussette à bouclettes et jogging déformé, à redevenir Ingeny, prêtresse niveau 53 prête à dégommer du troll sur Final Dragon Quest. Sauf qu’elle avait besoin de la fibre pour cela. Et que les promesses du gouvernement de la rendre plus accessible (« L’information, sur tout, pour tous ») n’incluaient pas encore d’abonnement gratuit. Elle avait besoin de son gagne-croûte. Et donc devrait patienter en silence.

Louis Cadaral, P-D.G de Bloom, premier conglomérat de chaînes privées d’Europe de l’Ouest, apparut tel le messie dans un costume trois pièces bleu ardoise. Aussitôt, une armée de bras se leva, pointant qui un téléobjectif démesuré, qui un microphone pelucheux, et à l’ombre de ces arbres organiques elle regretta une nouvelle fois sa petite taille.

Elle avait l’habitude. Cela ne l’empêcha pas de jouer des coudes, râler, pousser un peu son voisin de droite — qui manqua de laisser tomber son coûteux appareil en même temps qu’un juron bien senti — avant de reprendre sa place, un petit sourire aux lèvres. Elle n’avait aucune chance de les supplanter, tant pis, cela ne l’empêchait pas d’essayer. Et de rappeler au monde sa présence.

Certes, elle n’aurait pas de photo de l’entrée, mais personne ne pouvait tenir indéfiniment les bras en l’air, qui plus est supportant deux ou trois kilos de matériel. Elle en profita pour vérifier les réglages de ses appareils à l’ombre favorable de ses voisins perchés, les écoutant d’une oreille distraite commenter le sourire ultra-bright et les cheveux coupés court du futur jeune quinquagénaire, jusqu’à ce que, comme elle l’avait prédit, le paysage s’éclaircisse.

On les invita à s’asseoir, calmant du même coup le brouhaha ambiant, et elle mit en route son enregistreur, vérifiant la bonne entrée du son, avant de pouvoir enfin capter par elle-même, et non par un écran tenu un bon demi-mètre au-dessus d’elle, le profil de l’Homme du Jour.

Quadra virant quinqua, cheveux bruns virant au blanc, et coup droit sur asphalte virant au swing sur gazon. Tout virait chez lui, même son sourire, qui d’où elle se trouvait lui donnait l’impression d’avoir été rescotché à l’envers sur sa figure. Devant elle se déroulait un stop motion des tabloïds des six derniers mois. Tant de prévisibilité l’agaçait.

Coinçant du mieux possible son enregistreur entre ses genoux, elle leva devant elle un numérique robuste, et passa les cinq minutes suivantes à immortaliser pour la postérité relative des prochaines vingt-quatre heures le gourou des médias lui faisant face. Sourires. Clin d’œil. Enthousiasme exagéré. Rien n’échappa à son œil de verre et son objectif surdimensionné.

Délaissant avec soulagement cet outil de travail encombrant et sans âme, elle dégagea de son berceau protecteur son bébé, son précieux. Un authentique appareil argentique du siècle dernier, un Canon, légué par son père, en même temps que ses yeux bleus et son penchant pour les jeux vidéos. Des trois, c’était l’appareil qu’elle préférait.

Sans se soucier du regard envieux de son voisin de gauche, elle régla rapidement l’ouverture, la vitesse, prenant comme référence le mur blanc à droite de la salle. Elle attendit ensuite patiemment une pause, un geste, une mimique, qui révélerait de son auteur bien plus que tous ces mots enfilés à la va-vite sur un fil tissé de filouteries. Un premier cliché : « clic », et ce son mécanique lui fit comme à chaque fois dresser les poils de plaisir. Un second, « clic », et plus rien ne comptait que sa cible mouvante et immobile à la fois. « Clic » : celle-ci serait floue. Tant pis.

Son voisin ne la lâchait pas. Elle sentait venir l’instant où il se pencherait, et lui demanderait d’un air envieux caché sous un ton de spécialiste le modèle de son appareil. Autant en finir tout de suite — et le plus vite possible.

Posant son appareil sur ses genoux, derrière son transcripteur, elle se tourna. Elle ne s’était pas trompée : son confrère — chez Infos21, d’après le badge qui lui pendait au cou — la dévorait des yeux.

