Chapitre 2 : Crois-moi Papy, t'es né à la bonne époque !

Notes de l’auteur : Il y a 2 passages un peu long, j'ai vais essayer de raccourcir le 1er, quant au 2ème (émission TV) c'est un peu barbant mais réellement important pour la suite (chapitre 3). Je vais toutefois voir comment régler cela. N'hésitez pas à faire des suggestions quand vous aurez lu le chapitre 3 :-)

Comme tous les débuts d’après-midi de printemps où je ne suis pas « du soir », j’enfile mes baskets et parcours les chemins en compagnie de mon grand-père et de son vélo quasiment aussi vieux que lui. Sa bicyclette rouillée n’étant pas équipée de freins, papy ne peut se permettre d’accélérer, ce qui arrange bien mes petites jambes. Haute d’à peine plus d’un mètre et demi, je n’ai pas franchement le corps d’une athlète, mais cela ne m’empêche pas d’abattre des dizaines de kilomètres par semaine. Aux alentours de la ville, je connais les moindres sentiers, raccourcis, cours d’eau, …

- Ça s’est bien passé ce midi, ma puce ? me demande mon grand-père alors que l’on progresse à travers un champ en friche, à une allure réduite.

- Joe ! Quand arrêteras-tu de m’appeler « ma puce », j’ai vingt-six ans maintenant ! Tu sais, vingt-six longues années d’une vie trépidante et…

- Quand tu arrêteras de m’appeler Joe, me coupe-t-il. D’une, je m’appelle Georges et de deux, en 26 longues années justement, tu devrais avoir compris que je suis ton grand-père, ton papy, et pas seulement un vieillard de 82 ans que le voisinage surnomme Joe.

- T’exagères, tout le monde ne t’appelle pas « Joe », mamy elle te disait « Georges »…

- Et pour elle tu utilises « Mamy », soupire-t-il.

- C’est un privilège que l’on obtient à la mort, plaisantai-je.

- Dans ce cas, « Joe » ce n’est pas si mal, hein, … ma puce ?

Je proteste, plus pour lui faire plaisir que par réelle exaspération.

- Quoi ? reprend-il, tu préférerais que je t’appelle par ton vrai prénom ?

Tout le monde, enfin tous ceux qui me connaissent un minimum utilisent mon surnom Fifi au détriment du nom dont m’ont affublé mes très chers parents : Diana. Et pas besoin d’avoir fait une thèse à Polytech’ pour remarquer qu’il n’y a aucun point commun entre Diana et Fifi, sauf peut-être celui sur le « i » ou bien la quantité de jeux de mots et insultes immatures que l’on peut créer avec ces deux mots. Pour la petite histoire, quand j’avais autour de 5-6 ans et que la Princesse Diana était à son apogée, moi j’étais au plus bas : le souffre-douleur attitré de toute ma classe. Et donc, le charmant « Lady Di » s’est petit à petit transformé en « Laide Idi » ou « Laid Didi » quand les garçons voulaient, en plus, me rappeler que les cheveux courts n’appartenaient qu’à leur sexe. Si je rentrais de l’école à pieds, j’avais le temps de sécher mes larmes en chemin, mais si, dans un excès de bonté, un de mes parents venait me chercher en voiture, il ne pouvait leur échapper que j’avais pleuré. Quand ils comprirent enfin que c’était ma coupe à la garçonne qui m’attirait (en partie) des ennuis, ils cédèrent et j’eue le droit, au risque « d’attraper tous les poux qui trainent ! », de laisser pousser mes cheveux. Mais cette victoire ne fut que de courte durée ; dès que mes cheveux eurent atteint une longueur que j’estimais tolérable, ma mère la jugea dangereuse, et je dus les accrocher. Non pas avec une tresse comme la plupart des filles mais avec deux couettes ridicules : une de chaque côté du crâne ! Et de nouveau, mon surnom évolua…de « Laid Didi » à « Laid Fifi ». Et oui, Fifi Brindacier, vous êtes aussi perspicaces que les garnements de la récréation. En 1997, lorsque cette icône anglaise décéda, j'eue même le droit à de charmantes variations, du style "Laid Ci-gît"… Finalement, les années et les surnoms se succédèrent mais seul « Fifi » résista.

- Je ne répondrais même pas...

