Quatre ans plus tard – Londres
— Ma puce, je sais que tu adores celle avec les petits dinosaures, mais elle est à laver. Tu veux celle avec les ballerines ou la toute bleue ?
Un petit sourire crispé aux lèvres, Eleanor montra les deux robes à sa fille, qui reniflait d’un air peu convaincu, les larmes aux yeux. Isobel pleurait très peu, ce pour quoi elle remerciait le ciel et tous les dieux qui s’y fendaient la poire en observant leur création, mais elle avait ses jours “sans”, et aujourd’hui en faisait partie. Heureusement, Archibald se tenait toujours prêt à intervenir pour désamorcer une crise avant qu’elle éclate.
Le jeune chat gris et blanc bondit sur le canapé et se frotta contre l’épaule d’Isobel avec tant d’énergie qu’elle vacilla, ce qui lui arracha un gloussement ravi. Aussi simplement que ça, les nuages s’éloignèrent à l’horizon. La petite fille pointa du doigt la robe gris clair décorée de danseuses blanches, que sa mère s’affaira aussitôt à lui faire enfiler. La jeune femme n’était pas surprise par ce choix : le gris et le blanc, les couleurs d’Archie. S’il y avait déjà une chose qu’Isobel et elle avaient en commun, c’était leur amour pour le chat qu’Eleanor avait adopté au refuge le plus proche quand elle avait emménagé.
— Merci, mon petit héros, roucoula-t-elle en lui grattouillant l’arrière de l’oreille.
Il ferma à moitié ses grands yeux jaunes en guise de réponse. Eleanor avait appris le sens de ce geste à force de regarder des vidéos de Jackson Galaxy, que toute la toile appelait Cat Daddy. Si battre des paupières suffisait à son chat pour lui dire qu’il l’aimait et qu’il lui faisait confiance, elle préférait lui montrer son affection tous les jours de mille manières différentes. Elle ne savait pas comment elle s’en serait sortie sans lui, avec un bébé à élever seule et un travail à plein temps. Archie s’en fichait d’être tout seul dans l’appartement toute la journée : quand elle rentrait, il fonçait se frotter contre ses jambes et sautait sur ses genoux à la première occasion.
Une fois Isobel habillée, chaussée et prête à partir, Eleanor la prit par la main et ne la lâcha plus. Londres était une ville sécurisée, elle le savait, mais elle savait aussi qu’on ne se montrait jamais trop prudent, surtout si la victime potentielle en cas de pépin était un enfant ou un animal. Elle resta sur ses gardes tout le long du court trajet jusqu’à la crèche que sa fille fréquenterait encore jusqu’à la rentrée scolaire, lui souhaita une bonne journée en essayant d’ignorer comme son coeur se serrait à chaque fois qu’elle la laissait sous la garde des deux puéricultrices, puis tourna les talons.
Elle n’arriva pas en retard - elle n’arrivait jamais en retard, même si les frais de garde pour pouvoir amener sa fille plus tôt et la récupérer plus tard se trouvaient à sa charge et non à celle de son employeur. Elle se pensait déjà chanceuse qu’il accepte de payer pour la crèche de huit heures à seize heures, cinq jours par semaine : certains patrons n’en accordaient pas tant à leurs travailleurs.
— Bonjour, Eli ! lança une voix enjouée dans son dos. Ta petite ne t’a pas fait de malheur aujourd’hui ?
Janet, sa collègue et amie, s’approchait d’elle avec son éternel petit sourire et une tasse de thé fumante entre les mains. Quelque chose dans le ventre d’Eleanor se dénoua, comme toujours quand elles se trouvaient dans la même pièce. Janet n’avait pas l’âge de se comporter comme une mère pour elle, mais ce genre de détails ne l’arrêtaient jamais. Si elle se montrait tout à fait honnête avec elle-même, la jeune femme avait bien besoin de se faire materner de temps à autres, tant que personne d’autre n’était au courant.
— Elle voulait mettre une robe qui était sale, mais Archie est intervenu, comme toujours.
— Ce chat n’est absolument pas normal. Tu as déjà pensé à le présenter à une émission pour les animaux qui ont un talent caché ?
Eleanor éclata de rire et secoua la tête avant d’aller se servir un thé à son tour. Janet et elle avaient décidé de mettre une partie de leur stock personnel en commun. Elles aimaient les mêmes choses, de toute façon. George, leur patron, les laissait régler ce genre de problèmes seules : tant qu’elles répondaient aux appels et organisaient les demandes des patients, qu’il s’agisse de rendez-vous ou d’autre chose, il se fichait de la logistique. Cela dit, la jeune femme n’aurait pas dit non à une petite augmentation : la maison familiale, sur l’île de Skye, était devenue un véritable gouffre financier depuis la mort de son père.
