Chapitre 1 : Celle qui n'aimait pas les clichés

Notes de l’auteur : Bonne lecture !

 

Playlist Charlie :

Should I stay or should I go – The Clash

 

 

***

 

 

L’été a toujours été mon enfer.

D’abord parce que j’ai toujours éprouvé une profonde aversion pour la chaleur, mais surtout à cause de la soudaine abondance de cons dans les rues de Bellamy-en-Mer. Si les cigales ne venaient pas à bout de ma santé mentale, j’étais certaine que les vacanciers s’en chargeraient.

Je mettais donc le point final à mon dernier article – si tant est qu’on puisse vraiment appeler ça un article – où je crachais allégrement sur les clichés de l’été tel que le fameux « summer body » impossible à atteindre et me déconnectai de mon compte.

Cliché.com n’était qu’un petit blog sans prétention et pas très populaire – une petite dizaine d’abonnés, en comptant mes meilleurs amis – et les retours étaient assez rares. Mais il me plaisait d’y gribouiller quelques textes et surtout de râler sur tous les clichés que je pouvais croiser, en particulier ici, à Bellamy-en-mer.

Qu’on ne s’y trompe pas, j’aime profondément ma ville. Sauf en été. Là, je me maudissais d’être née ici. Parce que comme toute station balnéaire qui se respecte, Bellamy-en-Mer, à la belle saison, se retrouvait envahie de touristes tous plus idiots les uns que les autres et dont la plupart, arrogants au possible, se fichaient éperdument des locaux. Leur manque de savoir-vivre me filait des boutons. Et on s’étonnait encore du nombre d’accidents pendant l’été ! S’ils arrêtaient de se croire tout permis, il y aurait beaucoup moins de problèmes. Mais il semblait que pour beaucoup « vacances » soit synonyme d’impunité. À croire que dès que l’été arrivait tout était permis !

En outre, écrire sur Cliché.com était un peu mon défouloir, surtout quand la station balnéaire se remplissait de crétins. J’avais alors droit à un florilège de clichés en tout genre, du vieux monsieur en claquettes-chaussettes à la bimbo au maillot de bain minuscule. Une vraie plaie pour les yeux.

Cet après-midi-là en revanche, je n’eus pas le loisir de rester longtemps cloitrée dans mon antre – charmant fouillis de vêtements en cours de créations, de croquis et de notes, tout dans des tons pastel que j’affectionnais tant. Un rapide coup d’œil à mon téléphone me le confirma : 14h30. Il était temps d’y aller.

La mort dans l’âme, je quittai mon ordinateur et ramassai mon sac dans lequel se trouvaient toujours un carnet de notes et son stylo assorti, mon porte-monnaie au cas où, une bouteille d’eau parce qu’il faisait beaucoup trop chaud, un vieux chapeau de paille à ruban parce que j’adorais cette antiquité et que le soleil était le pire ennemi de ma peau et mon fidèle casque qu’il me tardait d’enfiler pour m’épargner la cacophonie de voix et de cris que j’allais bientôt devoir traverser.

Dans l’entrée, j’attrapai aussi mes clés et leur joli assortiment de porte-clés fantaisie – licorne pastel, croissant de lune à paillettes, mini boule de disco et pompon multicolore – et les fourrai dans ma poche avant d’enfiler mes rollers.

Le meilleur moyen de transport au monde, n’arrêtais-je pas de dire à qui voulait l’entendre. Jamais me verrez-vous en vélo, c’était bien trop encombrant et les possibilités de déplacement étaient tellement limitées ! Avec mes rollers je pouvais aller partout et il était si simple de les glisser dans mon sac pour enfiler ma vielle paire de Convers à la place ! Mais ce que j’aimais le plus chez eux, c’était leur côté rétro coloré tout droit sorti des années 80. Les mettre me mettait toujours en joie, même par cette chaleur.

