« Attention ! À gauche ! »
Grâce à cette mise en garde, Cole évita les sabots qui fonçaient vers son estomac. En se dérobant, il percuta Preston – qui l’accompagnait dans son repérage – et lui offrit un vol gratuit vers une tente. Confus, le sergent se redressa puis prêta main-forte à son acolyte – l’aidant à se relever – avant de jeter un regard noir au propriétaire de la monture.
Comme tous les matins, il faisait terriblement froid dans le camp provisoire. Une fine couche de givre habillait la terre gercée et chaque pas – aussi léger fut-il – faisait craquer l’herbe. L’air vibrait, hanté par des bruits semblables aux os brisés, aux insectes écrasés et aux froissements de papier, tandis qu’une humidité brumeuse s’enroulait autour des tentes.
« Il est où, ton futur poulain ? »
Finit par demander le sergent Preston. L’officier ne cessait de frotter ses mains l’une contre l’autre, espérant rétablir le sang dans ses doigts. S’il avait accompagné Cole dans ses recherches, c’était avant tout pour des raisons administratives. Il comptait bien bâcler la supervision avant de rentrer au chaud.
« Sur le pas de tir, avec l’adjudant Marcialli.
— C’est un gars de ta faction, alors ? »
Cole hocha la tête, mais son ami se perdait dans la brume et il ne vit pas grand-chose.
« C’est bizarre, cet ordre de mission… »
À nouveau, Cole ne lui répondit pas. Oui. Oui, c’était « bizarre », plus que cela, même. Avec l’hiver en approche, monter une nouvelle troupe tenait du suicide, surtout si on la composait de cadets.
« Ah ! Le brouillard se lève enfin ».
En effet, les lambeaux nuageux s’écartaient lentement, améliorant la vision d’une manière significative. Cole discerna l’adjudant Marcialli, droit et fier, derrière une rangée de premières années. Peu dérangé par le vent glacé qui lui fouettait le visage – et aurait envoyé valser n’importe quel géant –, l’homme criait ses ordres avec la ferveur du prêcheur, et le niveau sonore d’une matrone en plein marché. L’instructeur s’époumonait sur un groupe de malheureux tireurs, que les violentes rafales déstabilisaient.
« Pauvres gosses, compatit Preston. Tu te souviens quand on se le coltinait, le Marcialli ?
— Je suis surpris qu’il ne soit pas à la retraite, confirma Cole.
— Ça montre à quel point on manque de formateurs. Il ne te rappelle pas vaguement Macross ?
— Très vaguement alors, Macross était une crème.
— Ouais… au point qu’ils l’ont envoyé éduquer les nomades. »
Cole se renfrogna et Preston grimaça, conscient d’avoir commis un impair.
« Excuse-moi. Tu sais bien que je ne te vois pas comme…
— Laisse tomber. »
Preston soupira : il s’agissait d’un sujet délicat et il en avait parfaitement connaissance. Il coula un regard timide vers Cole, détailla l’ossature fine sous sa peau mate, la clarté fascinante de ses yeux bleus – qu’un trait de khôl soulignait avec élégance – et la blondeur presque blanche de sa chevelure courte. Qu’il le veuille ou non, Cole possédait toutes les caractéristiques des « nomades » du Nord, ceux que l’État avait sédentarisés trente ans plus tôt. Cet épisode compliqué – éminemment politique et qui suscitait encore de nombreux débats – restait tabou dans l’armée. À sa connaissance, Cole était le seul gradé de cette ethnie. On ne leur laissait pas beaucoup de place.
Rapidement passé à autre chose, Cole parcourait déjà le terrain du regard. Son attention s’arrêta sur un jeune homme à la chevelure noire qui – malgré le vent – ne ratait aucun tir. Mécanique et mortel, le cadet enchaînait les cibles avec une facilité déconcertante. L’air vibrait, marqué par les détonations et le bruit sourds des balles sur les ronds de tissu. Autour de lui, les autres soldats s’agitaient et grognaient, agacés par les remontrances permanentes de l’adjudant Marcialli. Le garçon ne s’en préoccupait pas, imperturbable.
« C’est lui ? s’enquit Preston.
— Oui, Sinead Connor.
— Attends… sérieusement ? Le même Connor que…
— La famille Connor, c’est exact. Ça t’arrive de lire les dossiers ? »
Accompagnant la parole du geste, Cole lui tendit les liasses qu’il portait sous le bras : quatre feuillets, quatre cadets, tous destinés à intégrer son groupe d’éclaireurs. Preston les parcourut rapidement, tournant les pages avec difficulté, à cause de ses doigts gourds.
« Je vois… Je comprends mieux son talent au tir et… sa taille. »
En effet, le garçon ne flirtait pas avec les hauteurs et ses camarades le dépassaient d’une bonne tête, voire deux.
« C’est un excellent cavalier, observa Preston, et il maîtrise les armes à feu. Par contre, ses résultats en stratégie et corps à corps sont franchement mauvais et… »
Preston marqua une pause, prenant le temps de relire la dernière phrase.