C’était mieux que de la dévorer tout court. Ses pupilles immanquablement tracées droit comme celle des chats le classait d’office dans la catégorie des loups-garous. Elle ferma brièvement les yeux. Une chimère. Il ne manquait plus que ça.

Il découvrit dans un sourire des dents plus petites qu’elle ne l’aurait imaginé, et avant qu’il ne lui pose la moindre question, elle débita :

– Canon EOS 1D, 1990, objectif 35mm, vitesse d’obturateur 1/8000, 10 images par seconde en rafale, oui il est à moi, non je ne le vends pas, non même pour ce prix-là.

Son sourire s’était envolé, pour se poser sur les lèvres de Mila. Elle se détourna, et reprit sa position, coude sur les genoux, comme à l’affût.

Mais sa concentration l’avait déserté, et quelque chose dans le verbe du beau-parleur cinq mètres devant elle l’incitait à tendre l’oreille : ses mots se ralentissaient, il se redressait face au pupitre, un air de je-ne-sais-quoi de celui qui est dans la confidence et va partager son secret.

Un secret. Face à un parterre de journalistes. Venant d’un magnat des médias. Qui cherchait-il à berner ?

Elle tendit l’oreille néanmoins, et les yeux aussi, lorsque les halogènes s’éteignirent et qu’un générique plus tapageur qu’une bande-annonce de Tarantino lui explosa les sens.

Quelque quatre minutes plus tard, la lumière revint, et en même temps l’usage de ses oreilles. Son cerveau turbinait tandis qu’elle se repassait les bribes de scène. Elle devait avouer qu’il avait fait fort, dans la catégorie « vis ma vie plutôt que celle d’une ménagère de moins de cinquante ans ». Sa nouvelle idée, mettre ensemble douze ados attardés dans une villa sur-luxueuse, logés-nourris-désaltérés aux frais de la princesse (et du contribuable, vive la redevance télé), n’avait rien de novatrice.

Sauf les jeunes gens en question : tous des chimères. Chacun leur spécialité. Avec un objectif simple, pour le téléspectateur : retrouver qui, parmi le bel éphèbe blond ou la pulpeuse tigresse bronzée se limait les canines, ou réfrénait à la nuit tombée son penchant pour la chair humaine en décomposition. Sachant que pour la plupart d’entre eux, il n’y a pas si longtemps, cacher leur vraie nature tenait de la survie, cela promettait une belle audience.

Les questions se déversèrent par dizaines, toutes banales à en pleurer :

– Le casting est-il terminé ?

Elle n’a pas bien regardé, on les a vus, les douze en abrutis !

– Oui, malheureusement, répondit-il avec un sourire complice, mais vous pouvez d’ores et déjà postuler pour la saison 2.

Ou encore :

– Où se trouve la villa ?

Il y en a qui cherchent une destination de vacances à la dernière minute.

– Le lieu est tenu pour l’instant secret, pour d’évidentes raisons de sécurité.

Mais aussi :

– Est-ce qu’il y aura un vampire parmi eux?

Évidemment, qu’il y aurait un vampire, c’est ceux qui font le plus vendre, rapport à Dracula, et plus tard à Edward. Si vingt ans en arrière, après avoir lu et relu leurs livres écornés, les midinettes fans de vampires à paillettes avaient sut qu’ils vivraient parmi nous au grand jour, elles auraient frôlé l’apoplexie. Et les vampires en questions auraient préférés pouvoir se terrer au fond d’un caveau, comme on avait voulu nous le faire croire pendant des siècles.

Son enregistreur toujours en fonctionnement, elle commença à ranger ses affaires. Elle sortit délicatement la pellicule pleine de son appareil, à l’ombre de sa veste manches trois-quarts. Elle prévoyait de passer par les quais pour rentrer, se vider un peu la tête, et peut-être, apercevoir les sirènes. À cette époque de l’année, elles remontaient loin après l’embouchure. Avec un peu de chance, elle pourrait faire quelques clichés.

Ce n’est pas elle qui rédigerait l’article, trop long, ses collègues restés au taf avaient suivi en même temps qu’elle la conférence, à l’autre bout des ondes. Elle fit relai avec son téléphone, leur transféra les photos numériques, et éteignit le tout. Dans quelques minutes, l’article serait en ligne. Déjà, les questions se tarissaient, et bien vite, elle prit la poudre d’escampette.

