Chapitre 1 : Avril Cassan

Par Cléooo
Notes de l’auteur : Bonjour les plumes ! Voici un nouveau projet pour lequel je suis en train de me passionner. En espérant que ce premier chapitre vous plaira, n'hésitez pas à me faire vos retours !

Chapitre 1 : Avril Cassan

 

« Solange Porteval ».

Je laisse mon doigt glisser sur le badge, comme pour y trouver un relief inexistant. Un laser a dû dessiner les lettres sur le métal. C’est impossible de détecter quoi que ce soit au toucher. J’accroche le badge sur ma veste d’uniforme. Elle est d’un rouge qui tire sur le bordeaux, assortie à ma cravate. Et j’ai opté pour la jupe. Plissée. Soignée.

— Une fois que Maeve vous aura fait visiter le campus, mademoiselle Porteval, vous rejoindrez votre chambre d’internat. La plupart des étudiants sont arrivés hier soir, mais une partie ne vient qu’au matin. Pour cette raison, le déjeuner de bienvenue débute à 9 h 30. Tout est clair pour vous ?

Je hoche la tête sans prêter attention à la dénommée Maeve, archétype de l’élève modèle n’ayant pas hésité une seconde à se lever à six heures du matin dans le seul but de me faire faire le tour du propriétaire, sourire aux lèvres en prime. C’est seulement quand la directrice d’internat nous a raccompagnées à la porte de son bureau que je la détaille réellement.

Elle, a opté pour le pantalon. Je crois qu’on appelle ça une coupe carotte. On voit ses chevilles, et les chaussettes qui s’arrêtent juste au-dessus du talon blotti dans une basket blanche. Quand je relève le nez, je découvre sa veste impeccable, sa cravate parfaitement ajustée, la chemise dessous, d’un blanc immaculé. Maeve penche un instant la tête sur le côté, laissant sa queue de cheval basculer sur son épaule, puis se redresse et s’arme un sourire affable.

— C’est Solange, n’est-ce pas ?

Je hoche la tête, puis redresse le buste, lui empruntant sa posture si droite.

— Suis-moi, Solange. Tu nous arrives d’où ? demande-t-elle en marchant vers le fond du couloir.

— Je suis de Port-Céleste.

— Quel lycée ?

— Les Roseaux.

Elle me scanne brièvement du regard.

— Félicitations pour le concours, me dit-elle alors. C’est la première fois depuis longtemps que quelqu’un réussit à obtenir le score nécessaire pour intégrer le lycée Avril Cassan. C’était un bon lycée, Les Roseaux ?

— Pas vraiment.

— Je vois. As-tu des questions pour moi ? Au sujet du lycée Avril Cassan ou toute autre chose qui t’intéresse ?

Je suppose qu’elle est obligée de faire la conversation, mais je choisis de me taire pour le moment. L’aube pointe tout juste à l’extérieur, si j’en crois la ligne rouge qui se profile sur l’horizon. Ma guide s’arrête bientôt dans une première salle d’importance, celle qui expose les trophées des lycéens, remontant des années avant que le lycée Avril Cassan soit ainsi nommé. Au fil de la visite, nous passons de bibliothèques et salles d’études, et elle continue de commenter chaque zone, inlassable.

Heureusement, elle s’en tient aux bâtiments concernant le lycée où j’ai été admise. Ici, les cours vont de la maternelle au doctorat. L’école Avril Cassan est une quasi ville, mais je ne serai amenée à fréquenter qu’une fraction de cette ville pour l’année à venir. L’an prochain, si mes notes le permettent, je découvrirai l’université. Mais n’allons pas trop vite en besogne…

Nous passons par de longues minutes de promenade. Maeve continue de décrire, main dressée en direction de ce qu’elle choisit de me présenter. J’observe pour ma part les reflets de l’aube se mêler à la brique qui façonne chaque mur, chaque arche, chaque tour de fenêtre. Le calme règne à cette heure-ci, le calme avant la tempête. Je suis certaine que quand le soleil se lève, quand la ville se réveille, cette quiétude s’efface bien vite.

— Et le bâtiment d’internat, mais bien sûr, tu connais déjà cet endroit ! indique Maeve après que nous ayons traversé une nouvelle cour, pour me ramener à mon point de départ. Je dois te montrer une dernière chose, puis je te libère. Tu pourras alors te reposer, et à 9 h 30, te présenter dans le hall d’accueil. Est-ce que tu as une question pour moi ?