« Tu as vu la remarque de l’instructeur ?
— Tu le fais exprès ? Tu ne reconnais pas l’écriture ?
— Ah. Tu as une très belle calligraphie, tu sais ? »
Cole leva les yeux au ciel, mais un petit sourire amusé adoucit les traits de son visage.
À l’autre bout du terrain, Connor rangeait déjà ses affaires, ayant validé les objectifs d’entraînement. L’instructeur et lui échangèrent quelques mots et l’adjudant éleva le ton. Le vent emporta cependant le contenu de leur tête-à-tête.
« Ça ne va pas poser problème, vu ton passif avec sa famille ?
— Je n’ai pas le choix, se résigna Cole. L’ordre vient d’en haut, je suppose que je vais devoir faire avec. »
Empathique, conscient de la situation délicate dans laquelle se trouvait Cole, Preston lui tapota le bras avec chaleur.
« Tu es légitime, Jessieh. Je sais que… tu doutes, et que tu regrettes le passé, mais tu es un excellent meneur, fais-toi confiance.
— Le garçon n’est probablement même pas au courant, se rassura l’instructeur.
— Il pourrait surtout ne pas rester en vie, si tu ne l’arraches pas vite aux griffes de Marcialli. »
Le ton montait rapidement entre l’adjudant – de plus en plus rouge – et le cadet qui, à l’inverse de son responsable, fixait le sol dans une attitude passive. Marcialli s’enflammait donc seul, et menait la dispute pour deux.
« C’est divertissant, constata Preston.
— Ça me rappelle définitivement des souvenirs, plaisanta Cole.
— Oui sauf que, toi, tu ne te laissais pas marcher sur les pieds. »
Un rire bref, complice, ponctua leur échange, et les deux hommes traversèrent le terrain – par l’arrière, afin de ne pas recevoir une balle perdue – pour rejoindre l’étrange binôme.
Lorsqu’ils arrivèrent à leur hauteur, Connor se redressa pour effectuer le salut militaire, tandis que Marcialli tentait de reprendre son calme. Son humeur ne s’améliora pas quand il reconnut Cole et Preston.
« Manquait plus que vous…
— Désolé de vous déranger mon adjudant, s’excusa Cole, mais nous aimerions vous emprunter Connor.
— Gardez-le, tant que vous y êtes… »
Le vœu de Marcialli allait s’exaucer de manière définitive. Si tout allait bien, le jeune homme quitterait les rangs sous deux jours.
Connor – peu intéressé par la situation – s’éloigna, vite suivi par ses deux supérieurs. Marcialli retourna tyranniser ses recrues, ses hurlements traumatisants même le vent.
« Qu’as-tu encore fait, Sinead ?
— Il n’aime pas ma façon de tirer, répondit mollement le garçon. Il paraît que ce n’est pas académique ».
Preston ricana, amusé. Décidément, rien ne changeait jamais. Pour un homme aussi traditionnel et classique que Marcialli, tout apport non réglementaire relevait du crime contre l’État. C’était sans doute pour cette raison que le vieil adjudant prenait si facilement en grippe les cadets marginaux. Cole en savait quelque chose.
Alors que Sinead s’installait pour nettoyer son arme et l’inspecter – comme l’exigeait la procédure –, le sergent Preston lui tendit une lettre cachetée :
« Ordre de mission remis en présence du chef d’escadron et d’un témoin. Sinead Connor, cadet de 1re année, aristocrate, originaire des Landes du Pô, acceptez-vous la missive ? »
Le jeune homme releva le nez de son fusil, et fixa le document, sans le prendre. Lentement, son visage inexpressif révéla une intense réflexion, puis une forte incompréhension.
« Un ordre de mission ? »
Preston agita le courrier, invitant Sinead à se presser, ils n’avaient pas la journée. Après un nouveau temps d’hésitation, le cadet s’empara de l’enveloppe, la décacheta et parcourut les mots, fronçant de plus en plus les sourcils.
« Qu’est-ce que j’ai fait de mal ?
— Rien, répondit Cole, c’est une affectation tout ce qu’il y a de plus normale.
— Je suis en première année… depuis même pas deux mois.
— Supposez que vous êtes sorti du lot, proposa aimablement Preston. »
Sinead n’y croyait pas. Si la plupart des aristocrates voyaient leur service militaire comme une mission, le garçon – à l’inverse – n’avait rien à faire ici. Héritier d’une famille certes noble – mais issue d’un lignage paysan – Sinead ne possédait aucune des qualités requises pour faire un bon soldat. S’il se trouvait là, c’était pour remplacer son grand frère, mort quelques années plus tôt au cours d’une bataille. Dans ses Landes natales, on suivait toujours la tradition : le premier fils à Olia – la capitale – le second comme administrateur du domaine, et les troisième et quatrième dans l’armée. Sinead se plaçait en sixième position dans la descendance, mais la règle voulait que les plus jeunes succédassent aux disparus. Quant aux héritières… elles n’entraient même pas en ligne de compte – du moins pas officiellement.
