Londres, 28 octobre 1983
Une fillette aux longs cheveux noirs se trouvait au milieu d’une petite cour entourée de murets en pierre grise. Sur le sol, de nombreux dessins à la craie étaient parsemés çà et là. Les autres enfants couraient dans tous les sens sous les yeux amusés du maître d’école. La petite fille, elle, jouait aux billes avec un petit garçon blond, mais ne parvenait plus à se souvenir de son prénom : Emmett ? Ou peut-être David ? Qu’importe. Elle s’entendait bien avec le petit garçon blond, même si maman lui avait dit de faire attention avec les enfants moldus. ‘’De bien cacher ce que nous sommes.’’ Elle avait dit. La fillette s’en souvenait parce que maman avait particulièrement insisté lorsqu’elle est arrivée dans cette école. Et elle écoutait sagement sa maman à l’époque. Alors, elle portait ce pendentif en argent qui prenait la forme d’un coquillage et elle le cachait soigneusement sous son tablier, mais les billes, c’était bien trop amusant. Et la fillette riait beaucoup avec le petit garçon, ils se chahutaient pour que l’autre ne parvienne pas à se concentrer lorsque celui-ci devait tirer ses billes et se couraient après. Les billes furent bientôt oubliées et ils s’amusèrent à se pousser, à tel point qu'elle n’avait pas vu que son collier était sorti de sous son tablier.
Malheureusement, la petite aux cheveux noirs avait de la peine à comprendre les limites et dans son élan, elle poussa fortement le petit garçon. Il roula par terre et grogna. Il se releva plutôt rapidement, bien que titubant et son visage se fit tout rouge.
- Tu es méchante, Persea !
- C’est pas vrai !
Le petit garçon ne rétorqua pas, mais devint encore plus rouge. Il prit son élan et poussa Persea en arrière. Celle-ci sentit quelque chose se tendre autour de son cou, puis elle toucha le sol et se tapa la tête. Les larmes lui montèrent aux yeux, il lui avait fait mal. Il avait dit qu’elle était méchante, aussi. Elle poussait tout le temps son frère, Vasile, comme ça et lui, il a jamais dit ça. La colère montait en Persea, mais aussi l’incompréhension et elle avait mal. Aussi, la jeune fille s’assit et fit face au blondinet qui la regardait. Elle était très fâchée et elle avait eu peur en tombant, ainsi ce fut à son tour de crier. Fort. Plus fort que le petit garçon.
- C’est toi le méchant !
Le garçon se figea, les yeux écarquillés et Persea vit son collier qui scintillait dans la main potelée du petit garçon. Par réflexe, elle mit ses doigts entre ses dents et elle sentit leurs pointes acérées rentrer dans la pulpe. Et là, le petit garçon se mit à hurler. Il lâcha le collier et courut aussi vite que possible vers le maître d’école.
- C’est un monstre ! Un méchant monstre !
Le réveil retentit. Persea ouvrit les yeux. Cet incident remontait au jour de ses cinq ans. Elle se souvenait que son père avait fait un gâteau pour toute sa classe et cette journée qui devait être amusante et agréable avait tourné au cauchemar. Après cela, son père avait utilisé le sortilège d’Oubliette sur le petit garçon, mais bien que ce soit arrangé, papa et maman avait décidé de les retirer de l’école moldue. Depuis, Persea faisait l’école à la maison avec ses adelphes et elle avait toujours ce sentiment étrange qui lui pesait sur la poitrine. De la honte, honte d’être différente et que son visage transformé soit aussi insupportable à voir, mais aussi de la peur. Parce que si papa n’avait pas réagi aussi vite, toute sa famille aurait pu avoir de très gros problèmes avec le Ministère de la Magie. Vasile l’avait même grondée pour cela, lui insistant notamment pendant plus d’une semaine sur le fait que Papa avait dû quitter son travail à cause de cet incident afin de les instruire à la maison.
Le temps a passé. Elle avait aujourd’hui même 11 ans. Pourtant, chaque anniversaire lui laissait un goût amer dans la bouche. Parfois, elle en voulait à sa maman d’être une hybride et d’autres fois, elle en voulait à ses parents d’être tout simplement des sorciers. Pas uniquement parce qu’ils ne pouvaient pas être ami avec des moldus, mais aussi parce qu’être sorcier impliquait d’aller dans une école pour sorciers. Et la sienne serait Poudlard. Là où Vasile avait disparu l’année précédente.
Sa famille était encore sous le choc. Avant sa disparition, il y avait eu son renvoi en quatrième année que les Țepeș apprirent par Le Daily Prophète où ils découvrirent aussi que les ‘’aventures’’ de leur aîné avait provoqué la mort d’un camarade Serpentard du nom de Duncan Ashe. Le journal présentait Vasile comme un jeune homme de quinze ans instable, dangereux, en quête de renommée et le directeur Dumbledore comme un vieil homme complaisant qui avait tout fait pour cacher les manigances du jeune homme jusqu’à que l’irréparable se produise. Maman avait attendu plusieurs nuits que Vasile rentre à la maison, pour comprendre les choses, pour lui demander des explications, mais il n’est jamais revenu. Cette information, pourtant cachée par sa famille, se répandit comme une traînée de poudre par la plume d’une certaine Rita Skeeter. Les rumeurs allaient de bon train : il était retourné à Poudlard pour finir ses recherches sur les caves, d’autres disaient qu’il était mort et d’autres encore suspectaient qu’il avait rejoint Celui-dont-on-ne-prononce-pas-le-nom.