Les deux femmes s'installèrent chacune à leur bureau en vis-à-vis et se mirent au travail. À huit heures tapantes, les deux téléphones sonnèrent, comme toujours : les patients essayaient d'appeler au plus tôt pour avoir une place en consultation le jour même, mais c'était rarement possible. Après tout, George exerçait depuis plus de trente ans comme médecin de proximité et s'était constitué une très longue liste de patients réguliers, dont certains qu'il connaissait depuis leur naissance.
Le début de la journée était toujours le moment le plus chargé ; après une pause à midi, les deux femmes recevaient presque dix fois moins d'appels et traitaient majoritairement des emails et du courrier. C'était ce qu'Eleanor préférait. Malgré son emploi qui la plaçait au contact des patients et autres interlocuteurs potentiels de George, elle n'aimait pas vraiment parler. Elle avait appris à maîtriser sa légère anxiété en dix-huit mois à ce poste – elle n'avait pas vraiment eu le choix. Sans surprise, Janet lui avait donné énormément d'astuces pour mettre les patients à l'aise et se sentir moins gauche. Son aînée avait des avis sur tout et distribuait les conseils comme bonbons à quiconque se trouvait « sous son aile ».
–– Tu peux y aller si tu veux, Eli, je m'occupe de tout éteindre. Un peu plus et tu vas grimper au plafond.
La jeune femme ricana mais ne refusa pas l'offre de sa collègue. Elle se sentait toujours nerveuse et agitée quand les seize heures approchaient. Elle savait que les puéricultrices n'allaient pas laisser Isobel seule sur le pavé, qu'une garderie très agréable accueillait les enfants dont les parents travaillaient avant et après les heures d'ouverture officielles de la crèche. Pourtant une vague anxiété se frayait chaque jour un chemin dans son ventre jusqu'à ce qu'elle retrouve sa fille. Elle se sentait stupide de réagir de la sorte et faisait des efforts à la fois pour calmer la tension qui la parcourait et essayer de la dissimuler. Janet, cependant, en avait vu d'autres. Il en fallait plus pour l'induire en erreur.
Il ne lui fallut même pas deux minutes pour se trouver dans la rue. George ronchonnait régulièrement parce qu'il n'avait pas la place chez lui pour son cabinet et un lieu d'accueil où ses secrétaires pourraient travailler. Cette restriction le forçait à louer une pièce libre dans un bâtiment d'entreprise à deux rues de chez lui, et même Eleanor devait admettre que cet arrangement laissait à désirer. Parfois, Janet ou elle avaient une question concernant un patient, un rendez–vous ou une commande de fournitures ; plutôt que de simplement se lever et aller le voir, elles devaient lui envoyer un mail ou l'appeler, ce qui prenait toujours plus de temps. Il était déjà arrivé aussi qu'ils se comprennent mal – heureusement, aucune erreur irréparable n'avait découlé de telles maladresses.
Elle dévala les rues de Londres aussi vite qu'elle le pouvait sans se mettre à courir ni bousculer les nombreux piétons. Chaque feu rouge sur sa route lui donnait envie de hurler de frustration mais elle se maîtrisa, comme elle se maîtrisait chaque jour. Elle pressa encore un peu le pas à quelques centaines de mètres de la crèche, incapable de s'en empêcher. Le monstre de tension et d'impatience en elle s'apaisa dès l'instant où elle vit Isobel à travers la fenêtre. Sa petite empilait des blocs colorés avec une autre fillette, une de ses très nombreuses amies. Certaines iraient à la maternelle avec elle en septembre, d'autres non. Dans tous les cas, la jeune mère ne s'inquiétait pas pour les relations de sa fille : elle attirait l'amitié des autres comme un petit soleil – comme son père.
–– Coucou ma puce, salua-t-elle en arrivant près d'Isobel. Tu es prête à y aller ?
–– Je peux d'abord finir le château ?
Eleanor accepta, un petit sourire aux lèvres. Elle n'aurait pas affirmé de manière certaine que le tas de blocs devant les deux fillettes représentait un château, mais elles savaient mieux qu'elle de quoi il s'agissait : elles étaient en train de le construire, après tout, alors que la jeune femme avait juste débarqué avec ses gros sabots – humides, merci à l'éternelle grisaille londonienne pour ce cadeau littéralement tombé du ciel. Qu'est–ce qu'elle perdrait à patienter un peu ? Aucun engagement ne les attendait ailleurs.
