Chapitre 1 : La ferme --- 1

Par Maeghan

Anselme regardait le lever du soleil, assis sur un des deux bancs en bois plantés dos à la maison familiale. Le jeune homme admirait chaque jour les rayons froids et dorés envelopper le champ privé qui lui faisait face, chaque brin d’herbe imbibé de rosée scintillant comme pour répondre au salut de l’astre en cette nouvelle journée. Machinalement, il brossait les poils emmêlés du petit animal endormi sur ses genoux, le regard fixé à l’horizon, alors qu’il profitait encore des derniers moments de calme avant la routine habituelle de travail qui l’attendait. 

Sur ses genoux, le haggis remua légèrement, sûrement pris dans un rêve où il chassait un rongeur ou un ver de terre. Anselme éloigna son peigne le temps de s’assurer que le risque d’un faux mouvement était écarté pour reprendre son brossage. Le plumage terreux de l’animal n’avait pas besoin d’être démêlé, contrairement aux longs poils qu’il portait sur la tête, semblable à des cheveux qui lui cachaient les yeux.

Cet animal paraissait aussi insignifiant qu’il était saugrenu. En effet, il était connu qu’à l’aube de sa création, le haggis était un oiseau pouvant voler au même titre que n’importe quel volatile. Cependant, son alimentation constituée principalement de lombrics a cloué l’espèce au sol, lui atrophiant ses ailes au fur et à mesure des générations. Au bout d’un nombre de siècles inconnu d’Anselme, le haggis était devenu ce qu’il portait sur ses genoux : un animal de la taille de sa main, aux plumes courtes et resserrées, avec une coiffure que jalousaient les amateurs de salons de coiffure. D’après les maigres connaissances du garçon, ses soi-disant cheveux servaient à impressionner les haggis femelles en paradant avec leur soyeuse tignasse.

Mais le haggis qu’Anselme tenait sur ses genoux n’avait sûrement pas eu pour but d’impressionner qui que ce soit en se roulant dans la terre boueuse toute la nuit. Le voilà qu’il devait maintenant le peigner et lui enlever tous les grains de terre qui avaient séché pour éviter aux cheveux de s’emmêler, puis de lui faire mal.

Son torse s’abaissa en pensant à tous les autres haggis qui attendaient ses soins et qui, pour l’instant, gambadaient dans le champ devant lui ou se reposaient à l’étable, une grande bâtisse en bois accolée à la maison. Il n’était pas seul à s’occuper de cet élevage : sa mère et son frère aîné participaient à la tâche, chacun connaissant son rôle sur le bout des doigts. Âgée de plus de cinquante ans, Isaline, la mère, s’occupait surtout de préparer les repas des haggis et de les apporter dans les mangeoires disséminés aux quatre coins du champ qui s’étalait sur plusieurs hectares. Dans le même temps, elle faisait de nombreux allers-retours pour remplir les abreuvoirs d’eau propre. Malgré leur petite taille, les haggis étaient des animaux très actifs et passaient près de douze heures par jour à courir partout où ils le pouvaient. C’était pour cette raison que le champ était clôturé de planches de bois non ajourées.

Théophane, l’aîné de la fratrie, avait décidé de rester auprès de sa mère pour l’aider dans les tâches quotidiennes de la maison, sachant pertinemment qu’elle perdait son énergie au fur et à mesure. L’élevage était une activité qui lui pompait sa force, et cette perte d’énergie devenait de plus en plus visible sur son visage et ses mains. Pour la soulager, Théophane s’occupait de l’achat des matières premières, des voyages en ville chez le vétérinaire, de la tonte de la pelouse, et de toute autre tâche qu’Isaline oubliait. Anselme le secondait quelques fois, mais il était plutôt assigné à des tâches plus domestiques comme le ménage, la cuisine et s’assurer que les haggis étaient en bonne santé lorsqu’il les peignait.