Fin prête, mes précieux sésames aux pieds et mes baskets dans le sac, ne me manquait plus que mon casque que j’enfilai rapidement avant de lancer ma playlist. Quand les premières notes de Should I stay or Should I go de The Clash éclatèrent à mes oreilles, je sentis un regain d’énergie m’envahir et un large sourire se dessina sur mes lèvres. J’adorais cette chanson. Avec elle dans les oreilles, rien ne pouvait plus gâcher ma journée, pas même les premiers abrutis que je croisai à peine la porte franchie.

Et quand je découvris la foule qui me faisait face, je sentis la motivation m’abandonner. Je me mordillai les lèvres, l’envie de rebrousser chemin pour retrouver le calme de ma chambre m’envahissant un peu plus à chaque seconde. Je soupirai.

— Quelle plaie… grommelai-je en m’enfonçant dans la marée humaine qui avait envahis les rues.

La foule était si dense qu’il devenait presque impossible d’avancer sans heurter qui que ce soit. Et cette chaleur ! Je n’avais même pas fait trois pas dehors que je suais déjà comme si j’avais couru un marathon. Et j’exagérais à peine ! Mon malheureux t-shirt blanc était déjà auréolé avant même que je ne m’aventure dans cet enfer de bermudas et de peaux carbonisées couvertes de crème solaire. Quant à ma pauvre short-salopette – ou peu importe son nom – même ses délicieuses couleurs pastel et ses imprimés licornes n’auraient pu contrer l’épouvantable et impitoyable chaleur qui la faisait me coller à la peau. Heureusement pour moi, le tissu dans lequel je l’avais fabriqué était assez souple et léger. Autrement, je n’aurais pas donné cher de ma propre peau.

En outre j’avais la sensation que le soleil cherchait à me faire rôtir à petit feu, une sensation que je détestais et qu’il me tardait de quitter mais que la foule de vacanciers qui me bloquait le passage ne semblait pas déranger outre mesure. Et malgré la musique à mes oreilles, je sentis une vague d’agacement grandissante m’envahir. Vous voulez roussir au soleil ? Parfait. Mais laissez les vampires dans mon genre fuir ses rayons meurtriers, bon sang !

Je n’ai jamais aimé la gym, j’en séchais la plupart des cours. Alors me retrouver à jouer les acrobates pour n’écraser aucun orteil… autant dire que je regrettais amèrement d’être sortie aujourd’hui ! Tu n’avais qu’à y aller plus tôt, me souffla ma conscience. Je grognai dans ma barbe et éloignai ses mots. Si ça n’avait été pour rejoindre mes meilleurs amis au Billie’s, jamais je n’aurais fait cette folie de m’enfoncer dans ce fouillis de corps en sueur.

Le mélange d’odeurs qui me parvenait d’ailleurs à cet instant était presque plus suffocant que le parfum de Tom quand il partait en rendez-vous. Je n’avais jamais compris comment mon frère pouvait s’affubler d’une fragrance aussi forte. Les filles qu’il retrouvait ne sentaient-elles rien ? En ce qui me concernait, mes sinus brûlaient, exactement comme à cet instant où je fus tentée de retenir mon souffle le temps de dépasser cette cohue de corps bouillonnant. J’étais bien tentée de tousser à plein poumon, mais cela m’aurait forcé à inspirer profondément juste après et il était hors de question de me carboniser les bronches avec cette monstruosité olfactive qui faisait friser mes poils de nez. Je grimaçai.

Alors que je maudissais le monde entier, je distinguai enfin une rue adjacente dépeuplée un peu plus loin devant moi. Honnêtement, après ce bain de foule, ce minuscule passage me semblait le plus doux des trésors. Alors je jouai des coudes sans vergogne, me rapprochant de mon but aussi vite que mes patins me le permirent – et dans la mesure où je devais presque marcher sur les pointes pour ne rouler sur personne… bref !

L’apnée n’avait jamais été mon fort, même dans des situations moins… dérangeante. Alors autant vous dire qu’à ce niveau-là, je ne croyais pas pouvoir retenir mon souffle bien longtemps encore. J’avais déjà l’impression de passer mes poumons à l’essoreuse et les larmes commençaient à brouiller ma vue. Encore un tout petit effort, ma fille ! songeai-je le visage noyé de sueur. Tu y es presque !

— Regarde où tu roules, connasse ! cria quelqu’un alors que je le frôlais pour le dépasser.