–– Prête ? demanda-t-elle quand sa fille approcha une quinzaine de minutes plus tard.
Elle avait passé le temps en discutant avec la plus jeune des deux puéricultrices, Ashley. Celle-ci travaillait bénévolement tous les week-ends dans le refuge pour animaux où Eleanor avait adopté Archibald – c'était d'ailleurs comme ça qu'elle avait entendu parler du jeune chat quand elle se cherchait un petit compagnon. Pourquoi s'ennuyer avec un homme exigeant et envahissant quand elle pouvait avoir un petit chat adorable, respectueux, propre et intelligent ? Seule une minorité des anciens partenaires d'Eleanor avaient rassemblé toutes ces caractéristiques, contrairement à Archie. Le choix était vite fait, à ses yeux.
— Bon, on y va. Dis au revoir à Ashley, ma puce.
— Au revoir Ashley !
Les deux jeunes femmes se saluèrent puis Eleanor aida sa fille à enfiler son manteau et lui prit la main alors qu'elles sortaient du bâtiment. Elles durent s'écarter en vitesse pour éviter une grosse vague d'eau de pluie déplacée par une voiture qui roulait trop vite, puis elle purent prendre le chemin de l'appartement en toute quiétude. La journée n'avait été ni longue ni éprouvante, mais Eleanor avait hâte de se retrouver à la maison : elle s'y sentait toujours beaucoup plus en sécurité.
Ton premier chapitre est très sympa ! J'ai eu un peu peur au début d'être enseveli par les nouveaux personnages, parce que je suis un lecteur un peu fainéant parfois et que ça attaque fort avec l'arrivée de la petite Isobel. Mention spéciale à Archibald que j'ai cru être un majordome tout ce qu'il y a de plus humain (je me doute que c'est fait exprès, donc bravo !). J'attends la suite pour bien m'imprégner de tout ce que tu commences à dépeindre.
L'histoire est pleine de promesses et j'ai confiance en toi pour les tenir !
L'ambiance est extrêmement agréable et sans prise de tête (bien qu'Eleanor stresse tout naturellement concernant sa fille 😂)
Je me demandais simplement quel âge avait Eleanor et sa fille 🤔😊
En tout cas, j'ai hâte de lire la suite 🥰
Ce chapitre est un joli rappel que parfois, la pillule du lendemain ne marche pas... A moins que la petite Isobel ne soit pas la fille de Samuel, mais ça m'étonnerai.
Ce chapitre me donne l'impression que tu vas nous entrainer dans une douce romance, avce bébé, famille, sentiment de culpabilité peut-être et sentiments amoureux refoulés?
En tout cas, j'espère que si Eleonor et Samuel se croisent, il va y avoir une vraie histoire d'amour qui se met en place, ou non, et non pas un sentiment d'obligation à partager des pans de leur vie pour la petite Isobel.
Quand à cette dernière, elle a l'air d'être un petit ange!
Où puis-je aussi trouver un Archibald ?
C'est une romance très douce, oui, avec parmi les thèmes les bonheurs simples qu'une dynamique familiale saine peut apporter à toutes les personnes qui y participent.
Et ne t'en fais pas, les obligations qui participent à l'établissement d'une relation ce n'est pas mon truc ! Hélas, je n'ai pas encore trouvé Archibald dans la vraie vie :'(
Me voilà enfin pour le premier chapitre ! \o/
J'ai toujours un peu de mal à me lancer dans une histoire et à ne pas bégayer en voyant la longueur d'un chapitre au début. Mais j'ai été assez étonnée de voir que j'ai lu ton chapitre super facilement. C'était très fluide et je n'ai vraiment pas vu le temps passer ! :o
Je trouve que c'est un très bon chapitre pour exposer le quotidien d'Eleanor. On rentre assez bien dans sa tête. C'est tout doux. Bref, je trouve que ce chapitre remplit totalement son but d'exposition ! ^3^
J'espère ne pas trop me perdre entre tous les personnages introduits dans ce chapitre, mais bon, c'est toujours mon petit problème ça. /o/ (Maintenant, je prends des notes du coup haha :') )
Je sais plus où j'avais vu ça, mais je crois qu'il est parfois conseillé de n'introduire que très peu de personnages dans un premier chapitre, quelque chose comme 3 maximum. Mais comme j'ai plus du tout la source, peut-être que je me trompe totalement hé /o/
J'ai hâte de me plonger dans le second chapitre en tout cas ! c:
Je comprends la difficulté à se lancer dans une nouvelle histoire, je la ressens un peu également. Je suis ravie que ce soit passé comme une lettre à la poste pour toi !