Plus résigné que contrarié, le Landais rangea la missive, et reprit son travail de briquage. Ses mains expertes évoluaient avec le naturel de l’habitude, sans se préoccuper des attaques du froid.
« Aucune question ? »
S’étonna Preston, ébranlé par la nonchalance du cadet. Le garçon haussa simplement les épaules, sans rien ajouter, et Cole fit signe à son ami de le laisser tranquille. Il leur restait trois soldats à rencontrer, ils ne pouvaient perdre de temps.
Le brouillard les rattrapa alors qu’ils quittaient le pas de tir, et Preston fit part de son effarement.
« Il est…
— Particulier ? compléta Cole. Quand on a connu Sean, ça fait drôle, n’est-ce pas ? Sinead a vraiment le caractère des Landes. Sean était… plus olien.
— Pourtant ils ont grandi au même endroit, non ?
— Mais pas avec les mêmes personnes, ça fait toute la différence. »
Ils discutèrent encore un peu, le temps de traverser le campement dans l’autre sens. Si Cole savait où il allait, Preston suivait plus qu’autre chose, essayant de jeter quelques coups d’œil sur les dossiers, malmenés par le vent et la bruine. Ils ne progressèrent pas aisément, à cause de l’affluence humaine. Il fallait jouer des coudes pour percer le fleuve des cadets, et une grande concentration pour ne pas se faire piétiner, ou agresser par un poulet. Pour la seconde fois, Cole dut éviter le mouvement chaotique d’un cheval, et faillit renverser un commis, charriant une énorme brouette de pommes de terre.
« Mons et Comodecci ? demanda soudain Preston, le nez dans les dossiers.
— Oui. Je ne les connais pas : ils sont sous les ordres du sergent Grey.
— Définitivement tu vas en baver, surtout avec Comodecci. »
Cole esquiva une baïonnette et – d’un geste silencieux – invita son ami à développer.
« C’est un jeune nomade du Sud, expliqua Preston, un kinuu. Tu vois le souci ?
— Il faut toujours que ça me tombe dessus, gémit Cole en réponse. Pourquoi n’est-ce pas inscrit dans son dossier ?
— Tu connais Grey : niveau formation il est inégalable, mais alors l’administratif… »
Inutile d’en dire plus : si le sergent Grey brillait par sa bienveillance, sa compétence et sa pédagogie, il était – et de loin – le plus bordélique des instructeurs. D’après la légende – tenace et globalement justifiée –, ce n’était pas une année normale tant que Grey n’égarait pas un élève, au cours d’une manœuvre.
« J’ignore ce que l’on va nous confier, se désola Cole, mais vu la constitution de mon équipe, je pars avec un handicap.
— C’est à toi de la former, c’est ton rôle. Rien n’est simple, c’est vrai, mais tu peux t’en sortir. La hiérarchie sait ce qu’elle fait. Si elle croit en toi, c’est que tu peux le faire.
— La hiérarchie sait ce qu’elle fait ? Tu en es certain ?
— Non. Mais je suis un éternel optimiste ».
Un nouveau rire échappa à Cole, et ils reprirent leur sérieux, avant d’entrer dans le secteur C : les cuisines. D’après le planning des corvées, la section de Grey s’occupait des repas toute cette semaine, et les deux officiers espéraient y trouver Mons et Comodecci.
Après avoir cherché à l’aveugle, ils posèrent quelques questions aux personnes présentes, qui leur indiquèrent un homme plutôt costaud, rondouillet, et dont la chevelure rousse ne passait pas inaperçue. Lorsqu’ils interrogèrent l’individu, ce dernier confirma son identité : Camille Mons, résident de Port Olia, cadet de troisième année, érudit. Ils lui remirent l’ordre de mission et se renseignèrent sur Comodecci.
« Ichab ? leur répondit-il. Il est avec le sergent Grey, à cause d’une bagarre qu’il a déclenchée.
— Vous le connaissez bien ?
— On est dans la même tente, c’est tout. Je peux lui transmettre votre papier, si vous le voulez. Il suffit que je signe votre décharge ».
Preston lui remit le bon de réception, et Camille compléta le document, sans la moindre hésitation face aux nombreuses cases et subtilités administratives. Il découvrit le contenu de la lettre, puis hocha la tête. Aucune question, tout semblait clair.
Plutôt satisfaits par cette rapidité d’exécution, les officiers quittèrent la zone, à la recherche du dernier membre. Dans ce cas précis, Cole et Preston connaissaient parfaitement l’énergumène et – comme Preston l’encadrait habituellement – le sergent savait exactement où le trouver.
Ils abordèrent les Creux de punition une dizaine de minutes plus tard. L’aire des châtiments était vide à cette heure, et Preston se rendit aussitôt vers le trou n° 4 où, la veille, il avait isolé Roy Hughes. D’avis général, ce genre de réprimande ne servait à rien. On la maintenait par tradition, plus pour se débarrasser des gêneurs que pour les éduquer.