J’avais craqué et terminé les derniers mètres en roulant.

Le casque sur les oreilles, j’ignorai le vieux bougon qui continuait de vociférer après moi et atteignis enfin la petite venelle. L’ombre du passage me parut la plus fraîche et revigorante que je n’avais jamais connue. Derrière moi j’entendais à peine les jurons qui fleurissaient dans la bouche du vacancier alors que je m’éloignais du centre-ville. J’en profitai pour monter le son, la musique parvenant à me calmer suffisamment pour que je ne revienne pas en arrière lui faire manger sa foutue serviette de bain qu’il avait jeté sur son épaule. Ah… soupirai-je en moi-même. Si seulement tous ces tocards pouvaient avaler leurs langues et s’étouffer avec

J’arrivai bientôt sur le front de mer où le trottoir, à défaut d’être complètement désert, était bien moins peuplé. Je ne portai pas un regard à la mer qui s’étendait à perte de vue sur ma gauche. Je l’avais déjà bien trop vue ces dix-sept dernières années. Dans n’importe quelle brochure, elle était belle et brillante, d’un bleu azuré envoutant qui invitait à la baignade, de merveilleux souvenirs de voyage en somme. La réalité était bien moins glamour.

Ses eaux sombres paraissaient encore plus immondes maintenant que les touristes avaient envahis les plages. Je me souvenais encore des dernières fois où mes parents nous y avaient trainés mes frères et moi. L’eau était verdâtre et on pouvait voir de la crème solaire flotter à sa surface. Enfin, j’espérais très fort qu’il s’agissait de crème solaire, l’autre option était bien plus répugnante encore. Le fait que Tom ait bien faillit se noyer dans cette eau dégoutante n’avait été que la goutte d’eau – sans mauvais jeu de mot – qui avait fait que je n’y étais plus jamais retournée. De toute façon, je n’avais jamais vraiment aimé la mer. Trop salée.

Le pire n’était pas tant cette eau croupie et ces insupportables crétins que je voyais se profiler à l’horizon avec leur bronzage parfait et leurs regards lubriques. Non, ce qui mettait mes nerfs à vif à cet instant n’étaient pas leurs commentaires libidineux ni même le fait que je doive slalomer entre les gens qui ne s’écartaient pas le moins du monde à mon approche, non, non. Ce qui me mettait à fleur de peau, en rage autant qu’en nage, c’était qu’en plus de tout cela, le temps était radieux.

Et je détestais ça.

Plus d’une semaine sans le moindre nuage à l’horizon. Cela aurait pu être bien s’il ne faisait pas si chaud, que le soleil ne tapait pas si fort sur nos pauvres têtes et que le vent – ce traître – n’avait pas décidé de nous abandonner cruellement à cette stupide, maudite et insupportable canicule.

Non, vraiment, je ne parvenais absolument pas à comprendre ces cohortes de vacanciers qui se bousculaient pour envahir nos plages et brûler – parce qu’à ce niveau-là il ne pouvait en être autrement – au soleil comme les benêts bienheureux qu’ils étaient. Si j’en avais eu la possibilité – et les moyens – jamais je n’aurais passé l’été à la mer, à ça non ! Moi je rêvais déjà d’hiver, de pluie et même de neige. Pour moi l’été se passait à la montagne ou caché au fin fond d’une chambre climatisée, pas autrement !

La mienne me manquait d’ailleurs cruellement alors que je passai une énième fois la main sur mon front pour en éloigner la pellicule de sueur qui me coulait dans les yeux. Dire que mes parents s’étaient fait la malle en Suisse ! Que n’aurais-je pas donner pour les accompagner… Bon, ils n’y étaient pas pour des vacances, mais Neuchâtel restait quand même bien moins suffocante que Bellamy-en-mer.

La lutte qu’avait mené ma mère pour convaincre mon père de l’accompagner avait d’ailleurs été d’anthologie. Papa détestait voyager et était si proche de ses sous qu’il rechignait même à nous donner de l’argent de poche – sans parler de l’enfer que représentait Noël et nos anniversaires pour lui. Pourtant, après une longue semaine de lutte acharnée, il avait cédé. À elle, il cédait toujours. C’était le propre de l’amour inconditionnel qu’il lui portait, un amour que je ne cessais d’admirer depuis des années et qui me fascinait dans une époque où les divorces et les séparations étaient si courants.

