Chapitre 1 - Crins d'ébène et robe d'argent

Notes de l’auteur : Il s'agit ici de la seconde version de chuchotement que je souhaite vous présenter ! Se voulant plus dynamique et poignant (je l'espère) dés le début du récit, anciens ou nouveaux lecteurs, je compte sur vos commentaires :)

« Souvenez-vous où est votre place, jeune fille! ».

Jamais cette phrase n’avait trouvé de véritable sens dans mon esprit. Maintes fois répétée, en diverses circonstances, aucune réponse ne me préservait d’un nouveau sermon ! Aussi, j’avais appris à me taire, et courbais l’échine lorsque ces paroles s’abattaient sur ma personne. L’envie de rétorquer restait tenace, et il me fallait mordre ma langue pour contenir mon agacement. Le goût du sang dans ma bouche ne suffisait pas toujours, et seule la promesse de ma journée de liberté hebdomadaire me permettait de tenir. À la minute où le soleil brillait sur ce jour tant attendu, j’oubliais cette fichue place et profitais de l’instant présent, libre. Ce matin-là, ce fut une fois encore mon intention.

Levée de mon lit, j’attachai ma tignasse brune et bouclée dans une queue-de-cheval déstructurée. J’enfilai en vitesse un futal au tissu épais bien trop large pour mes menues jambes, avant de glisser par-dessus une longue robe taupe au jupon discrètement fendu par le devant pour plus d’aisance. Bien que ma passion ne soit un secret pour personne, les gens de la haute bourgeoisie n’auraient pas supporté de voir une jeune dame en pantalon.

Impatiente, je ne pris pas le temps de passer aux cuisines. Ainsi débarrassée des bonjours forcés qui me rappelaient que je n’étais pas la bienvenue ici, je délaissai sans regret mon petit-déjeuner et parcourus les tunnels avec empressement. Notre rendez-vous ne pouvait attendre !

 

À mon arrivée, le vent frais du matin fouetta mes joues pour me saluer. Les écuries de la Montagne possédaient cette particularité de profiter d’une immense ouverture sur l’extérieur, semblable à une grande esplanade. Elle offrait l’un des plus beaux panoramas sur la Vallée Notös, l’une des quatre qui formaient le territoire de la Montagne. Au loin, la cime des arbres de la forêt marécageuse se balançait dans le vent, dessinant une ondulation régulière à l’image de ronds dans l’eau.

Attirée par le vide, je me cramponnai au garde-corps en fer forgé, et respirai à pleins poumons. Le spectacle de cette grandiose nature s’offrait à moi, comme pour me souvenir de profiter de ma liberté retrouvée.

Un hennissement familier retentit dans mon dos. Enfermé dans son box, loin dans la Montagne et sans même me voir, mon étalon était pourtant toujours le premier conscient de ma présence… Répondant à son appel, je m’enfonçai dans les écuries, le regard envoûté par les nombreuses sculptures d’équidés taillées à même la roche. Par habitude, je caressais sur mon passage les chevaux, qui impatients battaient l’air de leur toupet. « Une vie bien triste que d’être enfermé de la sorte », pensais-je.

Sans prévenir, deux mains se posèrent sur mes épaules tandis qu’un cri déchira mes tympans, provoquant une panique générale dans les boxes alentour :

— Bouh !

Avec légèreté, tandis qu’il riait de bon cœur, Alaric me fit tournoyer afin que nos regards se croisent.

— Vous avez une mine radieuse Milady !

Dans son uniforme, l’écuyer se pencha dans une courbette ridicule, un sourire goguenard sur les lèvres, avant d’approcher son pouce de ma pommette droite.

— Ta cicatrice ne s’voit presque plus. T’as su te tenir à carreau malgré tous ces préparatifs de mariage, on dirait ! ironisa-t-il.

— Je suis toujours sage, me renfrognai-je en reculant. J’ai réussi à esquiver sa colère des derniers jours, voilà tout…

— Allons, Sybil, place à la bonne humeur ! Nous sommes jeudi, s’exclama-t-il, t’es libre de faire c’que tu veux…

Il accompagna sa déclaration d’un geste théâtral, le regard porté au loin et son sourire habituel accroché aux lèvres. Ce grand blondinet, dont la chevelure flamboyait de beaux reflets cuivrés, possédait des yeux verts pétillants de vie. Sa peau, d’un teint hâlé, se parsemait de quelques taches de rousseur. Sautillant autour de moi, il m’accompagna jusqu’au box de Shangaï. En effet, Alaric ne marchait pas. Tout comme son humeur, sa démarche était toujours explosive.

— Ta sale bourrique a été moins sage que toi.

— Ne l’appelle pas ainsi ! râlai-je. Qu’a-t-il fait encore ?

— Il a cassé un licol, mordu un apprenti et fait un trou dans sa porte comme tu peux le constater…

Nous venions d’arriver devant la porte du box de Shangaï, qui avait en effet subi un élan de mauvaise humeur et peut-être même deux.

— Mince. Arthur n’a-t-il pas trop râlé ?

— L’idiot qui m’sert de chef ? Oh bien sûr que si. Il regrette amèrement que le Roi ait décidé de te confier ce bourricot…

— Ce n’est pas nouveau ! Moi je ne regrette rien, si je n’avais pas été là, il serait mort.

— Probablement… Enfin, tu m’connais j’ai plaidé ta cause ! dit-il le torse bombé. Et puis t’inquiètes pas, d’ici quelque temps ce sera moi l’écuyer en chef ! Ton monstre et toi aurez alors tout le loisir de casser c’qui vous plaira. Mes reins peut-être ? acheva-t-il, en me fixant d’un œil coquin.

Il aurait été inconvenant que quelqu’un surprenne cette conversation, aussi je balayai l’allée déserte du regard. Les joues rosées, je répondis enfin en essayant de masquer mon air amusé :

— Arrête un peu de faire le coq !

