Chaque matin, le quotidien confortable et sans accroc s'enclenchait.
Chaque jour se ressemblait, et bientôt la routine s’installait et laissait place à l’apathie habituelle.
Ariane avait toujours vécu une vie simple.
Des amis, une famille, un foyer.
Elle était chanceuse d'avoir encore ses deux parents, enfin, peut-être pas ensemble pour très longtemps : elle avait entendu les discussions sur leur divorce, tard le soir alors qu’elle sortait en douce par la baie vitrée sur salon pour rejoindre sa meilleure amie. Ce serait prévu pour décembre, dans un mois.
Ils attendaient le bon moment pour lui annoncer à elle et son petit frère. Mais bon, à quatorze ans, cela n'a pas le même impact, elle n'en avait que faire, elle avait toujours vu ses parents se disputer depuis l’accident…
Tant mieux pour eux.
Moins pour elle.
Ariane attendait dans un coin de rue, ses yeux bleus de glace fixaient le cadre de sa montre. Ses habitudes étaient réglées comme une horloge, et sa meilleure amie avait une longue minute de retard. Son regard suivit la grande aiguille courir le long des chiffres avant d'atterrir sur le douze à nouveau.
Deux minutes de retard.
Tic Tac…
Ça l’agaçait. Elle en profita pour attacher ses cheveux blonds mi long en queue de cheval en à peine quarante secondes. Il fallait qu'elle pense à se refaire une teinture, et ça, ça allait prendre bien plus de temps.
Ariane avait prévu de passer par le marché avant de rentrer, l'air devenait si lourd une fois à la maison, qu'elle devait préparer le repas elle-même afin d'éviter le conflit. Elle ne voulait pas qu’ils recommencent à se disputer pour savoir qui allait devoir faire à manger le soir.
– Ariane !
Une jeune fille aux cheveux noirs et courts l'interpella. Ariane soupira de soulagement en voyant sa camarade, toujours aussi joliment habillée. Son sourire était contagieux.
– Tu es en retard Maï…
– Désolé ! Pour deux minutes, tu peux te retenir d'en venir aux mains ? Plaisanta sa meilleure amie en riant.
Maï Rose comprenait l'attention particulière qu'avait Ariane à suivre sa routine, elle avait toujours fait de son mieux pour l'aider avec ça, bien qu’elle n’était pas très douée pour tenir ses bonnes résolutions d’arriver à l’heure. Les deux filles se mirent en chemin vers leur collège, passant par la grande forêt de chênes presque nus à peine illuminée par la lumière du jour. Leurs pas foulant les feuilles mortes colorées qui parsemaient leur chemin habituel, normalement couvert d’un vert éclatant en été. En hiver, la commune ne prenait pas la peine de couper l’herbe, ce qui faisait que les deux filles avaient progressivement plus de mal à emprunter leur chemin. Heureusement la mère de Maï Rose les avait pris en pitié avec le temps et leur proposait de les emmener en voiture pour le mois de décembre. Dans quelques semaines, Maï Rose n’aura donc plus de problème pour être à l’heure, puisque ce sera Ariane qui devra faire le chemin jusqu’à chez elle.
Ariane aimait se dire qu’elle avait LA vie ordinaire, celle qu’on aurait tous pu vivre. Celle qu’on envie par sa simplicité, son chemin tout tracé et dont elle devait se contenter. Malgré les tensions familiales, pour rien au monde elle n'échangerait sa vie.
– Tu as vu ? Ils sont nombreux aujourd’hui.
Alors qu’elles sortaient de leur forêt pour atterir dans une rue non loin de leur établissement, les deux jeunes filles pouvaient appercevoir des individus vêtus de noir postés devant leurs camions respectifs.
Les agents.
Les surveillants et la direction avaient beau leur dire de partir, ça faisait des semaines qu’ils arpentaient les rues de leur ville, que ce soit sur les parkings des supermarchés, en face du parc ou devant le collège, ils étaient partout. Sans compter que dès que la police tentait d'intervenir, ils disparaissaient mystérieusement sans laisser de traces.
Leur visage était visible, mais ils portaient tous des casquettes qui dissimulaient leurs yeux, les enfants de primaire en sont terrorisés et ne veulent plus sortir en dehors de l’école, par peur de croiser leur chemin. A la sortie du collège, les jeunes traitaient les agents comme de braves héros, désignés pour surveiller la ville d’activité suspicieuse et toutes sortes d’autres théories farfelues qui semblaient animer la foule. Certains avaient tenté de les aborder, bien sûr, mais ils répondaient tous de la même manière, d’une voix lente et robotique, telle une machine qui posséderait toutes les réponses possibles et imaginables préenregistrer dans leur crâne. Une mère avait même tenté de leur faire un procès, clamant haut et fort que son fils ne serait plus embêté par ces “brigands”, mais la police ne pouvait pas les arrêter alors qu’ils ne faisaient rien d’illégal. C’était le seul changement notable depuis des années, l’extraordinaire devenait le seul sujet de conversation de tous lorsqu’on grandit toute sa vie au même endroit.
Maï Rose avait raison, juste devant leur collège, trois vans noirs étaient garés, avec quelques-uns de leurs propriétaires autour. Ils n’étaient pourtant jamais plus que deux voitures. Ariane ne comprenait pas comment les surveillants et les profs pouvaient tolérer de tels comportements. Cela faisait un mois que ça durait, au début c'était juste quelques personnes étranges, puis vint les vans et la multitude de questions qui les accompagnaient.