Elle me scrute d’un œil fixe alors que je fais non de la tête, puis ouvre une porte située au rez-de-chaussée du dortoir.

— Voici les bracelets d’assistance, explique Maeve en me présentant un coffre en métal posé à même le sol de la pièce froide. Choisis-en un.

Je soulève le coffre. À l’intérieur, s’alignent une vingtaine de bracelets. J’en prends un au hasard que je passe à mon poignet.

— Il reste désormais dix-neuf bracelets, constate Maeve.

Je referme le coffre et lui fais face.

— Pour l’activer, il te suffit de donner ton nom. Vas-y, dis : « Solange Porteval ».

— Solange Porteval.

D’un coup, le bracelet devient luisant, comme parcouru d’une centaine de vaisseaux lumineux.

— Quand tu auras besoin de faire appel à l’assistance, dis « Maeve ». Vas-y, dis : « Maeve ».

Je hausse un sourcil. Maeve se tenant déjà face à moi, je me demande ce qui va se produire, mais j’obtempère :

— Maeve.

Un instant plus tard, s’est matérialisée une seconde Maeve. Celle-ci a opté pour la jupe, comme moi. Contrairement à l’originale, cette Maeve a détaché ses cheveux. Comme moi.

— Bonjour Solange, je suis Maeve.

Je note qu’elle a parlé d’un ton morne, et j’ai comme le sentiment qu’elle m’imite. Je fronce les sourcils.

— Tu peux adapter Maeve selon tes envies, m’informe la Maeve n°1 qui a dû analyser mon expression. Si tu ne veux pas qu’elle se matérialise, tu peux lui demander de te répondre par écrit. Entre son numéro de série dans ta tablette personnelle pour les connecter. À compter d’aujourd’hui, Maeve sera une amie aussi discrète qu’indispensable pour toi !

Je me tourne vers la morne-Maeve :

— Disparais.

— Tu peux aussi, évidemment, lui demander de disparaître à ta convenance ! remarque Maeve n°1 alors que Maeve n°2 s’est évaporée. Maeve s’adapte à tes besoins et à tes envies, et elle reste à ton écoute en permanence. As-tu une question pour moi ?

— Euh… Quelle heure est-il ?

— Il est 8 h 43. As-tu une autre question pour moi ?

— Je peux te demander de disparaître, à toi aussi ?

— Je reste ici pour garder l’internat, indique-t-elle. Cette Maeve, ajoute-t-elle en se désignant, est l’assistante de la surveillante du dortoir lycéen. Elle veille à ce que tout se passe bien ici. As-tu une autre question pour moi ?

Je tourne la tête de droite à gauche.

— Très bien, je te remercie. Alors je te propose de retourner à ta chambre d’internat, la n°3-123. Pour rappel, elle se situe au troisième étage de ce bâtiment. À 9 h 21, il te faudra la quitter pour te rendre au hall d’accueil, lequel se situe à exactement neuf minutes de l’internat, d’après ton rythme de marche calculé au cours de notre visite. Bonne journée, Solange !

Je ne réponds pas. Maeve a toujours un sourire affable quand je quitte la pièce, même quand je referme la porte sur elle, la laissant seule dans le noir.

Je prends la direction de l’escalier. Mon bracelet s’est à présent éteint, mais je peine à ne pas ressentir la présence de ma Maeve. Une pulsation légère semble venir du bijou et sa surface est chaude. Je suppose qu’elle étudie mon corps, actuellement. Elle m’étudie moi, pour répondre au mieux à mes besoins.

Arrivée dans ma chambre, je décide qu’il est logique de faire un essai. Je lève mon bracelet à mes lèvres, ordonne à Maeve de se montrer.

— Bonjour, Solange. Il est à présent 8 h 46. Comment puis-je t’aider ?

Je hausse malgré moi un sourcil. Maeve a déjà retenu un de mes centres d’intérêt : savoir l’heure. Je garde d’abord le silence, me contente de l’observer. Elle a l’air parfaitement normal, à première vue. Quelqu’un du siècle dernier croirait qu’une vraie personne se tient face à moi. Elle peut, de plus, interagir avec son environnement, et le prouve en tirant la chaise de mon bureau avant de s’assoir dessus. Moi en revanche, si je tente de la toucher, je passerai à travers elle comme au travers d’une pluie statique.

