Dès l'instant où elle ouvrit les yeux le lendemain, Eleanor sentit qu'elle passerait une mauvaise journée. Pourtant, elle adorait les week-ends : elle n'avait jamais le luxe de passer toute la journée avec Isobel durant la semaine, sauf quand un jour férié tombait comme le numéro gagnant de la loterie. Ce samedi matin, en se réveillant à la timide lueur du jour et au doux chant des oiseaux, elle aurait dû se sentir reposée, heureuse et prête à attaquer la journée après une bonne tasse de thé. Hélas, la vague sensation de nausée et les crampes pelviennes qui l'accueillirent dès son réveil en décidèrent autrement : elle avait ses règles.
Elle roula sur le flanc avec un grognement meurtri et se leva avant de se diriger presque à l'aveugle vers la salle de bains. Il était déjà trop tard pour sauver ses dessous tachés, mais c'était la même rengaine tous les mois. Parfois, elle se disait qu'elle aurait aimé un petit avertissement de la part de son cycle menstruel, qui en plus se payait le luxe d'un rythme irrégulier. Mais non, bien sûr que ses règles devaient débarquer en fanfare tous les mois, entre ses vêtements salis et la perte d'énergie. D'habitude, elle était matinale. Aujourd'hui, elle avait envie d'aller se recoucher et dormir dix-huit heures d'affilée.
Malheureusement, ou heureusement en fonction du point de vue, elle ne pouvait pas se permettre de traîner au lit, pas avec une fillette qui dépendait d'elle pour l'écrasante majorité de sa vie. Certes, la petite se débrouillait très bien pour enfiler ses vêtements – si on lui ouvrait les boutons et autres attaches d'abord – mais quand il s'agissait de se nourrir ou d'aller aux toilettes, elle dépendait évidemment de sa mère. Archie pourrait s'en sortir seul pendant un moment, mais Isobel… En grognant à nouveau, la jeune femme quitta la salle de bain. Isobel n'était pas encore levée mais, quand ce serait le cas, elle aurait faim, soif,… Toute une série de besoins à remplir qu'Eleanor ne partageait pas cette fois parce que ses règles prenaient le pas sur tout le reste.
Arrivée dans la cuisine, la jeune femme prit un cachet contre la douleur et s'affaira au petit-déjeuner. Bien vite, l'odeur attira Isobel, qui traînait sa petite couverture de laine bleue derrière elle. Eleanor sentait son coeur se contracter de tendresse pour sa fille à chaque fois qu'elle la voyait suspendue à ce doudou, ses longues boucles noires en désordre sur ses épaules et ses grands yeux gris chargés de sommeil. Isobel ressemblait à son père sur plein de petits détails, mais elle avait les yeux de sa mère et le doudou qu'elle-même avait adoré quand elle était enfant.
— Tu as faim, ma puce ? Bien dormi ?
Elle plaça sa fille dans la chaise haute et l'écouta lui raconter son rêve d'une voix ensommeillée tout en lui servant une tartine à la confiture et un petit bol de céréales qui baignaient dans du lait de soja. Elle avait découvert six mois plus tôt qu'Isobel était intolérante au lactose, heureusement avant que ça devienne dangereux pour la petite, mais avait décidé de s'adapter immédiatement. Elle-même ne consommait plus de lait ; comme ça, pas de risque de se tromper entre le sien et celui de la fillette. Elle baissa les yeux sur son propre petit-déjeuner, des toast seulement recouverts de beurre. Cela faisait peu, mais elle n'avait pas faim du tout. Si elle n'avait pas voulu montrer l'exemple, elle aurait sans doute même sauté le petit-déjeuner.
— Eh bien, si mes rêves étaient aussi animés que ça, je voudrais dormir tout le temps ! Ne t'en fais pas, ma puce, je suis sûre que tu retrouveras Pimpin la nuit prochaine. Tu veux un jus de pomme ?