Leur hygiène devait être scrupuleusement respectée selon l’avenir qui leur était réservé. Pour les plus chanceux (mais surtout les plus actifs et dociles), ils étaient vendus à des particuliers qui les entraînaient pour des courses dans les haggisdromes. Les créatures étaient particulièrement heureuses de concourir les unes contre les autres, et avec tous les applaudissements et acclamations qu’ils recevaient, ils le voyaient comme un jeu. Pour les moins chanceux, ils finissaient dans l’assiette, en ragoût ou en pâté, pour le bonheur des villageois du coin.

Deux autres personnes venaient compléter la famille Montelis : la sœur cadette et le benjamin, la première étant partie travailler en ville depuis ses vingt ans révolus et le second passant ses journées à l’enseignement obligatoire des enfants délivré par l’instructeur du quartier.

Anselme était loin d’apprécier cette vie qui avait été imposée par l’occupation de ses parents. Il était témoin de la dégénérescence de sa mère au fil des ans durant son adolescence et maintenant qu’il entrait dans l’âge adulte, il prenait conscience des difficultés économiques de cette activité d’éleveur. Il y avait quatre bouches à nourrir à la maison, ce qui était fait lorsque Isaline était encore dans la première moitié de sa vie, mais maintenant elle avait besoin de deux de ses enfants pour faire le même travail. Cela signifiait qu’au lieu d’avoir trois salaires pour quatre personnes, ils n’en avaient qu’un pour trois adultes et un adolescent.

Depuis qu’Anselme avait terminé l’enseignement obligatoire à quinze ans, il était resté à la maison car son père, grâce à son activité de commerçant, rapportait en plus ce qu’il fallait pour vivre. Cependant, après son départ il y avait deux ans, seules les ventes de l’élevage permettaient à la famille de vivre. Depuis ces deux ans, le jeune homme pensait régulièrement à partir en ville pour devenir apprenti. Sa sœur Flavie était bien devenue apprentie mécanicienne avant d’exercer pleinement son métier, alors pourquoi pas lui ? Cependant, il n’avait aucune idée dans quel secteur d’activité il pourrait bien exercer. Menuisier, horloger, chauffeur, apothicaire, libraire, ou encore… alchimiste ? Anselme secoua la tête en retournant le haggis sur ses genoux pour brosser l’autre côté de sa chevelure. Il ne connaissait rien aux métiers de la ville, il avait toujours vécu en marge de brouhaha en grandissant dans ce hameau. Les seuls métiers qui l’intriguaient étaient ceux de l’alchimie, car les sciences avaient un aspect mystérieux que les alchimistes gardaient bien pour eux et leurs apprentis.

Mais Anselme avait grandi bien trop loin de tout ça. C’était son imagination qui le faisait fantasmer sur un lieu qu’il n’avait jamais connu. Lorsque Flavie rentrait à la maison, elle racontait toujours ce qui se passait en ville, le train de vie, les nouveautés, les fêtes… tant de choses étrangères au train-train quotidien de la campagne. D’après ses dires, les calèches pouvaient avancer seules, des escaliers mouvants permettaient aux gens de monter sans le moindre effort, ou encore de vrais feux follets éclairaient la rue la nuit. De plus, il n’y avait pas que des humains qui vivaient à Nesopolis, des farfadets participaient à la vie active et le meilleur couturier était l’un d’eux. Venant des montagnes alentours, on pouvait aussi rencontrer des faunes les jours de marché et de fête, et ils enivraient les rues de leur musique exotique. La vie était bien plus pressante à Nesopolis et les occasions de tisser des liens avec des personnes de tout horizon étaient multiples. L’envie de vivre de cette ville qui semblait immense était poignante, mais la culpabilité de laisser sa mère avec une main-d’œuvre en moins l’était davantage.