Quelle étrange création. D’après son allure, je suppose qu’elle veut me ressembler, et je trouve cela détestable. Physiquement, elle a emprunté mes formes : menue, les épaules tombantes, légèrement voûtée. Ses genoux rentrent vers l’intérieur, et j’ai du mal à résister à l’envie de changer de posture en la regardant. Il n’y a que dans les traits de son visage que nous différons. Maeve porte également la frange, mais elle a une chevelure souple, tirant sur la couleur acajou. Elle a un visage plus rond que le mien et des yeux d’un vert si tranchant que peu d’êtres humains peuvent se targuer d’un tel regard. Elle semble maquillée. Moi, je ne porte aucun maquillage. Je ne prolonge pas mes cils comme elle, parce qu’ils assombrissent déjà suffisamment mes yeux. Mes cheveux sont sombres et raides, ils tombent en pagaille emmêlée sur mes épaules. Distraitement, je fais glisser une mèche entre mes doigts.

— Tu trouveras une lotion démêlante dans le placard de la salle de bain, situé juste sous l’évier, m’apprend Maeve de sa voix morne. À Avril Cassan, il est important de toujours apparaître sous son meilleur profil.

Aussitôt, je relâche la mèche. Elle sera ma constante observatrice, que je le veuille ou non, et saura tout de moi. Bien sûr, Maeve est livrée avec un accord de confidentialité, tant que ça n’est pas une question de sécurité publique, mais je me sens tout de même espionnée. Faire une remarque sur mes cheveux, que je n’ai simplement pas eu le temps de coiffer ce matin, admettons, mais je n’ai pas envie d’une harceleuse à mes côtés. Irritée, je lance :

— Accès options.

Maeve se raidit.

— Modification des options activées. Quelle option souhaites-tu modifier ?

— Apprentissage.

— Option apprentissage active. Souhaites-tu désactiver l’option d’apprentissage ?

J’hésite. Je sais qu’une Maeve bien alimentée peut être utile. Elle retiendra ce que mes capacités humaines doivent filtrer pour que je n’implose pas.

— Option physiques.

— Modification des options activées. Quelle option souhaites-tu modifier ?

— Maeve a les yeux marron. Ses sourcils sont un peu plus épais. Elle est un peu plus ronde. Ah, et elle porte des lunettes. Des lunettes mmh… Un peu carré, mais aux angles arrondis. La monture est couleur bronze. Je modifie aussi l’option voix. Maeve a une voix plus grave, lente, posée, mais joviale. Elle donne l’impression de… qu’elle est plus réfléchie que moi ? Enfin, elle dégage un côté sage. Et elle est souriante. Très souriante. Ah, et aussi, elle a les cheveux bruns, une coupe au carré. Et un épi dans sa frange.

Je me tais, tandis que devant moi, les changements opèrent. Quand Maeve a fini sa mise à jour, j’entrouvre la bouche. Ce n’est pas tout à fait ce que j’avais en tête, mais tant mieux… face à la transformation, mon cœur s’est un peu serré. Mais je m’amuse néanmoins de l’épi marqué, en plein milieu de la frange de Maeve, comme une antenne.

Comme Maeve ne dit rien, peut-être dans l’attente d’autres directives, je prends une minute pour m’approcher d’elle.

— Maeve préfère le pantalon que la jupe.

Maeve revêt alors le même pantalon que sa collègue un peu plus tôt.

— Pas mal…

— Les modifications vous conviennent-elles ? demande Maeve d’une voix grave et lente, qu’elle ponctue d’un sourire.

— Oui. Donne-moi le programme de la journée, Maeve.

Je m’assois sur mon lit et Maeve quitte la chaise pour se tourner vers moi :

— 9 h 30 : cérémonie d’accueil des lycéens du lycée Avril Cassan au hall d’accueil. 11 h 00 : rencontre avec votre professeur principal, madame Sylianna Pomaraie. 12 h 15 : déjeuner au réfectoire et temps libre jusqu’à 14 h 00. Cours spécial par votre professeur principal, madame Sylianna Pomaraie : « L’histoire de Solavie depuis sa fondation en 2212 jusqu’à nos jours ». 16 h 00 : fin de journée et temps libre. Veux-tu que je t’organise un programme de révision à partir de 16 h 00 et jusqu’à l’heure de dormir ?