Recroquevillé dans un espace trop petit, les épaules entourées d’une épaisse couverture – histoire de ne pas le laisser mourir de froid – Hughes semblait s’ennuyer ferme. Il était grand, assez en tout cas pour que ses cheveux blond foncé dépassent de la grille, et que son crâne appuie sur le métal.
Lorsque les deux hommes se placèrent au-dessus de lui, il leva ses yeux bleu marine, et offrit un sourire charmeur, mais qui parvenait à se montrer méprisant.
« Vous venez me tirer de là, sergent ?
— Moi non, répondit sèchement Preston, mais le sergent Cole, oui. »
Roy prit le temps de détailler ledit Cole – non sans difficulté, vu sa position – et son rictus s’étendit.
« En ce cas merci, sergent Cole. Je ne suis pas contre une petite libération anticipée… c’est que je ne sens plus mes membres, vous comprenez ? »
Cole s’agenouilla – ignorant la condescendance du ton – et déverrouilla la grille. Roy se déplia en grimaçant, prit appui sur les rebords et sortit avec agilité, non sans laisser traîner sa jambe gauche. Cole le remarqua.
« Vous êtes blessé ?
— Un vieux truc, souvenir d’une bataille que vous connaissez bien. Ma jambe n’apprécie pas le froid, ni l’immobilité d’ailleurs, comme la plupart des gens ».
Roy s’était tourné vers Preston et son regard se durcit, pour devenir tranchant. Cole, crispé, baissa les yeux.
Roy Hughes savait. Il savait, et ça rajoutait un problème de plus.
« Que me vaut l’honneur de cette visite ? fanfaronna Roy, méprisant. Je vous manquais, sergent Preston ?
— J’espérais que le froid me débarrasserait de toi, répliqua Preston, mais comme tu es trop solide, j’ai trouvé un autre moyen.
— Vous me blessez, sergent. C’est rude…
— Quel dommage… je me demande si je vais m’en remettre. »
Cole assistait à la joute sans bien comprendre. Son ami possédait un caractère doux et tranquille, plus habitué à manier l’humour que le cynisme. Il ne souhaitait jamais la mort de ses protégés, même pour plaisanter. De toute évidence, Roy était l’exception qui confirme la règle.
Mal à l’aise, Cole récupéra l’enveloppe – toujours dans les mains de Preston – et la tendit au cadet.
« Ordre de mission remis en présence du chef d’escadron et d’un témoin. Roy Hughes, cadet de troisième année, aristocrate, originaire de la chaîne du Givre, acceptez-vous la missive ?
— Vous devez répéter ça pour chaque embauché ? Ça doit être long en fin de journée… »
Preston soupira, agacé, mais Cole resta stoïque, attendant que Roy s’empare du document. L’homme blond découvrit les détails de la mission et, pour la première fois, les deux sergents reçurent des questions.
« Une troupe d’éclaireurs ? Ils ont débloqué des fonds pour un nouveau groupe ? »
Si les autres membres de l’escouade n’avaient pas pris la mesure de l’événement – ou du moins ne l’avaient pas montré –, Roy, lui, imaginait parfaitement ce qui se tramait.
« Pourquoi ? Je ne vois aucun ordre détaillé.
— Et je n’en sais pas plus que vous, précisa Cole. Nous devons rejoindre fort Malthus au plus vite, afin de recevoir notre affectation.
— Quand partons-nous ?
— Tout est noté sur ta missive, le renseigna Preston, toujours tendu. Sois à l’heure pour une fois, ça te changera. »
Roy fronça les sourcils, n’appréciant guère le ton utilisé par son supérieur. Décidé à ne pas se laisser agacer, l’aristocrate se concentra plutôt sur Cole.
« Ça ne vous fait pas drôle, d’avoir un cadet qui a presque votre âge ?
— Tu es âgé, c’est vrai, mais aussi expérimenté. Les autres sont trop jeunes, et n’ont jamais connu un champ de bataille. »
Enfin… presque. Ichab étant kinuu – une tribu particulièrement remontée contre le gouvernement – il avait déjà l’esprit d’un guerrier. Ces deux-là compenseraient l’inaptitude pratique de Sinead et Camille.
« Je compte sur vous, termina Cole.
— Mauvaise idée, sergent. Vous l’avez dit, j’ai expérimenté le terrain, et j’ai largement entendu parler de vous. Ça ne me donne pas envie de vous respecter, ni de vous aider ».
Preston se tendit, prêt à sévir, mais Cole lui fit signe de ne pas intervenir. Roy le testait – déjà – et Cole ne permettrait pas qu’on lui marche sur les pieds. Ce serait long, et difficile, mais il réussirait à asseoir son autorité. Il n’avait pas le choix.
« Vous pensez pouvoir m’impressionner avec mes erreurs du passé ? Soit, essayez. Mais n’oubliez pas que les renseignements circulent dans les deux sens, et que j’ai assez travaillé avec votre père pour vous connaître. »
Roy éclata de rire. Un rire faux, tranchant, et volontairement provocant.
