Anselme regardait le lever du soleil, assis sur un des deux bancs en bois plantés dos à la maison familiale. Le jeune homme admirait chaque jour les rayons froids et dorés envelopper le champ privé qui lui faisait face, chaque brin d’herbe imbibé de rosée scintillant comme pour répondre au salut de l’astre en cette nouvelle journée. Machinalement, il brossait les poils emmêlés du petit animal endormi sur ses genoux, le regard fixé à l’horizon, alors qu’il profitait encore des derniers moments de calme avant la routine habituelle de travail qui l’attendait.
Sur ses genoux, le haggis remua légèrement, sûrement pris dans un rêve où il chassait un rongeur ou un ver de terre. Anselme éloigna son peigne le temps de s’assurer que le risque d’un faux mouvement était écarté pour reprendre son brossage. Le plumage terreux de l’animal n’avait pas besoin d’être démêlé, contrairement aux longs poils qu’il portait sur la tête, semblable à des cheveux qui lui cachaient les yeux.
Cet animal paraissait aussi insignifiant qu’il était saugrenu. En effet, il était connu qu’à l’aube de sa création, le haggis était un oiseau pouvant voler au même titre que n’importe quel volatile. Cependant, son alimentation constituée principalement de lombrics a cloué l’espèce au sol, lui atrophiant ses ailes au fur et à mesure des générations. Au bout d’un nombre de siècles inconnu d’Anselme, le haggis était devenu ce qu’il portait sur ses genoux : un animal de la taille de sa main, aux plumes courtes et resserrées, avec une coiffure que jalousaient les amateurs de salons de coiffure. D’après les maigres connaissances du garçon, ses soi-disant cheveux servaient à impressionner les haggis femelles en paradant avec leur soyeuse tignasse.
Mais le haggis qu’Anselme tenait sur ses genoux n’avait sûrement pas eu pour but d’impressionner qui que ce soit en se roulant dans la terre boueuse toute la nuit. Le voilà qu’il devait maintenant le peigner et lui enlever tous les grains de terre qui avaient séché pour éviter aux cheveux de s’emmêler, puis de lui faire mal.
Son torse s’abaissa en pensant à tous les autres haggis qui attendaient ses soins et qui, pour l’instant, gambadaient dans le champ devant lui ou se reposaient à l’étable, une grande bâtisse en bois accolée à la maison. Il n’était pas seul à s’occuper de cet élevage : sa mère et son frère aîné participaient à la tâche, chacun connaissant son rôle sur le bout des doigts. Âgée de plus de cinquante ans, Isaline, la mère, s’occupait surtout de préparer les repas des haggis et de les apporter dans les mangeoires disséminés aux quatre coins du champ qui s’étalait sur plusieurs hectares. Dans le même temps, elle faisait de nombreux allers-retours pour remplir les abreuvoirs d’eau propre. Malgré leur petite taille, les haggis étaient des animaux très actifs et passaient près de douze heures par jour à courir partout où ils le pouvaient. C’était pour cette raison que le champ était clôturé de planches de bois non ajourées.
Théophane, l’aîné de la fratrie, avait décidé de rester auprès de sa mère pour l’aider dans les tâches quotidiennes de la maison, sachant pertinemment qu’elle perdait son énergie au fur et à mesure. L’élevage était une activité qui lui pompait sa force, et cette perte d’énergie devenait de plus en plus visible sur son visage et ses mains. Pour la soulager, Théophane s’occupait de l’achat des matières premières, des voyages en ville chez le vétérinaire, de la tonte de la pelouse, et de toute autre tâche qu’Isaline oubliait. Anselme le secondait quelques fois, mais il était plutôt assigné à des tâches plus domestiques comme le ménage, la cuisine et s’assurer que les haggis étaient en bonne santé lorsqu’il les peignait.
