Les rues d’Étioli ressemblaient aux ramifications étroites de l’esprit.
Chaque chemin menait vers un nouveau sentier et chaque sentier à une impasse. Il était quasiment impossible de se repérer dans cet enchevêtrement de maisons, de murs écroulés et de toits désordonnés.
Cyla marchait en compagnie de son père dans les rues inondées par les effluves et le tapage. Il fallait plusieurs heures pour trouver le marché central où ils devaient commercer. Au fur et à mesure de leur errance, ils découvraient des vestiges de bâtiments religieux, des squelettes gigantesques d’immeubles, des maisons vétustes aux toits de tuiles, et les miasmes immobiles des marchés. Par-dessus cet ensemble, des habitations en terre s’entassaient les unes sur les autres en noyant les vieux balcons et les belvédères. Ce camaïeu historique faisait la fierté du Kâ, actuel empereur d’Étioli, mais on le voyait rarement fouler le sol aride de cette partie de la Cité.
— Dépêche-toi, et reste près de moi.
L’enfant se rapprocha de son père, faisant de son mieux pour fouler ses empreintes, suivre ses pas de géant malgré cette envie insatiable qui tenaillait son ventre : poursuivre les gamins qui couraient dans les ruines. Le marché se profila enfin, des étals de toutes les couleurs naissaient sur les gravats des habitations, et formaient d’étranges monticules bariolés. Les habitants vantaient leurs produits. Les rires et les bagarres éclataient dans les impasses comme des bulles de savon. Cette journée au marché s’annonçait semblable à toutes les autres : seuls des hommes arpentaient les rues.
Son père claqua des doigts pour obtenir son attention et lui montra un espace, plutôt visible par la foule. Ils commencèrent à sortir leurs produits : œufs, peaux de bêtes, volailles et multiples plumes. Il ne fallut pas longtemps avant que les regards se dirigent vers eux. Ou plus exactement sur Héclion, l’aigle de son père, qui trônait fièrement sur son épaule.
Tous deux travaillaient dans les montagnes ocre, ils s’occupaient de l’élevage et du dressage des oiseaux du Kâ. C’était un travail important, mais qui ne payait pas assez. Une fois par mois, ils venaient donc au marché pour vendre certains de leurs produits.
— Ewen ! Comment vas-tu ? Cela fait longtemps que l’on ne t’a pas vu !
Alors que son père entamait une conversation avec une lointaine connaissance, Cyla extirpa de son sac une douzaine d’œufs et les disposa sur le plateau. Un homme s’approcha. Il avait des lèvres si charnues qu’elles lui mangeaient le visage. Sa bouche se froissa dans un sourire forcé, laissant apparaître des dents jaunies et noires. Ses prunelles virevoltèrent avidement d’un bout à l’autre de leur étalage.
— P’tit gars, combien t’les vends ?
Le ton rauque avalait certaines syllabes.
— Cinq étioles l’œuf.
— C’est b'coup, je t’prends cinq pour quinze étioles, ordonna l’homme en crachant au sol.
L’enfant leva les yeux au ciel.
— Je sais compter, c’est non.
L’homme tendit sa main vers Cyla et lui attrapa brutalement la nuque.
— Allez, fais pas l’difficile, minot.
Leurs regards s’affrontèrent un instant.
— J’ai dit non ! Je dois parler en mallien pour que vous compreniez, plutôt qu’en étiolien ?
— Relâchez mon fils, somma Ewen qui venait de renvoyer d’un geste de main sa connaissance.
— C’est bon, je n’te cause pas à toi. Je suis sûr qu’peut se débrouiller t’seuls.
Le souffle nauséabond de l’individu empestait l’air. Cyla avait l’impression de se tenir en dessous d’une tanière de chacal.
— Relâchez-le, je ne le répéterai pas.
Le ton acerbe de son père fit se resserrer la prise de l’homme sur son cou. Héclion poussa un cri perçant qui dissuada soudain l’acheteur. Il retira sa main et tourna les talons en grognant.
L’enfant fit rouler sa nuque pour détendre ses muscles.
— Quel tchorik celui-là ! Un peu plus et je me servais de mon arme !
— Tu sais très bien qu’il ne faut pas attirer l’attention sur nous.
— Oui, je sais, répondit l’enfant, agacé, en pensant que dans ce cas de figure, il aurait mieux valu garder Héclion dans la volière.
— Je n’aurais pas dû t’emmener, ajouta Ewen, la mine assombrie.
En entendant ces mots, Cyla fusilla son père des yeux.
— Arrête de t’inquiéter continuellement, Papa. Personne ne remarque jamais rien.
Il passa une main sur les épaules de Cyla avec affection, ce qui atténua sa colère. Les jours de marché représentaient les seuls moments où l’enfant se mêlait au reste de la population, ses seuls instants de socialisation. Son père l’amenait de moins en moins souvent avec lui, comme si les mois passant, les habitants allaient percer son secret.
— Garçon ! Des œufs !
L’enfant sortit de ses pensées et attrapa quelques œufs pour les donner au client. De plus en plus de monde affluait. La journée s’annonçait bien, et leur marchandise s’égouttait plus vite que leur sueur. La cité baignait indéfiniment dans une aquarelle de couleurs chaudes. Parfois, des bourrasques venaient soulever leurs chèches et leurs habits en toile qui les protégeaient de l’ardeur du soleil. Son père se détendit petit à petit, ses appréhensions s’évaporaient heureusement avec le labeur.
Cyla remarqua un comptoir qui vendait de nombreux vêtements de l’Ancien temps. Une nouvelle décharge avait dû être découverte car plus aucun tissu n’était fabriqué dans la cité. Les étioliens s’agglutinaient autour de l’étal pour acheter les fripes dans l’optique de se confectionner de nouvelles tenues, toutes plus excentriques les unes que les autres. Un peu plus loin, un artiste vendait des œuvres réalisées à partir de bouteilles en plastique et de verres rejetées par l’océan : il avait nettement moins de succès.
Ewen attira Cyla soudain contre lui. Des gardes du Kâ traversaient le marché d’un bon pas. Deux d’entre eux tenaient une vieille personne par les épaules. Elle se tenait courbée, comme un arbre trop souvent battu par les vents. Deux sacs informes semblaient dissimulés au niveau de son torse, sous l’habit bleu de la tribu des montagnes. Des chuchotements emplirent les bouches des étioliens.