Le haggis parfaitement coiffé et le soleil s’élevant dans le ciel bleu du début d’été, Anselme déposa l’animal sous le banc, bien camouflé dans d’épaisses touffes d’herbe pour qu’il se sente protéger du vent le temps de son sommeil. En se frottant les mains pour enlever la terre qui s’était collée, il retourna ensuite à l’intérieur de la maison, dont l’entrée via le champ donnait directement à la cuisine, là où Théophane prenait son petit déjeuner dans un bol en porcelaine vieille du mariage de leurs parents. Les deux frères avaient les mêmes cheveux bruns bouclés, bien que l’aîné les portait plus longs, jusqu’aux épaules. Avec l’été qui arrivait, il ne tarderait pas à les couper. Alors, seuls leurs douze ans d’écart pourraient les différencier.

— Bien dormi ? apostropha Théophane de sa voix rauque en déposant doucement son bol sur la table en chêne.

Pour toute réponse, Anselme haussa les épaules. Toujours le même réveil à l’aube, toujours le même porridge dans le même bol, toujours la même question. Par conséquent, toujours la même réponse et l’aîné s’en était contenté au fil du temps. 

Tandis que son frère reprenait son bol pour le mettre à sa bouche, Anselme s’attela à ranger la vaisselle sèche de la veille. Il n’était pas un grand bavard, et le quotidien avait miné le peu d’entrain qu’il avait ressenti plus jeune.

Après deux casseroles rangées dans les placards en bois de la cuisine, des raclements de chaise se firent entendre. Anselme n’eut pas besoin de se retourner pour savoir que Théophane avait terminé.

— Je récupère nos cinq plus beaux haggis et je pars les vendre à l’animalerie aujourd’hui. La nouvelle saison des courses commence dans quatre mois, les acheteurs doivent avoir le temps de les entraîner.

Anselme hocha la tête sans rien ajouter. Il savait déjà tout ça. Il regrettait simplement que deux ans auparavant, lorsque leur père était encore là, Théophane lui aurait proposé de venir avec lui en ville car il y avait suffisamment de monde à la maison pour tout le travail à faire. Alors que Théophane partait de la cuisine, Anselme s’attela à la préparation d’un petit déjeuner équilibré et robuste pour le benjamin, Léon, qui devait se lever dans quelques minutes.

Rien ne venait déranger toutes ces habitudes prises au fil des mois. Seule la météo avait le pouvoir de les bousculer avec plus de pluie par-là, ou trop de chaleur par-ci. Anselme se pinça les lèvres en pensant qu’on lui volait sa vie mais qu’il n’avait pas d’autres choix. Comment avait fait Flavie pour s’échapper du foyer et vivre de ses propres ailes ? Comment avait-elle su que la mécanique deviendrait son métier ? Comment pouvait-il se poser ces questions et trahir la confiance qu’avait sa mère en lui pour l’aider ?