C'est vrai que le premier chapitre présente son nombre de personnages... Je verrai à la réécriture si ça pose vraiment problème, parce que les premiers chapitres exposent souvent plus d'un ou deux personnages à la fois, du fait de leur position d'entrée en matière. Mais bon tout ça ça se retravaille !
Merci pour ton commentaire ♥
Je verrai aussi au cours de ma lecture :3
De rien <3
Un premier chapitre que j'aime beaucoup ! (je vais souvent me répéter, je crois :D) Ton soucis du détail est fascinant et super agréable à lire ! N'ayant jamais visité Londres (j'aurais bien aimé !), ça me fait mon petit voyage personnel à chaque lecture :3
J'adore le prénom Isobel ! C'est si doux ! Comme Eleanor, d'ailleurs ! Et ce petit chat, je l'aime déjà <3
Je n'ai pas spécialement de commentaire sur des points à revoir, tu bosses ton truc à fond ! Je me garde le chapitre 2 pour demain, si tout va bien :D
Tu peux en partie remercier Sushi, elle me corrige quand je dis une bêtise parce que je me suis mal renseignée ou que je me souviens mal d'un détail.
Merci pour ton commentaire, je suis heureuse que ça te plaise et j'espère que ça va continuer comme ça ♥
Une chouette collègue, ça fait toujours du bien, et le patron est compréhensif, ouf.
Sympa qu'il paie les frais de crèche d'ailleurs, je ne savais pas qu'ils faisaient ça là-bas !
Un chapitre qui nous introduit dans la routine de leur quotidien ; j'imagine que ça ne va pas durer :p
Pour le payement des frais de crèche, ça se fait un peu partout mais il s'agit d'un privilège à côté du salaire que les employeurs sont libres d'ajouter ou non. J'ai vu que ça se faisait un peu + du côté des métiers typiquement féminins comme le secrétariat. Cela dit, ça reste rare !
Merci pour ton commentaire ♥
J'arrive avec quelques jours de retards pour lire ce premier chapitre, mais je suis là!
J'ai beaucoup aimé ce chapitre, qui introduit vraiment bien l'histoire. Isobel a l'air d'être une enfant adorable, et Archibald me donne encore plus envie d'adopter un chaton :') J'aime aussi le fait que tu parles du métier d'Eleanor, sa collègue a l'air d'être d'une douceur extrême, juste adorable!
Je vais aller lire la suite de ce pas! (d'ailleurs, le fait qu'il y aie deux chapitres par semaine me comble de joie uwu)
J'ai aussi hâte de voir si la théorie que j'ai en tête sera confirmée dans les chapitres à venir :3
Y'a pas de retard ou pas retard t'inquiète, tu lis quand tu le sens ! Et ouh, une théorie ? Tu veux m'en parler ? :D
Il est fort probable que tu en avais parlé sur Discord ou en live, mais j'ai une mémoire toute pourrie alors voilà XDD
Petit chapitre tout en simplicité pour entamer cette histoire, tout en douceur. J'apprécie beaucoup l'intervention d'Archibald (ainsi que la comparaison avec les hommes, c'était juste magnifique haha). On se familiarise un peu avec la routine d'Eleanore en guise introduction, pas vraiment de commentaire à émettre puisqu'il n'y a pas tellement "d'action" dans ce chapitre. Faut quand même que je précise que je lis "Isobel" avec le bel accent belge xD ce qui ne colle pas a l'image toute mignonne et solaire de la petite fille (oups :x)
Je me rends compte aussi que c'est le premier chapitre où on en apprend davantage sur la protagoniste ! Elle a l'air plutôt angoissée en tout cas ...
Hâte de découvrir la suite !
(J'ai aussi vu le double tiret à la place du tiret cadratin, comme De Calame...)
Comme d'habitude, j'aime ta façon d'écrire, je n'ai pas décelé d'erreurs. Juste un détail dans la mise en page, le double tiret pour les dialogues, je ne sais pas si c'est normal ou si c'est un bug.
Bref, pour en venir au fond, j'aime bien la façon dont tu présentes Eleanor et Isobel dans leur quotidien. Elles ont l'air adorables malgré un train de vie difficile. Même si c'est léger, on sent que l'héroïne a du mal a tout gérer seule dans la mesure où elle est une femme seule avec un enfant en bas âge.