— C’est une femme ! s’exclama un habitant ahuri.
— Ils ont trouvé une femme ! reprit un commerçant.
L’information se propagea comme une traînée de poudre et les activités cessèrent, les regards convergèrent. Cyla n’en croyait pas ses yeux : alors voilà à quoi ressemblait une femme ? On n’entendait plus un bruit humain, seulement le bourdonnement des insectes et le mugissement du vent. Certains garçons tentèrent de s’approcher en catimini de la captive. Les gardes les repoussèrent brutalement, déclenchant cris et bousculades.
— Elle vient d’où, papa ? Je croyais que toutes les femmes avaient été trouvées.
— Des montagnes, certainement. Elle devait se cacher, répondit son père.
— Ou bienêtre séquestrée… ajouta un potentiel acheteur. Tu n’as pas à t’en faire, petit. Les gardes font bien leur travail. Ils vont l’emmener au quartier des femmes. Là-bas, elle sera en sécurité.
Un autre homme, non loin, se permit d’intervenir.
— Je ne suis pas d’accord. Déjà, on m’a fait part d’actes horribles commis par les gardes et en plus elles échangent une prison contre une autre. Cette situation est inadmissible ! Ma femme m’a été enlevée il y a dix ans et je n’ai aucune nouvelle depuis. Mes fils grandissent sans leur mère !
— C’est le lot de beaucoup d’enfants… remarqua Ewen.
— Mais tout de même, le Kâ ferait mieux d’enfermer tous les violeurs et les kidnappeurs ! Nos femmes et nos filles n’ont rien fait de mal ! s’emporta l’homme qui devenait de plus en plus rouge.
— Cette solution n’est que temporaire. C’est ainsi qu’elle nous a été présentée, reprit le premier acheteur sur un ton plus acerbe.
— Temporaire, temporaire, ça fait dix ans qu’elle est temporaire ! s’indigna le second. Jusqu’à quand va-t-on tolérer ça ?
Ewen soupira, les sourcils froncés. Cyla lut l’agacement sur ses traits.
— Messieurs, ce n’est pas le lieu pour un débat. Si vous n’êtes pas intéressés par mes produits, alors passez votre chemin.
Le premier client acquiesça et rejoignit d’autres connaissances pendant que le deuxième se perdait dans l’observation des volailles. Il jeta son dévolu sur une poule de bonne taille qu’il désigna du doigt à Ewen.Le dresseur s’en empara et la tendit à l’acquéreur. En se penchant en avant pour récupérer son achat, l’homme chuchota :
— Ewen Mô, il paraît que vous avez travaillé au Palais dans votre jeunesse et que vous êtes un combattant hors pair. Ne sentez-vous pas le vent de la révolte mugir à vos oreilles ? Nous aurions besoin de guerriers comme vous !
Ewen soupira et, d’un mouvement d’épaule, ordonna à Héclion de s’envoler. Le rapace s’élança et fila vers le ciel céruléen.
— Le vent change rapidement de direction. Surtout celui du désert. Un choix malvenu et la mort est la seule destination.
L’acheteur esquissa un mince rictus et pencha sa tête en avant.
— C’est bien dommage… Au plaisir, cher dresseur.
Cyla regarda disparaître l’homme dans la foule.
— Moi, je vais aller les aider. Peu importe si le vent n’est pas favorable !
— Hors de question, rétorqua Ewen. C’est d’ailleurs la dernière fois que tu viens avec moi.
L’enfant serra les dents et les poings d’énervement, mais se contint. Ils continuèrent de vendre leurs marchandises en silence pendant plus d’une heure.
Alors que Cyla bayait aux corneilles, son attention fut attirée par un nouvel arrivant : petit de taille, la peau pâle pour un étiolien ; il zigzaguait parmi les étals avec prestance. Il s’agissait de la Mémoire du Monde, le frère du souverain d’Étioli. Depuis des décennies, il s’occupait de l’écriture du présent et du souvenir du passé. Il étudiait et racontait l’époque des cathédrales, le temps de la technologie et la Grande Marée. Des murmures saisirent de nouveau le marché lorsque les habitants le remarquèrent. Il s’assit sur un petit tabouret en haut d’un amoncellement de débris, insensible à la saleté qui tachait sa toge couleur sable. Quelques adolescents vinrent immédiatement se regrouper près de lui, les hommes s’approchèrent. Il commença à raconter l’arrivée de la Marée, l’histoire la plus prisée de la Cité.
— Tu ne bouges pas, je vais voir Sékou, décida Ewen subitement.
Cyla acquiesça, le voyant disparaître dans les nuées colorées. Plusieurs minutes filèrent, le groupe de garçons avait enflé, les adultes écoutaient, plus un bruit ne venait troubler l’histoire de la Mémoire du Monde. Cyla tenta de repérer son père, mais il n’était pas visible. La curiosité transperçait son corps comme une lame.Il n’y avait aucun risque à laisser quelques instants leur étal, après tout. À en croire son père, ils ne reviendraient plus ensemble au marché…
L’enfant courut vers le groupe en bousculant un peu certains garçons qui se tenaient trop serrés.
« … La Marée surprit tous les gouvernements. Même s’ils le pressentaient depuis longtemps, l’eau monta et envahit les villes, les humains, les animaux… Beaucoup d’hommes vécurent sur des bateaux pendant de nombreuses années, mais l’eau n’est pas l’élément le plus intime de l’homme ; il préfère la terre, le sol, marcher sur le sable, sentir les cailloux sous ses pieds, alors ces explorateurs néophytes se mirent en quête des dernières terres émergées. C’est ainsi qu’ils trouvèrent cette terre. Au moment de former des villes, plusieurs groupes se divisèrent pour instituer les trois cités que nous connaissons actuellement, Étioli, Mallaig et Astrakam. Chacune construisit son propre gouvernement ;, Étioli préféra bannir les avancées scientifiques et la technologie pour renouer avec la Nature et Mallaig choisit de s’enfermer dans un cristal technologique et hermétique pour ne plus être dépendant de la Nature. Pour Astrakam, le mystère demeure quant à son fonctionnement. Les Cités choisirent de vivre en autarcie, car la libre concurrence avait pollué la planète, assombri les esprits et corrompu les âmes… »
Il s’arrêta soudain, dévisageant un à un les spectateurs pour voir l’effet de son récit. Un garçon leva la main.