Elles finirent leur petit-déjeuner dans une ambiance paisible, puis Eleanor nourrit Archie et retourna dans la salle de bains. Ses traits défaits et chargés de sommeil la dévisagèrent avec amertume dans le miroir. Elle ferma les yeux, respira profondément, puis se débarbouilla le visage et se prépara pour la journée. Elle n'entendait pas sortir avant l'après-midi – les courses n'allaient pas se faire toutes seules – mais ce n'était pas une excuse pour traîner en pyjama, un luxe qu'elle réservait pour le dimanche. Juste comme elle sortait de la salle de bains, ses boucles rousses encore gorgées d'eau, elle entendit la mélodie de sa sonnette envahir le salon. Pourtant, Eleanor n'attendait personne. Les lèvres pincées et les sourcils froncés, elle se dirigea vers la porte. Elle posa la main sur le tiroir du petit guéridon où elle gardait une bombe au poivre, plus pour se sentir en sécurité qu'autre chose, puis ouvrit la porte.
— Eli ! Je me demandais si j'allais réussir à me souvenir du chemin !
Elle leva les yeux, les leva encore et encore, jusqu'à croiser les yeux bruns remplis de chaleur de… son oncle Lachlan ? Aux dernières nouvelles, il se trouvait sur Skye et administrait les finances familiales pour essayer de remettre en état la maison dans laquelle le père d'Eleanor et lui avaient grandi. Avant qu'elle puisse dire quoi que ce soit, elle se retrouva broyée dans son étreinte. Elle se tendit d'abord, puis ses muscles se dénouèrent et un petit soupir d'aise lui échappa.
— Tu m'as manqué, Tonton, marmonna-t-elle d'une voix étouffée contre son torse.
Il rompit l'étreinte et la tint à bout de bras pendant quelques secondes, la détaillant de haut en bas. Elle lui rendit la courtoisie, même si elle connaissait par coeur ses longs cheveux blonds attachés en queue de cheval, son visage que le temps commençait à rider et les motifs qu'il s'était tatoués lui-même sur le bras gauche. Elle lui devait son propre tatouage, une phrase-talisman enroulée comme un bracelet autour de son poignet gauche. This too shall pass. Une promesse à elle-même.
— Désolé d'avoir pris autant de temps à te rejoindre à Londres, chaton.
— Tu avais de bonnes raisons de le faire. Est-ce que tout est réglé avec la maison ?
Elle se décala pour le laisser entrer. Il se déchaussa, bien conscient que sa nièce ne supportait pas qu'on se balade en chaussures à l'intérieur de son appartement, puis se rendit dans le salon, où Isobel lisait un livre d'images. Eleanor prit sa fille dans ses bras et l'installa sur ses genoux en s'asseyant sur le canapé. Le fait de devenir mère l'avait forcée à améliorer sa coordination ; quelques années plus tôt, elle se serait emmêlé les pinceaux et écroulée si elle avait essayé de faire deux choses à la fois.
— Ma puce, voici ton grand-oncle Lachlan. Tu veux dire bonjour ?
La fillette fit un petit signe de la main en direction du grand homme plein de muscles qui s'était assis dans un fauteuil presque trop petit de l'autre côté de la table basse mais se cacha dans les bras de sa mère, timide et rougissante. Eleanor ne la força pas à lui parler ou quoi que ce soit d'autre. Elle, elle avait détesté ça quand elle était petite, après tout, et même en grandissant d'ailleurs. Frictionnant gentiment le dos de l'enfant pour la réconforter, elle leva les yeux vers Lachlan.
— On ne peut pas vraiment dire que tout est réglé, mais elle ne menace plus de s'écrouler, c'est déjà ça, répondit l'homme d'une voix douce et profonde. Quand l'entrepreneur m'a dit qu'il avait fini les travaux structurels, j'ai décidé qu'il était temps de rentrer à Londres.
— Et Cody, il revient aussi ?
Un petit rire échappa au doux géant. Une de ses mains jouait avec la pointe de sa queue de cheval, ses doigts étrangement précis et délicats malgré leur taille triturant ses mèches d'un blond cendré jusqu'à les faire boucler légèrement.
— Tu sais comment est ton cousin quand il s'agit de voyager. Il a décidé de voir un peu de pays avant de venir se poser ici. La ville ne lui va pas vraiment au teint, mais il a eu une commande intéressance pour septembre, alors…
— Oh, c'est super ! J'ai hâte de le revoir.