Mon père avait donc, de très mauvaise grâce, suivit ma mère jusqu’en Suisse retrouver mes grands-parents. Oh, ne vous y trompez pas, il s’entendait très bien avec ses beaux-parents. Il était même le fils qu’ils n’avaient jamais eu. Non, le problème était qu’il trouvait la Suisse « affreusement chère ». Ses mots, pas les miens.

Il était donc parti la semaine dernière avec elle à la demande expresse de ma grand-mère. Parce que, dans un monde idéal les grands-parents sont doux, heureux et amoureux comme au premier jour, dans la réalité en revanche – la mienne tout du moins – ça n’était certainement pas le cas.

Après plus de cinquante ans de mariage – un mariage toujours plus ou moins mouvementé – ma grand-mère avait fini par demander le divorce. Du jamais vu ! On n’en croyait pas nos yeux !

Mais mon grand-père, aussi borné et têtu que son épouse, avait refusé et les voilà maintenant à se disputer comme des chiffonniers du matin au soir. Et comme dans un monde idéal les vieilles personnes sont plutôt calmes et fragiles, mes grands-parents, eux, étaient de vraies piles électriques montées sur ressorts. À soixante-dix ans passés, ils bougeaient encore comme des jeunes de vingt ans, les tours de reins et les fractures de fatigues en plus.

Bien sûr, le départ précipité de mes parents aurait pu être une fête pour Tom et moi. Mais, comme le sort s’acharnait souvent, papa avait demandé à notre frère aîné, Nicolas, de nous garder à l’œil. Ainsi notre merveilleux grand frère qui avait enfin quitté le nid six mois plus tôt revint jouer les mères poules à la maison.

Si son retour m’enchantait – j’adorais Nick et il me manquait depuis son déménagement – la corvée qu’il m’incombait de l’aider à la fleuristerie qu’il tenait avec papa m’assommait. Et ça n’était pas Tom, jeune homme imbu de lui-même et incapable de se lever avant midi, qui allait m’aider. Heureusement pour moi, la boutique était dotée d’une clim.

Tom de son côté n’était pas ravi du tout du retour de Nick à la maison. Né la même année que moi, à plus ou moins onze mois d’intervalle – je vous l’ai dit, un grand amour celui de mes parents ; un miracle qu’ils n’aient eu que trois enfants – Tom devait être qualifié de grand frère. Et dans les faits, il l’était. Mais après avoir passé nos années d’écoles en même temps, souvent – trop souvent – dans la même classe, il était presque comme un jumeau. Un jumeau très différent cela dit, et dont le comportement n’avait fait que m’agacer au fil des années.

Quand il me plaisait d’arborer des tenues un peu « particulière » dirait-on – j’adore les années 80 et créer mes propres vêtements – lui préférait se conformer à cette mode ennuyeuse que tous les jeunes ou presque suivaient assidument de nos jours – jeans troués une année, crop-top une autre, caleçon apparent on ne sait pas trop pourquoi. La liste était longue et l’article que j’avais écrit dessus pour Cliché.com avait fait mourir de rire mes meilleurs amis, ainsi que Nick. Tom avait beaucoup moins ri et s’était contenté de me jeter un regard noir avant de replonger dans ses réseaux sociaux adorés.

En somme, il s’agissait d’une mode que je ne comprenais ni n’appréciais. Ajoutez à cela un charmant minois dont il se servait pour avoir sa cour de donzelles énamourées et un smartphone hors de prix vissé à la main dont il ne levait le nez que pour manger – et je l’espérais pour lui, aller aux toilettes – et voilà le portrait de mon parfait opposé. Ainsi que du cliché typique de l’adolescent lambda. On pourrait presque le comparer aux « populaires » dans les lycées aux USA.

Presque.