— Pourquoi ne sait-on rien sur Astrakam ?
— Personne ne sait où la cité se trouve, répondit la mémoire du Monde. Seuls les Silleurs savent y aller, ils sont les seuls liens entre les cités.
— Y a-t-il un Silleur à Étioli ? demanda un autre jeune homme.
— Bien sûr, mais il ne souhaite pas que son identité soit révélée.
Cyla leva la main à son tour, une question brûlante aux lèvres.
— Je ne comprends pas pourquoi nous n’allons pas à Mallaig chercher des femmes ? J’ai entendu dire que là-bas ce n’était pas la même situation, qu’ils avaient autant d’hommes que de femmes !
Le regard du sage se posa sur Cyla avec insistance. Le rouge lui monta aux joues.
— Il faut au moins trois mois pour rejoindre Mallaig à pied et le chemin est très dangereux. De plus, les Maliens ne souhaitent pas nous aider. Nous avons essayé.
La mémoire du Monde continua de l’observer.
— Des yeux vairons… C’est rare. Dis-moi, d’où tiens-tu ces yeux ? De ton père ou de ta mère ?
Une vague de panique s’insinua dans l’esprit de Cyla.
— De ma mère il me semble, mais je ne m’en souviens plus. Elle est morte peu après ma naissance.
— C’est bien triste. Quel âge as-tu ? Où habites-tu ? Que fais-tu ici ?
L’enfant frémit. Ses mains devinrent moites. On disait que la Mémoire du Monde savait décrypter le langage du corps. On disait aussi qu’il pouvait savoir quand vous mentiez, on disait aussi qu’il voyait l’avenir. On disait aussi… On disait tellement de choses à son sujet.
— Alors ? continua le savant de sa voix douce. Ne t’inquiète pas. Ce ne sont que quelques questions de circonstances, vois-tu, je recherche un apprenti. Une personne qui pourrait m’aider dans mes recherches.
Cyla se détendit un peu.
— J’ai treize ans.
— Bien. Très bien. C’est exactement l’âge que je souhaite.
— CYLA !
Le cri empli de colère résonna dans sa tête plusieurs fois avant que Cyla ne lui donne une réalité. Son père traversa la foule à grandes enjambées. Son visage avait pris la couleur des raisins trop mûrs, ses yeux noisette avaient viré au noir tempête. Son corps et ses muscles bandés donnaient l’impression qu’une masse se dirigeait vers vous à grande allure. Il l’attrapa par l’épaule et lui assena une violente gifle.
— Je suis désolé, il devait garder le comptoir, nous avons toutes nos marchandises, se justifia-t-il devant la mémoire du Monde.
Sans un mot de plus, Ewen poussa son enfant à travers la cohue. Cyla gardait toujours une main sur sa joue, la bouche crispée par la honte.
Arrivé à leur étal, son père s’agenouilla et lui fit face.
— Ne pleure pas. Tu savais que c’était nécessaire.
Cyla ne répondit pas, les yeux brillants de larmes. La colère remplaça peu à peu l’humiliation. Notant son énervement, son père ajouta d’une voix atone.
— Pardonne-moi. J’ai eu vraiment peur.
— Je ne peux jamais rien faire ! J’en ai marre ! rouspéta l’enfant.
Ewen s’arrêta, ses narines frémirent en entendant sa plainte. Il se rapprocha et chuchota.
— Tu es libre, Cyla ! Si quelqu’un découvrait qui tu es, tu serais enfermé dans la tour. Tu vivrais le reste de ton existence dans le quartier des femmes ! Est-ce ce que tu souhaites ?
— Non, rétorqua la jeune fille d’un ton abrupt.
— Tu sais que je t’aime, tu es ce que j’ai de plus précieux au monde. J’ai tout abandonné pour toi, mais tu dois être plus prudent, au moins jusqu’à ce que j’obtienne les plans pour que nous puissions demander l’asile à Mallaig.
— Moi, j’ai envie de rester. C’est ma Cité. J’aime ma vie ici. Je suis en sécurité et tu ne seras pas toujours là pour décider de tout !
Son père la dévisagea gravement.
— Je sais.
— Je n’ai pas besoin d’être protégée en permanence. Tu m’as appris à me défendre.
— Je sais. Malheureusement, tu ne seras jamais en sécurité dans cette cité.
— La situation peut changer ici.
Ewen secoua sa tête en signe de désaccord.
— Rentrons. Nous avons eu assez de frayeurs pour aujourd’hui.
— Toi surtout, marmonna Cyla.
— Ne sois pas insolent. Allez, dépêche-toi.
Cyla bougonna en empaquetant les aliments durement acheminés à l’aller. Son père lui arracha brutalement le sac des mains et juxtaposa les deux besaces sur ses larges épaules.
— Tu m’as assez aidé, murmura-t-il. Avance.
La jeune fille courba les épaules et de la pointe de sa chaussure, propulsa un caillou dans la ruelle. Ils traversèrent la place du marché en silence.
Mais pourquoi, pourquoi donc était-elle née fille ? Cela aurait été tellement plus simple d’être un garçon ! Elle n’aimait pas être une fille. Absolument pas.
Je ne sais pas quel niveau de commentaires tu veux pour ce texte. Au départ, je comptais te laisser un ressenti général, mais dans le doute je vais aussi mettre des détails glanés au fil de la lecture. Tu me diras ?
C'est un bon premier chapitre, en tout cas, où tu poses un monde entier, et un père et une fille avec à la fois une proximité et une tension. L'univers est joli, châtoyant, mystérieux tout en étant clair.