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Tac
Posté le 18/08/2025
Yo !
Je découvre au hasard ton texte, c'est sympa cette entrée en matière dans un élevage d'haggis. Je ne savais pas trop à quoi m'attendre parce que j'ai fait d'autres trucs entre le moment où jai lu le résumé et le moment où j'ai commencé à lire. J'ai bien aimé cette entrée en matière, avec ce personnage confus dans son avenir et la pression parentale. J'ai apprécié les petites touches qui montraient ton univers sans y aller par gros sabots, par exemple avec la mention des faunes et leur musique ou des feux follets.
En revanche, jai trouvé que ce début était très raconté, très descriptif, et j'aurais voulu le vivre un peu plus. Par exemple une carte postale sur laquelle tomberait le protagoniste, qui lui évoquerait la ville, ou une discussion avec un autre personnage ? (même une conversation à sens unique avec un haggis pourrait ajouter une petite touche dynamique tout en montrant la solitude du protagoniste !)
J'ai relevé cette phrase qui n'a pas de verbe : "Cependant, son alimentation constituée principalement de lombrics a cloué l’espèce au sol, lui atrophiant ses ailes au fur et à mesure des générations."
J'ai aussi relevé ceci : "L’élevage était une activité qui lui pompait sa force, et cette perte d’énergie devenait de plus en plus visible sur son visage et ses mains." : je m'étonne que seules les mains et le visage soient mentionnés, et pas son corps tout entier ? le dos doit en prendre un coup, à devoir se baisser régulièrment et porter des charges lourdes (je pense pas aux haggis en eux-mêmes, mais des brouettes, du foin/avoine/ce que ça mange, etc), en tout cas de ma représentation du métier d'élevage.
En tout cas pour moi le fond est intrigant et je nai pas eu de souci à suivre l'écriture en elle-même. Bravo pour ce premier chapitre !
A bientôt !
LouisJrAllimann
Posté le 29/06/2025
De puis que j'ai lu le roman ''La machine à voyagé dans le temps'' et vu ''Retour vers le Futur'', le temps est devenu pour moi un sujet fascinant, tes descriptions sont très bien écrite nous permettant ainsi une immersion facile dans l'univers que tu nous propose. Très bon travail ^^.
Edouard PArle
Posté le 15/05/2025
Hello Maeghan !
Après m'être fait pitché comme il se doit, je viens découvrir le début de ton projet eheh
Je me demande sur ce premier chapitre s'il est nécessaire d'évoquer tous les membres de la famille d'Anselme. Pas mal de personnes sont présentés en même temps, ce qui ne permet pas de les approfondir comme ils le mériteraient. Ce serait peut-être intéressant de se consacrer davantage sur le lien d'Anselme avec sa mère par exemple. On peut savoir qu'il a plusieurs frères et soeurs sans connaître leurs prénoms, âges et lieux de vie à ce stade, c'est pas trop gênant.
Je me demande également si ce ne serait pas intéressant d'avoir une scène d'action / de dialogue qui sort un peu de la narration, pour montrer par exemple la faiblesse de la mère d'Anselme, sa dépendance, sa relation avec son fils. Ou une scène avec son frère. Ca permettrait de montrer pas mal de choses sur les personnages, leurs caractères, plutôt que seulement les "raconter".
On sent la sensation d'ennui / d'étouffant d'Anselme dans un quotidien qui ne l'anime pas, et même une forme de jalousie pour sa soeur. C'est intéressant parce que sans twist majeur / élément déclencheur, on devine qu'il va être amené à aller un jour à Nesopolis, ce qui créée une forme de tension.
L'introduction à l'univers est réussie dans le sens où tu nous donnes des éléments assez précis, concrets, comme le haggis, qui donnent envie de nous intéresser à tout ça. Et en même temps, on est jamais submergés. Ca donne envie d'en apprendre plus.
Mes remarques :
"Machinalement, il brossait les poils emmêlés du petit animal endormi sur ses genoux, le regard fixé à l’horizon, alors qu’il profitait encore des derniers moments de calme avant la routine habituelle de travail qui l’attendait." tournure un peu longue à mon sens, peut-être que tu peux la simplifier en suggérant davantage en fin de phrase avec -> de ses derniers instants de calme. Puis évoquer le travail qui l'attend dans la phrase suivante.
"Cet animal paraissait aussi insignifiant qu’il était saugrenu." -> que saugrenu ? pour éviter un verbe être, après ça change un petit peu le sens donc à toi de voir si ça colle
"son alimentation constituée principalement de lombrics a cloué l’espèce au sol," -> avait cloué ? j'ai été surpris d'avoir du passé composé alors que le reste est à l'imparfait / plus que parfait
"ses soi-disant cheveux servaient à impressionner les haggis femelles en paradant avec leur soyeuse tignasse." suggestion de reformulation : sa soigneuse tignasse servait à impressionner les femelles lors de la parade.
"Le voilà qu’il devait maintenant le peigner" Le en début de phrase met une petite confusion sur de qui on parle, si c'est d'Anselme ce n'est pas nécessaire de le garder je pense
"dans les mangeoires disséminés disséminées au fil des ans durant son adolescence" -> depuis des années ? la mention du passage à l'âge adulte suggère qu'il sort de l'adolescence ?
"deux ans, seules les ventes de l’élevage permettaient à la famille de vivre. Depuis ces deux ans," tu peux enlever un des deux "deux ans"
"qu’il se sente protéger du vent le temps de son sommeil." -> protégé
"Alors, seuls leurs douze ans d’écart pourraient les différencier." peut-être que ce serait intéressant de donner des détails physique un peu plus concrets dans ce passage, barbe moustache, peau... Qu'est-ce qui fait qu'on voit leurs 12 ans d'écart
En tout cas, je suis trop content de découvrir tes écrits et ton univers <3
A bientôt !!
Maeghan
Posté le 16/05/2025
Salut Edouard !

