Le train roulait à bonne vitesse, elle serait bientôt à Jadielle. L’express reliant Johto et Kanto desservait depuis quelques année d’autre ville que Doublonville et Safrania, mais les horaires possibles étaient peu pratique. Ce qui expliquait pourquoi alors même que l’examen n’avait lieu qu’à dix heure, elle serait en ville dès six heure. Autant dire que le réveil avait sonnée tôt, lui laissant beaucoup trop de temps pour ressasser dans sa tête la convocation.
Sa famille avait passé une semaine de vacance à Alola, elle avait sût qu’au retour les résultats de l’examen l’attendrait. Elle ne c’était pas attendu à l’avoir échoué cependant, ni à devoir trois jours plus tard passer au rattrapage, dont elle découvrait l’existence par la même occasion.
Ça avait été un coup dur, malgré n’avoir pas suivis un cursus spécial pour le préparer elle n’avait pas eu l’impression qu’il avait été compliqué. Ces révisions et son expérience personnelle lui avait suffit, enfin visiblement non. Vu le prix payé pour le passer et les dates de fin d’inscription en étude supérieur, louper ce rattrapage n’était pas une option.
De toute façon ce n’était pas comme si elle avait la moindre idée de ce qu’elle aimerait faire à part dresseuse. Surtout depuis qu’elle avait réussi à l’avouer autant à soi-même qu’aux autres. Ignorant par la même occasion le conseil donné : choisir la fac.
Ça aurait été possible, elle avait eu son bac un mois plus tôt après tout. Son frère lui avait même fait un classement des meilleurs établissement selon le domaine visé. Mais elle n’avait aucune motivation pour poursuivre des études, elle aurait décroché une licence et puis plus rien ensuite, alors à quoi bon.
Peut-être que si elle avait réalisé plus tôt… secouant la tête elle chassa ces pensées de son esprit. Celebi n’apparaîtrait pas par magie pour lui permettre de hurler sur son plus jeune soi. Pas sûre qu’elle aurait écouté et aurait réussi à être franche envers elle même pour autant.
Plutôt que de refaire le monde avec des si elle attrapa son sac et descendit du train. La gare était déserte, seul un contrôleur sommeillait debout.
« Allez plus que quatre heures de révision, souffla-t-elle en s’installant sur un banc. »
Elle grimaça en sortant le livre de référence. Elle l’avait relu tellement de fois ces derniers jours qu’elle en était écœuré. Il lui faudrait du temps avant de pouvoir de ouvrir un ouvrage du professeur Chen… sauf ses poèmes, ils resteraient bannis de son répertoire pour l’éternité.
Les rayons de soleil perçaient doucement à travers les branches du buissons, doucement il s’avançait pour découvrir ce qui se passait dehors. La lumière l’aveugla, ne le laissant qu’apercevoir deux silhouette flou. Les voix humaines parlaient doucement, à cela se mêlait de temps en temps celle d’un pokémon. Sa vision enfin habitué lui permis de distingué plus précisément la scène.
Un adolescent d’une quinzaine d’année au cheveux blond comme les prés, un chacripan sur son épaule était tournée vers une enfant toute aussi blonde. Cette dernière s’accrochait au cou d’une énorme persian qui restait assise sans rien dire. Même pour ses très jeune yeux non habitué à voir des humains la ressemblance entre les deux était frappante.
« Oh ! fit le plus âgé en le repérant. »
Ils se tournèrent vers lui. Son souffle se coupa, il ne savait pas qu’il était possible d’avoir des yeux si…
Bleu avec quelques nuages parcourant tranquillement le ciel. Il referma les yeux et soupira.
« Allez ! Lèves-toi, je t’ai vu ouvrir les yeux ! »
Il roula sur son ventre et se redressa sur ses pattes, provoquant un cris de victoire de sa sœur. Il se secoua, abandonna toute idée de se saisir de son rêve. La seul chose qu’il arrivait à se remémorer était la couleur, il jeta un coup d’œil au ciel avant de se détourner, ce n’était pas la même.