Il m’ouvrit la porte du box, croisa ses bras dessus et y posa son menton. Dans la stalle, un étalon de grande taille m’observait de ses yeux sombres. Ses longs et épais crins noirs tombaient en cascade sur son épaule, et soulignaient la brillance de sa robe grise. Avec dans ses gestes sa noblesse habituelle, Shangaï vint vers moi, pendant qu’Alaric continuait à rouler des mécaniques.

— Un jour ou l’autre, tu céderas à mes avances jeune demoiselle ! On ne résiste pas longtemps aux charmes d’Alaric Le Magnifique.

— Cela fait maintenant de nombreuses années que j’y résiste et je m’en porte très bien. Mais je te remercie de ta mise en garde !

Je lui souris, moqueuse, et caressai l’encolure argentée de Shangaï qui commençait déjà à s’impatienter. Plaquant ses oreilles en arrière, il donna un coup de tête dans la direction d’Alaric, incapable de me partager avec qui que ce soit.

— J’ai compris l’message ! Un vrai gardien celui-là… À plus tard !

Un petit à-coup sur la porte, et il s’éloigna de quelques pas avant de reprendre sa démarche guillerette habituelle.

Du bout de ses naseaux le grand gris vint effleurer ma joue, aussi légèrement que si une aile de papillon m’avait frôlée.

— Je ne pourrai jamais lui offrir ce qu’il attend de moi.

Ses longs crins accueillirent mon visage, et je respirai son odeur comme s’il s’agissait de ma première bouffée d’oxygène.

–Un jour nous partirons, je te le promets ! Loin. Très loin de l’avenir que l’on nous prédestine, et nous ne serons plus prisonniers de cette Montagne.

Shangaï appuya sa tête dans mon dos et s’y frotta avec vigueur, resserrant notre étreinte. L’espace d’un instant, nous ne formions plus qu’un seul et même être. Un être dénué de forme, et de parole : un seul et même esprit !

 

~

 

Ses sabots frappaient le sol rocailleux en cadence, et le son montait en écho sur la haute paroi de roche. Le chemin serpentait à flanc de Montagne, et ni Shangaï ni moi ne pouvions encore voir la forêt de chênes de la Vallée Dysï, où nous nous rendions. Mon étalon secoua son encolure pour chasser les mouches que l’été avait réveillées. Ma tête, reposée sur sa croupe, se ballottait de gauche à droite, tandis que je savourais la chaleur du soleil. Quand finalement sous les pieds de Shangaï la mélodie de ses foulées se fit plus étouffée, je me redressai et serrai les jambes. Lancés au trot sur le sentier, nous profitions de la vue imprenable sur tout le pays, avant que celle-ci ne disparaisse, cachée par d’imposants troncs de chênes centenaires.

Au milieu des hautes fougères, un jeune chevreuil se mit à bondir gaiement, alors qu’il s’enfonçait avec nous dans le sous-bois. Shangaï agita sa crinière, gagné par la joie de ce nouveau compagnon de route, tandis que mon rire résonnait tout autour de nous. Le regard sombre du cervidé glissa sur nous comme une ultime caresse, nous confiant ses pensées avant de s’éloigner. Cette forêt était sa maison. Il la connaissait dans ses moindres recoins et à cet instant précis, il acceptait de la partager avec nous.

Mes doigts se resserrèrent sur les rênes, et je fis repasser le grand gris au pas avant de lui demander de faire demi-tour. La Montagne se dressait devant nous, si imposante, si belle. Son sommet était rendu brillant par les dernières traces de neige, tandis que sur ses flancs quelques sapins éparpillés apportaient des notes de couleur. Personne ne pouvait se douter qu’un royaume tout entier vivait dans ses entrailles telle une fourmilière, prenant la forme d’un arbre, qui, à flanc de montagne, aurait poussé en sa roche. Les écuries et l’esplanade formaient le tronc robuste, prolongé du Cœur de la Montagne dans les hauteurs, de la Garnison en son centre et de la Cité Rocheuse dans ses profondeurs, à l’image de trois fortes branches et de leurs nombreuses ramifications.

— Nulle fenêtre n’est visible alors que la Montagne en est parsemée, commentai-je pour moi-même. Penses-tu qu’il soit possible que la Montagne s’illumine par toutes ses ouvertures quand la nuit tombe, Shangaï ?

À l’observer de la sorte, je me rappelai que la Montagne était aussi belle de l’extérieur qu’elle était laide à l’intérieur. Un frisson parcourut mon échine. Il me faudrait bientôt y retourner. Il me faudrait bientôt subir ses foudres à nouveau. Une goutte de sueur gelée perla le long de ma nuque, comme si son ombre planait au-dessus de moi. Comme si la mante religieuse m’observait, guettant le moindre de mes faux pas. Mon estomac se contracta autour de ma peur, et je crus entendre le chuchotis de sa bague de pierre tourner sur son annulaire, prête à mordre ma joue et à creuser un peu plus ma pommette déjà meurtrie.

— Pourquoi y retourner ? Après tout, nous pourrions partir dès maintenant, sans jamais revenir sur nos pas…

Mon étalon m’arracha les rênes des mains pour se gratter le chanfrein contre son antérieur, ce qui me fit tressaillir. Avec les préparatifs du mariage, qui battaient leur plein, et l’euphorie générale qui régnait dans le Cœur de la Montagne, j’avais de plus en plus de mal à contenir ma nervosité.

— Il serait bien cruel de ma part d’abandonner Adélaïde dans un pareil moment. Et Rosalie, que ressentirait-elle ? Je ne supporterais pas de lui causer tant de tourments, réalisai-je.

D’une main distraite, je caressai l’encolure de Shangaï, et nous fis reprendre notre chemin, toujours perdue dans mes songes. Était-ce véritablement la seule raison qui me retenait de fuir la Montagne ? Je savais bien que non. Mon esprit ne serait jamais complètement libéré de cet endroit, tant que la question qui hantait mes jours et mes nuits ne trouverait pas de réponse. « À qui dois-je la vie ? ». Mon avenir était prisonnier de mon absence de passé.