Elle marchait lentement. L’agitation lui avait fait oublier les tortures infligées par ses chaussures neuves, mais son ego l’empêchait d’admettre que, non, 7cm sur son 35 fillette, ce n’était pas raisonnable. Si bien qu’elle persista, longtemps, arpentant en claudiquant les quais à la recherche de reflets d’argent qui ne vinrent jamais.

Elle ne voulait pas rentrer bredouille. Elle se rabattit sur un groupe de goélands virevoltant au gré des courants, piquant depuis le haut des quais jusque sur la promenade en contrebas, agaçant les moineaux et déchiquetant un vieil emballage de fast-food oublié. Elle tenta de saisir leurs cabrioles, leurs escarmouches, mais le prix exorbitant des pellicules la retint de tout gaspiller. Le nez en l’air et l’œil toujours au viseur, elle clopinait, lorsqu’elle se sentit violemment bousculée :

– Aïe !

Étalée de tout son long sur la piste cyclable, elle avait échoué d’une part à se rattraper sans douleur — son poignet gauche l’élançait furieusement, de même que sa cheville droite — et d’autre part à sauvegarder son précieux de la chute. À sa vue, deux mètres plus loin, gisant renversé sur l’asphalte, elle abandonna toute pudeur et se précipita à quatre pattes pour évaluer les dégâts.

Elle ne fut pas assez rapide. L’homme qui l’avait bousculée faisait demi-tour et, en une poussée bien dosée sur ses rollers, la devança. Dans un geste d’une fluidité admirable en d’autres circonstances, il se baissa, ramassa l’appareil, la regarda, son visage à la même hauteur que le sien puis, après un froncement de sourcil, se redressa et disparut. Tout s’était passé en moins de temps qu’il ne fallait aux goélands pour une descente en piquée depuis les digues.

Elle hurla, bien sûr, « Arrêtez-le ! », mais cela ne marchait que dans les films. En vrai, il n’était que trop facile quand on était juché sur une paire de rollers de se faufiler au travers des badauds clairsemés. Avant même qu’elle ait pu retrouver un semblant d’équilibre, il s’était évaporé dans le gris clair de la digue.

Elle n’en revenait pas. Elle éructait de colère, jurait, tentait de se relever, n’y parvenait pas, elle s’était sûrement fouleé la cheville, non, cassée, elle avait trop mal, et ces foutues chaussures qui ne tenaient pas en place, et tout ces gens, autour, qui lui tendaient la main, et tentaient un : « Vous voulez qu’on appelle la police Madame ? »

Non, elle voulait son appareil, intact, et rentrer chez elle à pied, la tête haute et l’allure fière, comme elle l’avait prévu.

De rage, elle arracha ses chaussures, et boitilla jusqu’à l’eau avant de les jeter. Elle manqua d’éborgner un goéland qui flottait en surface, il s’écarta en piaillant, et lui lança un regard noir avant de s’éclipser.

Serrant son sac contre elle, respirant à grandes goulées pour passer le nœud dans sa trachée, elle prit le chemin du retour.