Il suivit sa sœur, s’attendant un peu à ce qu’elle tente une nouvelle fois de le convaincre de rejoindre soit un des clan de pikachu de la forêt voisine, soit un humain. Il n’avait jamais été très sociable contrairement à elle et contrairement à ses compères il ne ressentait pas le besoin de vivre avec du monde. Tant qu’il avait sa sœur avec lui il était heureux.
À quoi bon rejoindre un groupe de toute façon, il ne deviendrait pas plus fort comme ça alors autant s’en passer. Quant aux humains… se faire capturer était un risque qu’il rechignait à prendre. En plus il ne pouvait pas les vois en peinture ces humains.
Sa sœur c’était autres chose, elle ne tenait pas rancune et voyait toujours la meilleur possibilité, oubliant parfois qu’il existait de mauvaise fins possibles. En plus elle rêvait de camaraderie et de relation comme dans une famille.
Leur conditions de vie ne lui convenait pas et il savait qu’il allait devoir faire un choix. La convaincre d’aller vivre sans lui avec d’autre ou la suivre. Il repoussait le plus possible le moment ou il allait devoir se décider. Et possiblement s’en prendre une, il avait promis ensemble envers et contre tout.
« Tu sais, c’est une belle fin d’après midi pour cibler un humain, commença-t-elle.
– Tu m’as déjà servit le coup de l’humain faible et facilement manipulable, la coupa-t-il. Et je vais devoir te répéter que ça n’existe pas. À ce rythme je vais finir par accepter qu’on finisse en vieux grincheux qui raconte des bobards au bébé pichu du groupe de la forêt.
– Hé ! Protesta-t-elle. Tu sera peut-être un vieux grincheux, mais moi je serait la vielle la plus adorable et aimable du monde. »
Ils rigolèrent tous deux à cette image.
« Mais plus sérieusement, si jamais ça recommençait on n’aurait qu’à partir. On sait comment faire maintenant. »
Il ne répondit rien, dubitatif. Savoir et pouvoir étaient deux choses différentes.
Un cris retentis plus loin. Ils se regardèrent et d’un commun accord s’élancèrent pour découvrir ce qu’il se passait. Quel ne fut pas leur surprise de découvrir qu’une humaine avait dégringoler une pente pour finir en plein milieu d’un nid de rattata.
« Comment diable c’est possible ? s’interrogea-t-il à voix haute.
– Visiblement elle lisait, lui répondit sa sœur pointant un bouquin à mi chemin de la pente. »
Il leva les yeux au ciel, il fallait quand même ne pas être doué pour finir comme ça.
Les rongeurs grognaient effrayés par la soudaine intrusion dans leur maison. Cependant ils n’osaient pas attaqué soit trop choqué pour réagir, soit encore hésitant à faire preuve de violence. Elle n’était plus nécessaire depuis longtemps après tout. Cependant lorsque l’humaine bougea pour se redresser en gémissant, la mère rattata sorti de incertitude et sauta crocs en avant.
« Il faut l’aider ! »
Il soupira, si ça ne tenait qu’à lui il abandonnerait bien l’humaine dans ce bordel. Il aperçu alors les yeux de la fille, ce bleu là par contre…
« Hey ! S’écria-t-elle en voyant son frère zoné. »
Elle regagna son attention et leur regard se croisèrent et ils surent tous deux quoi faire.
Ils bondirent dans le nid, elle resta à l’entrée alors que son frère attirait toute l’attention sur lui. Elle roula des yeux amusés en le voyant sourire près à en découdre. Il n’allait pas vraiment les blesser sérieusement, mais ça les rattatas n’avaient pas besoin de le savoir.
Dès que la mère relâcha sa prise elle requit l’attention de l’humaine sur elle. En tirant sur un morceau de vêtement elle gagna de se faire suivre bien gentiment. Elles furent vite suffisamment loin du nid et elles ralentirent le rythme.
Elle la guida jusqu’à non loin de la ville sans difficulté avant de s’arrêter pour la fixer. La chute avait laissé ses traces, mais rien qui semblait grave. Alors qu’en comparaison la morsure…
« Putain c’est que ça pisse le sang. »
Elle regarda platement son frère, mais n’obtint qu’un haussement d’épaule avec un faible « bah c’est vrai. ». Ce qui était difficile de nier, le sang coulait à flot après tout. Elle laissa le manque de tact de son frère de côté. L’humaine venait de s’accroupir et les fixait perplexe.