— Crois-moi, il a hâte de te revoir aussi ! Il était désolé de ne pas avoir pu être là quand tu as accouché.
Eleanor haussa les épaules, resserrant légèrement son étreinte autour d'Isobel, qui commençait à somnoler.
— Ce n'est pas grave. Tu étais là, Papa était là…
Les traits de Lachlan s'assombrirent à la mention de son frère. Elle aussi sentait son coeur se serrer, la douleur encore aussi vive que durant les derniers mois que Bruce Davis avait partagés avec sa famille avant de s'éteindre. Elle refusait de vivre son deuil en faisant comme si l'homme qui l'avait élevée, aimée inconditionnellement et relevée à chaque fois que la vie la faisait trébucher n'avait jamais existé. Elle avait accroché des photos de lui dans l'appartement, dont certaines où il posait avec Isobel bébé dans ses bras.
— Bon, il est temps que j'y aille, grommela Lachlan après une heure à rattraper le temps perdu. Je voulais surtout te faire la surprise de mon arrivée, mais je dois encore aller attendre le camion de déménagement… Tu as toujours le même numéro de portable, pas vrai ?
— Bien sûr. Envoie-moi un message quand tu seras arrivé, d'accord ?
Il renifla avec amusement mais ne refusa pas. Il savait que sa nièce aimait avoir les choses bien en main et s'occuper des autres, même ceux qui étaient plus adultes, plus âgés. Cette tendance avait empiré quand elle était tombée enceinte. Certaines personnes, en apprenant qu'ils allaient être parents, devenaient soudain aussi farouches et protecteurs que des animaux sauvages. Avec un petit sourire, Eleanor se leva, laissant sa fille sur son tapis de jeu, et raccompagna son oncle jusqu’au rez-de-chaussée.
— Hum, commença-t-il en avançant dans l'allée, est-ce que c'est normal qu'il y ait un chaton à côté des poubelles ?
Les sourcils froncés, elle resserra les pans de son cardigan autour d'elle et sortit dans la grisaille londonienne. Non, ce n’était pas normal, et elle savait qu’aucun de ses voisins n’avait de chaton. En fait, elle était la seule à avoir des animaux : les trois autres familles qui vivaient au-dessus de la sienne n'en possédaient pas, même si les Murphy pensaient à adopter un chien. Elle finit par voir le petit tas de fourrure que Lachlan lui désignait : c'était un chaton, oui, les yeux fermés et les oreilles encore repliées sur elles-mêmes, qui tremblait de tout son corps sous la légère bruine.
— Mon dieu, il va mourir de froid sous la pluie…
Lachlan secoua la tête, l'air navré. Il se pencha, tendit la main en direction du chaton et l'attrapa quand celui-ci ne réagit pas à sa proximité. La minuscule créature tenait tout entière dans le creux de sa paume, le poil collé contre son corps maigre.
— Donne-le-moi, je vais l'emmener à l'intérieur et regarder si une maman vient à sa recherche. On ne doit pas sortir faire les courses avant cet après-midi, de toute façon.
— Tu es sûre ? demanda l'homme avec douceur. Tu as déjà beaucoup à faire, avec ton travail et Isobel… Tu es toute seule, chaton, tu n'as pas besoin de prendre des responsabilités supplémentaires. Je peux déposer ce chaton chez un vétérinaire avant de rentrer…
— Je suis certaine. Il serait euthanasié dans un refuge ou chez un vétérinaire, de toute façon. Autant que j'essaye de lui sauver la vie si je peux.
Elle se sentait emplie de détermination à l'idée d'aider une créature si faible qu'elle ne pouvait ni voir ni entendre, juste parce qu'elle le pouvait et le voulait. Le regard soucieux, Lachlan déposa le petit paquet de fourrure dans ses mains tendues. Aussitôt, elle les referma sur le chaton, essayant de le réchauffer. Les vidéos qu'elle regardait assidûment sur Youtube depuis des mois rejouaient en boucle dans sa tête. Elle avait originellement prévu de devenir famille d'accueil pour chatons quand Isobel serait un peu plus grande, mais certains évènements n'attendaient pas le meilleur moment pour atterrir sur les épaules de quelqu'un, seulement le plus propice.