Mes angoisses repoussées dans un coin de mon esprit, je refusai de gâcher ma journée de bonheur et serrai mes jambes pour de bon. Shangaï fit un saut en avant, accompagné du tintement des boucles de bronze de sa bride. D’abord équilibrées et contenues, les foulées de son galop étaient courtes, mais rebondies. Il s’encapuchonna et donna de légers, mais énergiques coups de dos, ne demandant qu’à aller plus en avant. En confiance, je laissai filer les rênes entre mes doigts, pour qu’il mène la danse. Son encolure s’allongea, ses foulées devinrent de plus en plus amples et puissantes. Les arbres défilaient à toute vitesse autour de nous. Entre leurs feuilles, les rayons du soleil se diffractaient dans une succession de grande clarté et d’obscurité, qui me rendait aveugle. Je lâchai finalement les rênes, écartai les bras et, les yeux clos, rejetai ma tête en arrière. Nous étions libres !

 

~

 

— Nous ne sommes encore jamais allés aussi loin, observai-je, alors que nous étions perchés en haut d’une colline. Si nous continuions durant des heures, des jours peut-être, nous finirions par atteindre l’océan…

Mon étalon tournait ses oreilles dans ma direction, attentif au son de ma voix.

— J’aimerais tant le contempler, ne serait-ce qu’une fois.

Mon regard caressa le paysage environnant. En contrebas, dans une minuscule vallée, se dessinait le lit fluide d’un cours d’eau. Celui-ci était enjambé par un joli pont de pierre partiellement recouvert de lierres. La rivière avait débordé et cet unique passage était noyé à ses deux extrémités, obligeant à se tremper les pieds quiconque aurait souhaité le traverser.

— Nous n’irons pas plus loin aujourd’hui… Si nous ne voulons pas être en retard, nous devrions rebrousser chemin, nous en avons au moins pour une heure de chevauchée afin de regagner la Montagne.

Mon estomac me tomba dans les talons rien qu’à cette pensée. « Il sera bientôt temps de revêtir ton masque de bienséance et de garder tes angoisses pour toi… », songeai-je quand une volute de fumée blanche attira mon regard haut dans le ciel.

— D’où peut-elle venir ?

Son origine provenait d’un point plus au sud. Après être descendus de notre perchoir, nous longeâmes la rivière au trot, et découvrîmes de l’autre côté une petite cabane de bois. Une fenêtre carrée nous laissait entrevoir un chaleureux feu de cheminée.

— Comme elle est belle ! Voilà quelque chose qui nous conviendrait bien, mon grand. Un endroit calme et dénué de murs épais ou de barrières.

Je l’observai plus attentivement, et distinguai une silhouette au travers des carreaux, non loin de l’âtre de la cheminée. Elle était de haute taille et possédait deux têtes… Je clignai des yeux et secouai mon chignon, voulant me persuader que j’avais rêvé. Mon étalon arqua son dos et pointa ses oreilles vers l’avant. Shangaï émit un bref et puissant ronflement.

Juste en face de nous, à côté de la cabane, se tenait là, immobile, un grand loup gris. La tête légèrement basse enfoncée entre ses omoplates saillantes, les oreilles droites, il nous fixait de ses deux yeux bleus. Mon cœur se mit à battre à tout rompre contre mes côtes, jusque dans mon ventre. « Boum boum, boum, boum boum ». Jamais encore il ne m’avait été donné de rencontrer pareille bête, et face à ce mauvais présage les poils de mes bras se dressèrent sur ma peau. Mes mains se mirent à trembler sur les rênes.

Les deux animaux continuaient de s’observer, et mon étalon se tendit davantage sous la selle. Je scrutai à nouveau la petite fenêtre de la cabane, sans y voir plus aucune trace de la silhouette à deux têtes, quand Shangaï se cabra et fit demi-tour avant de s’élancer au galop. Gagnée par sa peur, je le laissais m’emporter aussi loin qu’il le pouvait, tandis que sur l’autre rive, le loup nous observait toujours, immobile.

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Morgane64
Posté le 12/05/2021
Eh bien on sent la cavalière ! Cela m'a fait plaisir et m'a ramenée à mes leçons d'équitation. Tu as bien mené ton chapitre et il se lit avec beaucoup de plaisir. J'ai juste accroché à la fin : comme sait-elle que le loup reste immobile alors que son cheval l'emporte ? Il faudrait qu'elle se retourne. Ah, et aussi peut-être faudrait-il spécifier pourquoi elle découvre des lieux, alors qu'elle a l'habitude je suppose de se promener autour de La Montagne. Juste dire qu'elle prend un nouveau chemin ? Ce ne sont que des idées et des détails, vraiment ton chapitre se lit très bien.
Shangaï
Posté le 12/05/2021
Coucou et merci beaucoup pour ton passage ici ! J'espère que tu t'y plaira :D
Je suis contente que tu es apprécié ta lecture ! Merci beaucoup pour tes conseils, effectivement tes remarques sont pertinentes !
Concernant le nouveau chemin, il me semble dire qu'elle n'était jamais partie se promener aussi de la Montagne (mais c'était peut-être un souvenir d'une ancienne version...). Je vais vérifier ça et faire les modifs qui s'impose :) Encore merci !!

A bientôt, j'espère :)
Cherry
Posté le 29/03/2021
Hello friend (ok j'arrête)

J'ai bien aimé ce chapitre mais je ne connais pas trop le vocabulaire autour des chevaux donc y a des moments où je n'arrivais pas à me visualiser certaines scènes.
Ensuite je rebondis sur les commentaires précédents (qui sont super) : j'ai du mal avec les gens qui parlent tout seul. Je trouve bizarre et marrant à la fois car je me suis imaginée Sybil en train de parler à voix haute d'un air théâtrale XD mais elle est très attachante, et je l'aime bien. Je me demande ce qu'elle craint tant... On cerne déjà les objectifs du personnage principal. On rentre déjà dans le bain et tu poses les bases de l'histoire.

Par contre, comme l'a relevé Fabrys, dommage que tu n'ai pas donné de descriptions plus approfondis de la cabane pour planter une ambiance glauque ou étrange.