Zigzagant entre les barrières inutiles du plan vigipirate, elles se dirigeaient vers leur groupe d'amis, ou plutôt celui de Maï Rose. Ariane ne se trouvait aucun point commun avec eux et se contentait de les observer discuter. Beaucoup partaient du principe qu’elle était une personne froide qui méprisait tout le monde, et elle n’avait jamais tenté de leur prouver le contraire. C’était plus facile de vous faire croire inatteignable pour que tous vous laissent en paix.
Étonnamment, ce comportement ne déplaisait pas à tout le monde. Ariane voyait bien que certains amis de Maï Rose la regardaient avec une admiration particulière. D'autres encore, tentaient de commencer une conversation avec elle. Malheureusement pour eux, ils faisaient souvent la discussion seuls, la jeune fille ne faisant pas attention à eux, et ne les connaissait pas assez pour répondre à leurs questions qui n’ont, en soi, pas vraiment d'intérêt.
De nombreuses fois, Ariane s'était demandé pourquoi sa meilleure amie restait toujours à ses côtés malgré leurs personnalités diamétralement opposées. Maï Rose riant de ses inquiétudes, la réconfortait toujours en pointant que même physiquement elles étaient différentes et que ça n’avait jamais posé de problèmes.
La blonde aux cheveux mi-longs et la brune aux cheveux courts. Ses yeux grands bleus de glace contre ses yeux bridés noirs pétillant de joie et d’optimisme. Une typée caucasienne avec une fille d'origine vietnamienne. Un corps fort avec une cicatrice sur l’arcade et une silhouette gracieuse immaculée de la moindre blessure.
Amies depuis leur plus jeune enfance, leurs différences étaient souvent mentionnées par leur entourage, mais jamais cela ne les avait séparées.
– Ce sont les services secrets !
Une voix péniblement aiguë la sortie de ses pensées. Une amie de Maï Rose, qui ne la lâchait pas d'une semelle, exposait fièrement ses idées farfelues.
– Il y a un professeur tueur en série dans l'école ! Les agents attendent juste le bon moment pour le capturer ! Pas vrai Maï !
– C'est… Possible ? répondit la vietnamienne avec peu d'enthousiasme. Mais c'est peut être juste une expérience sociale ! Et on finira tous sur les réseaux après.
– Mais oui ! s'exclama l’amie. Tu as raison Maï !
Ariane se lassait de voir chaque élève du collège se rapprocher de Maï Rose dans le seul but d’être amie avec la fille la plus populaire de l’école. Plus les autres venaient lui parler, plus elle connaissait de monde, plus elle devenait populaire, plus les autres avaient envie de lui parler. Le cycle se répétait à l’infini, et Maï Rose était bien trop gentille pour demander à ce qu’on lui donne du répit. “Ils ne pensent pas à mal” Lui avait-elle expliqué, comme la voix de la raison qu’elle ne possédait pas. “Ce sont quand même mes amis”. Au collège, les deux filles ne pouvaient jamais être seules ensemble, il fallait forcément qu’une des sangsues se joignent à elles. C’était agaçant.
Ariane sentit son amie lui tirer la manche, l’entrainant jusqu’à la salle de leur premier cours. Elle était tellement plongée dans ses pensées qu’elle n’avait pas entendue la sonnerie. Quinze minutes à méditer seule.
Du coin de l'œil, elle aperçut un adulte se diriger vers la salle des profs ; étonnamment elle ne l'avait jamais vu jusqu'ici. Il était très grand, si grand qu'il passa à peine la porte de l'administration, et ses habits noirs ne lui disaient rien, on aurait presque dit un uniforme. Presque comme un des agents.
– Il y a un problème, Ariane ? demanda Maï Rose en ralentissant.
– Aucun. déclara -t- elle sans attendre. Allons en cours.
* * *
La journée se déroula dans la plus grande normalité, et les heures passèrent à grande vitesse, Ariane se retrouvait déjà en cours de chimie. Leur professeur passionné leur montrait une réaction chimique qui ne l'intéressait guère ; l'esprit d’Ariane s'aventurait sur les murs blancs et dénudés de la salle, puis sur l'horloge.
Et si le temps passait plus vite ? Et s'il y avait un petit élément qui venait perturber sa vie rythmée par le son du tic tac de la montre sur son poignet ?
Tic Tac
Non, rien n'arriva. La montre continuait son interminable cliquetis où chaque seconde a son importance, sa place.
Tant mieux, songea Ariane en posant sa tête dans ses bras, observant Maï Rose noter assidûment le cours. Rien n'est plus doux que le son de ma montre…
Ariane tapota avec douceur le bras de sa meilleure amie. Agacée qu'on interrompe sa concentration, sa camarade lui jeta un coup d'œil.
– Tu viens à mon duel, samedi ? demanda silencieusement Ariane en langue des signes, ses gestes lents et précis pour que son amie puisse comprendre.
– Oui. répondit simplement la concernée d’une main avant de retourner sur son travail.
Un petit sourire se dessina sur le visage d'Ariane. Depuis le temps qu'elle voulait montrer à sa meilleure amie ses tournois d'escrime et son grand rival de toujours, le petit imbécile qui s'amusait à la provoquer tout le temps. Ses parents se débrouillaient toujours pour être présents lors de ses compétitions sportives. Mais si elle n'arrivait pas première, son frère ne manquait pas de le lui rappeler à longueur de journée.