Ravie que le pitch t'ait donné envie de lire. Malheureusement, comme c'est un premier jet, il est quand même relativement mauvais, que ce soit dans le style ou dans les péripéties (quand il y en a ahah).
Comme le réel premier chapitre est scindé en 2 pour PA, ça peut en effet faire bizarre de présenter toute la famille d'un coup au début. Il faudra que je me penche dessus lors de la relecture. Et tu as totalement raison quand tu parles d'ajouter une scène d'action, j'ai tendance à être hyper contemplative dans mes écrits xD

Merci beaucoup pour toutes tes suggestions de correction, très pertinentes, je les garde sous le coude pour la relecture. Concernant l'âge d'Anselme, en effet il sort de l'adolescence du haut de son très honorable 19 ans. Même si le débat sur l'âge de la sortie de l'adolescence est toujours ouvert, vu son train de vie, il est bien plus au fait de la vie d'adulte que d'autres jeunes de son âge.

A bientôt !
David.J
Posté le 16/02/2025
Votre texte offre une belle immersion dans la vie d’un jeune homme en pleine introspection, partagé entre son devoir familial et ses rêves d’évasion. Vous parvenez à capter l’ennui, la solitude et la lourde responsabilité qui pèsent sur Anselme avec une grande finesse. Le contraste entre le quotidien rural, répété jour après jour, et la ville, qui symbolise une promesse d’aventure et d’opportunités, est très bien construit.

Les détails minutieux, comme les soins apportés aux haggis ou les descriptions du cadre naturel, apportent une richesse visuelle et émotionnelle qui renforcent l’isolement du protagoniste. La figure de la mère vieillissante, la précarité économique de la famille et l’influence de la disparition du père ancrent le récit dans une réalité palpable, renforçant l’impression de stagnation.

Vous mettez en lumière avec habileté les dilemmes intérieurs du personnage : son désir de quitter cette vie monotone, mais sa culpabilité à l’idée de laisser sa mère derrière lui. La quête d’Anselme pour une autre vie, à travers l’alchimie, est une belle métaphore de l’espoir et du besoin d’évasion. L’attention que vous portez à ses réflexions sur la mécanique, la ville, et la possibilité d’un autre avenir montre une profondeur psychologique intéressante et un désir sincère de comprendre son propre avenir.

L’une des forces de votre texte est la capacité à intégrer des éléments fantastiques (comme les haggis) dans un cadre réaliste, donnant ainsi une touche d’originalité tout en maintenant une profonde connexion avec les enjeux humains du récit. Le tout, équilibré par une écriture fluide et poétique, crée une atmosphère très immersive.