Parce Tom avait beau jouer les jolis cœurs et tout, il restait un grand geek dans l’âme. Mieux valait ne pas le déranger pendant l’une de ses parties de jeux vidéo, croyez-moi. Mais il restait tout de même un sacré bon cliché et, en apprenant le départ de nos parents, avait subitement levé le nez de son téléphone – un vrai petit miracle – le regard étincelant et un sourire jusqu’aux oreilles.

Pour celles et ceux qui n’ont pas de frères et sœurs aussi stéréotypés chez eux, ce regard disait, et en lettres capitales clignotantes : « Chic, à moi la maison pour faire la fête ! »

Mais voilà, papa avait prévu le coup et, voulant épargner à son salon bien aimé l’épreuve de supporter une bande de crétins alcoolisés, avait demandé à Nick de revenir s’installer provisoirement à la maison.

De fait, les vacances d’été venaient de débuter. Et mon calvaire, donc, de commencer.

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Aliotis
Posté le 06/07/2025
OMG, j'ai adoré !
Si c'est ça ton, premier chapitre, j'ai hâte de lire la suite !
Je me reconnais tellement en Charlie à cet âge, vivant moi-même dans une station balnéaire (les rollers en moins par contre).
Bon, par contre je ne crée pas mes fringues (je n'ai pas du tout le don de la couture au grand dam de ma génitrice de mère) mais j'adore le style que tu lui as inventé, ça colle parfaitement ^^
Vivement je je me mette à la suite !
Sarabistouille
Posté le 12/06/2025
Ton premier chapitre est génial, en plus du fait que ton prologue soit original 😂🤣

Charlie me fait rire, une vraie parisienne qui ne fait que de râler et qui se plaint des touristes, de la chaleur l'été... (Oui moi aussi, je suis dans les clichés lol).

J'adore la façon dont tu décris Charlie : dramatique et humoristique.

Je vais continuer à lire la suite et pourtant d'habitude, je déteste les clichés... 😊
Lunatique16
Posté le 12/06/2025
Merci ! Je suis trop contente de voir que ça te plais ! x)
J'adore Charlie, l'écrire a été un vrai plaisir. Le fait que tu la compares à une parisienne me fait rire, parce que pour le coup le côté très râleur est inspiré de ma petite personne et je suis un produit du sud XD comme quoi les caractères sont pas si différent en fin de compte !

En espérant que la suite te plaira ^^

À bientôt ! 😊
Vermeille
Posté le 27/03/2025
Oh wow, ce début de chapitre est un régal !

Le ton de Charlie est hyper bien posé : râleuse mais lucide, drôle sans forcer, un peu dramatique mais toujours touchante. J’adore cette manière qu’elle a de tout détester avec passion — la chaleur, les touristes, la mer, le soleil — c’est tellement bien écrit que même ses plaintes deviennent délicieuses à lire.

Le style est fluide, vivant, bourré de petits détails qui rendent Charlie ultra crédible : ses rollers, ses porte-clés, sa salopette licorne, son casque vissé sur la tête… On sent que tu t’es éclatée à l’écrire, et franchement, c’est communicatif !

Hâte de voir comment tu vas t’amuser avec tous les clichés annoncés !
Lunatique16
Posté le 27/03/2025
Salut et merci pour tes commentaires !
Je suis trop contente de voir que ce début te plait ^^ j'espère que la suite sera à la hauteur de tes attentes !
Pour ce qui est de Charlie... honnêtement, je l'adore, je me suis vraiment beaucoup amusée à l'écrire x)

A bientôt !
Rouky
Posté le 23/03/2025
Salut !

Très bon premier chapitre ! J'ai l'impression que ce n'est pas ta première histoire, je me trompe ? On sent la maîtrise des mots, la fluidité des phrases. Charlie est très attachante, j'ai hâte de lire la suite de ses aventures.
Lunatique16
Posté le 23/03/2025
Salut et merci pour ton commentaire !

Ce n'est effectivement pas ma première, mais je ne sais pas si on peut compter toutes celles que je n'ai pas terminées x)
En tout cas, ravie que ce premier chapitre t'ait plu, j'espère que la suite sera à ton goût.

A bientôt ! :)
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