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Fannie
Posté le 28/09/2020
Coucou Cerise,
Une année après ta dernière mise à jour, me voilà. Mieux vaut tard que jamais.  ;-)
Dans ce début d’histoire sans introduction, on est directement projeté dans l’action, dans une journée de la protagoniste. Elle me semble légèrement cynique, maniant un humour caustique. D’ordinaire, je n’aime pas la narration en langage parlé, mais la « voix » de Mila, sa manière de raconter ce qui lui arrive, me donnent envie de continuer pour connaître la suite de ses aventures, qui promettent d’être animées.
Dans une réponse à un commentaire, tu disais ne pas savoir comment on appelle quelqu’un qui fait du roller. Des rollers, ce sont des patins à roulettes (que les roues soient placées sur une ligne ou comme celles d’une voiture, qu’ils soient amovibles ou intégrés aux chaussures) ; donc celui qui les chausse est un patineur. Mais tu t’es très bien débrouillée pour contourner le problème.  :-)
Coquilles et remarques :
— d'une nouvelle émission de télé-réalité mettant en scène loups-garous, vampires et autres goules, ne semble pas être du goût de tout le monde [téléréalité ; en un mot / Tu ne peux pas dire « et autres goules » puisque les loups-garous et les vampires ne sont pas des goules ; il faut dire « loups-garous, vampires, goules et autres chimères (ou créatures) » / au goût de tout le monde]
— à attendre l’apparition du Dieu des Dieux des Médias, [du dieu des dieux ; « Dieu » ne prend une majuscule que dans les religions monothéistes / des médias ; sans majuscule]
— chez elle, en chaussette à bouclettes [en chaussettes]
— prêtresse niveau 53 prête à dégommer du troll [prêtresse de niveau 53]
— commenter le sourire ultra-bright [Il faudrait mettre « ultra-bright » en italique : ce n’est pas du français.]
— même son sourire, qui d’où elle se trouvait lui donnait l’impression [Il faudrait enlever la virgule avant « qui » et placer « d’où elle se trouvait » entre deux virgules.]
— Devant elle se déroulait un stop motion des tabloïds [Il faudrait mettre « stop motion » en italique : ce n’est pas du français.]
— et son penchant pour les jeux vidéos [les jeux vidéo]
— Elle ne s’était pas trompée : son confrère — chez Infos21, d’après le badge qui lui pendait au cou — la dévorait des yeux [de chez Infos21]
— Ses pupilles immanquablement tracées droit comme celle des chats le classait d’office [le classaient]
— Mais sa concentration l’avait déserté, et quelque chose dans le verbe du beau-parleur cinq mètres devant elle [désertée / du beau parleur ; sans trait d’union]
— et qu’un générique plus tapageur qu’une bande-annonce de Tarantino lui explosa les sens [lui pulvérisa les sens ; « exploser » est intransitif. Voir ici : http://www.academie-francaise.fr/exploser]
— mettre ensemble douze ados attardés dans une villa surluxueuse [surluxueuse ; sans trait d’union. Voir ici : http://bdl.oqlf.gouv.qc.ca/bdl/gabarit_bdl.asp?id=1629]
— logés-nourris-désaltérés aux frais de la princesse (et du contribuable, vive la redevance télé), n’avait rien de novatrice [logés, nourris, désaltérés ; sans traits d’union, mais avec des virgules / n’avait rien de novateur ; ça s’accorde avec « rien »]
— Chacun leur spécialité. [Je dirais plutôt « Chacun sa spécialité ».]
— retrouver qui, parmi le bel éphèbe blond ou la pulpeuse tigresse bronzée [parmi (…) et ; (pas « ou »)]
— les midinettes fans de vampires à paillettes avaient sut qu’ils vivraient parmi nous [avaient su]
— Et les vampires en questions auraient préférés pouvoir se terrer [en question / auraient préféré]
— à l’ombre de sa veste manches trois-quarts [à manches trois-quarts]
— Elle fit relai avec son téléphone, leur transféra les photos numériques, et éteignit le tout [Elle fit le relais / Je ne mettrais pas de virgule avant « et » parce que les trois verbes ont le même sujet.]
— pour une descente en piquée depuis les digues [en piqué]
— elle s’était sûrement fouleé la cheville, non, cassée, elle avait trop mal [foulé / cassé ; le COD est « la cheville » et il est placé après le verbe, donc il n’y a pas d’accord, et dans « cassé », la même structure de phrase est sous-entendue, donc pas d’accord non plus]
— et tout ces gens, autour, qui lui tendaient la main, et tentaient un : « Vous voulez qu’on appelle la police Madame ? » [tous ces gens / pas de virgule avant « et » ; les deux verbes ont le même sujet / « tenter » n’est pas un verbe de parole ; je propose « hasardaient » / virgule avant « Madame »]
— Elle manqua d’éborgner un goéland qui flottait en surface, il s’écarta en piaillant, et lui lança un regard noir avant de s’éclipser. [Il faudrait mettre un point-virgule après « en surface » / pas de virgule avant « et » ; les deux verbes ont le même sujet]
Dédé
Posté le 12/10/2019
Je dois dire que ton concept me plait énormément. Je suis aussi un peu frustré de ne pas être directement dans le vif du sujet mais objectivement, c'est pas plus mal. C'est important de prendre le temps d'installer l'intrigue.

Le résumé laisse sous-entendre que le vol de l'appareil n'est pas un simple vol. Ce qui titille énormément ma curiosité. Pourquoi faire ça ? Pourquoi ?