« Elle ne semble pas méchante, remarqua-t-elle.
– Un peu quiche, commenta son frère. Elle a réussi à se casser la gueule pour finir dans un nid.
– Merci, fit l’humaine en se redressant ce qui les surpris un peu. Ha mince l’heure. »
Elle fixait son frère les yeux brillant ce qui lui valut un soupir.
« C’est l’occasion parfaite. Elle a une dette envers nous et …
– Non, l’intérompit son frère.
– En plus elle m’a suivit bien gentiment comme un ponchiot jusqu’ici. C’est un signe je te dit. »
Il secoua la tête pas convaincue.
« Elle à l’air d’une godiche, on peut pas choisir une godiche.
– Choisir, répéta-t-elle victorieusement.
– Quoi ?! Non je n’ai pas… rah. Bon peut-être que ça pourrait être une option. Un jour dans vingt ans.
– Je la sens bien autant ne pas louper le coche. Et puis … elle fit une pause. Au moindre signe on se tire. »
Pour une fois son frère prit la peine de réfléchir vraiment à sa proposition.
« Tu te souviens quand on était petit ? demanda-t-il, ce à quoi elle acquiesça. Tu penses que c’est possible que… c’était ce bleu là.
– Ça serait peu probable, expliqua-t-elle honnêtement. Mes souvenir sont trop flou pour que je puisse affirmer que non, mais je crois me souvenir de cheveux blond. Elle les a plutôt noir. »
Il parut pensif avant de soupirer.
« Peu importe, on peut toujours faire un essai.
Elle cria de joie et lui sauta dessus, il protesta à peine face à ce câlin, ce contentant de grogner un peu pour la forme.
– Par contre elle s’est tirée. »
Elle cligna des yeux et regarda autour d’elle pour constater en effet que l’humaine avait à disparue. Elle inspira profondément pour ne pas s’emporter et marmonna « Hors de question que tu me files entre les pattes alors qu’il a dit oui ».
Elle s’élança sur la piste de l’humaine, suivant l’odeur du sang quand ce n’était pas les traces rouges tout court. Bien déterminer à arriver à ses fins. Son frère sur ses talons ils entrèrent en ville sans une seule hésitation.
Finalement ils se retrouvèrent devant une grande battisse.
« Alors c’est quoi le plan ?
– On se force une entrée bien entendu. »
Elle ne retient pas son sourire maniaque en regardant son frère, c’était partit pour entrée en force.
Elle fixa le bandage sur son bras alors que le type en face d’elle lui parlait. Un assistant le lui avait fait avant de la laisser se débrouiller avec une boite de pansement et anti-septique pour le reste. Sans miroir elle n’avait pas tout désinfecté, elle finirait plus tard en plus on l’interpella.
« Tu arrives pile au moment ou je proposais justement au professeur d’aller te chercher.
– Merci, fit-elle en ce demandant qui c’était exactement. Je suppose.
– Je suis Simson au fait, j’ai reçu un pikachu. Et toi ? Tu voudrais quoi comme premier pokémon ?
Il tendit la main en souriant, bien trop brillamment à son goût. La fatigue n’aidait pas à être sociable, la douleur non plus. Au moins elle savait maintenant qu’il était aussi un des participants du rattrapage et qu’il devait être gentil, probablement.
– Tu peux m’appeler Addie, se présenta-t-elle. Je ne sais pas. »
Il lui fit signe de le suivre. Ce qu’elle fit, l’image du raichu du Major Bob en tête. Elle préférait prétendre ne pas savoir que lui dire « comme toi pour avoir un raichu après ». Elle voulais juste en finir avec cette journée mal entamée.
Arrivé dans une grande pièce, ils trouvèrent le célèbre professeur Chen en train de lire tranquillement qui se leva en les voyant.
« Ha tu es Adeline n’est-ce pas ? Merci Simson de me l’avoir amené si vite.
– De rien professeur, elle arrivait justement.
