Chapitre 1

Par Naou
Notes de l’auteur : Coucou 😊

j'espère que ce premier chapitre te donne envie de lire la suite 😁

C'est ma première fantasy, je remercie Olivia Gometz pour m'avoir aidée à construire mon univers et mes personnages, et heyjessical qui est ma bêta-lectrice et me corrige 💜

N'hésite pas à me donner ton avis 😍

Pour finir, petit rappel : ce roman est protégé par les droits d'auteur et j'ai une merveilleuse protection juridique que je n'hésiterais pas à solliciter en cas de plagiat 💥

À très vite pour la suite 💋

A L É G R I A

Les sabots frappent le sol au rythme du galop de ma jument baie. Je souris, heureuse de ce moment de liberté, loin de mes corvées quotidiennes. D’une pression des mollets, je demande à Cassis d’accélérer. Cette dernière y met tout son cœur, ravie de se défouler après un long hiver.

La neige a fondu pour laisser place à un timide printemps. Les premiers crocus commencent à sortir de terre, les oiseaux sont de retour et chantonnent de douces mélodies que j’essaye d’imiter en sifflotant. Le niveau de la rivière a augmenté, les peupliers retrouvent leurs couleurs et les écureuils qui voguent d’arbre en arbre m’amusent. J’aime cette période où la nature sort de son sommeil. Les beaux jours sont à venir et je me réjouis de pouvoir m’habiller plus légèrement.

Nous remontons le long de la rivière à vive allure. Une parfaite ligne droite, un dernier plaisir avec le vent frais qui fouette mon visage, puis il sera temps de rejoindre la maison et de continuer le débourrage des chevaux.

Très rapidement, je me suis intéressée à ces grandes bêtes qui envahissaient les alentours du domaine. Curieuse, mais surtout passionnée, j’ai très vite appris l’équitation et le dressage, puis j’ai développé mes connaissances pour les soigner.

À présent, du haut de mes dix-sept ans, j’aide les juments à donner naissance à leur poulain et je suis devenue une dresseuse expérimentée grâce à l’enseignement rigoureux de Gildric, mon père.

Au cours de l’année écoulée, mes compétences lui ont permis de trouver des nouveaux acheteurs, de négocier les futures poulinières et de faire connaître l’élevage des Branson au-delà du district d’Oktodur.

Une légère pression sur les rênes et la jument repasse au pas, docile. Je tiens à rentrer tranquillement sur le dernier kilomètre pour lui laisser le temps de reprendre son souffle. Ma main flatte son encolure encore couverte d’un épais poil d’hiver qu’elle perd gentiment. Mes pupilles s’égarent sur les montagnes aux sommets enneigés qui nous rappellent que la saison froide n’est pas vraiment terminée.

Je traverse le pont en bois, puis continue quelques minutes, avant de bifurquer pour rejoindre la maison, cachée derrière une petite forêt et entourée de nombreux prés. Des brindilles craquent sous les sabots. J’écarte une branche pour ne pas me la prendre dans le visage. Un soupir d’aise m’échappe. J’aime ces moments au calme en pleine nature avec ma fidèle complice depuis deux ans.

Je tire sèchement sur les rênes. La jument s’arrête net, ses sabots postérieurs glissent sur le sol humide. Cassis redresse brusquement la tête. Elle sent mon stress qui l’envahit à son tour. Je la caresse discrètement, les yeux rivés devant moi, les lèvres pincées.

À peine cachée par un aulne, je reste immobile. Nos quatre employés et la domestique sont debout, au milieu de la cour, encadrés par des soldats. Je perçois des silhouettes dans la maison et des hommes sortent de l’écurie en secouant la tête face à un commandant sur son destrier, reconnaissable grâce aux trois traits d’or brodés sur sa cape rouge. Une boule se forme au creux de ma gorge. Mon cœur accélère ses battements.

Je dois partir, et tout de suite.