— Non, ça ira. Quelle heure est-il maintenant ?

— Il est 9 h 07. Je te suggère d’aller te brosser les cheveux car il sera bientôt l’heure de quitter ta chambre pour rejoindre le hall d’accueil. Veux-tu que je t’indique une méthode pour démêler tes cheveux avec plus de facilité ? Je peux aussi, si tu le souhaites, me rappeler à toi à 9 h 21, heure à laquelle il te faudra quitter ta chambre pour rejoindre le hall d’accueil.

— Oui pour le rappel, je murmure. Et laisse mes cheveux tranquille… Tu as vu les tiens ? Disparais maintenant.

La silhouette de Maeve s’efface et laisse apparaître mon bureau derrière elle. Pendant de longues secondes, je reste assise sur le lit et triture mon bracelet-Maeve. Puis je me redresse lentement et me dirige vers la salle de bains pour soigner mes mèches rebelles.

 

***

 

Il m’a fallu très exactement neuf minutes pour rejoindre l’escalier menant au hall d’accueil, ce en comptant le détour que j’ai fait avant que Maeve ne me rappelle à l’ordre. Difficile de retenir si bien la route dès le premier jour.

Les élèves arrivent tous en même temps, de tous les côtés, raz-de-marée d’uniformes bordeaux. Je constate qu’à l’approche de la grande porte, tous rappellent leur Maeve, geste que j’imite avant de me ranger sagement dans la file d’attente.

Je surprends deux à trois fois des têtes se tourner vers moi, parmi les plus proches de ceux qui m’entourent. C’est sans surprise, la plupart d’entre eux se connaissent depuis la maternelle, et comme l’a souligné Maeve plus tôt dans la matinée, ça faisait plusieurs années que personne n’avait réussi à intégrer le cursus en cours de cycle. Une nouvelle terminale, voilà qui occupera les esprits curieux pendant au moins quelques jours.

Je me mure dans le silence et remonte à petits pas la file, jusqu’à atteindre enfin l’immense linteau sculpté qui surplombe la porte. Je lève les yeux pour le détailler. Çà et là, il est incrusté de pierres précieuses. Des rubis, j’imagine. C’est l’emblème de l’école.

Je suppose que je dois avoir l’air niaise, comme ça, le nez en l’air, alors je me recentre sur ce qui me fait face. C’est à cet instant que je croise un regard amusé, quelques pas plus loin, qui manque de peu de me faire reculer et d’écraser les pieds de la personne située derrière moi. Un garçon aux yeux rieurs, qui semble retenir une réplique. Il doit finalement juger que ça n’est pas le moment et se détourne pour suivre le sens de la marche.

Ma tablette vibre alors, et au milieu de la foule, je la saisis tant bien que mal. C’est Maeve. Elle m’indique où je dois aller m’assoir. Je suis un flot d’élèves vers la rangée qui m’a été attribuée.

C’est seulement là que je m’aperçois que le silence règne. Enfin, pas tout à fait. On entend les pas de ceux qui arrivent encore, on entend les chaises qui râclent. Mais personne ne parle. Certains ont leur tablette sur les genoux, peut-être en contact avec leur Maeve. Mais je ne capte aucun échange. Ces lycéens sont-ils particulièrement bien dressés ? Je savais déjà que la discipline était maître, à Avril Cassan, mais je n’imaginais pas ce niveau d’obséquiosité.

Puis, alors que mes yeux se promènent au milieu des rangs d’élèves, je finis par comprendre ce qui tient les élèves si calmes.

Une femme se dresse sur l’estrade qui nous fait face. Elle porte une longue robe noire, que je verrais mieux portée à un cocktail que dans une école, et scrute la foule lui faisant face. À ses côtés, deux Maeve, bras levés. Entre leurs mains, se dévoilent des lettres, formant le mot « Silence ».

Quand les derniers raclements de chaises se sont éteints, les Maeve se rejoignent. Leurs mains s’effleurent, puis lentement, elles reculent. De nouveaux mots apparaissent dans l’espace qui les sépare :

« La directrice Éliane Cassan vous souhaite la bienvenue ».