– Bien, alors les résultats de ton test de personnalité n’ont pas été plus concluant que le première fois. C’est un peu embêtant à première vue, mais après réflexion cela signifie sûrement que…
– Test de personnalité ? Ça veut dire que j’ai réussi à avoir la note suffisante cette fois, l’interrompit-elle perdue.
– Bien sûr, tu as réussi du premier coup le test d’aptitude, répondit Chen comme si ça coulait de source. Il n’existe pas de seconde session, ce qui posait problème était la détermination de ton premier pokémon. Comme tous ceux présent aujourd’hui le premier résultat était peu concluant. Dans ce cas là, on fait repasser en même temps le test d’aptitude pour détourner l’attention et avoir des réponses honnête.
– C’est drôlement intelligent, hein ? ajouta Simson. »
Elle serra les poing et offrit tant bien que mal un sourire tordu. Intérieurement elle bouillonnait de rage, sérieusement tout ce stress pour rien ! Elle l’avait vraiment en travers de la gorge et ce n’était pas la remarque idiote de Simson qui aidait à digérer l’information. Il venait de baisser dans son estime. Mais elle n’allait pas hurler que c’était stupide, pas avant d’avoir officiellement reçu son pokémon du moins. Elle n’allait pas risquer sa chance juste pour une remarque.
« Donc je disais, que avec ce résultat indécis le meilleur choix ne pouvait être qu’évoli. Après tout les gênes des évolis… »
Elle inspira profondément, ne pas s’énerver ok, mais de là à supporter un discours qu’elle avait déjà lu uen centaine de fois, il ne fallait quand même pas pousser mémé dans les ortides.
Alors qu’elle s’aprétait à lui signaler qu’elle avait lu son compte rendu sur le sujet un bruit et des cris venant du couloir retentirent. Elle murmura un merci à Arceus pour l’empêché de potentiellement t’auto-planter sa chance.
Une seconde plus tard deux pikachus déboulèrent dans la pièces, poursuivit par deux assistants à bout de souffle.
« Huff… dé-désolé ces pokémons sauvages, huff, sont entrés par effraction, commença le premier.
– Et .. on n’arrive… pas à les attraper, fini le second encore plus sur les rotules. »
Alors que le professeur congédia ses assistants agacé, elle observait les deux souris électrique. Ce n’étaient quand même pas celles de toute à l’heure, si ? Déjà que sa petite aventure frôlait le possible scénario de série télé. Pourtant plus elle les regardait plus elle était convaincue que c’était bien les mêmes. Sa vie se transformait en roman, et elle croisait les doigt pour que ce ne soit pas un thriller ou du genre policier car elle serait certainemeent la victime dont le meurtre doit être résolu.
« Bon oui donc je disais… ha oui tu vas récupéré ton évoli et je vais vous remettre deux pokéballs pour que vous vous entraîniez à la capture. C’est l’occasion parfaite avant votre première réelle tentative. »
Il libéra un petit renard qui me regarda joyeusement avant de lui tendre la balle. Addie n’eut pas la possibilité de la prendre, les deux pikachu envoyèrent balader la sphères dans un coup de queues parfaitement synchronisé.
Le mâle se tourna ensuite vers l’évoli et entama une conversation houleuse avec. Le mignon petit renard semblait le craindre et reculait peu à l’aise. La femelle, elle, la fixait avec deux grand yeux pétillant, voyant qu’elle la regardais elle lâcha un « Chuu » heureux.
Le professeur préféra commencer d’abords par la capture des deux souris, malheureusement pour lui elles n’étaient pas de cet avis. Quand Simson tenta d’effectuer sa capture avec un « Pokéballe go ! » il se repris la balle en pleine figure. Elle dut se retenir d’exploser de rire, cachant son amusement derrière une toux.
« Pika, commenta dédaigneusement le pikachu. »
Elle ne put retenir un petit gloussement et se pencha pour ramasser la balle vierge tombé au sol. Elle pourrait pas faire mieux certe, mais ça ne voulait pas dire que la scène n’avait pas été drôle. Le professeur Chen lui secoua la tête dépité. Il devait désespéré qu’un futur dresseur n’est pas montré plus de compétence à la capture que ses assistants.