Note subjective et peut-être pas adaptée à ton projet, mais here goes:
J'ai eu la sensation que le "conflit" entre tes deux personnages pouvait être joué de façon plus variée. Ici, finalement, c'est un père qui répète que son enfant doit faire attention car le monde est dangereux, et un enfant qui répète qu'elle veut faire des trucs et que son père la laisse tranquille. J'entends que ce soit leur motivation intérieure profonde, mais du coup je me dis, peut-être qu'il y a plusieurs façons d'aborder le sujet, et que ça peut être plus à travers des gestes/choix/choses sans que ce soit explicité du tout. Genre le père dirait jamais "attention, je veux te protéger" et l'enfant dirait jamais "tu me gonfles", et du coup la tension pourrait plus monter de l'enfant qui fait des tentatives de plus en plus grandes de s'éloigner et le père qui le fait des tentatives de plus en plus grandes de le "restreindre". Et on pourrait même flirter avec cette question de "mais pourquoi ? est-ce que le père contrôle trop ? est-ce que ces deux-là se détestent ? est-ce que blablabla" et arriver de plein fouet à la révélation de "eh non, en fait c'est juste que l'enfant est une fille et on sait que c'est pas du tout, du tout une bonne chose dans ce monde, donc son père essaye à tout prix de la protéger".
Mais bon, c'est une idée comme ça, c'est peut-être pas du tout ce que tu cherches à obtenir comme effet, c'est juste que ça m'a rappelé un truc que j'ai lu dans un bouquin d'écriture créative récemment et ça m'a fait un déclic.
Au fil de la lecture :
→ "Cyla marchait en compagnie de son père dans les rues inondées par les effluves et le tapage. Il fallait plusieurs heures pour trouver le marché central où ils devaient commercer. Au fur et à mesure de leur errance, ils découvraient des vestiges de bâtiments religieux, des squelettes gigantesques d’immeubles, des maisons vétustes aux toits de tuiles, et les miasmes immobiles des marchés. Par-dessus cet ensemble, des habitations en terre s’entassaient les unes sur les autres en noyant les vieux balcons et les belvédères. Ce camaïeu historique faisait la fierté du Kâ, actuel empereur d’Étioli, mais on le voyait rarement fouler le sol aride de cette partie de la Cité. "
Ce paragraphe de description est très, très bien écrit, et j'adore la première et la dernière phrase. Mon attention a décroché légèrement pendant le milieu descriptif, et je suis revenue pour relire ce que j'avais instinctivement sauté. Je me demande si ça ne vaudrait pas le coup de mettre des verbes d'action dans cet aperçu pour qu'on ait du mouvement à suivre avec nos yeux. Un truc tout bête comme Cyla qui contemple un oiseau voler au-dessus des habitations en terre. Peut-être il s'agirait de personnaliser ce regard pour qu'on sente que c'est le sien ? Je ne suis pas certaine. Mais au cas où, je note que mon cerveau était en mode "description, pas important, on saute" et que j'ai dû consciemment revenir en arrière.
→ J'aime bien le mystère de pourquoi Cyla ne devrait pas être là, pourquoi ils ne peuvent pas attirer l'attention sur eux, toute cette tension qu'il y a dans les dialogues entre le père et le fils et que je ne comprends pas encore tout à fait.
→ "La cité baignait indéfiniment dans une aquarelle de couleurs chaudes." Magnifique.
→ "Cyla remarqua un comptoir qui vendait de nombreux vêtements de l’Ancien temps." J'ai mis "l'Ancien Monde" dans Verticales de mémoire, et en lisant pas mal sur PA récemment, j'ai vu que beaucoup d'entre nous ont une version de ça. Donc je me suis dit qu'on devrait peut-être nommer nos anciennes ères plutôt que de juste les appeler anciennes, parce que ça finit par faire artificiel, par sortir de l'immersivité du roman. (Mon plan est donc de me créer une frise chronologique comme on étudiait en primaire, avec des noms d'époque et tout.)
→ Ah wow, je ne m'attendais pas à cette histoire de femmes disparues / séquestrées / chose. Intense et intrigant.
→ "Ou bienêtre séquestrée…" bien être
→ "à Ewen.Le dresseur" Manque un espace après le point.
→ "Le premier client acquiesça et rejoignit d’autres connaissances pendant que le deuxième se perdait dans l’observation des volailles. Il jeta son dévolu sur une poule de bonne taille qu’il désigna du doigt à Ewen.Le dresseur s’en empara et la tendit à l’acquéreur. En se penchant en avant pour récupérer son achat, l’homme chuchota :"
C'est très subjectif pour le coup, mais je préfère que tout soit très spécifique. Je me dis qu'ici en nommant d'une façon générique la personne ("client", "acquéreur", "homme"), tu perds une occasion de donner plus de couleur à ton monde en donnant des détails sur cette personne, même si c'est simplement pour qu'on comprenne mieux l'univers à travers elle. Tu vois ce que je veux dire ? Après, tu as peut-être une très bonne raison de vouloir garder le mystère autour de cet énergumène.
→ Bon, bah, grâce à toi, j'ai appris que ça s'écrivait bayer aux corneilles et non bâiller aux corneilles.
→ "Il s’agissait de la Mémoire du Monde, le frère du souverain d’Étioli. " Quel titre / nom / surnom, wow.
→ "comme une lame.Il n’y" Manque un espace après le point.
→ "gouvernement ;, Étioli" Une ponctuation en trop.
→ Je comprends que le récit soit en italique, mais personnellement je trouve toujours les italiques difficiles à lire, donc je suis plus en galère qu'en train de profiter du récit.
→ "Seuls les Silleurs savent y aller, ils sont les seuls liens entre les cités." Pourquoi as-tu choisi de mettre une majuscule à Silleurs plutôt qu'une minuscule ?
→ "se justifia-t-il devant la mémoire du Monde." Est-ce que du coup il ne faudrait pas une majuscule à mémoire ici, comme plus haut ?
→ "Non, rétorqua la jeune fille d’un ton abrupt." Whaaaaaaaaat, plot twist de folie. J'avais plein d'hypothèses de "il va se faire enlever", mais aucune là-dessus.
→ "Mais pourquoi, pourquoi donc était-elle née fille ? Cela aurait été tellement plus simple d’être un garçon ! Elle n’aimait pas être une fille. Absolument pas." J'ai le sentiment que tout est déjà clair avec la première phrase/question, et que ce serait une clôture plus forte d'une certaine façon pour ce premier chapitre.
Je pense qu'elle devrait te plaire :D
En tout cas, tes remarques d'amélioration sur ce chapitre sont très intéressantes ! Je l'ai tellement écrit et ré-écrit ce 1er chapitre XD
Merci en tout cas <3
Je file répondre à tes autres coms <3
J'arrive après la bataille mais j'ai bien envie de continuer la lecture. Ça promet.