— Tout ira bien, promit-elle à la fois au chaton et à son oncle. Tout ira bien.
Si elle le répétait encore et encore, peut-être ces trois petits mots finiraient-ils par devenir la vérité.
Me voilà (enfin) pour lire la suite ! ^^
J'aime beaucoup la façon dont tu nous fais apprendre de petites choses au fil de tes chapitres, ça évite le gros bloc ^^
Ohh, pauvre chaton !! 🥺 Ce qui nous permet une fois de plus d'en apprendre plus sur Eleanor :p
Tes chapitres sont très agréables à lire, tu m'embarques dans ton univers ^^ Je file lire la suite ! <3
Merci beaucoup pour ton commentaire et tes compliments ♥
Quel doux petit chapitre. On en apprend un peu plus sur la famille d'Eleanor et son petit train train de vie.
Bien que je comprends ton point de vue, je suis aussi d'accord avec Eresia sur l'introduction des règles. Comme s'est un sujet qui sort très peu dans la "littérature", quand tu en as parlé, je m'attendais à un élément lié à elle. Enfin, ce passage permet aussi de rentrer un peu plus dans le personnage.
Je file lire la suite!
J'ai trouvé ce chapitre assez contemplatif, même si tu y introduit des choses.
En fait, j'avoue que j'ai un goût de trop peu : avec toute la première partie autour des règles, je m'attendais à ce qu'elles "servent" quelques chose, qu'elles expliquent une réaction ou je ne sais pas, enfin, je m'attendais à autre chose.
C'est sans doute pour ça d'ailleurs que la visite impromptue de Tonton m'a semblé... Impromptue justement (et je ne te cache pas que l'introvertie que je suis a hurlé : "Mais on ne passe pas chez les gens sans s'annoncer, bordel !" )
Bref, en soit, ce n'est pas que j'ai pas aimé ce chapitre, il y a plein de bonnes choses, mais il m'a prise au dépourvu (comme la visite de Tonton krkrkr).
Allez, j'arrête, je m'en vais lire la suite. À très vite !
Je comprends le goût de trop peu. Cela dit pour moi le fait que les règles expliquent une réaction ou quelque chose du genre c'est le cliché de la femme dépendante de ses hormones et je n'en suis pas fan. Si tu regarde bien le chapitre, on a un propos dessus : Eleanor parvient à rester maîtresse d'elle-même malgré la douleur, l'inconfort, et malgré les imprévus constitués par Lachlan puis par le chaton.
Merci de ton commentaire ♥
Oui, non, je me suis mal exprimée : je suis d'accord avec toi sur le côté cliché de la chose, c'est juste que comme tu as pas mal insisté sur ce fait en début de chapitre, je pensais retrouver des répétitions de fatigue ou autres dans le reste, histoire d'appuyer un peu plus ton intention justement. Je sais pas si c'est plus clair ?
Après, ça reste un ressentit personnel hein, ça ne veut pas dire que je n'ai pas aimé, juste qu'il m'a manqué un petit quelque chose pour comprendre où tu voulais en venir. Merci de tes explications du coup ! :p
Eh du coup j'avais deux chapitres de retard, autant que je me rattrape dès maintenant ~
Aucune faute ou maladresse a signaler de mon côté, c'était très court et très agréable à lire ! J'ai aimé le côté réaliste de la fatigue et de l'arrivée des règles ; e qui est étonnant car en général, ce sont des détails qui non seulement ne me fascinent pas dans un roman, mais j'ai en plus tendance à lever les yeux au ciel. Surtout que tu y passes quand même quelques paragraphes ! Mais ici tu t'en sers pour poser une ambiance, un ton, pour trancher avec des habitudes qu'on avait pas encore vu dans le cocon familial d'Eleanor, autant dire que ça sert le propos. Et que dire de l'arrivée de l'oncle, du deuil du père, du chaton recueillit ? Tout s'enchaîne à bon rythme et même si j'aurais rajouté une transition avant la phrase du dialogue où tu nous dis qu'ils ont passé une heure à papoter, j'ai trouvé ça vraiment excellent. On est encore sur de l'introduction mais avec un apport d'informations suffisants pour rentrer dans l'intrigue. Et ce à peine au chapitre 2, sans ennuyer le lecteur, j'ai envie de te demander ; que demander de plus ? Ah si, évidemment ; la suite !