Et sa réaction face au loup est un peu speed. Je veux dire, en 2 paragraphes y a l'apparition du loup + Shangaï qui s'enfuit... Peut-être que tu devrais y aller plus doucement ? Enfin ce n'est que mon avis purement subjectif, mais je trouve que la fin du chapitre se conclue vite.

Au passage, est-ce que tu fais de l'équitation ? Est-ce que ce récit s'inspire de ta vie personnelle ? J'ai l'impression que le ressenti de Sybil est un reflet de toi (je pars trop loin dans mes analyses)

Bref, à plus
Shangaï
Posté le 29/03/2021
Coucou ! Merci pour ton commentaire :D
Pour moi Sybil ne parle pas seule, elle parle à Shangaï d'une certaine manière ^^ Lorsque je suis avec mes animaux je le fais beaucoup... Je ne leur parle pas toujours directement mais je parle parce que cela crée une sorte de lien ^^ Oui je suis bizarre ahaha !

Et oui effectivement je fais de l'équitation, et je me suis beaucoup inspiré de mes propres sensations pour décrire celles de Sybil !
Je prend note pour la fin du chapitre et l'objectif étoffé la description pour souligner l'ambiance ainsi que la rencontre avec le loup ! ;)

Merci !
FabrysBesson
Posté le 18/03/2021
Bonjour Shangaï,

Je viens de lire ton prologue et ce premier chapitre.

Je n'ai pas tout de suite accroché à l'ambiance, car je ne suis pas grand fan des histoires autour des écuries (j'aime les chevaux mais sans pour autant aimer lire à leur sujet). Je me suis forcé à dépasser cet à-priori et j'ai découvert les mystères que tu poses.
Ils sont intrigants dès le premier chapitre et ton écriture est agréable à lire. Tu distilles un vocabulaire d'équitation et on sent ta maîtrise.
Il y a un côté léger dans ton écriture qui est très agréable.

J'aurais aimé que tu nous décrives le décor de la chevauchée avec une progression des mots qui créerait une montée du sentiment de liberté qu'éprouvent Sybil et Shangaï.
De même, je ne partage pas le sentiment de ton héroïne au sujet de la cabane, car je ne sais pas à quoi elle ressemble. Cela m'a manqué ici.
Enfin, la confrontation avec le loup pourrait être, à mon goût, plus intense et poser plus de questions.

Cependant, tout cela se lit très bien en l'état et me donne envie d'aller plus loin.
Shangaï
Posté le 18/03/2021
Coucou ! Merci d'être passé par ici et pour ton commentaire !
Je comprend tout à fais tes apprioris sur la lecture "équestre" puisque j'ai la même. Je me suis efforcé tout du long de mon écriture à essayer de ne pas tomber dans des clichés nièvre et une histoire bateau, j'espère y être parvenu. Si tu as l'envi de lire la suite je serai ravi d'avoir ton retour à ce propos :)

Je prend notes pour la description plus progressive de cette chevauchée et de la cabane ! J'adore faire de longue description mais il est vrai que je me suis restreinte car dans la littérature jeunesse cela n'est souvent pas très apprécié...

Je suis également d'accord avec toi, j'aurai pu rendre cette confrontation avec le loup plus intense, tu n'es d'ailleurs pas le premier à me le dire. Il va vraiment falloir que je travail à nouveau sur ce passage. Cependant je ne veux pas non plus trop en divulguer et à ce stade Sybil ne se pose pas encore trop de question, pensant avoir affaire à un animal sauvage lambda ... Enfin je ne te spoil pas plus :)

Encore merci !
FabrysBesson
Posté le 18/03/2021
Je me suis mal exprimé.
On comprend bien que le loup n'est pas un animal ordinaire.

Je pense que tu gagnerais plus d'intensité si tu axais le ressenti de Sybil sur elle-même plutôt que "mon coeur", "mes mains", etc.
Je me crispai sur les rênes / la selle / les flancs de Shangaï.
Je respirai mal, je ne respirai plus.

L'impression que j'en ai est qu'elle ne contrôle plus l'instant et c'est Shangaï qui prend le relai. Mais tu dis qu'il a peur avant elle ("gagnée par sa peur").
Elle pourrait interpréter la réaction de son cheval comme de la peur, bien sûr. Cependant, cela manque un peu de subtilité et de mystère (je ne sais pas si je suis clair).

D'autres questions me viennent :
Pourquoi a-t-elle l'esprit à observer la fenêtre à cet instant ?
>peut-être pourrais-tu apporter cette information différemment. Durant le galop, elle croit avoir vu deux têtes qui auraient disparues. Elle pourrait ne pas être si catégorique à ce sujet.

Ne risque-t-elle pas de chuter quand Shangaï se cabre ?

Peut-être pourrait-il faire une action qui sort Sybil de sa torpeur, avant de s'élancer au galop ? Ce cheval a l'air de savoir ce qu'elle risque si elle ne fait pas qu'un avec lui.

Je te pose des questions et te propose des choses, mais je n'ai bien sûr pas parole d'évangile. Tu sais mieux que moi dans quelle direction aller et comment amener tes éléments narratifs :D
Shangaï
Posté le 18/03/2021
Encore merci pour tous ces retours ! Effectivement je vois parfaitement ce que tu veux dire pour accentué le ressenti. J'avoue avoir évité au maximum d'employer le mots "je" à tous bout de champ, car c'est un peu le piège quand on fait un récit à la première personne... Alala c'est compliqué de trouver le juste équilibre !

Pour le ressenti Shangaï / Sybil je vois ce que tu veux dire mais cela dit je pense que pour la suite de l'histoire il est difficile de modifier cette première scène que découvre le lecteur, de peur de griller tous l'effet de surprise.