« C’est censé vous donner une arme ? Au moins vous avez de l’humour, ça va me changer du sergent Preston. »
Sur cet ultime pied de nez, Roy dépassa les deux hommes pour s’éloigner, affichant son insupportable nonchalance. Tandis qu’il progressait vers la lisière du campement, il se retourna – sans cesser sa marche – et offrit un sourire radieux, agrémenté de quelques mots :
« À demain, chef. Prenez des forces, vous en aurez besoin. »
Alors les deux officiers restèrent là, entre les grilles ouvertes, leurs cheveux battus par le vent et le sang givré par le froid. Cole suivait l’éloignement graduel de son futur subalterne, tandis que son ami s’agitait, furieux.
« On en a eu d’autres, des comme lui, murmura Preston, mais Hughes a le don de me mettre hors de moi.
— Il dégage quelque chose de toxique, confirma Cole. »
À leur tour, Cole et Preston quittèrent les Creux de punition. À présent, le camp bourdonnait des voix et des ordres criés. Le brouillard s’était complètement levé, déposant sur les tissus une lourde parure humide, que des cadets évacuaient avant que les tentes ne moisissent.
Puisqu’ils avaient terminé leur première mission de la journée, les deux sergents pouvaient désormais vaquer à leurs occupations premières : former les soldats pour Preston, organiser le départ pour Cole. Alors qu’ils s’apprêtaient à se séparer, Preston saisit l’occasion pour attraper le poignet de Cole, et demander :
« Nous n’aurons pas le temps de nous revoir, n’est-ce pas ?
— Probablement pas, confirma Cole. »
Un mutisme gêné accueillit sa réponse. Après quelques secondes d’hésitation, Preston lâcha du bout des lèvres :
« Reviens-moi en un seul morceau. »
Cole ne savait comment réagir, aussi conserva-t-il le silence.
Très beau début ! Je trouve que c'est une très bonne idée de mettre l'accent sur les perso tout en laissant le contexte et l'univers dans le flou. En effet, tu donnes bien quelques éléments mais juste de quoi aiguiser la curiosité.
Les persos, la mission : sur moi la recette marche à merveille en tout cas, et je me dis que j'ai bien le temps d'en apprendre plus sur l'univers, du moment que je suis tes persos et leurs relations. En plus, cette espèce de processus de sélection (bon, en fait, ils ont déjà été sélectionnés mais on a quand même le tour d'horizon) permet de poser les premieres briques et de faire comprendre que les relations risquent d'être complexes, voire musclées ! Parce que si j'ai bien compris, à part Camille, les 3 autres vont probablement poser problème. Ben oui, sinon, y aurait pas d'histoire.
Bref, bravo pour cette "approche ciblée", c'est tres efficace !
Je continue demain !
Désolée pour le temps de réponse, j'ai eu une année complexe (comme beaucoup de monde, je suppose...)
Merci beaucoup ! C'est déjà mon troisième début pour ce roman, et je ne sais plus dans quel sens le prendre, à force @@ Je me perds un peu, et je suis contente d'avoir enfin quelque chose qui marche un minimum. OUF !
Merci ♥
Ce n'est qu'un prologue je m'en doute, car j'ai eu parfois des difficultés à établir les noms inventés, et a placer les rôles dans ma tête mais j'ai bien hâte de découvrir la suite dans les prochains chapitres. On sent que ta géopolitique est très travaillée et crédible dans le fond de ton univers.
L'aspect le plus intéressant sont tes personnages. Ils représentent plusieurs ethnies et on a déjà certaines lignes de leurs passées. Ça m'intrigue énormément car je me doute bien que dans le groupe des protagonistes il va y avoir des conflits, des sujets qui seront abordés comme le racisme et de la rancœur. Je suis très curieuse de voir ou tout ça va les mener.
Mention spéciale à Cole et Hughes pour ma part. Ton écriture est fluide, la lecture est très agréable.
Sur ceux il me tarde de lire la suite
L'esthétisme militaire cadre le tout, mais il s'efface assez vite finalement ! Comme j'ai cinq personnages, on se centre rapidement sur eux, et la manière dont ils évoluent. Globalement tout ce qu'il y a autour sert surtout de cadre pour eux, leurs rapports, leur évolution, leur progression dans le monde... Je suis contente que ça fonctionne !
Oui... c'est toujours la difficulté dans les mondes fictifs, et j'espère que ça ne va pas trop poser de soucis :/ Je vais peut-être devoir caractériser plus efficacement chacun...
C'est toujours difficile quand on a 5 personnages principaux, parce que ça donne beaucoup d'infos aux lecteurices dès le début.
Merci pour ces compliments et ces retours ! J'aime mes personnages et ils m'accompagnent depuis très longtemps, toujours dans un coin de ma tête. Ce roman n'a aucun grande ambition, j'avoue que je me fais juste plaisir et je m'amuse, alors je suis contente que ça puisse aussi divertir d'autres personnes ♥
Bonne continuation de lecture, et encore tellement merci de me suivre et me laisser un petit mot gentil. Il n'y a rien pour me booster plus !
Je vais, disons, faire un commentaire sur le fond plus que sur la forme. Il me semble que bien des personnes ont su souligner les éléments les plus visibles et vraiment, j'ai lu ce prologue sans aucune difficulté.