C'était insupportable. Mais maintenant, ça faisait quelques années qu’elle battait à plate couture tous ses adversaires, il ne pouvait plus rien dire.
Un chahut provoqué par ses camarades de classe finit par la sortir de ses rêveries. Ses yeux quittèrent l'horloge le temps d'un instant, seulement quelques minutes s'étaient écoulées.
Le professeur venait de faire apparaître de la fumée bleue sur le sol, ce qui était en train d'émerveiller toute la classe. Il se mit à rire fièrement, avec une pointe de nervosité et entreprit de déposer ses fioles sur sa table blanche, demandant aux élèves agités d'ouvrir les fenêtres. Ariane était du côté couloir, elle n'avait pas à se lever. Maï-Rose se pencha en sa direction :
– Regarde la fumée Ariane- Il y en a tellement que ça remplit la salle-
En effet, il ne fallut pas plus de 20 secondes pour que le gaz recouvre le plancher blanc immaculé de la pièce. Le brouhaha causé par les élèves se dissipait petit à petit, laissant place à un silence pesant, similaire au silence respectueux et lourd des athlètes à haut niveau de concentration. Plus un seul élève ne faisait de commentaires. A la place on pouvait entendre des choses lourdes qui tombaient : des corps.
En se retournant, Ariane comprit. Chaque camarade de classe des deux meilleures amies étaient étalés sur les tables ou sur le sol. Même le professeur s'était évanoui près du mur, il n'avait pas eu le temps d’atteindre les fenêtres, contrairement au gaz qui, lui, grimpait sur les murs à une vitesse fulgurante, remplissant la pièce entière d’un nuage bleu qui lui piquait le nez.
– Non ! C'est pas possible !
Pétrifiée, Ariane observait l'horloge, 16h00.
Maï Rose se précipita sur les fenêtres et les ouvrit une à une, claquant la poignée sans perdre la moindre minute, sa voix tremblante s’élevant par dessus le silence assourdissant.
– Ariane !! Allez ! Aide-moi ! Ce gaz est toxique !!
Pendant une brève seconde, Ariane retint son souffle. Un… Deux… Trois…. Ce gaz avait endormis tous ses camarades en à peine quelques secondes, mais elle ne se sentait ni malade, ni fatiguée, le gaz ne faisait que lui piquer vaguement le nez et la gorge. Il fallut que sa meilleure amie lui somme de se lever une deuxième fois pour lui donner l’adrénaline pour sauter de sa chaise et se précipiter vers la porte blanche de leur salle de chimie.
Au lieu du couloir habituel, illuminé de lumière clignotantes jaunâtre et de ses murs ternes. Tout vêtu de noir, des pieds à la tête, avec une languette de blanc sur le côté d’une poche, et ses yeux brillants d’un jaune inquiétant.
Un agent.
Ariane voulut crier, prévenir son amie du danger imminent, mais il était bien trop tard. Une main se referma sur son poignet et une vague de douleur s'immisça dans ses veines pour parcourir l’ensemble de son corps. Si intense que ses genoux se dérobèrent sous son poids. L’homme la tira à travers le couloir, prenant le chemin jusqu’à la sortie.
Un kidnapping ?
Ariane attrapa l’encadrement de la porte de la salle de science avec force. Un enlèvement dans un collège en plein jour ? Plus Ariane s'accrochait, plus la douleur que lui infligeait son assaillant était intense ; par un simple contact ferme au poignet, elle était à genoux. Sans même couvrir leur visage, des agents passaient de tous les côtés, filant, armés de fusils, de gaz bleu et tirant d’autres collégiens vers la sortie de l’établissement.
Mais Ariane ne cèdera pas, jamais, elle s'arrachera les mains sur cette porte s’il le fallait. La douleur devenait graduellement plus insupportable, l’homme la tirait à peine, plus pressé qu’en danger de mort, et Ariane sentit sa vision se brouiller.
Il n’y avait plus rien, plus qu’un vague nuage bleu qui entravait l’entièreté de sa vision.
Ses doigts glissèrent.
En un instant, le sol lisse de l’école se transforma en béton froid de l'extérieur, sa montre frottant par terre avec un crissement agressif. Une minute, c’était le temps qu’il avait fallu pour l’emmener dehors. Ariane avait tenté à nouveau de ralentir son assaillant en s’accrochant aux faibles barrières postées devant le collège, mais rien n’y fit. La jeune fille n’eut que peu de temps avant d'apercevoir les vans noirs ainsi que d’autres camarades d’école se faisant tirer à l'extérieur. Elle fut jetée de force avec d'autres collégiens terrorisés et blessés dans les véhicules. Ariane sentait les éraflures causées par le sol lui brûler les bras et les genoux. Sans même apercevoir son assaillant, les portent se refermèrent.
Il n’a fallu que 2 minutes et quarante secondes pour que tout son quotidien s’effondre.
Chaque enfant piégé dans le camion sale hurlait au plus fort de ses poumons. Un brouhaha de pleurs incohérents et bousculant dans l’espace réduit. Piégés, ils étaient piégés dans un endroit sombre où tous étaient entassés les uns contre les autres, où le moindre mouvement de l’un entraînait le basculement d’un autre. Pas un seul ne cessait de se battre pour retrouver une liberté perdue en même pas trois minutes. Ariane aimerait tant leur hurler de se taire, mais elle ne pouvait pas. Sa gorge elle-même nouée dans la terreur de ce qui était en train de se passer. Alors elle se concentra sur sa montre et son cliquetis incessant qui semblait pourtant s'être arrêté pendant l'espace d'une seconde.