Très honnêtement toutes ses suggestions et tes questions sont très intéressantes ! Je prend tous en note avec grand plaisir et vais essayer de retravailler le tous en fonction :)

Merci ! Tu a l'oeil pour des choses que d'autres ne voit pas !
sifriane
Posté le 08/03/2021
Coucou,
Tu poses bien le décor et on se prend tout de suite d'affection pour Sybil, éprise de liberté, et j'ai apprécié qu'elle ne soit pas en pâmoison devant Alaric. La chevauchée est très bien décrite, je sentais presque le vent dans mes cheveux ;)
J'ai l'impression que Sybil et Shangaï se ressemblent beaucoup, j'espère qu'il va la suivre dans ses aventures.
C'est très intriguant cette histoire de royaume qui vit dans la montagne.

J'ai un peu de mal avec les gens qui parlent tous seuls (mais c'est juste mon point de vue), j'aimerais bien qu'elle s'adresse à Shangaï (ce qui est parfois le cas et c'est plus agréable), et ça conviendrait encore mieux au lien qui les unit
A demain pour la suite :)
Shangaï
Posté le 08/03/2021
Merci pour ton commentaire :)
Alors oui la plupart du temps, elle s'adresse à Shangaï mais il est vrai que ce n'est pas explicite pour chaque phrase. Je crois que la-dessus je me suis inspiré de ma propre relation avec mes chevaux, car je leur parle beaucoup et parfois même lorsque je me parle à moi-même c'est aussi un peu pour être présente avec eux. Mais je note ta remarque et tu n'es d'ailleurs pas la première à me la faire ! N'hésite pas à me dire si je continue à faire cela dans le reste de mon récit, cela peut-être un point intéressant à travailler :)
Belette
Posté le 09/12/2020
Coucou ! C'est un joli premier chapitre que voilà, dense comme il faut ! :D

Cette idée de cité à l'intérieur d'une Montagne me plaît énormément, je suis très curieuse de voir comment tu vas l'exploiter et d'en apprendre plus sur le reste de ce monde ! Sybil est un beau personnage, dans sa soif de liberté, le respect qu'on sent qu'elle accorde à la nature et cette relation fusionnelle qu'elle a avec son cheval.
C'est d'ailleurs une réussite, cette façon que tu as de décrire les mouvements de Shangaï. C'est technique, précis tout en restant très très naturel. On ressent comme une fusion entre les deux personnages, une continuité dans leurs mouvements. Et le fait que tu donnes autant de détails à travers les yeux de Sybil est une preuve, pour moi, de l'importance qu'elle accorde à ces chevauchées. On a plus de détails sur le bruit des sabots, la longueur des foulées que sur le reste du paysage. J'ai trouvé ça très très chouette.

J'aime bien le décallage de ton qu'il y a entre ton prologue et ton premier chapitre. On sent qu'ils ne datent pas du même moment, que ton héroïne n'est plus tout à fait la même. Je ne sais pas si c'est fait exprès, en tout cas je trouve ça très intéressant. Sybil a encore un ton un peu naïf, un peu "jeune", peut-être, que je n'ai pas trouvé dans ton prologue. Et des personnages dont l'évolution se sent dans le style même d'écriture, c'est le must à mes yeux ;)

Si j'avais une réserve, seulement, ce serait sur l'oppression de la Montagne et de cette haute société qu'elle verbalise, mais qu'on ne sent pas réellement. La deuxième partie est plutôt juste dans le sens où tu arrives à rendre ce rythme sautillant de l'impatience, cette ivresse des grands espaces, mais ça manque peut-être de contraste avec le début. Il y a ce que les personnages disent, et puis il y a ce qu'ils cachent derrière leurs mots et ce qu'ils montrent malgré eux.
Par exemple, tu pourrais travailler à rendre l'atmosphère plus lourde (même s'il y a de l'humour avec Alaric, ce n'est pas incompatible), plus oppressante, tant qu'elle est encore sous la montagne. Ca peut-être à travers des phrases courtes, essouflée ; un champs lexical de la pression, de l'obscurité, de la lourdeur, de l'empêchement dans tes descriptions ; ou encore mettre en scène une sorte de claustrophobie. Je pense que ça permettrait de jouer plus sur les contrastes et de mettre en avant la belle soif de liberté de Sybil... :)
Idem pour le passage de la fin, ça manque peut-être un peu de lourdeur, d'oppression. On ne sent pas trop si elle est effrayée ou juste intriguée. Si cette découverte va changer sa vie ou ballek. Sur la curiosité dévorante qui la pousse à aller voir alors qu'elle doit rentrer, alors qu'on sait tous en plus qu'aller voir des chaumières abandonnées qui fument c'est une TRES MAUVAISE IDEE (mais si les personnages n'étaient pas un peu plus casse-cou que nous, il n'y aurait pas d'histoire, on est d'accord ;) ).

Ce sont des petites retouches à faire je pense, juste pour approfondir et donner plus d'épaisseurs tant à tes personnages qu'à tes ambiances. Après, je sais que quand on lit un commentaire comme ça, on a toujours l'impression que c'est super négatif, alors que pas du tout, je te rassure. Je me permets de te faire ces remarques, parce que je sens qu'il y a un très bel univers et une très belle histoire derrière ces chapitres. D'ailleurs je vais m'empresser d'aller continuer ma lecture ;)

En espérant que mon commentaire te sera utilie, n'hésite pas à m'envoyer un mp si tu veux revenir sur les points que j'ai abordé, j'en discuterai avec plaisir (et si tu as besoin d'autres retours aussi, n'hésite pas! ) <3
Shangaï
Posté le 09/12/2020
Coucou ! Encore milles merci pour ton commentaire que je trouve vraiment très pertinant et loin d'être décourageant (mon dieu si tu savais toutes les étapes que j'ai subi dans cette écriture x) ).
Je vois parfaitement ce que tu veux dire en disant que je devrais rendre l'ambiance de la Montagne plus lourde et pesante pour accentuer encore ce que ressent Sybil. L'idée de phrase courte me séduit particulièrement ! Je pense avoir rendu cela plus visible et palpable dans les chapitres suivant, je suis curieuse de savoir ce que tu en pensera d'ailleurs :)
Pour la fin du chapitre, c'est vrai que j'ai laissé un flou, on ne sait pas si cela est réellement important ou non... Bien entendu la suite éclaircit ce mystère, ce qui pour autant ne veut pas dire que je ne peux pas le retravailler tout de même ! Je n'hésiterai pas à venir discuter avec toi en mp !