Je le gratifie d'abord d'une grimace amicale, puis, surprenant de la tristesse dans ces yeux, de mon plus beau sourire. A chaque fois que l’on parle de ma grand-mère, Joe se laisse envahir par les souvenirs : certains heureux, d’autres un peu moins… Cela fait maintenant un peu plus de 2 ans que Mamy nous a quittés, et depuis ce jour j’habite chez Joe, enfin Joe habite chez moi… Bref, nous vivons sous le même toit. Il aurait très bien pu rester vivre seul dans sa maison à l'ouest de Mantes-la-Jolie, ce n'était pas tant la solitude qui le pesait, mais plus le mobilier entièrement adapté aux personnes handicapées qui lui rappelait sa défunte femme. Finalement, quand j'appris qu'il cherchait une nouvelle maison, mon colocataire (un artiste un peu paumé) quittait justement l'appartement que je louais, libérant ainsi une chambre, un petit atelier, mais surtout une montagne de bazar éparpillé dans tout le salon. L'idée d'héberger Joe vint de ma mère ; elle avait toujours répété "que va-t-il devenir quand maman ne sera plus là ? Il lui consacre tant de temps que ses journées vont lui paraître bien vides". Je n'aimais pas cette façon de penser, car elle sous-entendait d'une part que Mamy nous quitterait forcement avant Joe, et que d'autre part, ce dernier ne pourrait pas s'occuper tout seul. Bon, sur ce deuxième point, je peux reconnaître aujourd'hui, qu'elle n'avait pas tout à fait tort... Depuis qu'il a emménagé, Joe tourne pas mal en rond.

Je pensais que ce footing calmerait mes nerfs, réduirait à néant mon énergie trop débordante, me ferait oublier que je détiens enfin ce que j’ai désiré si fort, la clé capable de d’ébrécher le cœur de pierre de Franck. En vain. Depuis près d’une demi-heure sous le jet brulant de la douche je tente de rassembler mes idées. Il doit bien exister un moyen d’approcher subtilement quelqu’un quand on connait son 06. Soudain, l’image du set de table déchiré s’offre à moi. Merde, le numéro que j’ai récupéré est celui d’un téléphone fixe « 01 34 45 12 18 ». 0… 1 ?! Oh non. Zut de zut, la technique du sms envoyé par erreur me plaisait bien. Trente minutes d’intenses réflexions pour en revenir au point de départ. Je dois me rendre à l’évidence, je n’ai aucune idée de la manière dont je peux me servir de ce maudit numéro de …fixe.

Impossible de fermer l’œil cette nuit. J’ai beau me prendre la tête dans les mains, la coincer sous l’oreiller, la cogner contre le mur, la passer sous l’eau froide, rien n’estompe la tempête de pensées qui s’y déchaine. Je suis interrompue par papy qui frappe discrètement à ma porte et passe la tête dans l’entrebâillement de la porte. Bravo Fifi, me félicité-je amèrement, belle performance, tu as réussi à réveiller ton grand-père avec tes bêtises... Finalement, quand il prétend être « un peu sourdingue », c’est surement du cinéma. Nos chambres sont quand même chacune à un bout de l’appartement, alors à moins qu’il ne reste derrière ma porte de chambre jusqu’à ce que je m’endorme… Bon d’accord, j’ai peut-être cogné le mur légèrement fort  cette fois. D’un autre côté, connaissant Joe, il est également possible qu’il ait rodé autour de ma chambre ce soir, au vu de mon comportement pendant le dîner.

Les soirées où je suis de repos, nous regardons le journal télévisé pendant le repas, c’est devenu une sorte de rituel : chacun mange en silence, puis à l’issue nous débattons pendant au moins une heure autour d’un thé, sur chacune des informations. Mais ce soir j’ai enfreint la règle. Au milieu d’un reportage sur le mariage du président de la république de je ne sais même plus quel pays de l’est, j’ai lancé « pfff ! Foutaises, regarde-moi cette machination, on voit bien qu’il n’est pas heureux… sont pas amoureux ces deux-là, c’est juste des conneries de politiciens ! ». Puis pendant que le présentateur s’émerveillait de chaque détail de la cérémonie, j’ai bougonné des « mariages arrangés », « l’amour, c’est plus ce que c’était, hein Joe ? », « … finiront par divorcer », « ça crève les yeux, c’est juste pour l’image, pendant son mandat », et ainsi de suite. Les yeux ronds, mon grand-père m’a fixée, une cuillère de petit-pois à mi-chemin entre l’assiette et sa bouche restée grande ouverte. Nous avons terminé le dîner dans un silence bien plus pesant qu’à l’ordinaire, puis débarrassé et lavé la vaisselle, toujours sans un mot : aucun de nous deux n’osait aborder « l’incident du mariage ». Et je me suis enfermée dans ma chambre, en me dérobant au traditionnel thé de débriefing.