Une entrée en matière intéressante qui titille ma curiosité. Qui sont ces agents ? Que veulent-ils ? Pourquoi Ariane et Maï Rose sont insensibles aux gaz ? Je suppose que nous le saurons dans la suite.
Cependant quelques "hic" viennent me poser problème, en premier la cohérence des temps. Plusieurs phrases m'ont interloquées par le mélange de plusieurs temps qui ne me semblait pas bien s'associer.
Par exemple dans une phrase au début : "Mais bon, à quatorze ans, cela n'a pas le même impact, elle n'en avait que faire, elle avait toujours vu ses parents se disputer depuis l’accident…"
Est-ce que le "cela n'a" ne serait pas mieux à l'imparfait comme dans le reste de la phrase ?
D'un autre côté, il me semble qu'il manque de la ponctuation à certaines phrases ou que d'autres ont été coupées.
Par exemple, vers la fin du chapitre : "Au lieu du couloir habituel, illuminé de lumière clignotantes jaunâtre et de ses murs ternes. Tout vêtu de noir, des pieds à la tête, avec une languette de blanc sur le côté d’une poche, et ses yeux brillants d’un jaune inquiétant."
Est-ce la même idée et est-ce qu'une personne toute vêtue de noir se tient dans le couloir ? Ou alors n'est-ce pas ordinaire que la lumière clignote par exemple ? "Au lieu du" implique qu'il y a quelque chose d'inhabituel, mais cette chose n'est pas précisée dans la phrase. Il manque des informations dans ce cas. Si j'interprète bien ce que tu veux dire, tu pourrais réécrire de cette manière :
"Au milieu du couloir, illuminé de lumières clignotantes et jaunâtres, se tenait une figure vêtue de noir des pieds à la tête. Seule une languette de blanc sur le côté d’une poche venait éclairer son habit quand ses yeux brillaient d’un jaune inquiétant."
J'espère que je suis compréhensible, que mes remarques ne sont pas insensibles et qu'elles t'aident. Je lirai la suite avec intérêt.
Tu poses, sans surprise, les bonnes questions, qui seront répondues au fur et à mesure de l'histoire :p
Ah la cohérence de temps qui m'embête à chaque fois, il faut vraiment que je les traque activement pour les éliminer.
Ah oui, pour la phrase de "Au lieu de" J'ai du vouloir commencer une phrase qui ne s'est pas fini correctement, je ne l'avais même pas vue !
Merci pour tes remarques ! A bientôt ! :D
Tu as dit que tu voulais des critiques alors je vais critiquer ton texte avec toutes les idées qui me viennent par la tête pour que tu puisses l'améliorer si tu trouves ça pertinent, ou pas, donc je te fais un brainstorming-scanner de remarques au fil du texte...
Prends ce qui te paraît juste, et laisse tomber le reste !
Le concept du temps qui se met en route est une idée très forte, on ressent bien cette pression tout au long du texte.
Les personnages sont bien décrits, mais j'ai l'impression que ça serait encore plus impactant si on se rendait compte qu'ils étaient comme ça, au lieu d'avoir l'explication de comment ils sont. Par exemple le fait qu'Ariane apporte beaucoup d'importance au retard de DEUX MINUTES de son amie Maï suffit à nous faire comprendre qu'elle est un peu maniaque, et qu'il y a quelque chose derrière ça... (à toi de voir comment et ce que ça t'évoque, moi je me suis dit que pour perfectionner y'a potentiellement des redites entre les descriptions et les scènes qui nous montrent déjà comment les personnages sont, quitte à peut-être créer des situations caractérisantes pour montrer encore mieux et se passer de certaines descriptions psychologisantes ? Par exemple ici "C’était plus facile de vous faire croire inatteignable pour que tous vous laissent en paix." c'est plutôt une explication psycho qu'une vraie information à placer dans le récit à mon sens.
C'est le genre de précision qui me crée de la distance avec le texte, sauf si tu le mettais en scène par une situation concrète où on la voit réagir comme ça, là ce serait plus informatif pour le récit, et plus immersif pour moi.
Sauf si tu veux faire une longue explication à l'imparfait pour planter le contexte et expliquer comment les personnages sont avant que le récit commence, auquel cas c'est très clair et bien expliqué ! (et ne change rien, surtout parce que c'est vraiment très très bien décrit, sauf que c'est DIT et non montré).
Le rythme du texte crée la tension, on sent qu'il va se passer quelque chose, parce que c'est lent au départ et que ça s'intensifie donc je pense comprendre pourquoi le début est explicatif, j'imagine que c'est possible d'être un poil moins généraliste dans les descriptions tout en gardant ce crescendo... évidemment c'est à toi de voir ce qui passe dans la description et ce qui peut se montrer plus directement. :)
Pour les remarques de détail :
J'ai l'impression d'une meilleure concordance de temps en modifiant : "Dans quelques semaines, Maï Rose n’aura donc plus de problème pour être à l’heure, puisque ce sera Ariane qui devra faire le chemin jusqu’à chez elle." -> [...] n'aurait donc plus de problème pour être à l'heure, puisque ce serait Ariane qui devrait faire le chemin jusqu'à chez elle".