Bref, très bonne lecture de mon côté, je file lire le chapitre suivant.
Je suis contente que tu aimes le rythme de cette histoire, et je note ta remarque sur la transition. Merci beaucoup ♥
Encore une fois, j'ai vraiment dévoré ton chapitre ! C'est assez rare qu'un chapitre soit aussi fluide pour moi. J'ai été assez étonnée d'en arriver presque à la fin sans être distraite ! :o Je ne saurais pas trop expliquer pourquoi d'ailleurs. Peut-être que le prologue y est pour beaucoup. :x
J'ai pas grand-chose à dire sur ce chapitre, probablement parce qu'il est passé super vite ! ^^'
En tout cas, je continue de toujours autant apprécier la douceur de cette atmosphère. Ça a un côté un peu tout doux pour le moment et j'aime beaucoup. :3
En petit détail, j'ai beaucoup aimé le "This too shall pass". En même temps, ce n'est pas une phrase qui me laisse indifférente non plus. :x
Encore une fois, je suis très curieuse de la suite ! :3
Haha, c'est la magie de ma plume on va dire XDDD Je suis ravie que ça t'ait plu et j'espère que ça continuera comme ça ♥
À bientôt ! ♥
Je rigole doucement, ça me fait penser à Save The Cat, mais Eleanor n'a décidément pas besoin de ce stratagème pour qu'on l'aime <3 La voir batailler avec la vie quotidienne, son enfant, ses règles, ses responsabilités, tellement de choses qui semblent "banales", faisant partie de la vie de pas mal de gens, mais sous ta plume tout devient super intéressant !
J'aime beaucoup Lachlan, j'espère qu'on le reverra bientôt :3
Et ce petit chaton ... Pauvre petit ! Hâte de savoir la suite, j'espère qu'il ira bien D:
À bientôt ♥
J’adore la façon dont tu nous ancres ton histoire dans le réel. Tous ces petits détails du quotidien ! On parvient à bien se retrouver dans le personnage d’Eleanor, tout le monde a ses jours sans, qui commencent mal avant même d’être sorti du lit haha. (Et puis les dimanches en pyjama, quel plaisir.)
Jkksf j’ai cru une seconde que c’était Neil qui sonnait à sa porte :( Mais je ne suis pas déçue de faire la connaissance de cet oncle, cette petite discussion permet d’en apprendre un peu plus sur le passé d’Eleanor (argh, j’ai encore failli l’écrire à la française faut que je fasse attention). Et puis, ça a l’air d’être un chic type, du genre papa ours très proche de sa famille. Les relations familiales saines, we stan <3
Par contre, il semble s’être refermé à l’évocation du papa d’Eleanor. S’étaient-ils brouillés avant son décès ? Ou bien le deuil est-il encore trop dur ? Je me pose tout pleins de questions, et j’ai hâte d’en savoir plus sur ce passé familial et comment les personnages se sont construits au fil de leur vie. c:
Et une nouvelle petite boule de poils ! ;w; J’ai hâte de voir comment ce petit chou va s’entendre avec Archie. J’ai juste une petite note (mais je vois que ça a été relevé dans les commentaires précédents), le mot « chaton » est pas mal répété dans les derniers paragraphes, peut-être que tu pourrais en substituer quelques uns :)
Ce chapitre est un peu moins joyeux que les autres, mais ta plume reste légère et agréable à lire même sur ces thèmes plus sombres !
À bientôt pour le chapitre 3, j’ai hâte ! xox
Je suis contente que tu trouves l'histoire réaliste ! J'essaye vraiment de donner cette impression, je fais pas mal de recherches et ce genre de choses x)
Par contre tu parles d'un Neil, tu voulais pas dire Samuel ? En effet, la famille d'Eleanor est très soudée et saine, ils font de leur mieux pour se soutenir mutuellement. Ils ont subi leur lot d'épreuves, après tout.
