Un matin de plus à se pavaner.
Un matin de plus à regretter.
Un matin de plus à se faire houspiller.
Sa pavaner devant qui ? Mon patron, cet être hors-norme qui… bref, j’y reviendrai plus tard.
Regretter quoi ? De ne jamais avoir été honnête envers lui.
Se faire houspille par qui, pour quoi ? Par lui bien évidemment, c’est le patron. Et parce que, je cite : « la pâte à choux ne va pas se faire par magie ». Dommage…
- La pâte à … oui mon chou ! Enfin je voulais dire : oui je vais faire mon travail…, les choux quoi !
Ça, c’est ce qui se serait passé si j’étais une nunuche complètement raide dingue de son patron, au point d’en perdre plus ou moins volontairement les mots. Fort heureusement, je ne suis pas une nunuche, mais fort malheureusement je suis raide dingue de mon patron, et ça c’est relativement handicapant, surtout quand on ne sait pas du tout comment le lui faire comprendre. Finalement, ça a donné quelque chose de ce style :
- Ah ouais désolée Franck, je ne suis pas très bien réveillée encore.
- Comme tous les matins, ajoute-t-il avec le sourire. Ah ! Ce sourire…
Vite, vite, de la répartie Fifi ! Et à la hauteur, ça serait encore mieux.
- Mieux vaut que ce soit le matin plutôt que le soir.
Heu… oui, désolée je n’ai rien trouvé de mieux sur le moment ; mêmes les meilleurs ont parfois des pannes ! Malgré tout, en bon gentleman, il m’offre un second sourire avant de retourner à son poste. Sourire qui, entre nous, voulait dire : bon maintenant, tu t’y mets ma grande. Je m’active donc devant mon plan de travail. À peine une heure plus tard j’ai préparé ladite pâte à choux, des fonds de tarte, du coulis de fruits rouges et de la crème anglaise.
Comme tous les matins, je fais plusieurs fois le tour des cuisines pour gentiment donner autant de conseils que d’ordres. Je dirige une équipe constituée d’une pâtissière (Marianne), et d’un apprenti (Joachim), qui ne sont jamais là ensemble, sauf les services où je suis de repos. Quand je passe derrière ce dernier, il est en train de se débattre avec des cheese-cake. De la pâte séchée recouvre son visage, masquant ses rares poils et le rajeunissant encore d’une paire d’année. Avec beaucoup d’imagination et une grossesse prématurée, j’aurais très bien pu être sa mère. Cette pensée m’emplie de fierté, parmi ceux que j'ai pu former, Joachim est de loin (très loin même !) mon apprenti préféré. Du haut de ses 17 ans, il en sait déjà plus que sa collègue féminine. Il a un esprit vif et sait travailler dans l’urgence : c’est mon principal partenaire des « coups de bourre ». Si je devais recommander quelqu’un (à part moi, bien sûr) pour la pièce-montée des 60 ans du premier ministre, c’est lui que je choisirais.
Lorsque mon jeune apprenti sent ma curiosité amusée fixer son visage, il se retourne et me dit fièrement :
- Ah Fifi c’est toi, regarde-moi ça.
Il me pointe du nez le plan de travail, pas beaucoup plus soigné que ses joues.
- Tu t’en tires bien, le félicité-je, mais il y a encore un effort à faire au niveau de la présentation. Un cheese-cake n’est pas censé ressembler à une éruption volcanique. Et essuie-toi un peu, tu en as partout.
- Ouais je sais, répond-il immédiatement en se frottant la joue gauche avec l’épaule, j’ai eu quelques problèmes au moment du démoulage. Mais bon, ce n’est pas ça que je voulais te montrer. C’est ça.
Une fois de plus, il m’indique du nez le dessus de la table. Je suis son regard et tombe sur un morceau de papier coincé sous un sachet de farine. Directement déchiré d’un set de table et plié en deux, le bout de papier cache une écriture fine. Joachim me fait signe de le prendre. En l’ouvrant, je découvre un numéro de téléphone qui appartient à priori à un (ou une) certain « FG ». Mes rouages se mettent en route plus vite qu’il en faut pour le dire, et déjà une demi-douzaine de personnes dont les initiales sont FG m’apparaît. Mais une seule retient mon attention. Non, ça ne peut pas être lui. Non…
- Si c’est bien lui, me confirme le jeune homme.