Idem, juste après "pour rien au monde elle n'aurait échangé sa vie" me semblerait plus concordant, mais c'est à toi de voir, les conjugaisons ça a quelque chose de personnel qui ne donne pas le même effet à la lecture. La formulation que je propose met peut-être trop de distance par rapport à ce que tu voulais faire, toi.
Ici "Leur visage était visible, mais ils portaient tous des casquettes qui dissimulaient leurs yeux, les enfants de primaire en sont terrorisés et ne veulent plus sortir en dehors de l’école, par peur de croiser leur chemin." -> Si c'est une figure de style elle me paraît surprenante, sinon tu as le début à l'imparfait et la fin au présent par erreur ? J'aime bien quand on change de temps au milieu des récit, voire des phrases mais je ne suis pas sûr qu'ici ce soit volontaire ? (moi ça m'a fait bizarre à lire, pour le dire simplement).
Je ne sais pas si c'est moi ou s'il y a réellement un problème mais cette phrase je ne l'ai pas comprise : "A la sortie du collège, les jeunes traitaient les agents comme de braves héros, désignés pour surveiller la ville d’activité suspicieuse et toutes sortes d’autres théories farfelues qui semblaient animer la foule. "
Tu veux dire que les collégiens trouvent les agents super cool et qu'ils s'imaginent que ce sont des sortes de super-héros / espions secrets qu'ils apprécient (tandis que les enfants plus jeunes sont terrorisés) ou pas du tout ?
"Malheureusement pour eux, ils faisaient souvent la discussion seuls, la jeune fille ne faisant pas attention à eux, et ne les connaissait pas assez pour répondre à leurs questions qui n’ont, en soi, pas vraiment d'intérêt." (normalement c'est un imparfait -> n'avaient, en soi, pas vraiment d'intérêt)
Pour la suite je n'arrête pas d'être interrompue donc j'abandonne mes remarques ici... Désolée, je n'aurai pas eu le temps de commenter tout le chapitre en détail. Par contre j'espère que tu trouveras quelques idées qui te paraîtront pertinentes dans tout ça.
Tes remarques sont très intéressantes ! Je connaissais le fait de "Montrer et ne pas dire" mais le principe à du m'échapper par la suite. Je note ça pour la réécriture ! C'est mon amour pour la psychologie qui ressort d'un coup XD
La concordance des temps c'est mon gros problème en écriture, je dois vérifier 3 fois le texte pour vérifier qu'il n'y ait pas un petit présent qui se balade, et il en reste XD Merci de les avoir notés !
Ah oui, les petits ont peur et les collégiens trouvent ça super fun. Je referais la phrase pour la rendre plus claire.
Merci pour le temps que tu as pu consacrer à mon histoire malgré les interruptions d'un petit être,
A très bientôt :P
Bon, j'avais bien compris finalement pour les agents. Du coup c'est pareil, tu peux le montrer en situation au lieu de le dire, pour les agents :P (enfin si tu veux !)
Je suppose que si tu as plus d'action montrée tes explications à l'imparfait auront aussi plus d'impact, on les prendra vraiment comme des vérités générales importantes à se souvenir et ça ne sera pas noyé dans une longue description de la situation initiale (je te récidive que moi j'aime bien lire les grandes descriptions à l'imparfait et les histoires qui n'ont pas beaucoup d'action mais je te répète les conseils que j'ai pu trouver pour dynamiser le récit ! :P )
Si tu cherches à modifier TOUS les présents pour garder un récit entièrement au passé, c'est le genre de relecture que je peux te faire avec plaisir à l'occasion :)
Je voulais relire le dernier PAtober, et je suis tombée sur ce texte, le résumé m’a plu, du coup… me voilà !
Tout d’abord, j’ai été frappée par la mise en page. Ces petite phrases mises en valeur par des sauts de paragraphe, c’est un très bon impact.
L’intérêt d’Ariane pour le temps qui passe donne un rythme au récit, c’est bien aussi.
Je me suis bien évidemment demandée pourquoi les deux amies ne tombent pas comme leurs camarades.
Est-ce que Maï se prononce comme une maille ou sommeil ?
J’ai hâte d’en apprendre plus, alors à bientôt !
Merci pour cette lecture ! <3
La mise en page c'est ce que j'aime ! Avant j'avais encore +++ de saut de ligne et on m'avait dit que c'était trop alors maintenant je les choisis avec précaution pour l'impact !
La question de pourquoi elles ne dorment pas est quelque chose dont il faut se souvenir pour la suite de l'histoire :) c'est peut être important....
Comme Maille, c'est une Maillie Rose
Merci à toi pour ton commentaire ! Hâte de voir si la suite te plaît ! :DD
J'ai adorer ce premier chapitre, ça donne envie de lire la suite ^^ et ce tic tac, une course contre la montre, j'adore !!!
Juste une petite chose sur cette phrase " illuminé de lumière clignotantes jaunâtre" je l'aurais plus écris de cette manière " illuminé par des lumières clignotantes d'un jaune pâle." Je trouve cela plus fluide à lire. ( ce n'est que mont point de vue bien sure)
Je vais tout de même continuer cette histoire qui semble palpitante :)
Je suis contente que mon histoire te plaise et merci pour ta proposition ! Je m'en vais corriger !
Bonne continuation de lecture ! J'espère que la suite sera à ton goût !