Bref, c'était très agréable à lire, j'attends quand même de lire quelques autres chapitres pour un avis global :3
Je suis contente que le petit quotidien d'Eleanor et Isobel te plaise ! J'espère que tu aimeras toujours la suite.
À bientôt pour le chapitre 2 ! ♥
J'aime beaucoup ce chapitre, "simple" (dans le sens où il n'y a pas d'action ^^"), mais qui nous permet d'en apprendre plus sur Eleanor, sa vie, son travail, etc. Ce n'était pas ennuyant comme on peut parfois le voir, je dirais même que le chapitre a filé plus vite que je ne l'aurais cru ! 😜😄 Tu laisses aussi planer du mystère, et d'une belle façon ^^
Je trouve qu'elle est super attachante, et même sa fille qu'on ne voit pas beaucoup a l'air toute choupi ! Des vrais aimants à câlins tous les trois (oui, je compte le chat) ! 😝😆
Bref, je suis déjà conquise, et très curieuse de lire la suite ! <3
Le voilà ton chapitre sur lequel j'ai sauté dès que je me suis réveillée ! Et je l'ai malheureusement déjà terminé... Du coup je suis bien contente que tu te permettes 2 chap/semaine !
Tu commences avec une scène de la vie de tous les jours qui instaure son petit cadre de vie, sa routine, j'aime bien cette ambiance (qui je ne doute pas, va être bouleversé) et j'approuve grandement les choix des prénoms de tes personnages, sans exception.
J'aime beaucoup Isobel, elle a l'air toute calme, toute gentille et sa relation avec Eleanor est juste adorable (moi aussi j'avais un vêtement dinosaure quand j'étais petite que j'aimais trop) ! J'ai hâte de voir comment Samuel va réussir à se faire une petite place :)
Tes descriptions sont très agréables à lire, que ce soit des lieux ou des sentiments ressentis par les personnages, ça fait plaisir à lire, c'est fluide et franchement, là en est la preuve, j'ai dévoré ce chapitre...
Hâte de retrouver au chapitre 2 ! <3
Je suis ravie que tu aimes Isobel ♥ Je la trouve toute mignonne aussi, et Eleanor fait de son mieux pour être la meilleure mère possible parce que sa fille ne mérite rien de moins que ça à ses yeux ! Il faudra attendre un peu pour Samuel ♥
Merci beaucoup, à bientôt pour le chapitre 2 ! ♥
Trop mignon ce premier chapitre ! J’aime beaucoup les prénoms que tu as trouvés, c’est original :) (Ça y est, je veux un chat qui s’appelle Archibald, c’est officiel.)
J’ai trouvé un peu étrange que le cabinet médical à proprement parler et le « bureau » des secrétaires ne se trouvent pas au même endroit. C’est peut-être encore l’habitude qui parle, mais ne faut-il pas que les patients passent d’abord par les secrétaires pour prévenir de leur arrivée ? S’il n’y a pas la place de les accueillir, pourquoi engager une secrétaire (plusieurs même, en l’occurrence), plutôt que de gérer l’enregistrement des patients tout seul ? Il y a un tas de médecins qui bossent sans secrétaire et répondent eux-mêmes au téléphone dans les petites structures.
Enfin bon, ça m’a fait tiquer mais tu as peut-être tes raisons x) Si tu as de quoi m’éclairer (sans spoil of course) sur ton choix, je suis preneuse ! ^^
À part ça, que du positif haha. J’adore déjà la relation qu’a Eleanor avec sa fille. L’effet jeune maman angoissée de la laisser seule est vraiment attendrissant. Après tout, la maman parfaite n’existe pas, elle fait de son mieux et c’est tout ce qui compte ! [NB : Je viens de lire le commentaire d'Eresia juste avant moi, et maintenant j'ai peur, j'espère que son angoisse n'est pas justifiée par quelque chose de pas joli joli, elle mérite juste plein d'amour et de bonheur :(]
« Elle attirait l’amitié des autres comme un petit soleil » : mon petit cœur s’est serré ;w; Cette phrase paraît anodine, mais c’est si joliment dit !
Tes descriptions sont toutes naturelles et posent bien le cadre, comme si on y était. Pas de profusions de détails qui s’éternisent, on reste quand même dans l’ « action ». La description d’une journée banale (mais pas ennuyante pour autant), qui nous fait doucement entrer dans la vie et l’intimité de cette petite famille : j’adore !