Oups, j’ai dû une fois de plus formuler mes pensées à voix haute. Cela m’arrive souvent quand je suis émue, surprise ou en colère. La dernière fois que cela m’a joué des tours remonte à un séminaire portant sur la cuisine gastronomique. J’ai, sans le vouloir, envoyé un journaliste sur les roses, ce qui m’a valu la semaine suivante, les gros titres du « Resto & Cie », un hebdomadaire culinaire de notre région : « La chef pâtissière de l’Assiette d’Or (Mantes-la-Jolie) n’est pas dans son assiette en ce début d’année 2013 ». Autant dire que je me suis fait taper sur les doigts par mon patron et qu’il a mis presque deux semaines à digérer le pas de travers. Dans ce monde, tout est une question de réputation et celle-ci peut basculer très vite. Trop vite au goût du boss. En parlant de lui…
- C’est bien le numéro de Franck, précise Joachim voyant que je suis perdue dans mes pensées. Il sait que seule la mention de son prénom peut me tirer de n’importe qu’elle rêverie.
- Mais pourquoi ? demandé-je bredouille, alors que nous connaissons tous les deux la réponse.
- Parce que toi comme moi savons très bien que tu n’auras jamais le courage de le lui demander.
Soit je suis aussi transparente que les eaux du Pacifique, soit ce garnement peut lire dans mes pensées…
- La réponse deux, dit-il avec malice, en se replongeant dans son dessert.
Il me fait marcher, il me fait forcement marcher, c’est impossible qu’il ait … non … ? Je choisis de remettre ces interrogations à plus tard et me concentre sur le papier. Je le tourne dans un sens, puis dans l’autre, avec la plus grande précaution ; jamais un set de table n’a été si précieux à mes yeux. Au dos du numéro de téléphone est imprimée une partie de la carte des vins : « Château Saint Luc ……. 24,90€ ». J’estime de manière totalement objective, que les 10 chiffres que j’ai déjà presque retenus valent cent, voire mille fois le prix de cette bouteille de rouge.
Je lui donne quelques consignes pour l’espèce de cheese-cake avant de disparaitre dans la réserve, mon refuge à moi. J’espère secrètement (enfin, si on oublie le fait que je ne peux rien cacher à Joachim !) qu’un jour pas comme un autre, ma route et celle de Franck se croiseront dans cette réserve et qu’il me coincera entre les étalages « épicerie » et « liquide » pour me déclarer sa flamme. S’en suivra une scène si torride que je n’ose pas la décrire par peur d’être en deçà de la réalité. Pour cette fois je m’enferme à double-tours dans la pièce exigüe afin de ne pas être dérangée. Tant pis si les cuisiniers ont besoins de provisions, ils n’ont qu’â être plus prévoyants. Connaissant Franck, il serait capable d’envoyer un serrurier si quelqu’un se rend compte que la porte est mystérieusement bloquée de l’intérieur : personne ne s’enferme jamais ici, je ne sais d’ailleurs même pas pourquoi il y a un verrou. Je dois détruire les preuves avant d’être interrompue ; d’une main tremblante je sors le papier et le déplie sur une étagère.