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James Baker
Posté le 31/05/2025
Bonjour Cléooo,

Je suis nouveau ici et je remarque que ma tendance vers une bêta lecture détaillée ne semble pas correspondre à la norme des commentaires. Si ça t'intéresse que je le fasse, tu peux me le laisser savoir (comme tu peux me demander d'envoyer la bêta-lecture en privé plutôt que de la rendre publique).

Je trouve encore une coquille vers la fin : " que je verrai mieux portée à un cocktail", voir devrait être au conditionnel (verrais) plutôt qu'au futur.

Le chapitre pique ma curiosité, mais je ne vois pas du tout où se dirige cette histoire à ce stade. C'est probablement l'effet désiré. L'univers virtualisé, la présence de l'intelligence artificielle et le fait que Solange ne parle à aucun être humain dans le premier chapitre laissent pressentir un drame social à venir (ou peut-être une critique sociale, les deux vont souvent de pair.

Au plaisir de lire la suite!
Cléooo
Posté le 31/05/2025
Bonjour James :)

Tout d'abord, bienvenue sur PA ! J'espère que tu te plairas ici, c'est un site sympa pour les échanges :)

Alors concernant les commentaires, ils peuvent être plus ou moins longs, plus ou moins détaillés... c'est vraiment chacun qui fait comme il veut ! Moi perso, pour mes propres romans, j'apprécie toujours les retours détaillés donc fais-toi plaisir! Et tu peux tout à fait me les faire ici :)

Noté pour la coquille, je te remercie !

Pour un peu de contexte, ceci est mon premier jet. Je relis rapidement avant de poster mais je laisse pas mal de coquilles dans mon sillage pour le moment !
Concernant l'univers, oui je ne voulais pas dévoiler trop vite... je croise plusieurs trames (et thèmes), je serai curieuse de ton avis sur le sujet.

Merci beaucoup de ton retour en tout cas :) À bientôt !
Anna.lyse
Posté le 30/05/2025
Bonjour Cléooo,

Comme toujours, ton écriture est fluide et il est toujours aussi plaisant de te lire.
Je viens de lire ton premier chapitre donc et j'aime beaucoup l'idée d'une assistante virtuelle qui analyse tout et copie tout, ne laissant plus d'intimité à Solange. Je trouve cela intriguant et je pense que cela promet encore un univers passionnant.
J'ai noté deux coquilles. (Tu sais que pour ma part je fais pas mal de fautes d'orthographe alors ce n'est malheureusement pas moi qui t'éclairera sur ce point...
déjà mes yeux suffisamment mes yeux
Je suppose que je dois avoir niaise
Au plaisir!
Cléooo
Posté le 30/05/2025
Coucou Annalyse ! Contente de te trouver ici :)
Merci pour les coquilles, je venais juste de les corriger, ça a dû passer avant que tu cliques haha.
Je te dis à bientôt et merci pour ton retour ! :)
Elly
Posté le 03/05/2025
Bonjour !

Très original, le coup de l'assistante virtuelle ! ça m'a un peu perturbé dans le sens où à sa place, j'aurais trouvé ça presque glauque sachant que la vraie maeve était juste à côté x) Mais tout ça laisse entrevoir un monde assez particulier. J'ai hâte d'en savoir plus sur cette école, et sur Solange. Après tout, elle a réussi à entrer dans cette curieuse ville-école...
Cléooo
Posté le 03/05/2025
Hello :) Tout d'abord, merci de ton commentaire !
Oui je comprends le ressenti sur la Maeve xD Après si Solange ne savait pas exactement comment ça marchait, elle connaissait en revanche le concept. Je cherchais davantage à surprendre le lecteur que la protagoniste ici ^^
MrOriendo
Posté le 02/05/2025
Hello Cleo !

Voilà un premier chapitre prometteur ! Au début de ma lecture, je dois bien avouer que je me suis dit "pfff, encore une énième histoire qui se déroule dans un lycée, super..."
Mais tu as rapidement balayé mon a-priori. Ce concept de Maeve comme assistante semi-virtuelle est original et très intrigant ! Du coup, tu as piqué ma curiosité et j'ai bien envie de découvrir la suite.

Au plaisir,
Ori'
Cléooo
Posté le 02/05/2025
Salut MrOriendo :)
Ahah, pour ma part c'est la première fois que je choisis un lycée pour décor ! Bon, sauf si on compte un bref épisode dans un autre roman, mais bon.
Contente que tu aies quand même embarqué dans l'histoire et merci beaucoup de ton retour !
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