Mes mains se figèrent au-dessus du bac de lessive. Les coups résonnaient dans toute l'Annexe, de plus en plus violents et rapprochés. Je retirai prestement mon fichu de ma tête et regardai Margot. Elle non plus n'avait pas l'air de comprendre ce qui se passait. Quant à moi, j'étais pétrifiée. Mortifiée, même.
Il fallut à peine quelques secondes pour que des hommes armés, bien qu'habillés en civil, entrent dans notre cachette. Leurs manières brusques et empressées m'indiquèrent qu'ils n'avaient pas l'intention de s'attendrir ou d'avoir pitié. Ils nous ordonnèrent en criant de faire nos bagages. Tout le monde se hâta de rassembler quelques affaires, et en un rien de temps, l'Annexe proprette devint un énorme fouillis, chacun soulevant et déplaçant les objets sans se soucier de les remettre en place. On me bouscula, je gênais le passage, mais je ne pensais même pas à me pousser. Papa et Peter, occupés à une dictée d'anglais dans la chambre de ce dernier, n'avaient peut-être rien entendu. Le vain espoir qu'ils pourraient se cacher et échapper aux policiers me traversa un instant, vite balayé par l'urgence de la situation.
Dans la panique, je ne voulus pas quitter ma sœur. Ma chambre me semblait à des kilomètres, je n'avais pas le courage de m'y rendre, et encore moins pour lui dire adieu. Alors je me munis de la petite valise de secours sous le divan, non loin de moi. Nous qui espérions ne jamais avoir à l'utiliser.
J'avais beau savoir ce qui se tramait, une partie de moi-même n'arrivait pas à assimiler la nouvelle : on nous avait trouvés. Ca y est, la partie de cache-cache était terminée, et en perdant, Dieu sait si c'était avec la mort que nous jouions. Une boule se formait dans ma gorge tandis que je regardais avec des yeux vides Mme Van Daan s'effondrer dans les bras de son mari.
- Putti, oh, Putti, que va-t-on faire de nous ? gémissait-elle.
Un des messieurs de la police la prit par le col et l'emmena dans la cuisine. Ses vociférations couvraient les cris de protestation de Madame, dont les pleurs avaient redoublé. Monsieur la suivit en silence.
Peter ressortait du grenier en traînant un sac de voyage lorsque je le croisai. Nous échangeâmes un regard lourd de sens. Il me sourit courageusement, d'un sourire qui colora ses pommettes déjà écarlates. Ses yeux brillaient d'une étrange manière. J'essayai de lui rendre la pareille, mais mes muscles ne répondaient plus et je faillis fondre en larmes. Evidemment qu'il était descendu. Il n'avait pas tenté le diable en se cachant sous son lit ou dans l'armoire. Il affrontait la réalité, lui. J'en pris note pour me souvenir d'en faire de même à l'avenir, au lieu de me perdre dans des rêves naïfs.
Je décidai de rejoindre Pim[1], le seul à rester calme et maître de lui-même au milieu de ce remue-ménage. Devant mon air désespéré, il pressa ma main entre ses doigts et ouvrit la bouche pour dire quelque chose. Un policier l'interrompit :
- Ca fait combien de temps que vous êtes là ?
Pim sembla hésiter, puis, estimant qu'il n'avait plus rien à perdre :
- Deux ans.
Son interlocuteur fit tous les efforts possibles pour ne pas paraître étonné.
- Et.... vous êtes nombreux ? renchérit-il d'un ton dégagé.
- Huit.
Cela semblait si irréel, l'homme parlant avec mon père avec l'air aussi désintéressé que si on discutait de la météo. Au milieu, je crus comprendre que le policier attendait seulement le retour de ses collègues. Il nous avait tous rassemblés dans la cuisine, plutôt petite si nous n'étions pas attablés pour manger : étant debout, les membres de l'Annexe étaient serrés les uns contre les autres. Madame sanglotait toujours sur l'épaule de Monsieur, qui lui tapotait le bras avec absence. Il regardait la scène comme s'il en était étranger.
Peter fixait le policier d'un regard noir. On aurait juré qu'il se maîtrisait pour ne pas lui sauter à la gorge. Au lieu de cela, il vint se placer à ma gauche et passa son bras autour de mes épaules, maigre réconfort qui me rappela les jours où il faisait le même geste, dans le grenier, lorsque nous regardions le marronnier et un morceau de ciel. Des temps à présent révolus. Oh, comme j'avais de la peine ! Comme j'avais peur !