- 01….34….45….12….18……
Je répète chaque nombre en le tapant sur le clavier de mon Smartphone flambant neuf, puis vérifie au moins cinq fois avoir enregistré le bon numéro. Je comprends à présent ce que ressent Indiana Jones lorsqu’il tient enfin le trésor dans ses mains, après deux bonnes heures de film, sauf que moi ça fait cinq longues années que j’attends ce moment : avoir la possibilité d’entrer dans l’initimité de mon patron. Lorsqu’il m’a embauchée une demi-décennie plus tôt, je suis immédiatement et pour une durée indéterminée, tombée sous le charme de cet homme, sûr de lui, à la carrure imposante et à l’irrésistible sourire. Ses yeux bruns s’accordent à merveille avec sa chevelure sombre frisée et sa barbe volontairement mal entretenue lui donne des airs de voyou. Franck a toujours un côté mystérieux et son indéchiffrable personnalité semble cacher quelque chose. Il ne veut pas que l’on pénètre dans sa vie privé et c’est justement ce que je suis en train de faire et recopiant ce numéro de téléphone volé. Volé ? Après réflexion, je n’ai aucune idée de la manière dont Joachim s’est procuré le portable privé de notre patron : il ne me l’a pas précisé, et le lui demander a été le cadet de mes soucis.
Alors que je m’apprête à quitter la réserve, un pot en terre attire mon attention. Il me rappelle une vieille croyance qu’avait ma grand-mère et qu’elle me répétait souvent quand j’étais petite : « Glisse un morceau de papier marqué d’un vœu, dans une jarre remplie de terre ou de sable, et celui-ci s'accomplira avant la prochaine pleine lune ». D’un petit ricanement, je chasse cette idée saugrenue de mes pensées : je ne vais tout de même pas laisser le vaudou guider mes choix et organiser ma vie sentimentale ? Je glisse le papier dans une poche, mon téléphone dans l’autre, puis quitte la pièce, en ayant tout de même la présence d’esprit d’emporter avec moi un sachet de poudre blanche ; ça fera l’affaire. De retour en cuisines, je me dirige directement vers le poste de travail de mon apprenti, en soulevant dans sa direction le paquet.
- Tiens Jo, la noix de coco, j’ai récupéré le dernier sachet dans la réserve.
Cet imbécile ne comprend même pas que je m’adresse à lui, alors il n’y a aucune chance qu’il remarque que je joue la comédie. Je n’insiste pas, à priori personne ne s’est inquiété de ma soudaine « disparation ». Peut-être qu’une fois encore, je fais d’une petite péripétie, un événement national. Tout de même, il s’agit du numéro personnel de Franck !
- Alors, heureuse ? me glisse Joachim à l’oreille quand je m’appuis nonchalamment sur son plan de travail. J’espère que tu en feras bon usage, continue-t-il. Si cela peut te rassurer, je n’ai pas eu besoin d’y laisser la moitié de mon salaire ni de « transpirer » pour avoir ce fichu numéro, c’était simple comme bonjour. Même toi tu aurais réussi, si tu avais été au bon endroit, au bon moment !
- Développe, l’encouragé-je.
A vrai dire, il a réussi à piquer ma curiosité. Pendant plusieurs années, Mary (une serveuse, ma concurrente directe, en fait) et moi avons tenté des dizaines de techniques, toutes plus loufoques et osées les unes que les autres, afin d’obtenir son numéro de portable personnel, en vain. Entre nous deux, c’en était presque devenu un jeu, sans vainqueur. Dailleurs un jour, tout à fait professionnellement, j’ai suggéré à Franck le pire des scénarios : « et s’il y a une urgence pile le jour où tu es en congés, il faut que l'on puisse te joindre ? ». D’un simple geste de la main, il a balayé tous mes espoirs, et démonté mon argument le plus solide. Comment un simple apprenti, qui n’adresse que très rarement la parole à son patron, a pu relever le défi si facilement ? Et qu’entend-il par « au bon endroit, au bon moment » ? L’a-t-il surpris dans une situation inconfortable pour ensuite lui faire du chantage ? Alors que mon esprit divague dangereusement, Joachim daigne enfin se détourner du gâteau pour me répondre :
- C’est simple, tout à l’heure il était en salle. Il a écrit quelque chose sur son carnet personnel, je l’ai vu faire. Puis il a déchiré la feuille et l’a donnée à un monsieur qui semblait l’attendre à l’entrée du restaurant. Surement un ami, de la famille ou… j’en sais rien moi ! De ce que j’ai vu ils n’ont même pas échangé une parole, ça semblait un peu …, comment dire : « tendu » entre eux, si tu vois ce que je veux dire. Bref, il n’empêche que ce monsieur a recopié le contenu du papier sur son téléphone (enfin, je suppose) puis l’a jeté par terre, juste dans le sas d’entrée. J’étais prêt à le rappeler à l’ordre, mais : 1- cela aurait prouvé que je les « espionnais », 2- … au lieu de travailler, et 3- ce n’est pas mon rôle d’apprendre la citoyenneté à un vieux de 40 ans ! Donc je n’ai rien dit et une fois la salle déserte, je suis allé ramasser la feuille chiffonnée, autant pour la propreté du restaurant que par indiscrétion. Y étaient inscrits un numéro de téléphone et des initiales : « FG » ; j’ai immédiatement fait le rapprochement : Franck Garoche. Il ne venait pas simplement de donner un numéro de téléphone portable, mais son numéro personnel, le sien. Du coup j’ai recopié en vitesse les initiales et numéro sur la première chose qui me tombait sous la main : un set de table, et j’ai jeté l’original pour ne pas que tu te fasses prendre avec, on n’est jamais trop prudent.