Leur hygiène devait être scrupuleusement respectée selon l’avenir qui leur était réservé. Pour les plus chanceux (mais surtout les plus actifs et dociles), ils étaient vendus à des particuliers qui les entraînaient pour des courses dans les haggisdromes. Les créatures étaient particulièrement heureuses de concourir les unes contre les autres, et avec tous les applaudissements et acclamations qu’ils recevaient, ils le voyaient comme un jeu. Pour les moins chanceux, ils finissaient dans l’assiette, en ragoût ou en pâté, pour le bonheur des villageois du coin.
Deux autres personnes venaient compléter la famille Montelis : la sœur cadette et le benjamin, la première étant partie travailler en ville depuis ses vingt ans révolus et le second passant ses journées à l’enseignement obligatoire des enfants délivré par l’instructeur du quartier.
Anselme était loin d’apprécier cette vie qui avait été imposée par l’occupation de ses parents. Il était témoin de la dégénérescence de sa mère au fil des ans durant son adolescence et maintenant qu’il entrait dans l’âge adulte, il prenait conscience des difficultés économiques de cette activité d’éleveur. Il y avait quatre bouches à nourrir à la maison, ce qui était fait lorsque Isaline était encore dans la première moitié de sa vie, mais maintenant elle avait besoin de deux de ses enfants pour faire le même travail. Cela signifiait qu’au lieu d’avoir trois salaires pour quatre personnes, ils n’en avaient qu’un pour trois adultes et un adolescent.
Depuis qu’Anselme avait terminé l’enseignement obligatoire à quinze ans, il était resté à la maison car son père, grâce à son activité de commerçant, rapportait en plus ce qu’il fallait pour vivre. Cependant, après son départ il y avait deux ans, seules les ventes de l’élevage permettaient à la famille de vivre. Depuis ces deux ans, le jeune homme pensait régulièrement à partir en ville pour devenir apprenti. Sa sœur Flavie était bien devenue apprentie mécanicienne avant d’exercer pleinement son métier, alors pourquoi pas lui ? Cependant, il n’avait aucune idée dans quel secteur d’activité il pourrait bien exercer. Menuisier, horloger, chauffeur, apothicaire, libraire, ou encore… alchimiste ? Anselme secoua la tête en retournant le haggis sur ses genoux pour brosser l’autre côté de sa chevelure. Il ne connaissait rien aux métiers de la ville, il avait toujours vécu en marge de brouhaha en grandissant dans ce hameau. Les seuls métiers qui l’intriguaient étaient ceux de l’alchimie, car les sciences avaient un aspect mystérieux que les alchimistes gardaient bien pour eux et leurs apprentis.
Mais Anselme avait grandi bien trop loin de tout ça. C’était son imagination qui le faisait fantasmer sur un lieu qu’il n’avait jamais connu. Lorsque Flavie rentrait à la maison, elle racontait toujours ce qui se passait en ville, le train de vie, les nouveautés, les fêtes… tant de choses étrangères au train-train quotidien de la campagne. D’après ses dires, les calèches pouvaient avancer seules, des escaliers mouvants permettaient aux gens de monter sans le moindre effort, ou encore de vrais feux follets éclairaient la rue la nuit. De plus, il n’y avait pas que des humains qui vivaient à Nesopolis, des farfadets participaient à la vie active et le meilleur couturier était l’un d’eux. Venant des montagnes alentours, on pouvait aussi rencontrer des faunes les jours de marché et de fête, et ils enivraient les rues de leur musique exotique. La vie était bien plus pressante à Nesopolis et les occasions de tisser des liens avec des personnes de tout horizon étaient multiples. L’envie de vivre de cette ville qui semblait immense était poignante, mais la culpabilité de laisser sa mère avec une main-d’œuvre en moins l’était davantage.
Le haggis parfaitement coiffé et le soleil s’élevant dans le ciel bleu du début d’été, Anselme déposa l’animal sous le banc, bien camouflé dans d’épaisses touffes d’herbe pour qu’il se sente protéger du vent le temps de son sommeil. En se frottant les mains pour enlever la terre qui s’était collée, il retourna ensuite à l’intérieur de la maison, dont l’entrée via le champ donnait directement à la cuisine, là où Théophane prenait son petit déjeuner dans un bol en porcelaine vieille du mariage de leurs parents. Les deux frères avaient les mêmes cheveux bruns bouclés, bien que l’aîné les portait plus longs, jusqu’aux épaules. Avec l’été qui arrivait, il ne tarderait pas à les couper. Alors, seuls leurs douze ans d’écart pourraient les différencier.