Nous restons un long moment à nous fixer au travers de l’obscurité puis Joe referme la porte sur un sourire d’encouragement, qui ne fait que renforcer mon sentiment de ridicule. Ses fossettes me rappellent celles de Franck, les rares fois où il nous fait l’honneur de nous montrer ses dents (blanches et bien rangées en plus !). Est-ce avec ce sourire que Joe a séduit Mamy ? Surement pas avec un malheureux numéro de téléphone en tout cas… D’ailleurs ça n’existait surement pas à leur époque : ni les portables, ni les fixes… Juste des lettres manuscrites, c’était bien plus facile, j’en suis sûre.

Après une nuit agitée comme celle-ci, il n’est pas étonnant que je manque de m’endormir sur les toilettes. Quand à 3h du matin j’ai constaté que je n’avais toujours pas fermé l’œil, j’ai décidé de repousser le réveil d’une vingtaine de minutes, au cas où je réussisse à m’endormir avant le matin. Ça a été le cas, mais maintenant je dois me préparer deux fois plus vite, et mes muscles semblent déconnectés du cerveau : l’ordre est envoyé, mais il n’y a aucune réaction. Zéro, nada ! Lorsque j’arrive enfin à atteindre mon armoire, je n’ai même pas le courage de choisir une belle tenue. Pour les cinq petites minutes où je passe saluer les collègues, avant d’enfiler la blouse de travail, ça ne vaut pas le coup de mettre les petits plats dans le grands. Et je dois dire que réfléchir toute la nuit à une technique de séduction pour me retrouver au matin dans une impasse, ne m’incite pas à faire des efforts supplémentaires.

Se triturer la cervelle au lieu de dormir peut avoir des effets néfastes sur une journée de travail un peu chargée. Si mes réalisations culinaires n’en subissent pas les conséquences, ce n’est pas le cas de Joachim et Lydie, une cuistot en intérim, qui doivent supporter mon humeur de chien depuis mon arrivée. Les ustensiles aussi en font les frais, mais tant que personne ne me surprend en train de taper du poing sur la balance, tout va bien ! Pour ma défense, c’est parce qu’elle débloque par moment … Quand la fin de journée de travail approche, je n’ai qu’une seule envie : jeter mon téléphone et ce fichu numéro dans le broyeur et dormir pendant deux jours entiers. Même l’idée d’arpenter les chemins de campagne avec Joe ne me séduit pas. Et puis, il pleut.

Je ne regarde jamais la télévision en solitaire. Je trouve que les séries sont niaises, que les émissions sont débiles ou surfaites, que les documentaires sont soporifiques, que les jeux télévisés sont truqués, quant aux films de journée, je ne préfère ne pas en parler. Pourtant j’ai déjà passé une bonne partie de cette fin d’après-midi devant l’écran de télé, enfermée dans ma chambre. Je zappe si vite, qu’en à peine une minute je fais deux fois le tour des chaines du câble. Rien ne retient mon attention sauf… « ne me rappelle plus bien d’eux, j’étais jeune quand je me suis retrouvé séparé de ma famille. Par contre, à l’inverse de mes parents, je me souviens très clairement du visage et du rire de ma petite sœur Kaiira ». Un pakistanais qu’une cinquantaine d’année raconte sa vie aux micros de « Confessions Intimes ». La guerre civile qui a abouti à la création du Bangladesh en 1974, l’a séparé de sa famille. Après deux années misérables parmi un groupe de réfugiés en Inde, il a eu l’opportunité de rejoindre l’occident, puis la France en 1980. A 16 ans, sa situation s’est régularisée et il a commencé à travailler en tant qu’apprenti bucheron. Depuis, chaque mois, il met de l’argent de côté, avec l’espoir un jour de retourner dans son pays d’origine et d’y retrouver sa sœur, si elle est encore en vie. Son récit dure quelques minutes encore, durant lesquelles mon esprit divague, me rappelant une fois de plus la tristesse d’être fille unique. Si seulement maman n’avait pas fait deux fausses couches avant ma naissance, et une après. J’aurais aujourd’hui une sœur ou un frère à qui demander conseil avec ce satané numéro de téléphone. Ah non Fifi, non, ne recommence pas à penser à ça !