J'espère que tu apprécieras toujours la suite, à bientôt ! ♥
Ça m'apprendra, à l'avenir je serai plus attentive en rédigeant mes commentaires tiens.
J'espère aussi, à bientôt ! ♥
J'ai beaucoup aimé le début, très réaliste sur les crampes, douleurs, et autres linges tachés. Un thème rarement abordé, et là, c'est tellement fluide !
Bon, un regard sur le réveil sur l'heure matinal aurait été un + ; j'avoue qu'en général les enfants sont levés avant les parents, surtout un jour de repos ^^ (mais le réveil précoce avec la douleur peut jouer, certes :p).
Alors détail, mais vu que tu dis qu'elle sort de la salle de bain et que ses cheveux sont mouillés, j'ai cru un long moment qu'elle était nue sous son drap de bain ^^ m'enfin, c'est possiblement moi qui ait raté un détail juste avant ;)
L'oncle est adorable, je me demande si cette maison et son entretien vont lui causer d'autres ennuis.
Et un nouveau chaton tout mignon :)
C'est du concentré de choupitude, ça fait du bien ^^
Je reviendrai pour la suite ^^
Pour les cheveux, perso quand j'avais les cheveux mouillés à moins d'utiliser un sèche-cheveux ils restaient assez humides pour que des gouttes d'eau s'en échappent pendant un petit moment après la douche, donc je me suis juste dit qu'Eleanor se sèche les cheveux à la serviette et que c'est pour ça que ça goutte encore x)
Merci pour ton commentaire, à bientôt ♥
J'ai vraiment aimé le fait que tu parles des règles de Eli, c'est très rare mais ça donne un aspect réel à sa vie, au fait que c'est une femme comme une autre, et que les héroïnes souffrent elles-aussi de ce genre de douleur !
Isobel est toujours aussi mignonne, sa relation avec sa maman est toujours aussi touchante, même quand il ne s'agit pas de grand chose, comme renoncer à boire du lait pour elle, et puis ne pas la forcer à s'ouvrir, les petits sont souvent des poussins timides, c'est mignon.
Lachlan m'a l'air sympathique, un costaud au grand coeur, c'est adorable. J'ai apprécié l'évocation du père de Eli, et du deuil difficile, encore une fois cela rajoute un aspect réel à ton histoire. et dernier petit détail que j'ai aimé, j'adore le prénom "Cody". :)
Ensuite, je vais chipoter pour trois petites choses que j'ai repéré en lisant... la première j'ai vu qu'on te l'avait déjà signalé, la faute de frappe "intéressance"
après, lorsque Lachlan propose de ramener le chaton perdu chez un véto, il y a une petit répétition avec le surnom "chaton" qu'il donne à Eli
et enfin, lorsqu'elle lui répond qu'il serait euthanasié si il fait ça, tu as rajouté "de toute façon", je pense que tu peux le supprimer, ça sonne bizarrement (je trouve) si tu le rajoutes !
ce sont des petits conseils, libre à toi de les suivre ou non, je te donne juste mon ressenti !
Hâte de lire le chapitre 3 ! <3
Ca revient vraiment dans beaucoup de commentaires cette appréciation sur la scène des règles, je suis contente ! Et en effet, pour moi l'amour d'Eleanor envers sa fille s'entretient à la fois avec de grands gestes et idéaux mais aussi jusque dans les petits détails. J'adore Lachlan, et on va devoir attendre un peu avant de découvrir Cody !
Merci pour tes signalements, je prendrai tout ça en considération !
À bientôt et merci pour ton commentaire ♥
J'aime bien que tu parles des règles dans cette histoire, je crois que tu l'avais déjà annoncé avant, mais j'ai quand même trouvé chouette de le voir.