Vraiment merci, cela me fait très très très plaisir d'avoir des commentaires aussi constructifs et de sentir que je n'écris pas dans le vide :)
Belette
Posté le 09/12/2020
Je suis trop contente si mon commentaire a pu t'être utile alors <3 Crois-moi, je sais très bien ce que sait de passer son texte à la moulinette 50fois haha, mais le résultat vaut la peine, courage !
Je te ferais un retour quand j'aurais lu la suite alors :)

J'arrête ma lecture ici ce soir, j'ai un IRL surchargé, mais, promis, je lis et je commente toujours les histoires jusqu'au bout <3
Shangaï
Posté le 09/12/2020
Je comprend bien, nous avons tous une vie très chargée ! Merci encore <3
Alba
Posté le 30/11/2020
J'ai beaucoup aimé ce passage et ta façon d'écrire ! C'est très fluide et entraînant. Ce sentiment de liberté lors du galop est super bien rendu. Je m'y croyais !
Et la fin m'intrigue beaucoup ! On ressent bien la tension et on s'interroge !
Shangaï
Posté le 30/11/2020
Merci pour ton commentaire ! :)
DraikoPinpix
Posté le 20/11/2020
Coucou !
Sympathique début qui commence doucement. J'ai cependant des remarques à faire sur la ponctuation et l'orthographe : des virgules devraient être ajoutées et j'ai repéré quelques fautes : "je fiS" (et non avec un t ;) ) Autre chose, cette phrase m'a perturbée : "Je errai mes jambes pour de bon". J'avoue que je ne sais pas ce que tu veux dire.
Néanmoins, j'aime le lien qui lit Shangaï et Sybil. J'ai toujours été fan des amitiés entre humain-e et animal. Et j'ai particulièrement aimé le passage où le cheval s'élance au galop, donnant un sentiment de liberté à l'héroïne.
A bientôt !
Shangaï
Posté le 23/11/2020
Merci pour ton commentaire !
Pour la phrase que tu n'as pas compris il s'agit simplement d'une faute de frappe désolé ^^'
"Je serrai mes jambes pour de bon".

Pour tout ce qui est fautes orthographique merci beaucoup je vais retravailler la-dessus !
J'espère que la suite te plaira !
Isapass
Posté le 14/11/2020
Hello !
Joli début ! C'est agréable à lire : ton écriture est fluide et simple (dans le bon sens du terme : pas de fioriture inutile ;) ), tes descriptions sont réussies et donnent tout de suite une bonne image du décor. Tu mets l'accent d'emblée sur la passion de ton héroïne, ce qui révèle aussi pas mal de sa personnalité. La relation avec son cheval et ses quelques heures de liberté semblent être tout ce qui la tienne debout au milieu d'une vie plutôt difficile.
J'ai beaucoup aimé la personnalité d'Alaric, qui a l'air d'être un vrai rayon de soleil.
J'ai tout de même deux petites réserves : est-ce que le fait de ne pas révéler qui la maltraite (tu restes sur ce mystérieux "elle", sans dire de nom) est vraiment indispensable ? Comme ce suspense se termine dès le chapitre suivant (que j'ai lu aussi) où on voit que c'est la reine, j'aurais tendance à dire que ce n'est pas vraiment utile, voire que ça fait un peu... artificiel.
Ma seconde remarque c'est que je trouve (mais c'est tout à fait personnel) qu'il manque une petite accroche supplémentaire. Ce qui se passe à la fin est une bonne idée, mais tu n'en révèles pas assez pour qu'on ait envie de tué pour lire la suite ;) Est-ce que tu ne pourrais pas en donner un tout petit peu plus ? Par exemple, si dans la scène des loups et de la cabane elle voyait un élément qui lui révèle quelque chose, ou qu'elle distinguait mieux la silhouette, ou quelque chose comme ça. Tu n'es même pas obligée de dire ce qu'elle a vu, mais juste de faire comprendre que ce qu'elle vient de voir va peut-être changer sa vie (en bien ou en mal, à toi de voir). Ou alors tu pourrais en profiter pour révéler à ce moment-là qui la maltraite : genre, pendant que Shangaï par au galop, Sybil peut penser au loup et se dire que si elle avait un loup dressé, elle pourrait le lancer contre la reine (comme dans sa rêverie du chapitre suivant).
Voilà, c'est juste mon opinion, mais j'ai tendance à penser que le premier chapitre est l'endroit entre tous où il faut "harponner" le lecteur en faisant en sorte qu'il veuille absolument savoir la suite.
Dispo pour en reparler si besoin (et bien sûr, ce n'est que mon avis, peut-être que je suis la seule à penser que ça manque un peu, hein)
Shangaï
Posté le 19/11/2020
Merci beaucoup pour ton commentaire !!
Je vois ce que tu veux dire et je t'avoue que je pensais que le fait de ne pas révéler qui la maltraite pouvait être juste ce petit quelques chose qui donne envi de lire la suite mais peut-être ai-je tors ?
Cela me pousse à réfléchir en tout cas alors merci :)
J'espère que tu auras le temps de lire la suite et qu'elle te plaira :D
Ra(p)ture
Posté le 03/08/2020
Salut !

Ça faisait déjà un moment que ton histoire était dans ma PàL, je me suis lancé et ce début m'intrigue. Déjà, quant on parle de montagne et de nature vertigineuse, je rapplique toujours ; j'adore ces environnements, alors de la Fantasy qui a pour décor et point central une montagne, j'adore !
Les descriptions sont efficaces, et on voit dans ton écriture que tu connais bien les chevaux.