Et justement... puisqu'il s'agit d'un incipit et que nous savons toute la force que ces derniers représentent, je vais tenter de mettre en avant les éléments attendus/voulus/compris. Ainsi, tu verras si c'est ce que tu recherches.
Avant de commencer je tiens à dire que ton écriture est fluide, on se laisse porter sans aucune difficulté dans le flot des conversations, découvrant avec aisance chacun des personnages et leur caractère.
Les dialogues sont très bien écrits : on a l'impression de les entendre discuter les uns avec les autres et je me suis surpris, au bout d'un certain laps de temps, à imaginer les scènes comme si elles avaient lieu devant moi.
J'adore les quelques noms inventés, ils sonnent bien.
Attention au moment où tu dis qu'il va avoir des difficultés avec Comodecci, on a l'impression, étant donné les deux phrases qui se suivent et la présence des deux points, que ces difficultés sont nées à cause du Sergent Grey (même si la suite prouve bien que non).
Bien, je commence :
1. Les personnages seront au centre de ton histoire, plus que l'histoire elle-même, raison pour laquelle tu les as tellement mis en avant. En tout cas c'est ainsi que je le ressens.
2. Je trouve que la relation entre Cole et Preston est ambiguë, ce qui est merveilleux. Bien sûr je m'avance peut-être mais j'y ai presque vu plus que de l'amitié. Qui sait ? Je divague peut-être mais comme je l'ai dit, je tente d'imaginer un peu la suite...
3. Cole a un passé troublé, je pense que cela a avoir avec des actes d'une guerre passée, certainement contre les nomades, mais aussi par rapport au fait qu'il ne respecte pas forcément ce qu'on lui demande.
4. J'ai envie de croire que Macross sera important plus tard. Que tu le présentes ici n'est, pour moi, pas si anodin, surtout ce qu'il est en train de faire. Je crois que tu le fais afin de nous amener à une prochaine rencontre. Les autres sont moins soulignés, et même s'ils reviennent, je ne suis pas certain qu'ils aient une grande importance.
5. Je trouve que "les nomades" sont une bonne représentation de ce que peut être le racisme. On peut donc supposer aussi que la mission va concerner ce peuple, en partie ; si ce n'est pas la mission, l'histoire s'y attardera.
6. Sinéad Connor est un des personnages les plus importants. De fait, il a perdu un frère et doit donc être affecté par cela. De plus sa famille est importante, on peut donc supposer qu'un certain poids pèse sur ses épaules ; ou alors tout l'inverse, ce qui est tout autant intéressant. De même, le lien avec Cole peut amener à penser que Sean a dû vivre une des décisions de Cole... entraînant, in fine, sa mort ?
7. Camille est un fou du contrôle. Peut-être parce qu'il cache quelque chose ? Peut-être parce qu'il a subi des choses avant cela ? En tout cas il y a des chances que son comportement cache quelque chose ; un mal être ou un secret.
8. Ichab n'est pas encore très connu, mais je le pressens comme quelqu'un de simplement naturel, qui a besoin d'être ce qu'il a envie. A voir. On comprend tout de même qu'une guerre a eu lieu contre les "nomades" et que Cole y a participé, tout comme Roy Hughes.
9. Roy Hughes est un homme désabusé, pour moi, qui doit penser que la violence règle tous les problèmes. Le fait est qu'il est caractérisé comme toxique et on sait ce que cela peut signifier dans un couple, par exemple... pourtant j'ai l'impression qu'il sera un soutien de poids après quelques événements fondateurs de l'équipe. Néanmoins... je pense qu'il vendra la mèche sur ce qui est arrivé à Sean, révélant ainsi à Sinéad les raisons de la mort de son frère. Il paraît être partisan de l'anarchie et cela arrivera peut-être à un instant inattendu, provoquant un retournement de situation.
10. Les références à FMA : Roy Hughes (Roy Mustang + Sergent Hughes. De plus il ressemble étrangement au derner). Ishab me fait penser, dans son nom, aux Ishbal, ce qui est de plus souligné par les "nomades". J'ADORE.
BON. Je suis parfois allé trop loin dans mes explications, je crois, et j'espère avoir toujours fait preuve de gentillesse (et avoir été clair, pas facile dans un commentaire aussi long), faut pas hésiter à me dire si c'est pas le cas, fourbe que je suis !
En tout cas, je me répète, mais c'est un bon texte. Il y a plein de choses et il est inspirant, alors ne doute pas trop de toi, même si cela arrive souvent aux créateurs que nous sommes.
Je savais que je pouvais compter sur toi pour quelque chose de détaillé et pertinent ! C'est chouette d'avoir tes horizons de lecture et tes attentes de lecteur, ça me permet vraiment de savoir vers quelle direction j'oriente mes lecteurs, et si ce que je veux montrer fonctionne.
Je note pour les difficultés avec Comodecci... ça me permettra d'améliorer sur la dernière réécriture.