Aussi doucement que possible, je demande à ma jument de reculer, mais elle glisse. Le commandant se retourne. Il lance son cheval au galop vers moi. Je l’imite dans le sens opposé, comme si j’avais une meute de loups à mes trousses.

Je coupe à travers un champ pour rejoindre une forêt plus grande où j’espère le semer. Ma respiration haletante m’empêche de rester concentrée. Je ne sais pas où me diriger, ni où trouver refuge. Pour l’instant, je dois à tout prix distancer ce cavalier, mais avec notre balade, ma jument est loin d’avoir récupéré. Un bref coup d’œil derrière mon épaule et mes yeux s’agrandissent. Le commandant n’est qu’à deux foulées.

— Cassis, allez ! En avant ! hurlé-je.

Mes talons s’enfoncent le plus possible dans ses flancs. La jument tente d’accélérer, mais sa fatigue l’en empêche.

Je me retourne, le poitrail de son cheval est à la hauteur de la cuisse de Cassis. Je me remets droite et hurle à la jument d’augmenter ses foulées.

Soudain, quelque chose me percute. J’atterris sur l’homme qui grogne, tandis que nous roulons dans la boue. Je me dégage et me relève pour courir, mais il attrape ma botte et me tire vers lui. Je me débats corps et âme, les larmes aux yeux. Plus il parvient à me maîtriser, plus la terreur s’infiltre dans mes veines. Au bout d’une éternité, il me maintient contre son torse. Impossible de fuir. Ses bras m’enveloppent et bloquent mes mouvements.

— Lâchez-moi ! Je n’ai rien fait !

— Tu n’es pas si muette qu’on le dit.

Mince.

Il me plaque sur le ventre, un genou dans le creux des reins pour m’empêcher de me relever. Brusquement, mes poignets sont passés dans mon dos et attachés.

« Utilise tes pouvoirs uniquement si tu es en danger de mort. »

Je pense aux paroles de mon père et me retiens de les déployer.

— N’essaye pas de t’enfuir, je te rattraperai rapidement.

Je hoche la tête, consciente qu’il a un avantage physique limpide. Sa voix n’est pas menaçante, il ne fait qu’énumérer la réalité.

Son poids quitte mon corps. Je l’entends se relever et il m’aide en me soulevant par un bras qu’il ne lâche pas. Les chevaux se sont enfuis. Il m’ordonne d’avancer en direction de chez moi. Sa poigne n’est pas douloureuse, mais suffisamment ferme pour m’inciter à obéir.

— Pourquoi m’arrêtez-vous ?

Ma voix est tremblante. Je prends une grande inspiration pour me ressaisir.

— Tu le sauras au château. Avance, grince-t-il.

Je n’ai jamais ressenti une telle insécurité de toute ma vie. Je ne suis pas en danger de mort, mais je veux plus que tout me libérer et partir. Je me demande si je fais bien d’écouter l’enseignement de mon père.

Nous sortons de la forêt et traversons le champ en sens inverse. Au loin, je vois la maison. Mon anxiété grandit. Je regarde autour de moi, mais il n’y a rien. La panique s’infiltre dans mon esprit, je dois me libérer.

Je m’arrête net. Le commandant me rentre dedans et lâche un juron. Je ne lui laisse pas le temps de me donner un ordre que je lui envoie un coup de coude dans le ventre avec toute la force que je possède – soit pas grand-chose.

Sous la surprise, sa main relâche sa prise autour de mon bras. Je bifurque à droite et cours le plus vite possible. Ma respiration se coupe lorsque je me retrouve sur le dos, les mains endolories sous mon poids. Je lève les yeux vers le commandant, assis à califourchon sur moi, sa paume posée entre mes clavicules.

— Tu me refais un coup de ce genre et je peux t’assurer que tu me supplieras à genoux d’arrêter les supplices que je te réserve.

Je confirme que j’ai compris. Il me relève brusquement et cette fois, sa poigne est douloureuse. Je le suis en silence, la gorge rêche.