C'est bête, mais j'ai trouvé dommage que le rêve d'Isobel n'ait pas été décrit, au moins dans une courte phrase: comme Eleanor lui dit quelque chose a ce propos, ça a éveillé ma curiosité même si c'est totalement inutile vis a vis de l'intrigue :')
J'aime bien Lachlan, je ne m'attendais pas a cette venue. C'est un personnage qui a l'air très sympa et qui est sûrement un pillier pour Eleanor, déjà parce qu'il est le frère de son père (décédé hélas). J'attends plus de développement et d'apparition de sa part. Peut-être est-il un genre de figure paternelle ?
Enfin, on a un chaton abandonné. Y'a-t-il une symbolique derrière cette image ? Eleanor va-t-elle le garder ? S'entendra-t-il avec Archie ? Tant de questions soulevées pour une petite boule de poil.
Bref, ça a été une lecture agréable, j'attends la suite !
Yep, pour moi c'était vraiment un truc important à aborder, ça montre qu'Eleanor est une femme comme les autres, comme celles qui lisent (les femmes sont après tout la majorité du public en romance).
Pour le rêve comme tu le dis c'est totalement inconséquent par rapport à l'intrigue et je tends à ne pas inclure de scène dite "filler" dans un premier jet posté sur internet : ça rallonge les chapitres alors que je veux justement qu'ils soient courts pour faciliter la lecture !
Oh ne t'en fais pas, on reverra Lachlan ! Quant au chaton, pas sûre qu'il y ait une vraie symbolique, mais le bien-être animal et l'adoption en refuge sont des thèmes récurrents et importants dans cette histoire !
Merci pour ton commentaire ♥
J'aime ce chapitre encore plus que le précédent! Lachlan a l'air d'être vachement sympa comme oncle, j'espère qu'il reviendra dans de futurs chapitres :p
J'ai beaucoup apprécié le fait que tu parles des règles d'Eleanor, c'est tellement rare dans les romans alors que ça n'a aucune raison d'être tabou! Ce n'est pas très important, mais ça m'a vraiment marquée, et ça m'a fait plaisir en quelque sorte ^^
J'ai hâte d'être jeudi pour voir ce qu'il va arriver au petit chaton <3
J'adore Lachlan. Enfin, j'aime tous mes personnages pour l'instant, mais Lachlan est vraiment, vraiment adorable !
En effet, je tenais à aborder le sujet des règles sous un angle réaliste, parce que le peu que je vois en romance est justement romancé et ne correspond pas du tout à la réalité que je vis moi, par exemple.
J'ai hâte de te revoir au prochain chapitre ♥
Je suis de retour (après moins de 24h de délai, un record) pour ce chapitre 2. Tout d'abord, tu as écrit "interessance" à la place de "commande intéressante", il me semble. Ceci étant dit, je trouve toujours ta plume aussi agréable, même si la longueur des chapitres, personnellement, me frustre quelque peu (tout était dans le pseudo, comme quoi...). Je suppose que le choix de la longueur est réfléchi, mais j'ai la sensation personnellement qu'on a a peine le temps d'entamer un sujet que le chapitre se termine aussitôt...la frustration, la frustration x)
J'ai l'impression que les chats vont avoir leur place dans cette histoire ! L'arrivée de Lachlan également d'ailleurs, même si on ne sait trop laquelle à ce stade. Malheureusement, je ne peux pas faire plus de commentaire, sauf peut être que je plains Eleanor et ses règles sauvages (l'acné c'est ch*ant, mais ça a un côté pratique pour ça).
J'imagine que nous partons à la recherche de la maman chat au prochain chapitre ?
On se revoit bientôt !
Tchouss ~
En effet, c'est une faute de frappe, je la corrigerai à la première occasion que j'aurai de le faire !
Oui, le choix de la longueur des chapitres est réfléchi : pour la publication sur internet, et d'autant plus quand une majorité d'utilisateurs lit sur ordinateur, il vaut mieux poster des chapitres courts pour faciliter la lecture, et beaucoup de mes amis qui me lisent ont justement des difficultés à lire de longs textes sur un écran d'ordinateur. Cela dit, pour la version que je vais soumettre à l'édition, je vais retravailler le découpage, rallonger certaines scènes, tout retravailler !
Merci pour ton commentaire, à bientôt ♥