— Bien dormi ? apostropha Théophane de sa voix rauque en déposant doucement son bol sur la table en chêne.
Pour toute réponse, Anselme haussa les épaules. Toujours le même réveil à l’aube, toujours le même porridge dans le même bol, toujours la même question. Par conséquent, toujours la même réponse et l’aîné s’en était contenté au fil du temps.
Tandis que son frère reprenait son bol pour le mettre à sa bouche, Anselme s’attela à ranger la vaisselle sèche de la veille. Il n’était pas un grand bavard, et le quotidien avait miné le peu d’entrain qu’il avait ressenti plus jeune.
Après deux casseroles rangées dans les placards en bois de la cuisine, des raclements de chaise se firent entendre. Anselme n’eut pas besoin de se retourner pour savoir que Théophane avait terminé.
— Je récupère nos cinq plus beaux haggis et je pars les vendre à l’animalerie aujourd’hui. La nouvelle saison des courses commence dans quatre mois, les acheteurs doivent avoir le temps de les entraîner.
Anselme hocha la tête sans rien ajouter. Il savait déjà tout ça. Il regrettait simplement que deux ans auparavant, lorsque leur père était encore là, Théophane lui aurait proposé de venir avec lui en ville car il y avait suffisamment de monde à la maison pour tout le travail à faire. Alors que Théophane partait de la cuisine, Anselme s’attela à la préparation d’un petit déjeuner équilibré et robuste pour le benjamin, Léon, qui devait se lever dans quelques minutes.
Rien ne venait déranger toutes ces habitudes prises au fil des mois. Seule la météo avait le pouvoir de les bousculer avec plus de pluie par-là, ou trop de chaleur par-ci. Anselme se pinça les lèvres en pensant qu’on lui volait sa vie mais qu’il n’avait pas d’autres choix. Comment avait fait Flavie pour s’échapper du foyer et vivre de ses propres ailes ? Comment avait-elle su que la mécanique deviendrait son métier ? Comment pouvait-il se poser ces questions et trahir la confiance qu’avait sa mère en lui pour l’aider ?
Les détails minutieux, comme les soins apportés aux haggis ou les descriptions du cadre naturel, apportent une richesse visuelle et émotionnelle qui renforcent l’isolement du protagoniste. La figure de la mère vieillissante, la précarité économique de la famille et l’influence de la disparition du père ancrent le récit dans une réalité palpable, renforçant l’impression de stagnation.
Vous mettez en lumière avec habileté les dilemmes intérieurs du personnage : son désir de quitter cette vie monotone, mais sa culpabilité à l’idée de laisser sa mère derrière lui. La quête d’Anselme pour une autre vie, à travers l’alchimie, est une belle métaphore de l’espoir et du besoin d’évasion. L’attention que vous portez à ses réflexions sur la mécanique, la ville, et la possibilité d’un autre avenir montre une profondeur psychologique intéressante et un désir sincère de comprendre son propre avenir.
L’une des forces de votre texte est la capacité à intégrer des éléments fantastiques (comme les haggis) dans un cadre réaliste, donnant ainsi une touche d’originalité tout en maintenant une profonde connexion avec les enjeux humains du récit. Le tout, équilibré par une écriture fluide et poétique, crée une atmosphère très immersive.
Enfin, vous réussissez à montrer la complexité des relations familiales, avec des personnages aux rôles bien définis mais chacun en proie à ses propres difficultés et aspirations. Cette dynamique enrichit le récit et permet au lecteur de se sentir directement concerné par les dilemmes d’Anselme, tout en nourrissant le mystère et l’envie de connaître l’évolution de son histoire.