Et bien sûr, j'ai hâte de voir la cohabitation des chimères, la découverte de leurs identités et tous les rebondissements qui vont aller avec.

A bientôt !
Cerise
Posté le 28/12/2019
Je suis en retard, en retard... pour répondre! Mais comme je reviens par ici, et que ton commentaire est tout gentil, je m'en voudrais de ne pas le faire (même 2 mois après!)

Tu as bien vu pour le vol de l'appareil, ce n'est pas un simple vol, et si tu as poursuivi ta lecture, tu as vu qu'on en reparle très vite! Par contre je ne saisis pas la frustration de ne pas entrer directement dans le vif du sujet? Que pensais-tu trouver direct dans le premier chapitre? Des chimères tout de suite? (enfin, si tu t'en souviens si longtemps après...)

Quoi qu'il en soit, merci pour ton commentaire!
Dédé
Posté le 28/12/2019
Je m'attendais à tomber directement dans la télé-réalité. Mais c'est rien de bien méchant, hein ;)
Eden Memories
Posté le 17/09/2019
Hello,

J’ai beaucoup aimé ce début en matière, dynamique, avec un ton « parlé » qui n’est pas pour me déplaire, et une intrigue qui me fait penser à Dead Set (série anglaise sur une villa de télé-réalité attaquée par des zombies).

Petite remarque : elle paraît manquer d’argent mais la pellicule coûte une fortune, déjà de nos jours ça coûte un bras mais là tu la dépeint comme un objet de luxe, on se demande comment elle peut se les payer. Et autre remarque toujours sur ce sujet je suis cadreuse et photographe quand on tombe avec son appareil le réflexe est de se rouler en boule autour de l’appareil pour le protéger. De fait un voleur aurait plutôt tendance à attraper l’appareil avec la bandoulière. Ce qui de plus évite de casser l’appareil (l’objectif d’une part, le miroir d’autre part sans parler du mécanisme qui est en partie en plastique ne résisteraient pas au choc sauf si c’est un appareil photo russe ou un leica datant des années 40, ceux là sont réputés pour résister à une guerre !
Cerise
Posté le 18/09/2019
Cool, une photographe! Je n'y connais rien, donc je compte sur toi pour débusquer les incohérences de ce type. Je vais voir comment corriger le tir, après mon souci, c'est qu'il faut (pour l'histoire) qu'elle se fasse voler son appareil photo! Tant pis s'il est cassé... Je regarderai si je peux quand même arranger ça. Pour le prix des pellicules, si tu poursuis ta lecture, tu verra qu'on y revient. C'est normalement en cohérence avec ce que tu écris!

Sinon, à part ces menus détails, tant mieux si l'histoire te plaît! Il ne me reste que deux-trois chapitres à finir, et un peu plus à publier, donc si tu accroche, et selon ton rythme de lecture, tu n'auras pas à trop attendre la fin :)

Bonne lecture, merci de ton passage ET de ton fort instructif commentaire!
Eden Memories
Posté le 18/09/2019
Hey,

Alors j'ai réfléchi et quand j'étais en dernière année d'école de cinéma, sur nos films de fin d'année, des copains se font fait voler la caméra qu'ils avaient. En fait ils venaient de finir leurs plans à tourner, le matériel était rangé dans ses sacs, valises, et ils discutaient. En fait ils se sont rendu compte de rien du tout. Bref je pense que quelque chose comme ça est plus exploitable, qu'elle se fasse voler pendant qu'elle range son matériel, genre elle est occupée avec le reste du matériel, elle détourne le regard deux secondes, sent qu'on la bouscule, se retourne et voit le voleur s'enfuir avec l'appareil (s'il est dans son sac avec le sac). Elle n'a plus que ses yeux pour pleurer et peut encore moins le courser si y'a le reste du matériel... qui lui aussi pourrait disparaitre !
Luma
Posté le 28/08/2019
Intriguant, on a un personnage principal bien campé avec un caractère bien trempé, et des éléments sur la société et les chimères qui attisent la curiosité !
Cerise
Posté le 28/08/2019
Merci! N' hésites pas à poursuivre ta lecture si tu veux en savoir plus!
DoublureStylo
Posté le 10/05/2019
C'est plutôt bien écrit. Avec le pitch, je m'attendais à un ton plus léger, voire humoristique. Cette micro déception ne m'empêchera pas de lire la suite ^^
 