Très cool ce premier chapitre. J'ai beaucoup aimé la répétition autour de la montre, qui se réalise du début à la fin du chapitre, d'abord inoffensive puis angoissante. La montée en tension est très réussie avec l'invasion des mystérieux agents. La scène de la fumée est top, on pense d'abord à une expérience qui tourne mal mais ça va finalement bien au delà.
J'ai remarqué que tu utilisais parfois du présent alors que la majorité du texte au passé, c'est un peu perturbant. Je t'ai relevé certains passages dans mes remarques.
Les persos d'Ariane et Maï sont bien développés, avec leurs caractères aux antipodes qui ne les empêchent pas d'être très liées.
Bref, un très bon début qui donne envie d'en lire plus !
Mes remarques :
"bien qu’elle n’était pas très douée pour tenir ses bonnes résolutions d’arriver à l’heure." -> bien que peu ponctuelle ? ça réduit un peu le phrase (=
"passant par la grande forêt de chênes presque nus à peine illuminée" les presque et à peine sont pas toujours une super idée, tu atténues la portée de ta phrase. Pourquoi ne pas dire illuminée au lieu de à peine illuminée ?
"leur chemin habituel, normalement couvert d’un vert éclatant en été." couper habituel ? Comme elles savent le décrire en été c'est qu'elles ont l'habitude de l'emprunter donc pas nécessaire de répéter ?
"les enfants de primaire en sont terrorisés et ne veulent plus sortir en dehors de l’école, par peur de croiser leur chemin." utilisation du présent ?
"puis vint les vans et la multitude de questions" -> vinrent
"qui n’ont, en soi, pas vraiment d'intérêt." -> n'avaient
"que même physiquement elles étaient différentes" virgule après que ?
"– Regarde la fumée Ariane" je ne sais pas s'il est volontaire mais j'apprécie le jeu de mot xD
"se transforma en béton froid de l'extérieur," couper de l'extérieur ? on devine que le béton est à l'extérieur.
Un plaisir de découvrir ta plume,
A bientôt !
Tu as repéré mon point faible XD Il arrive que pendant l'écriture j'imagine au présent et j'oublie de mettre au passé à l'écriture. Ca m'arrive beaucoup et j'en loupe parfois ! Merci de les avoir faire remarquer !
Je suis contente que le rythme te plaise ! Et tu as complètement compris ce qui se passe dans la salle de chimie :D
Merci encore ! Bonne lecture !
Avec plaisir, à très vite !
Déjà les personnages, j'adoooore Ariane! Elle est singulière sans être froide, et très vite elle dégage beaucoup de personnalité (besoin de contrôle sur son environnement, de routine, un détachement apparent de son milieu familial, visiblement difficile, un bon sens de l'observation). Maï-Rose ensuite, comme son parfait miroir, plus extravertie, joyeuse, et très réactive. Elle apporte une douceur au fil de la lecture, et la synergie marche vraiment bien. On sent bien qu'elles s'apprécient vraiment. Ce que j'aime particulièrement, c'est que tu montres qu'elles s'apprécient et glisses des petites infos au fil de la lecture -l'escrime, le divorce, la popularité et la gentillesse de Maï Rose- et c'est toujours au détour d'un dialogue important (qui d'ailleurs sont vraiment top).
Tu as une superbe plume, dynamique, et précise. Ton texte, c'est du muscle, sans description lourde, et résultat on est immédiatement aspiré par l'histoire!
J'aime beaucoup la mise en place de l'intrigue, des agents qui se postent quand même en face d'une école, les élèves qui ont fini par s'habituer -étrange que les parents laissent leurs enfants aller à l'école tout de même. Et je suis vraiment curieuse de la suite (particulièrement intriguée par cette montre qui arrête de fonctionner pendant une seconde)!
à bientôt!
Aaah merci ! Je suis contente que les personnalités des deux personnages principaux soient facilement différentiables et (comme tu le dis) le reflet de l'une et l'autre !
Ca me rassure de savoir que mon texte est entraînant :D
Je rajouterais surement un commentaire sur pourquoi les enfants peuvent toujours aller à l'école malgré ces agents
Merci ! A bientôt !
Je viens découvrir ton histoire. Je trouve ton style dynamique et agréable, les personnages sont caractérisés avec précision : Maï-Rose bien ancrée et consciencieuse, quand Ariane paraît un peu plus ambiguë, à la fois rêveuse, distante avec les autres, et qui manifeste un curieux besoin de contrôle sur son environnement (ce besoin de savoir quelle heure il est exactement, son malaise quand son amie arrive avec deux minutes de retard...) J'ai eu l'impression qu'elle était presque rassurée que ses parents divorcent parce que ça la faisait entrer dans une norme ! On sent que la tournure que prennent les événements va révéler quelque chose d'elle. Comme elle se présente, d'emblée, on n'est pas sûre qu'elle soit à la hauteur pour dépasser cet obstacle. J'imagine que Maï-Rose serait plus apte à berner les stalkers qu'Ariane, et c'est ce qui fait qu'on a envie de savoir la suite. Comment va-t-elle s'en sortir ? D'ailleurs, où est Maï-Rose, est-elle restée au collège ou a-t-elle été emportée avec Ariane sans qu'elle le sache encore ?
Bref c'est un début de roman bien alléchant. J'ai hâte de lire la suite !
A bientôt !
Oui ! Ariane aime beaucoup se fondre dans la masse tout en étant très particulière avec certains sujets (comme son obsession du temps). C'est vrai qu'avec un tel comportement on se demande comment elle surmonte la suite.