Je me concentre de nouveau sur la télévision, le pakistanais a laissé place à un garçon d’environ neuf ou dix ans : « Enzo », d’après l’étiquette en bas de l’écran. Il pleure tellement que la production a dû avoir recours à des sous-titres pour aider le téléspectateur. Ce jeune homme explique avoir perdu ses parents dans un accident de la route il y a quinze mois. Ses grands-parents maternels n’étaient « plus ici », et ses grands-parents paternels n’avaient pas les moyens de s’occuper de sa sœur et lui-même. Ils avaient donc été placés en famille d’accueil, au gré des places disponibles. Il était aujourd’hui dans une famille adorable au sud de Lille et sa sœur dans une autre famille, pas très loin de … Marmande. Avec presque 900km les séparant, il savait bien qu’il ne verrait sa sœur qu’une fois toutes les décennies, à conditions qu’une de leur nouvelle famille accepte de faire le déplacement. Le vide laissé par ses parents était insupportable, celui laissé par sa sœur était invivable.

L’émission présente trois autres cas d’enfants, qui suite à des drames divers, ont perdu de vue leurs frères et sœurs depuis des années. Mes larmes coulent sans que je n’essaye de les retenir. Je me fais deux promesses : avoir beaucoup d’enfants et ne jamais les séparer, ne pas recommencer la bêtise de regarder une émission traitant d’un sujet si tragique. La soirée n’est pas plus réjouissante, bien que Joe essaye d’orienter notre conversation vers des horizons plus légers. Je ne perds pas mon sang froid pendant le journal télévisé, c’est déjà une bonne chose. Seul le thé arrive à me procurer cette sensation de chaleur que j’ai cherchée toute la journée. Je ne veille pas bien tard, le manque de sommeil a raison de moi assez rapidement.

Ma nuit est agitée par d’étranges cauchemars : ma mère met au monde une jolie petite sœur, intégralement momifiée. Deux grands frères apparaissent de nulle part. L’un finit par être aspiré par un ciel qui vire étrangement au verdâtre, tandis que l’autre me dit que je ne suis pas la sœur qu’il recherche, que je suis trop blanche pour être Kaiira. Je me réveille en sursaut quand une petite fille au visage d’ange mais déformé par l’hystérie, me crie « crève, Madame la fille unique ! T’es qu’une égoïste, tu ne penses qu’à toiiii ! ». J’ouvre les yeux et aperçois sa silhouette dans la pénombre, juste devant ma fenêtre. Ce n’était pas un rêve, elle est là. Immobile. Et elle me fixe, j’en suis sure. Je ne lâche pas non plus du regard. A tâtons et la main tremblante, je cherche le fil de la lampe de chevet, l’interrupteur semble mettre une éternité à se matérialiser sous mes doigts. Lorsqu’enfin j’appuie sur le bouton et que la lumière dévoile ma chambre, la gamine tueuse se transforme en… séchoir à linge ?!

Avoir un fou rire et être terrifié en même temps ? C’est possible, j’en suis la preuve vivante. Est-ce utile de préciser que la secousse du rire cumulée au tremblement de la peur c’est plutôt ridicule ? Cette constatation puérile étant faite, je me lève et décroche un pull de l’étage inférieur : au moins, une ombre unijambiste ne me fera pas grand mal. J’en détache un second : cul-de-jatte, c’est encore moins risqué !

Ça y est, le motif, je l’ai ! Un éclair de génie vient de me foudroyer : je me suis blessée à la jambe dans l’escalier en descendant à la cuisine prendre un casse-croûte avant de me coucher. Je ne peux pas aller au travail à pieds ou en vélo avec une jambe fragile et vu que j’habite sur sa route (enfin je crois ?) ne pourrait-il pas passer me prendre en voiture, le temps que je me rétablisse ? Ok, le plan est parfait, il n’y a aucune raison pour qu’il refuse, et ces dix minutes de co-voiturage nous permettront d’apprendre à nous connaître plus intimement. Mon réveil indique « 23 :14 », tant pis. Je suis persuadée que Franck comprendra pourquoi je l’appelle si tardivement dans la soirée. Après tout, sa chef pâtissière est en incapacité de se rendre au travail le lendemain… Je cherche son nom dans mon répertoire, et j’appuie sur le téléphone vert. Entre le premier « bip » et le second, mon cœur a le temps de battre environ trente fois.