Je ne sais pas encore trop quoi penser de Mila, mais je suis curieuse de voir comment tu vas faire cohabiter les humains et les diverses chimères !
Cerise
Posté le 28/08/2019
Zut, je te réponds bien en retard, j'étais passée à côté de ton com. Merci au nouveau FPA!
Bon, je ne sais pas si du coup il est toujours d'actualité, ou même si tu as poursuivi ta lecture, mais tu sera la bienvenue si tu reviens par là!
AudreyLys
Posté le 09/05/2019
Intrigant, ce premier chapitre. J'aime bien aimé, c'est dynamique et Les idées sont très intéressantes. Bon après je vais pas te cacher que j'ai eu l'impression de me faire piquée mon idée puisque j'avais prévu d'écrire une histoire dans le même genre XD
Ton héroïne est tout de suite attachante (par contre j'ai du mal avec le nom) et la chute est plus qu'inattendue. 
En tout cas bravo pour ce premier chapitre !  
Cerise
Posté le 09/05/2019
Ah bah désolée si tu avais une idée similaire! Mais probablement que tu n'en aurais pas fait la même chose? C'était similaire pour la question des créatures vivant dans le même monde que nous?
Tant mieux si tu aimes bien Mila, malgré (?) son prénom! Et la chute, oui... Une chute quoi XD
Merci en tout cas d'être passée par là, et d'avoir laissé une trace! J'espère que tu aura envie de lire la suite!
Sorryf
Posté le 25/04/2019
Dans la foulée j'ai lu aussi cette histoire ! je dis jamais non aux vampires et aux loups garous (enfin, chimères)
J'aime beaucoup ce début ! même si j'ai pas mal ragé a la fin avec le voleur d'appareil photo è.é
J'aime bien ton héroïne, je la trouve drole et bizarrement motivante ! j'espère qu'elle va retrouver son appareil et flanquer une paire de baffes au voleur ! 
j'adore quand tu dis que le sourire du patron "vire", ça rend super !
"douze ados attardés" -> j'ai cru qu'ils faisaient une émission de téléréalité avec des déficients mentaux, je me suis dit OMG le niveau de cynisme O____O T.T Mais en fait c'est juste qu'ils sont bêtes, hein ? Est-ce qu'on va suivre de loin cette émission ? Ou est-ce que on va se centrer sur l'héroïne ? (j'avoue que tu m'as hypée a mort avec cette histoire de secret story avec des chimères xDDDDD)(j'ai honte)
Dans tous les cas, j'attend la suite ici aussi, bon courage pour gérer les 2 projets en meme temps ! je sais pas comment tu fais moi je pourrais pas ! 
 