Merci beaucoup ! J'espère que tu apprécieras les chapitres suivants ! :D
J'aime bien ce début d'histoire. Pour moi, on comprend bien le personnage d'Ariane, et si j'ai bien compris, ses habitudes et ses obsessions. J'aime aussi son rapport avec Maï et suis curieuse d'en lire plus sur leurs relations.
Je trouve que ton style colle bien avec un jeunesse, des paragraphes assez courts, des descriptions que je trouve efficace. J'ai vraiment l'impression de suivre le fil des pensées d'Ariane.
Pour moi les descriptions sont bien amenées, tant physiques que psychologiques.
J'ai noté quelques petites choses au fur et à mesure, comme je peux le faire pour une bêta lecture :
"Ses habitudes réglées comme sur une horloge, et sa meilleure amie avait une longue minute de retard" --> Ici je comprends que ses habitudes ont une minute de retard, comme sa meilleure amie.
"La jeune blonde soupira de soulagement en voyant sa camarade, toujours aussi joliment habillée. Son sourire en était contagieux." --> Pas certaine de l'utilité du "en", j'ai du mal à comprendre à quoi il se réfère.
"- Allez, pour deux minutes, tu peux te retenir d'en venir aux mains. Plaisanta Maï Rose, riant."" --> pas un point avant plaisanta, mais virgule et pas de majuscule à plaisanta
"Et dès que la police tentait d'intervenir, ils disparaissaient mystérieusement sans laisser de traces. Ce fut le seul changement notable depuis des années. C’est ce qu'il se passait quand on grandit toute sa vie au même endroit." --> En lisant ça, j'ai l'impression que le seul changement notable c'est leur disparition avec la police. Peut-être préciser que c'est à l'inverse leur arrivée et installation devant le collège qui a été un changement ?
"pour répondre à leurs questions qui n’ont, en soi, pas vraiment d'intérêt." Concordance de temps "n'avaient, en soi, pars vraiment d'intérêt". C'est le seul que j'ai remarqué, il y en a peut-être d'autres ?
"La blonde aux cheveux mi-longs et la fille aux cheveux noirs et courts." --> C'est seulement une suggestion, mais je me demande si ça ne ferait pas plus "symétrique" d'indiquer "La blonde aux cheveux mi-longs et la brune aux cheveux court". D'autant plus qu'il me semble que tu précises ailleurs que les cheveux de Maï sont noirs, et ça éviterait la répétition de noir que tu indiques aussi pour les yeux.
"La montre continuait son tiquement interminable où chaque seconde à son importance, sa place." --> "chaque seconde a", sans accent
" Mais si elle n'arrivait pas première, son frère ne manquait pas de le lui rappeler à longueur de journée.
C'était insupportable. Mais maintenant ça faisait quelques années qu’il n’osait plus rien dire." --> Je ne comprends pas s'il lui fait remarquer tout le temps ou si il a arrêté de le faire ?
"'' Regarde la fumée Ariane- Il y en a tellement que ça remplit la salle- ''
Maï-Rose lui fit remarquer" --> Je pense que le Maï-Rose lui fit remarqué n'est pas nécessaire, on comprend que c'est elle qui parle.
Je remarque que tu utilises beaucoup de tirets à la place des points de suspension et ça me questionne.
"C'est à ce moment-là qu'elle se mit à retenir son souffle, mais ce fut tellement inattendu qu'elle ne su pas comment réagir. " --> Je pense que cette phrase pourrait gagner en efficacité, selon moi ce serait bénéfique pour le rythme et ça éviterait les répétitions de "mais" qu'il y a ensuite
"Mais une fois ouverte elle ne faisait pas face au couloir, mais à une grande personne en noir, imposante, le visage masqué." Beaucoup de mais
"Elle tentait tant bien que mal de se débattre mais la poigne de l’intru était bien trop puissante pour une enfant de 14 ans. Alors elle s'accrocha à l'encadrement de la porte, tenta de se retenir au sol mais tout semblait lui échapper des mains" Beaucoup de verbe "tenter" (+ un encore un peu plus bas). Aussi, je ne sais pas de quel encadrement de porte tu parles car, a priori, elle est dans le couloir et non plus à la porte qu'elle vient d'ouvrir. Ou alors il faut indiquer qu'elle s'y accroche avant.
"Trente secondes, c’était le temps qu’il a fallu pour l’emmener dehors" --> Je dirai plutôt "le temps qu'il avait fallu"
"d’autres camarades d’école se faisant tirer à l'extérieur. Elle se fit jeter avec d'autres collégiens terrorisés et blessés dans les véhicules." Beaucoup de "se faire quelque chose". Après, ça marque bien le côté passif, impossibilité de lutter. Mais je me demande si ce ne serait pas plus jolis de reparler des stalkers, qui jetteraient les élèves dans les vans. C'est une vraie question, je pense que ça dépend plutôt de ce que tu veux montrer.
Voilà, ça parait beaucoup mais ce sont des détails qui ne seront pertinents que si tu trouves mes remarques cohérentes. Sinon je trouve en effet que la tension est bien emmenée et j'ai hâte de lire la suite !
J'ai bien pris note de toutes tes remarques et elles m'ont bien aidées pour reformuler certains passages !