 

Nous arrivons dans la cour où il me pousse devant lui. Je regarde la maison dans l’espoir d’en voir sortir mon père, mais il n’y a que des soldats. De nombreux objets gisent à l’extérieur, plusieurs sont cassés. Pourquoi tout briser ? Nous n’avons jamais fait de torts à personne. Les employés ont disparu et je me sens vulnérable, sans personne pour m’aider.

— Lek, il me faut ton cheval.

L’homme en descend, puis conduit l’équidé au commandant qui le remercie.

— Tiens-là. Je la ramène à Enak.

Bon sang, papa, où es-tu ?

Il prend place sur le cheval et demande qu’on monte « la captive ». Ce terme me fait tressaillir.

Garde le contrôle, tu n’es pas en danger de mort.

Le dénommé Lek me soulève comme une plume. Je passe une jambe par-dessus le garrot et me retrouve inconfortablement assise devant le commandant, dans une position instable. Je me concentre sur l’encolure pour rester calme.

— Trois soldats viennent avec moi, les autres, vous restez ici et surveillez, continuez de chercher. Lek aux commandes.

— À vos ordres.

Il fait faire demi-tour au cheval et le lance au galop.

— Pourquoi m’avoir poursuivie ? demandé-je, hésitante.

— Car tu as pris la fuite.

— Pourquoi m’avoir arrêtée sans me dire la raison ?

— Tu en sauras plus au château, assène-t-il d’un ton ferme.

Je préfère garder le silence, de peur qu’il me fasse tomber du cheval par agacement.

 

Trop vite à mon goût, nous passons l’entrée Ouest d’Oktodur, surplombée par une sculpture de Xyda, créatrice de l’Eau, que je prie de toute mon âme pour qu’elle m’accorde sa protection.

Dans le centre de la ville, de nombreux regards inquisiteurs que je ne comprends pas me scrutent. Nous montons jusqu’à la colline du château, puis arrivons dans la grande cour où le commandant arrête le cheval à l’entrée des écuries. Il descend le premier et me demande froidement de faire de même.

J’aimerais que mon père soit là pour me dire comment agir. Je redoute de perdre le contrôle sous la peur, malgré mon entraînement, et de créer un événement irréparable.

Je me penche, passe la jambe par-dessus la selle, et me laisse glisser. Dès que mes pieds touchent le sol, je suis déséquilibrée par mes poignets liés dans mon dos. Des mains se posent sur mes épaules pour me stabiliser.

— Merci, soufflé-je.

Il tient mon bras et me tire jusque dans la grande salle où il ordonne à deux femmes soldates de me surveiller. Il s’éclipse et je focalise mon attention sur le sol, immobile.

 

Après un temps d’attente, les portes en bois s’écartent violemment. Un homme de la même taille que le commandant, mais plus musclé, aux cheveux blonds comme les blés et aux yeux trahissant un orage dangereux, s’arrête à quelques mètres de moi. Le regard qu’il me porte me glace le sang comme une tempête de neige au cœur de l’hiver. J’amorce un pas en arrière, mais les deux femmes me retiennent. Je grelotte de froid et peut-être bien de crainte.

« Garde toujours le contrôle. »

Que reproche-t-on à mon père pour qu’une telle haine se fasse ressentir à son encontre ?

— Je sais que tu parles, alors réponds à mes questions !

Je tressaille et acquiesce, sans oser le regarder, trop apeurée par la rage contenue dans sa voix. Quelle idiote d’avoir usé de ma voix, je perds sûrement un précieux atout. Malgré ma mauvaise posture, je prends la parole.

— Je suis mineure, vous devez attendre que mon père soit là.

  Ces mots se font à peine entendre tant j’ai parlé discrètement. Cette loi, propre à Oktodur, a été mise en place après de nombreux abus dans la ville, à la demande d’une grande partie des citoyens, et aujourd’hui, je suis heureuse que ce soit le cas.