Pour finir, je n’ai qu’une chose à ajouter : vive les chats.
Merci pour cette petite dose de fraîcheur :) xx
Pour les secrétaires : je ne sais pas comment ça se passe ailleurs, mais en Belgique il n'est pas rare que les médecins aient une salle de consultation et une salle d'attente chez eux, mais que le secrétariat soit sous-traité par une entreprise ou des indépendants dont c'est le métier. Les médecins ont déjà énormément de travail sans en plus avoir leur agenda et le reste à gérer ! Dans les coins où j'ai vécu jusqu'ici, seuls les jeunes médecins faisaient leur propre secrétariat, et seules les maisons médicales avaient des secrétaires sur place. Mon médecin traitant fait ses consultations de 8h à 20h et ses visites parfois jusqu'à 2h du matin, il n'a absolument pas le temps de gérer son agenda à côté !
J'ai fait ce choix parce qu'il s'agissait du plus pratique mais aussi de ce que je connais. Je me suis un peu renseignée et c'est vraiment plus courant qu'on ne le pense, y compris au Royaume-Uni !
Je suis vraiment contente que cette entrée en matière fonctionne autant ! Je ne voulais pas commencer sur les chapeaux de roue, surtout que cette histoire est censée placer l'emphase sur la douceur, le réconfort, la tendresse. À voir si je vais y arriver jusqu'au bout !
Merci pour ton retour, à bientôt ♥
Je dois dire que la nervosité d'Eleanor m'interroge : est-ce qu'elle est seulement anxieuse parce qu'elle a peur pour sa fille et veut être la meilleure mère possible (auquel cas, bon courage à elle pour son ulcère), ou est-ce que cette peur vient de quelque chose qui lui est arrivé pendant ces 4 ans et qu'on ne saisit pas encore ? Bon, possible que je n'ai pas de réponse avant quelques chapitres, mais voilà, ça me questionne.
Autrement, la mise en place se poursuit convenablement, la relation qu'Eleanor à l'air d'avoir avec Janet promet d'être chouette, surtout que ce chapitre laisse la sensation qu'en dehors de son chat et de sa collègue, elle n'a pas une vie sociale très remplie .
Bref, hâte de lire la suite en somme !
À bientôt !
Ne t'en fais pas, la nervosité constante d'Eleanor sera abordée et expliquée au cours de cette histoire. Pas tout de suite, en revanche, puisqu'il faut le temps de construire un cheminement vers ce genre d'évolution !
En effet, Eleanor n'a que peu de relations, qui lui sont très précieuses. Cela dit, la liste de ses proches avec qui elle passe pas mal de temps va bientôt s'agrandir, et pas forcément comme on pourrait le penser !
À bientôt, merci pour ton retour ♥
Que de belles descriptions pour un chapitre qui m'a parut tellement court ! Le style épuré permet une lecture simple et rapide, j'ai absolument adoré la première scène avec le choix des vetements, la petite à deux doigts de faire un caprice, le chat majestueux dans sa malice qui vient régler la situation... c'était parfait, j'ai pouffé et c'était trop agréable ♥
On continue sur la description du personnage d'Eleanor et de son quotidien, de ses fréquentations (en tout cas au niveau du boulot), on sent la bonne synergie entre Georges, Eleanor et Janet, c'est agréable de voir des relations d'apparences saines dans une histoire et ce dès le départ. Aussi... OUI ON A VU LA REFERENCE A SAMUEL ET JEZifdefamljp
We need more !
En tout cas très bon chapitre (oui je tente de reprendre mon calme). tu as une manière jolie et douce de poser les mots sur les situations encore simples, avec toutefois un tout petit sous texte qu'on peut choper au vol et qui est juste parfait. A jeudi prochain !
Yeeeees la référence à Samuel ♥ Si tu savais ce que j'écris en ce moment ~ Et ouais j'avais vraiment envie de montrer des relations saines, pas seulement la romantique mais les autres aussi. Pas d'adversité externe dans ce roman, du coup !
Est-ce que tu as possédé ton calme à un seul moment durant cette lecture même ? xD Merci pour ton retour, à jeudi ♥
Et j'avoue que le format entre le court et le long est parfait du coup. Même si j'ai l'impression de dévorer les chapitres ce qui me laisse toujours un peu déçue à la fin mdrr, mais comme tu publies deux fois par semaine maintenant je devrais pouvoir prendre mon mal en patience plus facilement !