J’en reste bouche bée. Ça se tient debout ; Joachim est un génie, mon génie de la lampe à moi. Si seulement il pouvait m’accorder un vœu, rien qu’un seul… Cette pensée fait déclic : « un vœu ». Subitement, mes pas me guident dans la réserve, face au pot de sable dans lequel on stocke parfois des ingrédients sensibles à la lumière, et inconsciemment j’y place, bien au fond, le morceau de set de table. Enfin, mes yeux se ferment tout seul et je prie de toutes mes forces pendant une bonne dizaine de secondes.
J’ai beau me persuader que ce sont mes pieds, mon subconscient et mes yeux qui ont agis par eux-mêmes, je sais très bien que ce souhait ringard et digne d’une lycéenne en dépression sort tout droit de mon esprit. Cela ne fonctionnera jamais, songé-je, je reviendrai chercher le morceau de papier demain. Pourquoi pas maintenant ? Parce que j’ai du pain sur la planche ? Arrête de te chercher des excuses ma pauvre…
Le service du midi passe à une vitesse fulgurante : les regards complices de Joachim, néanmoins très lourds de sous-entendu nous divertissent silencieusement, et il faut reconnaitre qu’une certaine quantité de pensées romantiques et de plans machiavéliques comblent à merveille les quelques temps morts. Par ailleurs, les jours (variables d’une semaine à l’autre) où je ne travaille pas le soir, filent toujours bien plus vite. Sur le chemin du retour, aux alentours de quinze heures, alors que je traine devant quelques vitrines, je me surprends à me demander s’il existe une chance, même infime, que mon vœu se réalise. A ce rythme-là, je vais devoir, soit réviser ma définition de « nunuche », soit, à mon plus grand damne, m’inclure dedans. A cette pensée, la petite voix enjouée et taquine de Joachim me souffle : la réponse deux.
X X X
Avant de rentrer chez lui, soit en début d’après-midi soit en fin de soirée, Franck fait toujours un tour de son restaurant. Tous ceux qui y travaillent, savent qu’il passe par pur formalité : pour les saluer, les remercier, et parfois même les féliciter ! Mais depuis « son » arrivée il y a quelques mois à peine, bien que cette visite quotidienne demeure, elle n’a plus le même caractère et Franck en est conscient. Tous les midis et tous les soirs après le départ du dernier client, alors que les serveurs remettent un peu d’ordre dans la salle, et les cuisiniers sur leur plan de travail, il s’aventure parmi ses employés, à la recherche d’un en particulier : le petit protégé de Fifi.
La description de l'héroïne est parfait, on sent tout de suite sa personnalité vive. Un peu arrogante et fière, on voit aussi qu'elle perd tous ses moyens devant la patron. On sent qu'elle va se prendre la tête sur cette histoire (d'amour ?). Saupoudré d'un mystère alléchant, on comprend vite que le numéro n'est pas ce à quoi elle s'attend et on a hâte qu'elle le compose.