Merci pour ton commentaire ! Je suis ravie que ce premier chapitre te plaise, je l'ai beaucoup retravaillé ! Grâce aux plumes, d'ailleurs !
J'aime tes références, cela me va si tu as ressenti ce type d'ambiance :p. Tu verras que du côté de Mallaig, ce n'est pas du tout la même ambiance. Tu me diras ce que tu en penses !
Tu viens d'arriver sur Plume d'Argent ? T'es-tu inscrit sur le forum ?
Très bonne continuation aussi !
C'est très gentil à toi de venir découvrir cette histoire ! J'espère qu'elle va te plaire ! Merci pour tes gentilles remarques !
Ah oui, toi aussi tu as trois cités dans un futur éloigné ? Je dois aller voir ça :p
Bonne découverte de mon histoire !
Merci pour ton commentaire :). Je suis contente que le début te plaise et si tu le trouves original et travaillé :). J'ai réussi mon objectif alors !
Tu viens d'arriver sur Plume d'argent ?
J'espère que la suite va te plaire !
mais quel merveilleux chapitre ! j'aime déjà l'univers mystérieux et apocalyptique. En plus l'écriture est fluide, imagée et les dialogues sont dynamiques.
Et du coup j'ai pleins de questions sur Astrakam ! Il y a t
C'est un début qui promet :)
Au fil de ma lecture, je me doutais que Cyla n'était pas un garçon. Mais tu as su brillamment mener l'essentiel de ce chapitre sans jamais faire utiliser de pronom à ta narratrice (Cyla, donc) quand elle parlait d'elle-même. Je suis remontée plusieurs fois dans les lignes du dessus pour voir comment tu t'y prenais pour contourner cette difficulté, et franchement c'était niquel. Si je ne m'étais pas posée la question au moment où l'on voit la femme se faire emmener, je ne m'en serais pas aperçue ! Ayant moi-même à faire des circonvolutions pour éviter de genrer un personne non-binaire, j'apprécie ce dur labeur ! :p
Sinon rien à redire sur le style : la plume est belle, les descriptions efficaces, on a le droit à un peu de lore building avec la Mémoire du Monde. Un premier chapitre efficace :)
C'est vrai que ce n'est pas facile de ne pas genrer une personne, c'est un véritable exercice de style^^
Je suis contente si j'ai réussi à rendre la narration fluide car ce n'était pas gagné^^
Merci pour tes compliments ! Comme tu peux te douter, ce chapitre, depuis mon arrivée sur PA, a été beaucoup retravaillé^^. Tant mieux s'il fait son affaire^^
A bientôt sur la suite :)
J'ai passé un bon moment à découvrir ce premier chapitre et ton écriture fluide :)
J'ai pour ma part rapidement compris que le petit garçon était une fille mais cela n'enlève rien à la qualité de ce chapitre car j'ai très envi de découvrir plus sur cet univers ou les femmes sont enfermés et cachées pour leur sécurité !
Je prendrais le temps de lire la suite mais ne m'en veut pas si cela prend du temps car j'ai du mal à lire sur un écran ^^
Bienvenue dans Sillages ! Merci d'avoir laissé un petit com pour me faire part de ton ressenti ! Je suis contente si tu as passé un bon moment !
A bientôt ! :p
Je n'ai pour ma part pas été surprise par le fait que Cyla soit une fille, mais cela ne change rien. Ce premier chapitre très bien écrit et conçu donne très envie de lire la suite ! :)
Cela ne m'étonne pas que tu ais deviné pour le genre de Cyla^^. Si j'essaie d'entretenir le mystère, je me doute que les lecteurs ne sont pas dupes :p
Merci beaucoup pour tes compliments ! J'espère que la découverte des nouveaux personnages te plaira ! :p
j'ai passé un bon moment sur ce chapitre. On est rapidement mis dans l'ambiance.
Deux bémols cela dit, l'acheteur Malien, je l'ai trouvé un peu trop caricatural. Et la Mémoire du Monde, un brin trop rapide en besogne. Un enfant curieux, c'est une chose, un apprenti s'en est une autre. Il posait tant de questions... Soit c'est lié à l'intrigue et je le saurais en lisant la suite ( ;) ) soit tu vas un poil trop vite.
En bref, j'ai été captivée par ton récit (si si, c'est ma conclusion).
Je suis contente que ce chapitre retienne ton attention ! Il a été tant de fois remanié^^Ahaha.
C'est vrai que l'acheteur Malien est un peu caricaturale mais ça ne me gêne pas car il n'est pas important ! Par contre pour la Mémoire du Monde qui pose beaucoup de questions, c'est normal ! Ce sera réutilisé dans la suite :p
Ecoute j'aime beaucoup ta conclusion ! Ahaha
J'espère que les deux autres personnages principaux vont te plaire :)
Bisous volants
J'ai pris quelques notes à la lecture :
Dès le départ, tu nous mets dans l’intrigue : pourquoi il n’y a que des hommes dehors ? Tu nous mets plein de questions sous le nez directement : un garçon avec une arme ? Un secret ? De qui ? De quoi ?
J’aime bien la répartie de Cyla face aux clients !
On enferme les femmes pour les protéger ?? Sérieux ?
Haha ! trop génial la fin du chapitre où on découvre que "le garçon" est en fait une fille déguisée ! ça donne direct envie de savoir ce qui va lui arriver ! Par contre Cyla pour moi ça fait très féminin comme prénom. N'aurait-il pas fallu directement jouer la carte du prénom masculin, quitte à le changer par la suite ? Après vu qu'on est dans un autre univers, peut être que ça ne pose pas de problème...
Pour conclure, je trouve que c'est un bon premier chapitre : le décor est planté mais pas entièrement, l'action démarre tranquillement, et on ne s'y perd pas, et le dosage entre informations/action/personnages est bien fait. J'ai du mal à trouver des critiques à faire...
Tant mieux si le chapitre soulève des questions ;) c'est le but!