 

X X X

Franck se passe un coup d’eau fraiche sur le visage, pose ses mains sur le bord du lavabo et soupire. Il relève péniblement les yeux, le miroir lui renvoie l’image d’un homme triste et insatisfait de sa situation. Il ferme le robinet d’un geste brusque et regagne sa chambre. L’homme qui l’attend sous les draps n’est en aucun cas celui qu’il souhaiterait voir là. Encore un de ces plans organisés sur internet. La technologie et la modernité sont capables de beaucoup, mais ce n’est pas suffisant à son goût : c’est Joachim qu’il veut, et personne d’autre. Au moment où il se résigne à rejoindre son partenaire pour la nuit, il est sauvé par son téléphone portable, qui vibre sur le bureau.

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Aliv
Posté le 25/01/2020
Coucou, ce chapitre est bien écrit, mais beaucoup trop long. Il y a beaucoup de choses que tu pourrais supprimer pour rendre la lecture moins lassante, notamment les moments devant la télévision par exemple.
Et j'ai aussi remarqué que tes chapitres n'étaient pas dans l'ordre. Je crois que j'ai commencé à lire l'histoire par le chapitre 2 lol.
Sephirotha
Posté le 06/02/2020
Oups, j'ai mis du temps à comprendre comment mes chapitre s'étaient désorganisés. C'est rectifié merci :)
Pour les longueurs, je vais retravailler ça.
PetraOstach - Charlie O'Pitt
Posté le 18/01/2020
Hello Sephirotha,

J'ai repéré des petites coquilles.

"Bravo Fifi, me félicité-je amèrement, belle performance, tu as réussi à réveiller ton grand-père avec tes bêtises..." > me félicitais-je

"la clé capable de d’ébrécher le cœur de pierre de Franck" > le "de" devant d'ébrécher" est de trop.
D'ailleurs est-ce bien le mot que tu veux utiliser ? Si je comprends bien, Fifi cherche à attirer l'attention de Franck et ne cherche pas à lui faire du mal. Ébrécher signifiant entailler, créer une cassure, l'usage de ce mot me semble en décalage avec ses intentions, mais j'ai peut-être mal compris.

En tout cas il y a un bon rythme, on sent une énergie dans ce que tu écris et la vie de Fifi. Et puis, très bonne idée de poser le décors avec Franck à la fin du chapitre, on sait déjà que la suite va être intéressante.
PetraOstach - Charlie O'Pitt
Posté le 18/01/2020
Autant pour moi pour le "félicité-je", c'est une forme que je ne connaissais pas. Après l'avoir revu dans ton texte, j'ai fait une recherche sur Google et j'ai compris que ce n'était pas une faute :)
Samy
Posté le 16/01/2020
Petites coquilles & remarques en vrac :

Tu as oublié d’écrire « Chapitre 2 » avant l’intitulé de « Crois moi Papy ».

Crois moi
=> Crois-moi

ce maudit numéro de …fixe.
=> pas compris :-)

je ne sais même pus quel pays
=> je ne sais même plus quel pays

mon grand-père m’a fixée
=> mon grand-père m’a fixé

Il faudrait aérer les pavés (sauter une ligne entre) sinon trop d’informations à lire en même temps.

L’explication « Laide Idi » est trop longue (à remanier ?) mais intéressante. L’idée est bien trouvée : je n’aurais jamais deviné le lien entre Fifi et Diana

Mais je ne vois pas trop ce que la partie où elle regarde la télévision apporte au texte sinon l’alourdir.

Sinon, Franck…. Hooooooolalaaaaaaaaaa… Elle va tomber de haut Fifi !!!
Cette partie-là, c’est ma préférée !
Sephirotha
Posté le 17/01/2020
Hello Sami, fidèle au poste pour les fautes de frappe, merci c'est cool :) Dire que je l'avais relu 2 fois...
Pour le "il m'a fixée" c'est le genre d'accord qui me pose soucis à chaque fois. Car le "m'" fait office de COD non ? Donc pourquoi n'accorde-t-on pas ? :'( snif

L'explication du surnom est longue je te l'accorde, en la relisant 2 fois de suite (et la connaissant !) j'ai aussi trouvé ça un peu barbant.... Mais malgré tout, à l'époque ou je l'ai écrit, j'étais "fière" (même si c'est un bien grand mot !), du coup ça me chagrine de m'en séparer. Je vais voir comment le retravailler. L'idée de cette partie était aussi de montrer qu'elle avait pas forcément eu une enfance très chaleureuse (camarades, parents...).

Le paragraphe sur la TV et les orphelins prendra tout son sens dès le prochain chapitre ! Et pas qu'un peu !!!

Héhé oui, Francky le traitre ! :p
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