Je crois bon de préciser que Margot et maman, en face de moi, étaient, comme à l'accoutumée, côte à côte, et tremblaient de tout leurs corps. Ma sœur avait revêtu une cape de voyage grise et pressait un petit paquet contre son cœur.
Quant à mon cher petit papa, si ses yeux étaient des revolvers, le policier serait déjà mort au moins trois fois. Tout en lui était mépris et sang-froid. Son calme légendaire ne l'avait pas quitté.
Et puis Dussel, fraîchement rasé, coiffé et habillé, baragouinait quelque chose comme :
- Mais enfin, qu'est-ce que c'est que cette mascarade, on ne va pas... enfin... on ne va quand même pas nous emmener !
Nous emmener, c'était bien sûr dans les camps. Personne n'osa lui répondre. La situation était bien assez grave pour ne pas émettre des hypothèses ou démoraliser encore plus les autres. En tout cas, si c'était là le principal objectif de ce cher docteur, il avait réussi. L'envie me démangeait de lui donner une bonne claque, histoire de le faire taire une bonne fois pour toutes. Bien sûr, je n'en fis rien, et je me contentai de serrer un peu plus Peter contre moi.
L'homme qui nous surveillait ne cessait de regarder sa montre. Les secondes s'égrenaient avec une insupportable lenteur. Soudain, ses yeux se posèrent sur une sacoche de cuir, et il se précipita dessus. Je la reconnus aussitôt.
"Oh non ! murmurai-je. Pas ça !"
Le policier la vida et la secoua. Des dizaines de feuillets s'en échappèrent et tombèrent sur le sol. Une partie de mon journal. Il sembla déçu de ne pas y trouver d'objets précieux et abandonna là à leur triste sort les papiers recouverts de mon écriture. Je feignis de me lever. Peter, d'une pression sur l'épaule, me força à me rasseoir.
Juste à ce moment-là, les collègues du policier débarquèrent :
- C'est bon, la voiture est là, dit l'un d'eux.
- Parfait. On les emmène.
Tout se passa très vite. En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, nous nous retrouvions dehors. La chaleur était étouffante et le ciel débordait de nuages noirs. L'extérieur. Le simple fait de le voir autrement que derrière une vitre crasseuse m'émerveilla et me remplit d'apaisement, peu approprié aux événements. Deux ans d'enfermement avant de sentir de nouveau le vent effleurant ma peau et s'engouffrant dans mes vêtements. Je n'avais pas respiré de l'air frais depuis mes treize ans, j'en avais maintenant quinze.
Six lignes pour raconter un moment si furtif, si rapide. Raconté comme cela, on pourrait croire que je suis restée dehors un petit moment. Ce serait bien beau, mais ce ne serait pas honnête. Tout se déroula dans un laps de temps très court - bien trop court à mon goût. On nous entassa à l'arrière d'une camionnette, les portières claquèrent, le moteur démarra. Nous étions partis.
Une multitude de questions sans réponses m'assaillirent aussitôt, maintenant que j'avais le temps de réfléchir.
Comment nous ont-ils trouvés ? Nous aurait-on dénoncés ? Si oui, qui ? Allons-nous être séparés ? Oh non, non, je ne pouvais envisager une telle possibilité. Me retrouver loin de Peter, ou de Margot, ou de Pim, après des mois de cohabitation 24 heures sur 24 ? Je ne préférais pas imaginer. Mais pire... Si nous mourrions[2] ?
Anne, Anne, tes tendances mélo-dramatiques te montent à la tête. Tu tournes au ridicule. Vous allez sûrement être interrogés puis relâchés grâce aux faux papiers qu'à créés papa. Et si ça ne se passait pas comme ça ? Et si on nous emmenait vraiment ? Que se passerait-il ? Anne, avec des si, on peut refaire le monde, enfin. Tout va bien se passer. Nous n'avons pas le choix, de toutes les façons. Il le faut.
Mon combat intérieur prit fin lorsque nous nous arrêtâmes devant une grande bâtisse en pierre, le quartier général de la Gestapo. Les policiers nous firent tous descendre, excepté monsieur Kugler et monsieur Kleiman, deux de nos protecteurs à l'Annexe. On nous emmena à l'intérieur.