Je découvre ton texte qui m'attendait en PAL depuis un moment. :D
Ce premier chapitre est plaisant à lire, fluide et tu poses bien le décor. Je trouve que tu exploites avec justesse le tiraillement intérieur d'Anselme qui traverse une période faite de doutes et d'angoisses sans oublier la pression familiale, que beaucoup d'adolescent.es vivent. Je ne suis donc pas du tout d'accord avec le commentaire me précédent (que j'ai trouvé assez désagréable au passage).
Je lirai la suite bientôt,
Em
Merci beaucoup :D J'espère que la suite te plaira également !
"Machinalement, il brossait les poils emmêlés du petit animal endormi sur ses genoux" + "Sur ses genoux, le haggis remua légèrement" : répétition de "sur ses genoux"
"Le voilà qu’il devait maintenant le peigner" : je suppose que tu voulais dire "le voilà qui devait le peigner" ? Par ailleurs, je trouve que "le voilà" ne sonne pas très bien. Peut-être plutôt "Voilà qu'il devait" ?
"Cependant, son alimentation constituée principalement de lombrics a cloué l’espèce au sol" => problème de concordance des temps, "avait cloué" serait plus correct
"les mangeoires disséminés aux quatre coins du champ" => disséminées
Je dois faire une pause pour débarrasser la table mais je reprends ce soir. Sinon, je mentionne aussi que je trouve les phrases assez longues, ça fait parfois un peu "chercher compliqué alors qu'on pourrait faire simple".
Mais j'aime bien les haggis.
"Il y avait quatre bouches à nourrir à la maison, ce qui était fait lorsque Isaline était encore dans la première moitié de sa vie, mais maintenant elle avait besoin de deux de ses enfants pour faire le même travail. Cela signifiait qu’au lieu d’avoir trois salaires pour quatre personnes, ils n’en avaient qu’un pour trois adultes et un adolescent."
J'ai du mal à suivre. Les quatre bouches à nourrir, c'est Isaline, Anselme, Théophane et le benjamin ? Du coup la sœur et le père mangent ailleurs ?
"au lieu d’avoir trois salaires pour quatre personnes" : à quelle période cela correspond-il ?
- À l'époque où Isaline était bien portante ? Qui étaient les trois salariés ? Anselme et Théophane travaillaient ? Visiblement pas, au vu de ce qui suit.
- Ou à la situation hypothétique qui aurait eu lieu si Isaline était restée bien portante, et si Anselme et Théophane avaient pu travailler ? Auquel cas je trouve bizarre de parler de "quatre personnes" puis "trois adultes et un adolescent", sachant que ce sont les mêmes quatre personnes.
Par ailleurs, je ne pense pas que les revenus d'Isaline puissent être considérés comme un salaire, vu qu'elle n'est pas employée (mais je connais assez peu le vocabulaire économique). Ou alors c'est le salaire de la sœur / du père, qui leur envoie une partie de son salaire pour compléter l'argent des haggis ?
J'aime bien que la sœur soit mécanicienne, ça permet de situer un peu dans le temps, jusqu'ici ça paraissait assez ancien mais s'il y a des mécaniciens ça fait plus moderne. Et le fait que ce soit une mécanicienne laisse supposer qu'il n'y a pas trop de sexisme, moi j'imaginais le Moyen-Âge.
"pour qu’il se sente protéger du vent" : protégé
Je n'imaginais pas Anselme si jeune par rapport à Théophane
C'est le premier jet que je n'ai même pas relu, alors je me doute qu'il y a pas mal de choses à corriger... Mais j'ai tout pris en note et je te remercie grandement !