La fin de ce chapitre est en plus très mystérieuse, j'ai hâte de découvrir les secrets de cette cabane dans la forêt !
Shangaï
Posté le 09/08/2020
Merci beaucoup pour ce commentaire ! J'espère que la suite te plaira :)
Désolé pour cette réponse tardive, avec les vacances je ne suis pas trop devant mon ordinateur en ce moment ...
Svenor
Posté le 27/05/2020
Salut !
Alors déjà, le gros point positif ce sont tes descriptions. Elles sont vraiment bien écrites, ni trop longues, ni trop courtes, tout en étant très claires. J'ai bien aimé le dialogue avec Alaric, qui montre bien la relation entre ces deux personnages et leurs caractères particuliers, et les monologues à Shangaï sont très cools aussi !
Il y a quand même quelques points négatifs, tout d'abord pas mal de coquilles ou de fautes d'inattention :
"dés" -> "dès" (une faute qui revient assez souvent)
"A" -> "À" (pareil, c'est assez récurrent)
Et il a quelques problèmes sur les accords en genre et en nombre, mais je pense qu'une relecture pourra facilement éliminer ces coquilles.
Il y a aussi le problème des tirets, utiliser un tiret quadratin serait vraiment la meilleure chose à faire (—), ou à la rigueur un tiret simple, mais je trouve les deux tirets à la suite particulièrement disgracieux...

"pour mes menus jambes" -> je trouve l'inversion pas très bien utilisée dans cette phrase (mais ça vient peut-être du fait que je n'aime pas trop les inversions...)
Shangaï
Posté le 27/05/2020
Merci pour ton commentaire !
Alors le double tiret c'est parce que sur PA j'ai pas réussi à faire mieux x)
Sur mes fichier perso ce n'est pas pareil pas d'inquiétudes !
Et effectivement, je suis une catastrophe ambulante pour l'orthographe... Mes chapitres ont été corrigé depuis mais je n'ai pas publier les versions corrigé, j'espère que cela ne te gênera pas pour l'avancer de ta lecture :)
Svenor
Posté le 27/05/2020
Ah pas de problèmes ! Ça m'aurait gêné si il y avait vraiment beaucoup de fautes, mais ce sont surtout des erreurs d'inattention !
Shangaï
Posté le 27/05/2020
Ok, il y en aura dans les suivants autant te prévenir, à partir du chapitre 9 il n'y en a normalement plus car cette partie à été corrigé avant d'être publiée !
BlackSnakeWhist
Posté le 21/05/2020
Bonjour!
Tout d'abord : waow! Tes descriptions sont géniales et malgré quelques petites fautes d'orthographes/maladresses (que Luna a déjà recensées), la lecture est fluide. On est aspiré dans ton univers, qu'on sent vivre sous ta plume. (Des points bonus pour les descriptions de Shangaï, un délice à lire! Je l'ai presque vu se dessiner devant mes yeux ^^)
Entre ce chapitre et un prologue très intriguant, ce roman démarre en fanfare!
Shangaï
Posté le 21/05/2020
Merci beaucoup pour ton commentaire, cela me fait très plaisir !
Oh si tu savais... Je pourrais passer des heures à décrire un cheval, le moindre relief de ses muscles et la prestance qui s'en dégage ^^
Quand on est mordu... On est mordu !
Tout ce qui est à propos de Shangaï viens véritablement de ma passion et de mon coeur et j'espère que grâce à cela j'arrive à lui rendre justice :)

J'espère que la suite te plaira ;)
Haibing
Posté le 21/05/2020
Bonjour! J'aime beaucoup ton univers et tes descriptions. En effet, quand tu décris on a le sentiment d'être dans le livre avec les personnages. J'ai parfois du mal à visualiser et en te lisant je visualise très bien, ce qui rend le roman encore plus réel.
Dès que possible, je lis la suite!
Shangaï
Posté le 21/05/2020
Merci beaucoup pour ton commentaire ! Je suis contente si tu trouve la lecture facile :)
J'ai hâte de savoir si la suite te plaira :)
Luna
Posté le 20/05/2020
Me revoilà :D

J’aurais bien aimé revenir plus tôt mais dur dur avec mes révisions ;_; en tout cas j’avais encore bien en tête ton prologue et une sacré envie de découvrir le pourquoi du comment ^^

J’ai adoré la description d’Alaric. Le lien entre sa démarche et son caractère est vraiment bien trouvé ! Du coup, je l’aime déjà beaucoup, même s’il fait un peu peur parfois avec son franc-parler x’D En tout cas, il a l’air d’entretenir une belle complicité avec Sybil, complicité que tu parviens vraiment à nous rendre réaliste. D’ailleurs, celle que tu présentes entre Sybil et Shangaï est également très belle. Cette manière que tu as de décrire le galop est juste sublime ♥ de manière générale, ta plume est très évocatrice, je visualise bien ce qui se passe.

J’ai aussi beaucoup aimé la description de la Montagne, j’ai très bien visualisé les trois étages. L’image de la fourmilière est très parlante ! Je me demande s’ils correspondent à trois classes sociales différentes. En tout cas, elle est aussi fascinante qu’elle fait froid dans le dos.

Le passé de Sybil m’a l’air bien mystérieux. Je me retrouve bien dans cette thématique de quête d’identité. J’ai hâte de voir comment elle va se dérouler ! Je ne sais pas pourquoi, mais ton héroïne m’évoque beaucoup celles des films de Miyazaki, ce qui me plaît énormément ! Est-ce que ça a été une source d’inspiration pour toi ? (Je suis curieuse héhé ^^)

Oh la la, elle est bizarre cette silhouette ! C’est chouette d’avoir terminé le chapitre sur cette rencontre de mauvaise augure. Ça donne envie de passer au chapitre suivant et ça donne également une bonne raison à Sybil de rentrer, bien qu’elle n’en ait aucune envie.