"On enferme les femmes pour les protéger ?? Sérieux ?" => Oui, c'est ce qui a gêné PKJ, ils trouvent trop oppressant mais bon c'est voulu donc bon... (et puis ça va rester comme ça^^ les femmes ont plus d'un tour dans leur sac :p)
"Par contre Cyla pour moi ça fait très féminin comme prénom. N'aurait-il pas fallu directement jouer la carte du prénom masculin, quitte à le changer par la suite ? Après vu qu'on est dans un autre univers, peut être que ça ne pose pas de problème... => A la base, Sylla c'est un dictateur romain ! Donc un homme ;) (tu sens la prof d'histoire là hihihihi)
"Haha ! trop génial la fin du chapitre où on découvre que "le garçon" est en fait une fille déguisée ! ça donne direct envie de savoir ce qui va lui arriver ! " => C'est le but, après on s'en doute tout de même mais ça ne me gêne pas.
"Pour conclure, je trouve que c'est un bon premier chapitre : le décor est planté mais pas entièrement, l'action démarre tranquillement, et on ne s'y perd pas, et le dosage entre informations/action/personnages est bien fait. "=> OUF, si tu savais combien de fois, je l'ai retravaillé^^ Ahaha
J'espère que les autres personnages vont te plaire :)
(rien que pour toi, j'ai fait la mise à jour de tous les chapitres <3)
Petite remarque, enfin, mon avis, quoi : Sans doute il aurait mieux fallu qu'on découvre les cités et le passé de l'univers au fur et à masure, au lieu de ce paragraphe en italique. J'assimile facilement les infos d'un univers créé de toute pièce, mais je pense qu'il y a des manières plus subtiles de le présenter. M'enfin, ce n'est que le premier chapitre. Peut-être était-ce nécessaire de le présenter ainsi.
C'est un bon début, je veux en savoir plus et découvrir la suite de l'univers.
A bientôt !
Bon déjà si le principe et les coutumes te plaisent, c'est déjà bon signe ! Je comprends ce que tu veux dire au sujet de la présentation de l'univers par la Mémoire du Monde, c'est un peu facile et brute comme manière de présenter mais bon c'est pas très long et puis après c'est fait :p. Disons que pour Mallaig, je distille vraiment les infos petits à petits et j'avais peur que cela fasse trop de mystère si je faisais la même chose avec Etioli ;).
Super si l'univers te plait, tu en as seulement une esquisse :p
Je file répondre à ton autre commentaire !
Alors ce premier chapitre a été pas mal
Et bienvenue dans l'univers de sillages :p
J'espère que l'histoire va te plaire <3
En tous cas, j’aime bien le mônde que tu présentes, je suis hypé pour la suite :)
Merci pour ton passage et ton gentil commentaire ! Je suis contente si tu as été surpris par la révélation finale ! En ce qui concerne l'exposition de la memoire du monde, c'esy vrai que cela fait un peu instant présentation d'univers, mais jusqu'à présent, je n'zi pas trouvé d'autres moyens pour faire passer ces infos !
J'espère que la suite va te plaire, on decouvre une nouvelle cité :)
A bientôt :p
Me voilà pour ma première lecture du site, sur conseil de Tiyphe !
Premier petit point, sur le résumé, tu as une phrase " Quant à Astrakam qui demeure un réel mystère pour l'ensemble des survivants rien ni personne ne sait ce qu'il s'y passe. " -> je ne comprend pas bien l'importance du Quant à seul ici, on a l'impression qu'il manque quelque chose dans la phrase.
dans les rues inondées par les effluves -> j'aurais bien envie de savoir lesquelles, d'effluves ! Le mot peut aller à la fois pour de bonnes comme de mauvaises odeurs...
et les miasmes immobiles -> les miasmes immobiles.. Tu parles de bâtiments dans toute la phrase, et là on arrive à des bactéries ou de gaz :/ ?
Par-dessus cet ensemble, des habitations en terre s’entassaient les unes sur les autres en toussant des vieux balcons comme autant de microbes. -> je comprend le sens, mais je trouve ça assez lourd comme formulation ^^'
Le marché se profila enfin, -> pourtant tu dis à peine plus haut qu'il faut un jour pour le trouver ?
Son père claqua des doigts -> j'aurais apprécié "Le père de Cyla" vu que c'est
Cyla ne put s’empêcher -> je pense que tu gagnerais à revoir les virgules de cette phrase pour le rythme.
ses seuls instants de socialisation. -> ça fait très psy, comme formulation !
Son père malheureusement l’amenait -> Son père l’amenait malheureusement
leur marchandise s’égouttait plus vite que leur sueur. -> très joli !
Son père se détendit -> pourquoi ne pas utiliser son nom maintenant qu'on le connait ? Cela ferait bien plus naturel
la 1re -> première ! On écrit pas avec des chiffres dans un dialogue ^^'
Son père pouvait battre en duel, les meilleurs hommes du Kâ. -> Son père pouvait battre les meilleurs hommes du Kâ en duel. ce serait peut être plus facilement lisible ?
La fin est assée attendue, mais ça semble logique pour un début d'histoire :) ça donne envie de lire la suite ^^
Oh tiyphe est trop chou de t'avoir conseillé mon histoire !
Alors tu lis une version non mise à jour de Sillages. donc tu risques de trouver quelques coquilles ou des formulations maladroites (dans mon fichier elles sont pour la plupart corrigées ;) ). Merci d'avoir pris la peine de relever ce que tu trouvais étrange.
Du coup, je vais aller vérifier sur ma version à jour si je dois encore modifier certaines choses ;-)
Je note ta remarque sur le résumé, en vrai, il est pas terrible, je dois le retravailler^^
>La fin est assée attendue, mais ça semble logique pour un début d'histoire> En vrai, cette fin de chapitre entre en écho avec un élément très important de la personnalité de Cyla ;)
Merci encore pour ton passage ! J'espère que la suite te plaira :)
Je vais lire la suite sous peu en tout cas :)
Je suis tombée sur ton histoire, au premier regard à cause de ta couverture, et après, avec le résumé, qui m'a beaucoup plu! Je le trouve original, et on a très envie de découvrir l'univers !