Pour répondre à quelques unes de tes questions :
- "Les quatre bouches à nourrir, c'est Isaline, Anselme, Théophane et le benjamin ? Du coup la sœur et le père mangent ailleurs ?" -> C'est ça, car le père est parti plusieurs années plus tôt et la sœur n'habite plus à la maison (elle est mécanicienne à plusieurs kilomètres de là)
- ""au lieu d’avoir trois salaires pour quatre personnes" : à quelle période cela correspond-il ?" -> honnêtement, je pense que je me suis embrouillée ici dans mes idées. Je vais corriger ça ! Je pense que je voulais dire que Isaline gagnait de l'argent via son activité d'éleveuse, et si Théophane et Anselme ne l'avaient pas aidée, ils auraient apporté en plus leur deux salaires d'un hypothétique métier qu'ils auraient eu à la place
- "Ou alors c'est le salaire de la sœur / du père, qui leur envoie une partie de son salaire pour compléter l'argent des haggis ? "-> je suis d'accord que le terme "salaire" ne me paraît plus adéquat maintenant... Ca comprend l'argent gagné par l'élevage et une partie du salaire que la sœur donne à sa mère pour l'aider.
Et quelques autres remarques supplémentaires :D
- "Je n'imaginais pas Anselme si jeune par rapport à Théophane" -> Ils ont beaucoup d'années d'écart mais c'est plutôt Théophane qui est "vieux" par rapport à Anselme qui a 19 ans
- "moi j'imaginais le Moyen-Âge." -> Ce qui n'est pas un tort ! En fait la ferme est un peu restée au Moyen Âge, ils n'ont pas encore adopté les évolutions et découvertes scientifiques de la Renaissance. Mais la sœur mécanicienne qui habite en ville, elle, vit avec cette avancée industrielle. Ce sera développé juste après
J'espère en tout cas que ce premier chapitre t'a plu, et merci encore pour toutes ces remarques !
Je suis très contente de découvrir ce texte, des thèmes graves et des dilemmes importants qui peuvent se poser à tous les moments de la vie, d'autant plus au moment de la construction adolescente, quand on choisit son orientation dans la vie.
Personnellement j'ai tout compris au fur et à mesure sans avoir à me poser la question du sens de ce que je lisais, tout avait été préparé et ça m'a paru très fluide. Je pense pouvoir m'identifier, ou au moins être intéressée authentiquement par le sort d'Anselme, et le comprendre. Je suppose qu'il a entre 18 et 20 ans ?
Une chouette histoire qui s'annonce :)
Quelques détails, si ça peut être d'une quelconque utilité :
"Mais le haggis qu’Anselme tenait sur ses genoux n’avait sûrement pas eu pour but d’impressionner qui que ce soit en se roulant dans la terre boueuse toute la nuit. Le voilà qu’il devait maintenant le peigner et lui enlever tous les grains de terre qui avaient séché pour éviter aux cheveux de s’emmêler, puis de lui faire mal". -> dans ce paragraphe, je n'ai pas compris à quoi fait référence "Le voilà" je me serais plutôt attendue à "Et voilà" donc ça a un peu perturbé ma lecture.
Puisque je passe par là, "Âgée de plus de cinquante ans, Isaline, la mère, s’occupait surtout de préparer les repas des haggis et de les apporter dans les mangeoires disséminés aux quatre coins du champ qui s’étalait sur plusieurs hectares." -> disséminées (au féminin) si ça se rapporte aux mangeoires, et sinon ça se rapporte à repas (au masculin) ? c'est un détail mais je ne visualise pas la même scène, je pense que des virgules ou de découper la phrase autrement serait plus immersif pour moi.
"Anselme était loin d’apprécier cette vie qui avait été imposée par l’occupation de ses parents." -> le terme occupation me semble être un euphémisme, non ? personnellement ça m'a évoqué des loisirs, comme on s'occuperait en faisant des mots croisés et ça m'a paru trop faible par rapport à ce que ça représente dans l'histoire.
Merci beaucoup pour ce super commentaire, il me fait très plaisir ! C'est vraiment gratifiant de savoir que tu peux t'identifier à Anselme avec un premier chapitre, j'espère que la suite te convaincra :D Et oui, il a précisément 19 ans, bingo ! Ce sera dit noir sur blanc un peu plus tard...
J'ai noté avec attention les détails, c'est toujours important ! Je les utiliserai pour ma relecture ;) Et oui, ce sont les mangeoires qui sont disséminées ahah
Merci encore pour ton commentaire et au plaisir de te revoir par la suite !