Ainsi commença un supplice de longue haleine. On nous interrogea toute la nuit. Les SS profitaient de notre épuisement pour nous contredire, nous embrouiller, nous faire répéter, trouver des failles dans notre discours. Ils allèrent même jusqu'à nous poser des questions séparément, dans des salles différentes. Je devais malgré tout m'en tenir au strict minimum, ne pas faiblir, rester attentive et sur le qui-vive. Nos affirmations devaient être cohérentes et le plus proche possible de la vérité pour ne pas nous tromper. La tâche fut plus difficile qu'elle n'en avait l'air. Nous n'en pouvions plus. Je piquais sans cesse du nez et mes paupières se fermaient contre mon gré, ce qui me valait une bonne correction de la part de mes interrogateurs. Les gifles répétées rendirent mes joues d'une couleur écarlate tenace.
Au petit matin du 5 août 1944, exténués, nous dûmes embarquer de nouveau dans des camions. Chacun racontait à l'autre ce qu'il avait dû subir, et notre nuit blanche n'aidait pas à voir les choses moins noires.
L'endroit dans lequel nous étions emmenés était une sorte de grande prison surpeuplée, la Huis van Bewaring à en croire l'écriteau. Je fus étonnée d'y trouver tant de monde. Certains étaient là depuis plusieurs mois. Personne ne savait quoi faire d'eux, les allemands avaient le sort de tant de gens sur les bras. A vrai dire, je n'ai pas eu l'occasion de leur parler souvent. Je restais enfermée dans mes pensées toute la journée, une sorte d'imperméabilité au monde qui m'entourait pour me protéger. J'agissais comme une automate, essayant de me rendre utile auprès de mes proches tout en m'efforçant de réfléchir le moins possible. Mais le soir, quand j'étais étendue sur le sol froid et dur de la prison, mes émotions et mes pensées noires refaisaient surface : notre arrestation, les interrogatoires et maintenant la prison, monsieur Kugler et monsieur Kleiman emmenés loin de nous. Je m'inquiétais pour les deux hommes, et je me sentais responsable de leur arrestation. S'ils n'avaient pas pris autant de risques pour nous cacher, jamais on ne leur aurait reproché quelque chose. Pouvait-on les arrêter pour excès de générosité ?
Il me fallait malgré tout relever la tête, faire comme si de rien n'était et continuer à vivre. Car mon malheur ne ferait qu'accroître celui des autres, et ce n'était vraiment pas ce qu'il nous fallait. Je devais être forte.
Deux jours plus tard, nous partîmes en bus pour arriver bien vite dans une gare apparemment ordinaire. J'étais surprise de constater qu'on allait de nouveau nous transférer. A croire que nous n'étions que des sacs de pommes de terre. Nous montâmes dans un train de passagers tout aussi dénué d'originalité, ce qui était assez surprenant quand on connaissait la raison pour laquelle nous embarquions. Durant le trajet, j'eus largement le temps de réfléchir et d'échanger des coups d'œil avec Peter. Je n'avais même pas besoin d'ouvrir la bouche pour qu'il réponde à mes questions muettes avec patience :
- Non, Anne, je ne sais pas où on va, et je ne préfère pas le savoir tout de suite.
Je lisais dans ses yeux la peur et l'appréhension, mais aussi la détermination de survivre coûte que coûte et cette douceur qui le caractérisait, surtout lorsque j'étais dans les parages.
Comme je finis par avoir l'impression de me comporter de manière puérile en l'interrogeant sans cesse, je repris le fil de mes pensées ainsi que la contemplation du paysage qui défilait sous mes yeux. Je me ravissais de pouvoir admirer la nature, après deux ans d'enfermement à n'avoir pour seul horizon que l'Annexe et les pages de mon journal. J'aurais voulu rester dans ce train ma vie durant, et ne descendre qu'au terminus où la mort, en amie, m'attendrait.
Je conservais l'illusion que ce qui nous attendait n'était pas si terrible, qu'après tout, ce n'était peut-être pas forcément pire que ce que l'on entendait dire.
Le nez contre la vitre, un kaléidoscope d'images et de sensations amassées au cours des trois dernières années de mon existence défilait dans ma tête. Cela me faisait l'effet d'un couteau qu'on tournait et enfonçait toujours plus dans ma chair. Qu'avais-je fait pour mériter pareil traitement ? Malgré tous mes défauts, mes crises de nerfs, mes colères, mes caprices, ne m'étais-je pas toujours remise en question ? N'avais-je pas essayé de tirer le meilleur de moi-même ? Je cherchais en vain dans mon passé une faille, ou n'importe quoi d'autre qui aurait pu être un signe avant-coureur des événements qui allaient tomber sur nos têtes. En vain.