1. Tout à fait ! Ce sont vraiment les personnages qui portent l'ensemble, et c'est vraiment sur eux que je me concentre (ce qui explique sans doute les dialogues : je les connais et les maîtrise bien, je pense, ce qui ne sera pas toujours le cas de ma trame xD
2. :p
3. Pour tout ce qui est lié à l'intrigue, je ne dis rien pour l'instant, mais tu as des pistes intéressantes ! On sent bien que tu es habitué à lire, écrire et comprendre des textes, tu décortiques vraiment bien les mécanismes ! (surtout que les miens sont sans prétention ou difficultés particulières !)
10. Ah FMA... je me rends vraiment compte maintenant à quel point l'influence de ce manga était inconsciente (quand j'ai écrit), mais bien présente ! Le nom de famille de Roy va d'ailleurs être changé. Normalement la suite s'éloigne beaucoup plus ! (je pense... j'espère..)
Tu es parfait ! Bienveillant comme il faut (mais ça ne m'étonne pas :p), pertinent et très intéressant à lire !
Merci beaucoup d'avoir passé autant de temps à lire et commenter (ça a dû te demander un boulot monstre !)
Je ne suis pas trop fan de l'esthétique militaire, ainsi j'avais un peu peur de ne pas rentrer dans ton récit, mais... j'y suis arrivée sans aucun soucis :D ta plume est toujours aussi efficace et caustique, avec des images vives et qui font sourire.
J'aime beaucoup les histoires avec plein de personnages, tu en introduit plusieurs et ils ont tous l'air intéressants, j'ai hâte d'en savoir plus sur eux (et un peu sur l'univers).
C'est vraiment une bonne introduction, qui en donne juste assez pour avoir envie d'en savoir plus sans pour autant perdre tes lecteurices. GG ! Je m'en vais découvrir la suite ♥
Oui, je t'avoue que je suis surprise (agréablement) que tu te lances dans Les Equilibres ! Ce n'est pas vraiment dans le genre d'univers que je te connais, et ça me fait d'autant plus chaud au cœur, parce que je me doute que tu le fais pour moi !
Tu vas vite voir que j'ai assez peu de personnages, finalement, mais qu'ils sont souvent tous ensemble ! (je ne te dis pas la galère... plus loin j'ai un dialogue où ils sont plus de 10, vraiment actifs, j'ai pleuré des larmes de sang).
Merci beaucoup pour ton retour ! Je crois que tu es la première à commenter la nouvelle version (même si Coco m'a déjà donné son avis !). Je suis donc heureuse que la nouvelle mouture convienne.
Merciiii
j'ai beaucoup aimé ce premier chapitre. Je pense être assez sensible à ton style d'écriture que je trouve que tu écris super bien et avec efficacité ! Quelque chose que je n'arrive pas encore à faire donc j'admire cela.
J'utilise souvent ce que j'ai déjà lu pour pouvoir donner mon avis et je dois avouer que l'univers des Equilibres me fait énormément penser à un livre que j'ai adoré et qui s'intitule " La Religion " de Tim Willocks. Bon le livre contient beaucoup de passage de scènes de guerre morbide donc c'est pas un roman jeunesse mais je trouve que la façon dont tu as de poser le décor ainsi que l'univers est assez similaire.
Concernant les critiques, il y a parfois des éléments que tu veux expliciter et qui nous font perdre le fil. Comme il s'agit du premier chapitre c'est normal, il faut poser le décor et en même temps on vraiment envie de suivre le personnage sans avoir trop d'explications. Je trouve que ce mélange explication et narration directe est tout de même bien amené dans ce début de roman mais j'en garderais sous le pied pour le distiller dans d'autre chapitre personnellement. Après ce n'est que mon ressenti. ;) Continue, ça me donne vraiment envie de continuer :)
Haaaan merci de prendre du temps à me lire et me déposer un petit commentaire, ça me fait trop plaisir !
Je suis comme toi, j'aime beaucoup essayer de voir à quoi me fait penser un livre ! Je ne connais pas du tout ce livre mais du coup je le note pour l'ajouter dans ma PàL et le lire quand j'aurais fini Les Equilibres (pour ne pas risquer d'influencer mon écriture ><).
Alors... malheureusement ce chapitre a été entièrement refait et ne sera pas le chapitre définitif du roman (ce sera pareil avec le chapitre 2, d'ailleurs !). Comme je n'ai pas fini la réécriture du chapitre 2 j'ai laissé ça ici en attendant, mais il y avait de gros problèmes de structure entre les deux premiers chapitres et la suite, et surtout un énorme écart de style entre le début et la fin du roman !
Du coup tes remarques sont parfaitement pertinentes et j'ai beaucoup retravaillé cette tendance "catalogue" que j'avais dans mes plus jeunes années d'écriture. Désolée que tu doives lire la vieille version, du coup ;_;
Merci beaucoup pour ton petit message et ton encouragement, ça me donne envie de me bouger les fesses pour la v2 du chapitre 2 !
♥
Voilà une situation initiale bien installée ! Très bon chapitre qui pose le contexte et le personnage principal.