Si le côté jeunesse passe, ça me rassure, c'est bien la chose que je ne sais pas comment mesurer
Pour le tiret à la place de point en fin de phrase, c'était pour signaler que la personne parle avec précipitation, et n'a a peine le temps de finir de parler qu'on lui parle par dessus, comme si elle n'avait pas pu finir sa phrase
J'avoue que je l'utilise très souvent mais ne pas l'avoir vu en littérature, je ne sais pas si c'est possible de garder cette "typo"
Encore merci et bonne lecture !
Je recommence ton histoire pour mieux me rafraîchir la mémoire :)
J'étais vraiment dans le chapitre surtout à la fin avec les stalkers. J'avais autant peur qu'elle.
Je me précipite pour lire la suite !
Une premier chapitre qui lance bien l'intrigue. Le duo est vraiment sympa je trouve, très équilibré. Je dirais peut-être qu'il faudrait ajouter plus de description des lieux pour m'immerger complètement. Et peut-être que plutôt que de décrire le caractère des personnages, il faudrait le montrer (show don't tell comme disent les Anglais). Pourquoi par exemple en montrant Arianne bien en retrait et gauche dans le groupe d'amie de Maï Rose ?
A plus !
Je prends note de tous ce que tu dis pour quand je réécrirais le premier chapitre. Surtout pour le côté Show dont Tell !
Merci beaucoup pour ton commentaire et tes suggestions !
Un premier chapitre intriguant qui pose des bases solides. J'aime particulièrement le début, ça montre bien le caractère d'Ariane -en tout cas ce qu'on en devine- comme sa froideur extérieure et des évènements plutôt tristes comme le futur divorce de ses parents.
Quelques remarques :
ses yeux bleus de glace --> il y a une répétition à deux endroits plutôt proches. Je me demande aussi si ses yeux ont une signification particulière.. et je dirais aussi de faire attention à ne pas tomber dans le piège du personnage principal wattpadien, si j'ose dire x) "messy bun" type
"ses tournois d'escrime" --> aaaah l'escrime que tu mentionnais dans le forum ! Perso je ne fais que du fleuret. Est-ce que le genre d'escrime en particulier est décrit plus tard ?
"Les stalkers du collège. " --> arrivée frappante ! Qui sont ces inconnus ? Dangereux en plus... Petite note en passant : la façon dont ils sont amenés, on dirait que nous lecteurs sommes censés les connaître. À moins que ce ne soit bien expliqué dans les chapitres suivants, donner quelques détails supplémentaires -pas full backstory mais quelques éléments de description par exemple- pourrait être utile.
Ça a l'air d'être un duo intéressant, deux amies opposées mais complémentaires ! Hâte de voir ce qu'elles nous réservent dans la suite de l'histoire.
À bientôt :)
Oups j'avais pas vu que c'était si proche mais ça a une explication par la suite-
Je ne connaissais pas le principe du perso principal wattpadien XD C'est une découverte-
Le type de combat est mentionné par la suite !
Oui j'ai encore plein de place pour ce chapitre pour mieux expliquer (Plus d'anecdotes sur les stalkers ou de description)
Merci beaucoup ! J'espère que la suite va te plaire !
Un premier chapitre intéressant je dois dire ☺️. L'héroïne me semble vraiment très partagée avec ses sentiments, comme si elle n'arrivait pas à trouver un juste milieu entre ce qu'elle veut et ce qu'elle a, cependant ça la rend intrigante donc ce n'est pas un problème.
Certains passages manquent de description, mais ce n'est pas trop grave en soi, la lecture reste compréhensible ☺️.
Il y a juste un petit détail qui me chiffonne : tu mélange parfois l'imparfait et le présent, fait juste attention à cela.
Tynah.
Aaah les descriptions il faudrait que j'y passe plus de temps dessus, je prends ça en note !
C'est une catastrophe j'arrive jamais à les retrouver je mets tout au présent sans m'en rendre compte mais je vais tenter de les trouver et rectifier tout ça !
Mais la réécriture est là pour faire le reste alors pense juste à écrire et le reste tu le feras plus tard :)
J'ai beaucoup de questions en tête à la fin de ce premier chapitre :')
Le contraste entre tes héroïnes est intéressant, j'espère que Maï Rose pourra prendre plus de place par la suite :)
J'ai hâte que le côté 'fantastique" s'impose plus, pour le moment le côté "kidnapping à grande échelle" en plein jour me sidère un peu :')
Certains passages sont un peu "rapides" à mon goût, avec des actions ou des pensées qui se mélangent un peu :)
Je suis curieuse de lire la suite en tout cas ^^
Au début les 3 premiers chapitres étaient ensemble mais on m'a fait remarquer que c'était trop lourd alors j'ai tout découper en espérant que le résumé crie "fantastique" pour me sauver !
Je vais voir ça pour clarifier les passages, merci beaucoup !
J'aime bien le personnage d'Ariane, qui semble régulier, carré, mais ne tombe pas dans le cliché du personnage introverti, sans amis, sans aucune relation... puisque visiblement elle semble tenir à son amie, et sa famille. J'aime aussi l'idée du Tic Tac de la montre qui semble un repère pour elle et son esprit très cartésien, tout comme pour nous lorsque l'événement un peu bizarre fait son entrée...
Je vais lire la suite avec enthousiasme !
Bonne continuation 😊
Je suis contente que ça t'ai plu !
Je voulais tenter de faire une histoire où le personnage principal ne tombe pas dans les clichés et d'après toi c'est réussi !
Merci beaucoup !