Par contre, je trouve étonnant de voir que Fifi n'est pas choqué plus que ça de savoir que Joachim lit dans ses pensées. Alors qu'elle même s'inquiète de s'introduire dans la vie privée de son patron.
En tout cas, bravo ! J'ai beaucoup aimé.
Mention spéciale pour « La chef pâtissière de l’Assiette d’Or (Mantes-la-Jolie) n’est pas dans son assiette en ce début d’année 2013 » où on sent la lourdeur du magazine. Ça m'a fait rire. ^^
Comme tout le monde j'ai remarqué quelques coquilles qui seront corrigées à la relecture. En voici quelques unes :
"Ça se tient debout"
Cette phrase me fait tiquer. Je dirai plutôt : "Ça se tient" ou "Ça tient debout".
Le temp des verbes introducteurs me semble bizarre aussi.
"le félicité-je" ; "demandé-je" ; "l’encouragé-je"
Généralement, dans les discours directs, les verbes introducteurs sont au passé simple. (Après, je ne suis pas un pro)
Petites coquilles et remarques :
Se faire houspille
=> se faire houspiller
La pâte à … oui mon chou ! Enfin je voulais dire : oui je vais faire mon travail…, les choux quoi !
=> je n’ai pas compris, est-ce qu’elle le pense ou est-ce qu’elle le dit à voix haute ?
Ah ! Ce sourire…
=> mettre à la ligne & en italique si c’est ce qu’elle pense (sinon c’est comme si Franck se le disait lui-même)
des cheese-cake
=> des cheese-cakes
du premier ministre
=> du Premier ministre
Il sait que seule la mention de son prénom peut me tirer de n’importe qu’elle rêverie.
=> C’est Joachim qui le dit ou Fifi ?
Je lui donne quelques consignes pour l’espèce de cheese-cake
=> le mot « espèce » est bizarre ici
Sinon, le passage ou Fifi se fait un film dans la réserve est marrante : on sent bien qu’elle est raide dingue de son boss.
Par contre, le passage où Joachim explique comment il a réussi à récupérer le numéro est trop long et cela alourdit cette partie du texte.
Je me suis déjà attaché à Fifi. Je sens qu'elle va nous en faire voir de toutes les couleurs.
Concernant ton résumé, il a titillé ma curiosité et je ne suis pas déçue d'être venue lire.
À bientôt.
Alisèe
Je ne suis pas déçue : c'est très rafraîchissant ! Le premier contact avec ta Fifi est facile et il donne le sourire. Elle a l'air d'un gentil coup de vent : vive, un peu désordonnée et elle ne se prend pas au sérieux.
Le chapitre se lit vite car ton écriture est fluide tout en faisant preuve de recherche dans la syntaxe et le vocabulaire. Les phrases rebondissent, elles sont rythmées, ce qui accentue encore la vivacité de ton héroïne. On sent qu'on ne va pas se prendre la tête ni s'ennuyer, et ça fait du bien ! Un vrai plaisir.
Il y a quelques coquilles ou lettres manquantes (que j'ai eu la flemme de relever, honte à moi) mais tu les verras facilement à la relecture, je pense.
Quant à l'histoire, entre l'apprenti espiègle, le patron mystérieux, le petit papier, on a bien tous les ingrédients pour un bon vaudeville. Parce que les explications de Joachim sur l'inconnu qui jette la page de carnet, elles sentent le plan foireux à plein nez XD !
J'ai bien aimé la petite prière païenne exécutée sans admettre qu'elle y croit un peu !
Et le petit passage en italique à la fin ajoute un peu de mystère à tout ça, c'est très bien vu !
Bref, j'ai déjà envie de lire la suite ! Du coup, je te mets dans ma PàL pour être prévenue quand tu posteras ;)
A bientôt !
Est-ce que justement le coté simple et fluide de l'écriture mélangé à quelques tournures plus recherchée n'est pas un peu bizarre ?
Espérant que tu aimeras la suite !
Merci pour ton commentaire en tout cas :)
A bientot.