Je suis très impressionnée par ce changement de décor et de style par rapport à "Les Fossoyeurs". Ca montre l'éventail de tes capacités à la fois d'écriture et d'imagination. Tu nous emmènes dans un autre monde, on voyage avec toi et on se laisse porter.
On se pose pas mal de questions auxquelles on veut des réponses, et du coup on décide de rester t'écouter narrer ton histoire.
"Sinead se demandait comment son supérieur parvenait à rester aussi droit et aussi fier alors qu'il se prenait le vent en pleine poire." Quand j'ai lu cette phrase, je me suis dis : En pleine poire ? Elle a osé !
Tu as une telle audace dans ton écriture ! J'admire :D
Je suis contente que ce premier chapitre te plaise ! Je n'en suis pas très satisfaite, moi, et je pense quand même le retravailler fortement !
Merci d'avoir lu et commenté ♥
Petite coquille à un endroit, où il est écrit "tributs" au lieu de "tribus" ;) Sinon, en dehors de ça, c'est un premier chapitre très intéressant et instructif. Sinead n'a vraiment pas peur de son supérieur hahaha, et Cole a quand même l'air d'être un sacré chic type. Juste, un point, ou plutôt une piste que je pourrais te suggérer: la contextualisation est importante, et tu fais très bien de l'amener mais je pense que tu pourrais la faire gagner davantage en "dynamisme", histoire de sortir un peu de cet aspect "voix off". Peut-être en peignant des scènes plutôt qu'en donnant des explications? Rajouter plus "d'actions" descriptives? Après, il ne s'agit là que de propositions huhu, en tout cas, ravie d'avoir mis cette histoire dans ma PAL
Merci beaucoup d'avoir commencé à me lire, et pour ton avis ** Je rectifie tout de suite mon "tribus" sur le manuscrit !
Ouais... j'ai encore tellement de soucis avec la contextualisation... globalement je pense que j'ai un rythme de récit beaucoup trop lent, et une plume ennuyeuse, et je n'arrive malheureusement pas à améliorer ça u_u J'espère m'être un peu améliorée dans la suite (sans trop y croire), et je finis par désespérer à re-dynamiser ce travail de jeunesse (qui possède des défauts que j'ai toujours).
je note tout ça dans mon petit carnet et je referai un gros travail une fois tout le tome uniformisé et publié ici, je pense !
Encore merci !
Début très sympa et prometteur
les perso sont plutot attachant et ce Cole sous ses airs autoritaires a plutot l'air d'un bon gars! Sinead lui respire l'envie de liberté et de faire ce qu'il veut et on comprend que ce trait de caractère risque de lui poser problème!
Tout comme flammy, j'apprécie la contextualisation très bien amené. ce n'est pas indigeste, mais par petites touches intelligemment dispersées tu plantes le décor. je plonge lire le 2eme chapitre!
Juste ci dessous quelques coquilles ou propositions!
« supportaient sans ciller les va-et-vient » + « allait pas ciller » : répétition du mot ciller
Il ne se mélangeaient : ils
pas une petite noblesse quitte à faire : tant qu’à faire ?
Merci beaucoup pour ton commentaire, je m'en vais appliquer tes remarques de ce pas sur mon tapuscrit !
Et j'irais faire un tour sur tes travaux dès que j'aurais un peu tombé ma PAL **
Merci, merci, merci, merciiii
Un début intéressant ^^ Je ne sais pas trop encore où on va aller mais au moins, c'est intrigant ! D'ailleurs, j'ai du mal à comprendre pourquoi Sinead est si mal vu au point qu'il se retrouve pris dans des bagarres. Qu'il soit pas très apprécié et donc isolé, je comprends, mais au point de vouloir lui taper dessus alors qu'il a une position si particulière ? D'ailleurs, il devrait pas y avoir son frère aussi ? Il est où lui ?
Un truc que je trouve très bien fait, c'est que par touche, tu nous montres à quel point la situation politique du pays à l'air complexe, avec différentes religions et différentes façon de concevoir les relations et le monde, cela rend l'univers trop riche mais tu n'en fais pas trop donc on est pas perdu.
Pour les personnages, j'attends d'en savoir plus avant de me faire un avis, mais déjà, ils n'ont pas l'air cliché et plutôt complexe donc c'est plutôt cool !
Bon courage pour la suite =D
Pluchouille zoubouille !
Merci pour le petit commentaire, ça fait toujours plaisir !
Toutes les questions que tu soulèves devraient majoritairement trouver des réponses plus tard (même si je suis d'accord que je suis peut-être allée trop fort sur le traitement de Sinead... maintenant que je suis plus vieille, ça me parait moins pertinent)
Ce que tu me dis me fait plaisir, j'ai pour défaut de vouloir dire trop de chose, trop vite, et j'ai donc toujours peur de trop en rajouter... (maudits défauts de construction bowdel)
Encore merci pour le temps que tu as pris à lire, et déposer quelques mots. J'irais lire ton travail d'ici peu (je l'ai glissé dans ma PAL en arrivant **)
Bisouilles