Ce premier chapitre est super intriguant et vraiment très bien écrit ! Je n'ai pas grand chose à dire, peut-être un peu trop l'utilisation d'adverbes, raccourcis linguistiques, qui alourdissent un peu les phrases (par exemple "lui arracha brutalement", "l'attrapa violemment"). Je t'avoue que c'est parce qu'on m'a moi-même fait remarquer que j'en utilisais beaucoup que je les vois maintenant, alors ce n'est peut-être pas grand chose^^
En tout cas j'ai beaucoup aimé, on a vraiment envie d'en savoir plus, et on se doute que le thème va amener des questions très intéressantes !
A bientôt !
Merci de ta lecture, je suis contente si tu as été attirée par la couverture, c'est une amie-plume du site qui l'a réalisée (le résumé est de moi par contre :p)
"Ce premier chapitre est super intriguant et vraiment très bien écrit !"=> Merci ! Je suis en train de le retravailler car je viens de terminer l'histoire et donc je pense l'envoyer prochainement aux Maisons d'Edition :)
Je note pour l'emploi des adverbes, c'est vrai qu'il me faut faire une relecture attentive avec ces vilains mots qui alourdissent les phrases.
Si à la fin du chapitre 1, tu as envie d'en savoir plus c'est une bonne chose :)
Tu verras que l'autre Cité est un tout autre monde ! En tout cas, si tu continues à lire, je serai ravie d'avoir un œil neuf sur l'histoire ! N'hésite pas à me faire part de ton ressenti et tes analyses pour que j'améliore mon texte :)
A bientôt !
Rien que cette première phrase impose le respect et suscite l'envie.
Le style est très agréable et pose d'emblée les bases de cet univers. La qualité de l'écriture nous embarque dans le faux-rythme de cette journée pas comme les autres pour les deux protagonistes. Les informations distillées tout au long du récit se concluent sur une révélation surprenante qui conforte l'attrait déjà provoqué.
Bienvenue sur Plume d'Argent et sur mon histoire !
Ah je suis contente que tu aies relevé ma première phrase, je l'ai bien travaillée et je l'aime beaucoup, je suis ravie qu'elle fasse son effet !
Merci pour tes compliments, c'est un chapitre que j'ai beaucoup retravaillé grâce aux plumes.
J'espère que la suite te plaira aussi !
(N'hésite pas à t'inscrire sur le forum pour te présenter et parler de ton roman, on est tous très curieux !)
A bientôt !
Makara
ça fait un moment que je m'étais promis de venir découvrir ce que tu écris, ça y est!
J'aime plein de choses dans ce début!
Déjà, j'adore l'idée des trois cités, qui ont décidé d'être indépendantes en espérant ainsi ne pas reproduire les erreurs du passé (ah ah on s'en doute que du coup elles foncent dans d'autres types de problèmes, mais c'est tellement humain!)
J'aime aussi beaucoup le côté "tout pour la nature" dans l'une, "méga technologie de pointe" dans l'autre.
Quand à l'absence des femmes... très intriguant et angoissant!
On s'attache à Cyla et son père dès le départ, et on ressent le poids qui pèse sur eux sans pour autant le comprendre...
Et ton style est très fluide et très agréable.
A bientôt pour la suite! :)
Hé ça fait plaisir de te voir sur mon roman :)
Bon ce premier chapitre a été pas mal de fois retapé et re-fait ! XD. Je suis contente s'il t'emballe un minimum, même si je ne suis toujours pas satisfaite^^
Bon j'espère que la suite va te plaire, tu vas préférer l'ambiance de Mallaig je pense :p
Merci pour tes remarques sur mon style, n'hésite pas à relever des passages que tu trouves bizarre, j'attaque bientôt la réécriture !
Pleins de bisous volants <3
Petits conseils de dydy :
*Par-dessus cet ensemble, avait été construit dans la hâte, des habitations -> avaient* :)
* - J'ai treize ans -> il manque un point à la fin
Voilà ^^
Il y a de supers dessinateurs sur PA :)
Je joue pas mal sur le genre de Cyla, car cela va être une problématique importante dans mon bouquin ( dans un monde sans femme peut-on décider de ne pas être une fille^^).
J'aime bien que tu aies eu ce raisonnement, je ne souhaite pas faire une totale surprise mais surtout semer le doute :p
Merci pour la coquille, elle est belle ! Etrange qu'elle me soit passée sous le nez !
A bientôt !
Hey ! Je suis arrivée ici un peu par hasard et je ne suis pas déçue ! Ce premier chapitre m'a clairement teasée et je vais lire la suite :D
Je t'ai fait quelques remarques qui m'ont interpelée, tu en fais ce que tu veux ;) :
"C'était un travail important, mais parfois, dans les moments de sécheresse"
->"dans les moments de sécheresse" ce n'est pas très joli ni "parfois".
Tu peux tenter : "C'était un travail important pour le pays/l'empire. Cependant, lors des périodes de grande sécheresse, il devaient ..."
"les seuls moments où l'enfant pouvait se mêlait au reste de la population"
-> pouvait se mêler*
"Cyla ressemblait peu à son père, ..."
-> Dans ce paragraphe, il est assez difficile de savoir de qui tu fais la description physique, j'imagine avec la fin que c'est celle du père, mais ce n'est pas très clair.
Je vais être embêtante, mais c'est plus agréable à lire si tu justifies ton texte et si tu utilises des cadratins à la place des tirets : "_" pour les dialogues ^^
Je suis ravie que tu sois venue lire par ici ! Dis moi qu'est-ce qui t'a attiré ? La couv ? Le résumé ?
Ecoute je ne suis pas trop fan de ces premiers chapitres, je peux te dire que l'histoire est bien mieux par la suite ;)
Merci pour la coquille elle est bien belle ! Lol
Merci pour tes remarques, en effet je vais retravailler certaines phrases !
Je suis a deux chapitres de finir le 1er jet de cette histoire (ouiiiiiiiiiii :D). Apres je vais m'atteler a la relecture/réécriture !
Es-tu inscrite sur le forum !? Si ce n'est pas le cas, il faut que tu t'inscrive, les gens sont hyper sympas et il y a pleins de conseils precieux sur l'ecriture :)
A bientôt
Ah bah je suis heureuse de faire partie de l'aventure avant la réécriture ;) Si tu veux je peux être encore plus critique (parce que je n'ose pas toujours déprimer les gens xD) pour t'aider à reprendre dans les prochains chapitres que je vais lire ;)
Ouiiii j'y suis depuis le début de la semaine ^^ je fais connaissance ahah
Bah écoute, tu peux continuer ta lecture, je suis bientôt à la fin du tome 1 :) En particulier grâce à tous les précieux conseils que j'ai reçu depuis mon arrivée, il y a un an !