Persea était livide. Elle était horriblement en colère contre l’école : pourquoi personne n’avait arrêté son frère avant que le pire ne se produise ? Et puis, pourquoi son frère n’était-il jamais revenu ? Il aurait pu leur dire ce qu’il s’était passé, il y avait probablement une explication logique derrière tout ça. Vasile n’était pas un meurtrier, c’était évidemment un accident. Alors pourquoi fuir ? Et-
- Persea Țepeș ! Je t’ai demandé de descendre !
La susnommée cligna des yeux et se rendit compte que son réveil criait toujours sa mélodie stridente. Elle l’éteignit et s’habilla. Elle passa rapidement ses doigts dans ses cheveux noirs pour les démêler un peu et enfila une paire de chaussettes dépareillées –elle avait lu un magazine moldu pour adolescent en parler dans une rubrique mode et elle avait trouvé ça joli- puis elle enfila ses pantoufles et descendit les escaliers menant à la salle à manger. Andréu, son cadet âgé de presque sept ans et Adelina, la dernière-née âgée de cinq ans se trouvaient déjà à table. Persea leur fit un bisou sur le haut de la tête et s’installa en face d’eux. Ils lui souhaitèrent une bonne fête et lui empressèrent de regarder les dessins qu’ils lui avaient faits. Sur la table trônait un paquet sur lequel reposait une lettre épaisse ornée de son prénom : c’était l’écriture de maman. Celle-ci avait déjà dû se rendre à ses répétitions de chant. Persea sourit, à défaut d’être souvent là, elle prenait toujours le temps de leur écrire une belle lettre lors de leur anniversaire. Elle la lirait dans sa chambre. Alors qu’elle félicitait Adelina et Andréu pour leur talent d’artiste, son père fit irruption de la cuisine, baguette à la main et faisant flotter un beau gâteau. Il souriait et paraissait fier du travail qu’il avait accompli en cuisine.
- Joyeux onzième anniversaire, ma chérie.
Alors tout d'abord je tiens à préciser que je suis une grande grande GRANDE fan d'Harry Potter et du travail de J K Rowling; une potterhead comme on dit ! Pourtant je n'ai jamais pris le temps de lire de fanfiction et je suis donc heureuse de commencer aujourd'hui :)
J'avais commcé à jouer au jeu sur smartphone (mais ai finit par laisser tomber c'était vraiment chronophage...) je suis curieuse de savoir si ton histoire suivra celle-ci ?
Sinon, à propos de ton texte, j'aime bien les éléments que tu apportes: les souvenirs de petites filles, les questions qu'elle se pose sur la disparition de son frère et surtout son statue d'hybride avec cette histoire de coquillage :)
Sinon au niveau de la forme, j'ai trouvé toute la partie souvenir un peu trop haché, et pas très naturel (surtout le tout premier paragraphe). Je pense que tu peux mettre un peu plus de fluidité dans ton récit !
Par la suite cela s'arrange bien qu'il reste quelques maladresse. Attention je crois aussi qu'il y a par moment des incohérences de temps et de conjugaison !
coquilles :
"Les rumeurs allaient de bon train" -> Les rumeurs allaient bon train :)
Voilà j'espère t'aider sans être trop dur, ce n'est que mon avis :)
Je lierais la suite avec plaisir !
Déjà je te remercie d'avoir pris le temps de me lire, c'est super gentil de ta part ! Merci pour ton avis et tes corrections, je vais tenter de les garder en tête pour la suite. Je t'avoue que c'est la première fois que j'écris depuis maintenant à peu près 5-6 ans donc la reprise est un peu difficile hihi.
En tout cas, je suis très flatté.e que tu aies pris la peine de me lire.
Merci encore ! :)
Je viens de découvrir ton histoire et je trouve ce début déjà riche en éléments. On apprend plusieurs choses sur Persea (son enfance, sa famille, sa magie...).
J'ai aussi beaucoup aimé le premier paragraphe : la façon dont tu as tourné tes phrases donne l'impression que c'est la fillette qui parle (enfin qui raconte :)). Juste une petite remarque pour ce début, peut être que tu pourrais varier "la fillette" avec d'autres synonymes (la petite fille...) pour éviter les répétitions ?
J'ai aussi vu passer des p'tites fautes de temps :
>> La fillette s'en souvenait parce que maman avait particulièrement insisté...
>> Elle poussait tout le temps son frère, Vasile, comme ça, et lui ne disait jamais ça.
>> Elle se souvenait que son père avait fait un gâteau...
>> ... Il y avait probablement une explication logique derrière tout ça. Vasile n'était pas un meurtrier...
>> Elle l'éteignit et s'habilla.
>> Elle la lirait dans sa chambre.
J'ai hâte de voir la suite ! On va suivre Persea à Poudlard ? Va-t-elle mener l'enquête sur son frère ? Mystères ;)
Au plaisir de te lire à nouveau !
Dammit, la conjugaison et moi c'est terrible hahaha. Je ferai plus attention !
Encore merci ♡
Finny