Cerise
Posté le 25/04/2019
Bon, les douze ados attardés, c'est Mila qui parle, pas moi hein! Et oui, c'est juste un moyen de parler d'adulescent rêvant un peu trop d'un monde de paillettes! On va les suivre dans la suite, cette émission a un rôle à jouer, tout en restant prioritairement avec l'héroïne. Enfin, pour ce que j'ai tracé pour l'instant (et qui représente au maximum une demi-page!)
Je ne sais pas du tout ce que va devenir ce projet, s'il va se poursuivre ou non. J'ai bien envie de le laisser grandir à sa guise (ce qui est le meilleur moyen pour qu'il se casse la figure!) car je garde pour l'instant la planification détaillée pour Talents. En fait, j'ai envie de tester autre chose, et mon cobaye, c'est cette histoire! 
A suivre donc!
Anna Ferju
Posté le 23/05/2019
Coucou !
Je prends enfin le temps de découvrir ton écriture, et je dois dire que cette histoire me plaît bien ! Ca commence fort et on ne s'attend pas à ce qu'il y ait des "chimères" parmi nous. J'aime le style, le rythme est bon et l'histoire tient en haleine ! Je vais donc continuer ma lecture :)
Quelques mini-remarques :
Si trente ans en arrière, à la sortie du best-seller, on avait su qu’aujourd’hui ils vivraient parmi nous au grand jour, et non enfermés au fond d’un caveau comme on a voulu nous le faire croire pendant des siècles, il y aurait eu raz-de-marrée de midinette.
J'étais surprise par le "raz-de-marée de midinettes" car selon moi, justement avant la sortie du best-seller, c'est plutôt des cris de terreurs qu'on aurait eu, non ? Avant Twillight, les vampires n'avaient pas particulièrement la quote il me semble.
Autre remarque : à la fin, tu parles d'un skateur qui la renverse et ensuite tu expliques qu'il est facile de se faufiler au travers des badauds juché sur une paire de rollers. Du coup, le type fait du roller ou du skate ? :)
Et sinon, tu fais de la photo non ? ^^ 
Cerise
Posté le 23/05/2019
Coucou!
Merci de t'aventurer par ici, et de t'y plaire!
Pour le raz-de-marrée, je crois que les vampires avaient déjà un peu la côte avant: Buffy, Anne Rice, je ne suis pas spécialiste mais il y avait déjà toute une culture "vampire" (qui n'a pas spécialement apprécié Twilight en plus je crois...)
Pour le skateur, oui, j'ai eu la remarque, et moi aussi ça me dérange. Mais je ne sais pas comment on appelle quelqu'un qui fait des rollers! Il va vraiment falloir que je modifie ça d'une manière ou d'une autre...
Et pour la photo, non, je suis une buse en la matière! Mais je me suis un peu renseignée, tant mieux si ça fait illusion!
A bientôt peut-être!
VavaOmete
Posté le 18/06/2019
Coucou !<br />Je démarre ton histoire et pour le moment je dois dire que je suis fort curieuse de ton univers ! Tu distilles à petites doses pleins d'infos qui titillent le lectorat : les chimères, le personnage de Cadaral, comment les humains et les surnaturels cohabitent, si elle va retrouver son appareil photo (c*nnard de voleur !), si le pauvre Goéland va se remettre de l'agression de chaussures (pardon je sort !). Bref, ça fait envie !<br />J'aime bien le rythme de ton écriture aussi (même si par moment j'aurai bien mis des ; et des . à la place des , @_@) et la façon dont les émotions de Mila ressortent alors qu'on est pas à la première personne.
J'ai hâte de découvrir la suite !
 
Notes en passant :<br />"Elle avait l’habitude. Cela ne l’empêcha pas" [...] et en début de paragraphe d'après "Elle avait l’habitude. Elle n’aurait pas de photo de" ça fait un peu bizarre. J'ai cru que je relisais le même paragraphe.
"les cheveux coupés court du jeune quinquagénaire" [...] et deux paragraphes d'ensuite "Quadra virant quinqua" il est quinqua ou quadra du coup ?
"Tout virait chez lui, même son sourire, qui d’où elle se trouvait lui donnait l’impression d’avoir été rescotché à l’envers sur sa figure." je mettrais une virgule après "qui" plutôt que avant, et ensuite une autre près "trouvait" sinon la phrase est compliquée à lire je trouve.
"Ses pupilles immanquablement tracées droit comme celle des chats le classait d’office" droites / le classaient, non ?
" il y aurait eu raz-de-marrée de midinette." je suis assez d'accord avec Anna sur sa remarque. Avant Twillight, le vampire c'était plutôt une icone de culture gotho/émo/geek, y'avait peu de fans, d'ailleurs ça a fait grincer des dents lorsqu'ils sont devenus populaires =D c'était marrant (la littérature bit-lit, amours, vampires et loup-garou n'existait quasiment pas avant Twillight).<br /><br />Même chose aussi concernant le skateur. Peut-être simplement remplacer le terme par "l'homme" et "en une poussée bien dosée sur ses rollers" ? Parce que sinon c'est confusionnant.
"foulé la cheville, non, cassé" foulée / cassée je crois
Cerise
Posté le 18/06/2019
Coucou!
Bienvenue par ici! Tu m'as l'air, comme d'autres, un peu calée en créatures surnaturelles. Moi pas du tout, Wikipedia est mon ami, et j'espère ne pas faire trop de bourdes...
J'ai pris bonnes notes de tes remarques, et fait les modifications qui s'imposaient. Je n'ai pas trouvé la répétition de "Elle avait l'habitude", donc je n'ai rien touché. J'ai modifié le raz de marée, en essayant d'expliciter que les midinettes, c'est bien pour Edward, pas pour Dracula! Et j'ai repris telle quelle ta suggestion pour le skateur, qui me convenait bien (il était temps de faire quelque chose..)
Merci en tout cas de tes remarques! J'espère que la suite te satisfera autant!
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