Un rire démentiel vibre dans la gorge de l’homme. Il entre dans une fureur effrayante qui me terrasse. Sa main emprisonne mon cou, puis il me fait reculer jusqu’à la porte principale où mon dos se trouve bloqué. Je crie de surprise, puis panique en battant des pieds dans le vide. L’air commence à me manquer.

« Garde le contrôle, tu ne peux pas les dévoiler, imagine les conséquences ! »

Je ferme les yeux. Théoriquement, il n’a pas de raison de me tuer, il veut me faire peur. Sauf que je n’en sais rien… Je muselle l’instinct de protection de mes pouvoirs.

— Enak, relâche la pression, tu vas l’étrangler, lui demande le commandant.

Enak grogne de mécontentement. Il desserre sa prise et me permet de retrouver le sol, sans me libérer pour autant. Je tousse et inspire enfin l’air. La peur fait valser mon cœur, qui cogne jusque dans mes tempes. Il me force à marcher jusqu’à une petite salle attenante. Une grande inspiration lui est nécessaire avant de m’y faire entrer en me lançant dedans.

Je tombe à genoux sous la force de son geste. Je me relève difficilement, puis perds mon souffle aussi tôt debout. Je reconnais le seigneur d’Oktodur, allongé sur une table en pierre dans des habits raffinés. Ses mains sont croisées sur son ventre. De nombreuses bougies ont été allumées pour honorer son âme et le guider vers les créatrices et créateurs.

— Ton père a tué le mien, hurle-t-il.

Je ne bouge plus sous le choc de cette révélation.

— Non… il… il ne ferait jamais ça, le contredis-je.

Mes yeux s’arriment à la poitrine immobile.

— Tu oses mettre en doute la parole du commandant ? rugit Enak qui s’est mis entre son père et moi.

Je secoue la tête et me plaque au mur, le regard toujours rivé sur le corps sans vie du seigneur aimé par son peuple. Pourquoi mon père a-t-il commis un acte aussi ignoble ? Et pourquoi m’avoir abandonnée seule, avec ce poids sur les épaules ? Qu’est-ce que je suis censée faire ? Je ne retiens plus les larmes qui glissent sur mes joues. Je n’ai eu ni frères ni sœurs ni amis. Les seuls que je considère comme tels sont la domestique, Rubis, engagée il y a quelques années avec son mari qui aide aux champs. Pourtant, je n’ai jamais ressenti un aussi grand vide dans mon cœur.

Ma seule famille m’a abandonnée.

— Soldat ! hurle le commandant.

Je sursaute. Il leur ordonne de m’emmener dans la grande salle et de me surveiller, puis demande respectueusement au seigneur Enak de le suivre à côté pour parler. Ce dernier menace les soldats d’horribles souffrances s’ils me laissent m’enfuir. Il rejoint le commandant, mais avant de fermer la porte, j’ai le droit à un dernier regard noir.

Je suis perdue. Je veux des réponses, j’ai besoin de comprendre pourquoi mon père, cet homme gentil qui m’a élevée avec amour, a tué le seigneur. Mais je ne vois pas comment j’obtiendrai la moindre information.

Il a disparu.

 

Quelques minutes plus tard, le commandant revient dans la pièce. Je n’ai pas bougé, acculée contre le mur de pierres froides, grelottante, et sous la menace constante des épées des soldats. L’humidité de la boue s’est infiltrée dans mes vêtements, jusqu’à atteindre ma peau et la fatigue s’y mélange.

Le commandant revient seul. Je le dévisage, inquiète du sort qu’on me réserve. Il ordonne aux soldats de partir, puis me demande de le suivre. Je secoue la tête, me collant encore plus contre la pierre. Il souffle, visiblement agacé par ma réaction.

— Tu ne crains rien. Tu vas pouvoir te réchauffer et manger. Ensuite, je te poserai des questions.