Le voyage dura seulement quelques heures, et elles passèrent à une vitesse affolante. Madame avait cessé depuis longtemps de pleurnicher et de se plaindre. Je me plaisais à croire qu'elle avait enfin compris que nous en avions plus qu'assez d'elle et de ses manières, ou du moins qu'elle n'avait plus le cœur à gémir. Il fallait croire que toute cette histoire lui avait cassé la voix, à défaut de l'endurcir.
Le train s'arrêta dans un grand bruit de ferraille. A peine quelques secondes plus tard, les portes s'ouvrirent et des allemands en habits de militaires nous ordonnèrent de descendre en vitesse. Quand tous les wagons se furent vidés de leurs passagers - à présent dehors -, le train repartit directement d'où il était venu, sans doute pour emmener encore d'autres innocents. Je regardai autour de moi. Nous étions très nombreux, l'allée en était noire de monde. Des hommes, des femmes, des enfants, des adolescents, des vieux, des malades. On aurait dit qu'on avait pris un échantillon de personnes de tous les âges, les sexes, ou les milieux sociaux pour les regrouper ici. Notre point commun ? Un carré de tissu jaune cousu sur nos vêtements, en forme d'étoile.
Tous les membres de l'Annexe furent enregistrés, puis regroupés avec d'autres juifs. Mais pas n'importe comment : les femmes d'un côté, les hommes de l'autre. Heureusement, on nous informa que le travail à réaliser durant la journée était mixte et que nous pourrions donc quand même nous voir. On crut également bon de nous préciser que le camp s'appelait le camp de travail de Westerbork. Pour ce que j'en avais à faire ! faillis-je répliquer à l'attention de l'allemand.
Quatre SS eurent pour mission de nous escorter jusqu'à nos baraques de logement. J'avais le cœur gros en laissant là Pim et Peter, et je me surpris à ressentir un léger pincement pour Dussel et Monsieur. Ces deux ans de pénible cohabitation m'auraient-ils, d'une certaine manière, attachée à eux ? En tout cas, j'étais sûre - ou plutôt voulais-je me persuader - que tout allait bien se passer. "Papa est raisonnable, Peter est courageux, me répétai-je. Nous nous retrouverons bien vite."
[1] Surnom qu'Anne donnait à son père.
[2] Ecrit en tout petit car Anne se formulait cette idée en tout petit. Ce qui est largement compréhensible.
Ta plume est extrêmement maîtrisée et fluide et le texte se lit très bien. On sent le travail de documentation. Le ton est assez lisse en termes d'émotions, mais j'en deduis que c'est pour te raccorder à celui du Journal. D'ailleurs, je crois sans peine qu'on ne faisait pas étalage de ses émotions à l'époque, même dans un journal, et je trouve le style assez cohérent par rapport à ce qui se faisait à l'époque.
En plus, le ton presque déclaratif ne m'a pas du tout gênée parce que je trouve le récit encore plus édifiant comme ça.
Bref, je suis assez épatée par ce premier chapitre !
Merci
_julie_
- je ne ressens aucune émotion de la part d'Anne. Je m'attendais à bcp plus notamment lorsque les policiers font irruption dans l'annexe. elle n'est même pas étonnée ? même pas apeurée ? J'avoue que cela m'a un peu dérangée.
- j'aurais également aimé avoir qques détails sur les interrogatoires, ce sont des choses qui ont marqué toutes les personnes qui ont eu à subir cela et ici, je ne le ressens pas, encore une fois absence d'émotion par rapport à ce qu'elle vient de vivre, j'avoue cela m'a fortement perturbée.
- Ensuite il y a mention des camps. Or, il me semble que les civils qu'ils soient aux Pays Bas ou ailleurs ignoraient tout des camps de concentration. Là on a presque limite l'impression qu'Anne sait tout ce qui l'attend, ce qui me semble être en contradiction avec la réalité de l'époque.
Ceci dit, tu as une superbe écriture, on lit le récit très facilement.
Anne savait qu'il y avait des camps, comme beaucoup de gens a cette époque, mais elle ne savait pas bien à quoi s'attendre... Peut-être l'ai je mal exprimé à cause de ce "manque" de ressenti des émotions d'Anne.
Merci pour ta lecture !