Petites coquillettes que j’ai relevées :
>> « J'enfilais en vitesse un pantalon au tissus épais bien trop large pour mes menus jambes » : « menues »
>> « Au loin la cime des arbres de la forêt de marécages se laissait balancer par le vent, formant une ondulation régulière comme se seraient propagés des ronds dans l'eau. » : micro-détail mais je te suggérerais de placer une virgule après « Au loin «  pour marquer un temps de respiration. D’une manière générale, tu es peut-être parfois un peu avare en virgules héhé. C’est mon ressenti personnel de lectrice, mais je trouve ça plus fluide quand on a des temps de respiration, ça me permet de mieux comprendre les phrases. C’est vrai que ta plume est déjà très parlante, la lecture coule, c’est fluide et tout s’enchaîne super bien, mais je me dis qu’une virgule ou deux par-ci par-là la fluidifiait encore plus. À toi de voir, bien sûr ;)
>> « caressant au passage les chevaux, qui impatient, battaient l'air de leur toupet. » : « impatients »
>> « Il regrette amèrement que le Roi ai décidé de te confier ce bourricot » : « ait décidé »
>> « Très loin de l'avenir que l'on nous prédestine, et nous ne serons plus prisonniers de cette Montagne. » : j’espère ne pas dire de bêtise, mais il me semble qu’on utilise plutôt le verbe « prédestiner » avec la préposition « à », du coup, en suivant cette logique il faudrait peut-être écrire « Très loin de l’avenir auquel on nous prédestine ».
>> « Après tout nous pourrions partir dés maintenant, sans jamais nous retourner… » : « dès »
>> «  Caressant l'encolure de Shangaï je nous fit reprendre notre chemin » : « fis »
>> « Mon esprit ne serai jamais complètement libéré de cet endroit » : « serait »
>> « Je errai mes jambes pour de bon. » : je n’ai pas bien compris cette phrase, peut-être manque-t-il un mot ?
>> « Shangaï fit un bon en avant, faisant tinter les boucles de bronzes de sa bride. » : « bond » et « bronze »
>> «  La rivière avait débordé de son lit, et le pont était noyé à ses deux extrémités, obligeant à passer dans l'eau quiconque aurait voulu le traverser. » : pour le coup, je vais me contredire, mais j’enlèverais la virgule avant le « et » (qui permet déjà d’avoir une respiration).

Je reviens dès que possible pour dévorer la suite !

À très vite :)
Shangaï
Posté le 20/05/2020
Un grand merci pour ton commentaire qui me fait chaud au coeur !!! <3

Je suis vraiment ravie que tu apprécie le lien que je décris entre Alaric et Sybil ainsi qu'avec Shangaï !
Pour les sensations, je crois que je décris ce que je ressens moi-même lorsque je suis à cheval et j'espère pourquoi pas réussir à donner envi à certaine personne d'essayer ! Monter à cheval je crois que c'est ce qu'il y a de plus beaux dans ma vie x)

Je suis vraiment contente aussi que tu ai bien visualisé l'intérieur de la Montagne car sans croquis j'avais peur que ce soit compliqué...

Pour mon inspiration je pense que Myasaki y a sa place bien entendu (fan inconditionnel du château ambulant et princesse Mononoké), il y aussi un peu de HP, de Disney et de l'époque de Jane Austen :) Bref un petit mélange de ce que j'aime en espérant tout écrire un univers unique !

Je te laisse découvrir la suite en espérant qu'elle te plaira :)

Je viendrai bientôt te lire à mon tour, je suis pour le moment la tête dans ma réécriture et ai un peu de mal à décrocher ^^'

Encore mille merci !
Luna
Posté le 20/05/2020
Eh bien je t'assure que ça se ressent dans ton écriture que tu montes toi-même. Et pourtant je ne suis pas du tout une connaisseuse (au contraire, ça m'effraie un peu, même si paradoxalement ça me fascine... je suis un peu bizarre). Comme quoi, quand on dit qu'il faut écrire sur ce que l'on connaît, c'est que ça donne à l'écriture une force incroyable ! Et du coup, oui, ça donne vraiment envie d'essayer à son tour ;)

Oh la la, mais que de belles sources d'inspiration (je crois qu'on a décidément les mêmes goûts en matière de fiction ha ha !). Ça ne me donne que plus envie de découvrir ton univers ^^
_HP_
Posté le 19/05/2020
Hello !

Ahah oui tu as tout mixé, pour nous pondre un nouveau chapitre ! 😄
Je trouve en effet que c'est bien plus dynamique, il y a beaucoup plus de mystère, cela nous plonge plus facilement dans ton univers !
Il y a quelque chose que j'ai vraiment apprécié : dans la première version, on annonce à Sibyl que Shangai est son animal totem et pouf ! elle ressent un lien. Là, elle parle "d'un seul et même esprit", et je trouve que cela est bien plus intéressant ! Elle ressent le lien, mais ne pense qu'à une forte connexion, une sorte d'amitié. Je trouve que c'est mieux ainsi ^-^ (et j'aime beaucoup que tu aies placé un "Boum boum, boum, boum boum" !)
Je trouve que cela donne vraiment envie de lire la suite !
En tout cas ta réécriture commence très bien !
Shangaï
Posté le 19/05/2020
Un grand merci pour ton commentaire, je suis vraiment heureuse de ton retour et conforté dans mon choix :)
Merci d'être toujours présente !
Cléo
Posté le 17/05/2020
Heyo, c'est encore moi ! Je me trompe où ce passage avec Iris... enfin je veux dire le loup, était auparavant situé après sa conversation au sujet des chuchoteurs avec le roi ? En tout ça, la scène s'insère harmonieusement ici ! J'ai l'impression que tu as condensé beaucoup de choses avec ce premier chapitre et c'est plutôt efficace ! Je regrette simplement la disparition de l'explication sur le fait qu'elle ne se sente pas entièrement à sa place au moment du petit-déjeuner ^^ Moi je sais pourquoi, mais un nouveau lecteur pourrait se poser la question :).
Shangaï
Posté le 17/05/2020
Salut ! Alors ne t'inquiète pas rien est perdu dans cette version, j'ai cependant effectivement mélanger la chronologie des premiers chapitres pour avoir un rendu plus concis et dynamique, et j'espère avoir réussi :)
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