Je l’observe. De ses yeux ténébreux, à ses cheveux noirs qui lui arrivent en bas de la nuque, puis son corps athlétique qui me paraît moins tendu. Sa main n’est pas posée sur le pommeau de son épée. Il ne ment pas.

L’homme s’approche. Je me redresse, méfiante. Il me contourne et me détache. Je frotte mes poignets, alors qu’il répète sa demande. J’ai vraiment besoin de me réchauffer, la faim me dévore l’estomac et je rêve de me désaltérer.

Je capitule en restant sur mes gardes. Il m’offre plus que ce que la fille de l’assassin du roi mérite.

 

⚔️ 𝐎 𝐊 𝐓 𝐎 𝐃 𝐔 𝐑 ⚔️

 

 

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Kevin GALLOT
Posté le 06/09/2020
Salut Naou, merci pour ton 1er chapitre, très sympa, facile à lire, intriguant, l’héroïne attachante et rebelle, bon début !

Quelques remarques en plus des précédentes que j'ai également relevées. Certaines phrases méritent d'être fusionnées pour davantage de fluidité, j'en ai repérées pas mal, voici quelques exemples :

"Une grande inspiration lui est nécessaire avant de m’y faire entrer en me lançant dedans." > Il inspire grandement avant de me lancer à l'intérieur.

Quelques minutes plus tard, le commandant revient dans la pièce. > Revient seul dans la pièce (pour éviter la répétition avec une phrase plus loin.)

Et quelques détails :

aussi tôt > aussitôt

— Ton père a tué le mien, hurle-t-il. > avec un point d'exclamation s'il hurle.

Je lirais la suite avec plaisir !

A bientôt
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Posté le 26/08/2020
Bonjour !

Premier chapitre intriguant. Tu entres tout de suite dans l'action, tu ne fais pas durer les descriptions. C'est clair, précis, une bonne dose de mystère.

L'héroïne est candide - normal puisqu'elle n'a jamais côtoyé les autres, apparemment. Il y a donc une belle possibilité d'évolution de sa mentalité, surtout qu'elle est également narratrice !

Ce n'est pas le genre d'histoires que je lis d'habitude, mais je dois avouer que tu m'as happé dans ton univers !

Petites suggestions :
"Tu me refais un coup de ce genre et je peux t’assurer que tu me supplieras à genoux d’arrêter les supplices que je te réserve." => supplieras et supplices se répètent un peu. Pourquoi pas tortures ?
"Blonds comme les blés" fait un peu cliché, pourquoi pas trouver une métaphore peut-être plus ancrée dans ton univers ? Je ne sais pas s'il y a une espèce végétale particulière ?

Voilà Voilà ! Hâte de lire la suite ;-)
Naou
Posté le 31/08/2020
Coucou,

Merci *_* tes remarques me font trop plaisir ! Je suis ravie que ça te plaire et, visiblement, de te faire sortir de tes lectures habituelles. Et bien sache que je sors aussi de mes habitudes avec cette première Fantasy :)

Bien vu pour tes remarques, je corrige dans le manuscrit.

À très vite :D
katicey
Posté le 05/08/2020
Hello !
Pour l'instant, ça me rappelle beaucoup du Sarah J. Maas, donc forcément, j'adore !
J'aime beaucoup ton style, c'est clair et précis. D'ailleurs tu m'a appris le verbe "arrimer", donc c'est pas rien ^^
Le commandant m'intrigue, et j'ai hâte de le revoir. J'espère (j'exige, même) qu'il deviendra le love interest !
Tu devrais aussi mettre ta parenthèse de fin dans les notes de l'auteur au début du chapitre ! ❤
Naou
Posté le 06/08/2020
Coucou,

merci beaucoup ❤ Promis, tu vas le revoir :)

Ah je n'ai pas vu qu'il y avait des notes de l'auteur, je vais aller corriger ça et poster le chapitre 2 :D

À bientôt
Vous lisez