Enfin, vous réussissez à montrer la complexité des relations familiales, avec des personnages aux rôles bien définis mais chacun en proie à ses propres difficultés et aspirations. Cette dynamique enrichit le récit et permet au lecteur de se sentir directement concerné par les dilemmes d’Anselme, tout en nourrissant le mystère et l’envie de connaître l’évolution de son histoire.
Em Sharm
Posté le 15/02/2025
Coucou Maeghan,

Je découvre ton texte qui m'attendait en PAL depuis un moment. :D

Ce premier chapitre est plaisant à lire, fluide et tu poses bien le décor. Je trouve que tu exploites avec justesse le tiraillement intérieur d'Anselme qui traverse une période faite de doutes et d'angoisses sans oublier la pression familiale, que beaucoup d'adolescent.es vivent. Je ne suis donc pas du tout d'accord avec le commentaire me précédent (que j'ai trouvé assez désagréable au passage).

Je lirai la suite bientôt,
Em
Maeghan
Posté le 16/02/2025
Bonjour Em Sharm
Merci beaucoup :D J'espère que la suite te plaira également !
M.A.Frogerais
Posté le 18/12/2024
Je trouve que l'on ressent que de la lassitude chez ton personnage, il serait peut être bon d'ajouter un petit quelque chose d'autre, peut être axentuer les pointe de tristesse ou de colère présente mais pas assez ressenti
Maeghan
Posté le 16/02/2025
Merci pour ce commentaire, je verrai à la réécriture comment améliorer ça :D
MarieZM
Posté le 27/11/2024
Coucou Maeghan,

Je suis très contente de découvrir ce texte, des thèmes graves et des dilemmes importants qui peuvent se poser à tous les moments de la vie, d'autant plus au moment de la construction adolescente, quand on choisit son orientation dans la vie.

Personnellement j'ai tout compris au fur et à mesure sans avoir à me poser la question du sens de ce que je lisais, tout avait été préparé et ça m'a paru très fluide. Je pense pouvoir m'identifier, ou au moins être intéressée authentiquement par le sort d'Anselme, et le comprendre. Je suppose qu'il a entre 18 et 20 ans ?

Une chouette histoire qui s'annonce :)

Quelques détails, si ça peut être d'une quelconque utilité :

"Mais le haggis qu’Anselme tenait sur ses genoux n’avait sûrement pas eu pour but d’impressionner qui que ce soit en se roulant dans la terre boueuse toute la nuit. Le voilà qu’il devait maintenant le peigner et lui enlever tous les grains de terre qui avaient séché pour éviter aux cheveux de s’emmêler, puis de lui faire mal". -> dans ce paragraphe, je n'ai pas compris à quoi fait référence "Le voilà" je me serais plutôt attendue à "Et voilà" donc ça a un peu perturbé ma lecture.

Puisque je passe par là, "Âgée de plus de cinquante ans, Isaline, la mère, s’occupait surtout de préparer les repas des haggis et de les apporter dans les mangeoires disséminés aux quatre coins du champ qui s’étalait sur plusieurs hectares." -> disséminées (au féminin) si ça se rapporte aux mangeoires, et sinon ça se rapporte à repas (au masculin) ? c'est un détail mais je ne visualise pas la même scène, je pense que des virgules ou de découper la phrase autrement serait plus immersif pour moi.

"Anselme était loin d’apprécier cette vie qui avait été imposée par l’occupation de ses parents." -> le terme occupation me semble être un euphémisme, non ? personnellement ça m'a évoqué des loisirs, comme on s'occuperait en faisant des mots croisés et ça m'a paru trop faible par rapport à ce que ça représente dans l'histoire.
Maeghan
Posté le 27/11/2024
Coucou Marie !

Merci beaucoup pour ce super commentaire, il me fait très plaisir ! C'est vraiment gratifiant de savoir que tu peux t'identifier à Anselme avec un premier chapitre, j'espère que la suite te convaincra :D Et oui, il a précisément 19 ans, bingo ! Ce sera dit noir sur blanc un peu plus tard...

J'ai noté avec attention les détails, c'est toujours important ! Je les utiliserai pour ma relecture ;) Et oui, ce sont les mangeoires qui sont disséminées ahah

Merci encore pour ton commentaire et au plaisir de te revoir par la suite !
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