Oui pour les interrogatoires, je pense que cela ajouterait un plus au récit, ça reste un fait marquant et encore plus pour une jeune fille de quinze ans.
bon courage pour la réécriture, moi je dois entamer la troisième version d'un roman que je poste ici justement. c'est fastidieux les corrections mais au moins cela rend notre texte plus cohérent encore. mais il ne faut s'y attaquer que lorsqu'on se sent vraiment motivé, si on le fait avec les pieds de plomb ça se sentira dans le texte.
Ça fait vraiment plaisir de retrouver Anne, Peter et toutes les personnes de l'annexe.
On s'en tiens souvent au Journal d'Anne Frank et à sa triste fin et je trouve que c'est une très bonne idée de dire ce qu'il c'est passé entre le départ de l'Annexe et la fin.
Il y a toujours autant d'émotions bien que l'ambiance ne soit pas des plus joyeuses.
J'ai bien envie de découvrir quelle aventure vont suivre.
Félicitations pour ce travail ! Mais tu as dû passer des heures à te renseigner, vu que personne n'en parle, ou presque. Et ce presque, tu as vraiment dû passer longtemps à le chercher (et même quand on l'a trouvé, il faut le travailler).
Ce premier chapitre m'intéresse vraiment ! Je lirai la suite dès que je pourrai !
Je trouve que tu as merveilleusement reproduit le style de d'Anne Frank, même si mes souvenirs de cette lecture sont assez lointains. En tout cas, on y croit vraiment. Je suppose que tu as dû faire beaucoup de recherche, est-ce que tu as prévu de coller au plus près de la réalité ? Je ne connais que vaguement le destin d'Anne Frank après qu'elle a été arrêtée, alors je ne pourrai pas me rendre compte des différences^^ D'ailleurs combien as-tu prévu de chapitres ?
J'ai trouvé quelques coquilles :
>le plu proche possible de la vérité -> plus
>à chaque arrêt - appels qui restaient toujours sans réponses -> À
Coquilles récurrentes : lorsque l'on parle d'une personne, on écrit Allemand (et non allemand), et un Juif.
J'ai remarqué que tu mets parfois une majuscule à maman, et parfois pas, je pense que tu devrais statuer.
Sinon, une petite remarque que tu n'es pas obligé de prendre un compte : je trouve que tes chapitres sont trop longs pour la lecture en ligne sur PA. Lorsque tu dépasses les 5k de mots, ça commence à devenir pénible (c'est un grand mot) à lire sur écran je trouve. En général, les gens préfèrent les chapitres plus courts (moi y comprise).
Voilà tout ce que je peux te dire sur ce premier chapitre ! J'ai beaucoup aimé et je compte bien continuer ma lecture^^
À bientôt !
Effectivement, j'ai fait énormément de recherches, je me suis beaucoup documentée, j'ai essayé d'être le plus près possible de ce qu'elle a vécu. La quasi totalité des personnages sont réels (y compris ceux qu'elle rencontre dans les camps, qui ont témoigné par la suite) et la chronologie des événements ainsi que les dates sont exacts.
Cette histoire est en réalité terminée ; je l'ai écrite il y a un an et demi. Ca fait même pas une semaine que je suis sur PA, et la longueur des chapitres n'était donc pas destinée à une lecture sur ce type de plateforme. Je comprends très bien que cela puisse être difficile à suivre, j'essayerai de recouper mes chapitres à l'avenir (il n'y en a que deux autres). Merci infiniment pour ce retour, j'attendais de voir si cela pouvait intéresser des gens avant de publier les chapitres suivants. A très bientôt ;)
Effectivement, j'ai fait énormément de recherches, je me suis beaucoup documentée, j'ai essayé d'être le plus près possible de ce qu'elle a vécu. La quasi totalité des personnages sont réels (y compris ceux qu'elle rencontre dans les camps, qui ont témoigné par la suite) et la chronologie des événements ainsi que les dates sont exacts.
Cette histoire est en réalité terminée ; je l'ai écrite il y a un an et demi. Ca fait même pas une semaine que je suis sur PA, et la longueur des chapitres n'était donc pas destinée à une lecture sur ce type de plateforme. Je comprends très bien que cela puisse être difficile à suivre, j'essayerai de recouper mes chapitres à l'avenir (il n'y en a que deux autres). Merci infiniment pour ce retour, j'attendais de voir si cela pouvait intéresser des gens avant de publier les chapitres suivants. A très bientôt ;)