Alors qu’elle tenait les deux balles dans ses mains, les pikachus décidèrent d’eux même de se faire capturé en lui grimpant dessus pour les atteindre.
– Bon mainteant que ce problème est réglé, passons donc à ton évoli.
Deux éclairs rouges apparurent, suivit de grognement. Elle resta perplexe face au comportement des deux, ils avaient visiblement décidé de mettre leur grain de sel. Franchement sa vie tournait en histoire de film.
Après plusieurs tentatives, Chen capitula et elle ressorti avec non pas un évoli mais deux pikachu qui se tenait sur ses épaules très fier d’eux. Il était plus simple de remplir de la paperasse que de les faire céder, ce qui permettait en prime d’éviter qu’ils traumatisent le pauvre renard.
Addie avait un peu de mal à y croire, mais ne pouvait s’empêcher de sourire pour autant. Finalement sa journée finissait bien. Il fallait juste un bon repas et une bonne nuit de sommeil pour finir d’effacer ce début désastreux.
« C’est trop cool, deux starter. »
Et que l’autre lui lâche la grappe. Déjà pourquoi est-ce qu’il la suivait au fait ? Il était fatiguant à parler tout le temps. Peut-être qu’un autre jour, sans réveil à une heure indu, sans stress inutile et sans mésaventure, elle aurait tenté d’être sympathique voir de devenir son amie, mais pas avec tout ça.
« Simson.
– Oui ?
– Bonne nuit et peut-être à une prochaine fois. »
Elle le planta là alors qu’il bégayait qu’il n’étais même pas dix-neuf heure. Ray, le pikachu mâle ricana d’ailleurs, bien content lui aussi de ne pas devoir supporter l’autre. Quand à Chuu elle chantonnait depuis leur victoire, juste heureuse de leur réussite.
Plutôt que de tenter la cafétéria du centre pokémon, elle opta pour un petit resto pas cher en périphérie de la ville. Merci à son frère de lui avoir envoyer la liste des bons endroits de Safrania.
Alors qu’elle approchait de l’endroit recherché une lueur rose dans une ruelle attira son attention. Curieuse, malgré la fatigue, elle alla voir. Un pokemon inconnu flottait dans les airs.
Tous trois le fixèrent interdit. La peluche rose pencha la tête sur le coté interrogateur en se découvrant observé. À ce niveau là elle aurait sans doute dû se poser des questions, mais bon se serait aussi s’interroger sur sa journée en général, chose qu’elle préférait éviter.
« Salut, salua-t-elle bien que cela ressemblait plus à une question qu’à un bonjour.é
La seconde d’après le visage du pokémon inconnu était collé contre le sien. Surprise elle bascula en arrière, poussant un cris peu digne. Pour sa défense Ray et Chuu firent de même. Le tout fut accompagné d’un éclair, merci Ray, que tous sentir bien passé, d’un cris de douleur, notamment de l’inconnu, ainsi que d’une vive lumière rose.
« Outch, ça fait mal, commenta-t-elle étalée au sol.
– Voui.
– Putain de truc rose. »
Elle cligna des yeux et se redressa interloqué. Elle avait crue la ruelle vide. En vérifiant elle ne trouva effectivement personne d’autre qu’elle et ses deux pikachus. La boule rose disparue.
« Sérieusement c’était quoi son problème à ce petit con ! »
Elle fixa Ray abasourdi, elle rêvait là, pas possible autrement.
« Je crois qu’on a un autre problème, fit Chuu. Elle est comme cassé.
– Manquerait plus que ça.
– Oh par Arceus c’est quoi ce bordel, souffla-t-elle en se laissant retombé au sol. Je veux dormir.
– Ha bah si la godiche est cassé. Merde alors, souffla Ray.
– La godiche t’emmerde, répliqua-t-elle par automatisme. »
Il y eu une minute de silence avant que les deux pikachu hurlèrent « Hein !? » de concert, lui explosant les tympans au passages.
Fallait qu’on lui explique pourquoi elle devait vivre une journée pareille. Et d’abords était-ce la pire de sa vie, ou la meilleure ?