N'hésite pas à me faire part de ton ressenti ( sur les persos, le rythme, certaines phrases...). En ce qui concerne la présentation du texte, les tirets cadratins, je ferai ça plus tard ;-)
Je suis dans une phase redécouverte de textes PAens et ce soir, c'est tombé sur toi. Tremble.
Alors, déjà, j'ai kiffé l'ambiance du truc. J'aime le post-apo et on est en plein dedans. Ca a l'air tout cassé, tout poussiéreux, me gusta.
Pour les personnages, les scènes de vie étaient vraiment entrainantes. (Bon, et j'ai pas lu le résumé, donc je savais genre pas où je mettais les palmes.) Du coup, si j'ai tout compris, on est dans un monde où les femmes sont en voie d'extinction ? C'est un chouia problématique :P
La révélation de la fin n'est pas vraiment une surprise, mais ce n'est pas très gênant en soi. On est qu'au premier chapitre, après tout, ce n'est pas comme si on attendait des révélations de malade. Ca pose bien le décor et les enjeux et c'est cool.
Juste un truc qui m'a paru un peu forcé pour faire avancer l'intrigue : le fait que Cyla cède pour aller jouer avec les garçons. J'veux dire, elle a 13 piges, donc elle a une certaine réflexion. Et elle sait le monde où elle vit et ce qui arrive aux femmes, sans parler du fait que le paternel a peur pour elle, donc il a dû y avoir déjà pas mal d'avertissements. Du coup, ça me parait un peu invraisemblable qu'elle cède pour aller s'amuser en sachant ce qui peut lui arriver si elle est démasquée.
Enfin, vouala. Je reviendrai ;)
ça fait trop plaisir de te voir sur mon texte :) En plus c'est une nouvelle version du premier chapitre donc tes impressions sont importantes ! Tu avais capté rapidement que Cyla était une fille ? Dans la première version, je le disais vite mais on m'a suggéré de faire durer le suspense ! lol
Je suis contente si tu as bien aimé l'ambiance et oui les femmes sont en voie d'extinction, c'est en effet très problématique^^
"Juste un truc qui m'a paru un peu forcé pour faire avancer l'intrigue : le fait que Cyla cède pour aller jouer avec les garçons. "=> Alors, elle ne va pas jouer avec les autres enfants, elle va écouter la Mémoire du Monde. C'est la première fois qu'elle le voit et sa présence reste exceptionnel alors elle a envie de l'entendre. ça te semble toujours invraisemblable ?
Merci de ta lecture ! J'espère que la suite te plaira ! On entre dans un autre ambiance pour le chapitre suivant !
Wé, je l'ai compris assez vite pour Cyla, j'ai de l'entrainement :P Tu parles de déguisement assez tôt dans le chapitre et comme on est dans une problématique de pas de meufs, ça me paraissait être l'hypothèse la plus logique x) A la limite, si tu veux vraiment garder le suspense, enlève quelques indices, ça passerait crème x)
Aaaah j'avais compris qu'elle partait vers les garçons. Au temps pour moi ! Alors du coup (chipotage mode), est-ce qu'il faut qu'elle s'en approche ? Elle ne peut pas l'entendre depuis son étal ? Bon après, je comprends aussi la fascination, donc c'est pas non plus méga méga gênant :P
(Tu vas apprendre très vite que je suis chiante quand je lis :P)
Oui tu peux lire la suite ! Justement, ça pourra me guider pour la future réécriture ! Là, il me reste encore deux chapitres à écrire ! Donc j'ai juste fait quelques petites modifications sur le 1er chapitre avec l'arrivée de la nouvelle (et sublime) plateforme :)
"est-ce qu'il faut qu'elle s'en approche ?" => Oui elle est obligée car sinon la Mémoire du Monde ne peut distinguer ses yeux vairons et c'est important pour la suite ;-).
N'hésite pas à chipoter ça ne me dérange pas ;-)
Mais du couuuup, il le faut pour l'histoire, mais elle, est-ce qu'elle en a besoin ? :P Est-ce que Bidule pourrait pas juste passer à côté de son étal, remarquer ses yeux, toussa ? Et p'têt même commencer son monologue à cet endroit. Bon, je réalise que le paternel n'aurait pas trop de quoi disjoncter aussi, mais valaaaa. Allez, l'oreiller m'appelle, je te laisse pour ce soir ♥
J’ai lu ton premier chapitre (enfin le premier deuxième ou le deuxième premier xD ça devient compliqué cette histoire) et j’avoue que je préfère nettement cette ambiance là à celle de Mallaig (l’ancien chapitre 1, c’est bien Mallaig ?). Même l’héroïne je la kiffe ! Et la mémoire du monde encore plus (je suis tombée amoureuse dès les premières secondes, tant pis s’il n’est pas majeur xD)(ce sera un peu comme jouer aux sims)
Et je fais en plus la rencontre d’Ewen, qui est décidément un père bizarre mais aimant (mais un peu trop attaché à sa progéniture si tu veux mon avis, vivement qu’il la laisse respirer)
Je te parie tout ce que tu veux que Cyla va s’allier à Éther. C’est obligé, ils formeraient vraiment un duo bizarre et c’est ça que j’adore !
Oh! Ne torture pas mon pseudo, s'il te plait Léthouille^^
Ah je suis contente que tu aies lu ce nouveau 1er chapitre (comment t'as fait pour rester éveillé jusqu'à 2h45 du mat ???)lol.
Les deux ambiances sont drastiquement différentes et c'est vrai qu'au début les lecteurs semblent plus accrocher avec Etioli c'est pour ça que j'ai préféré commencer avec Cyla ;-)
Je suis contente si tu l'aimes ma petite Cyla ! Elle va t'en réserver des surprises :)
Alors tu peux être amoureuse de la Mémoire du Monde sans problèmes car il est carrément majeur^^ ( 40 ans passé, tout de même...)
Ewen n'est pas bizarre, c'est un papa poule méga stressé pour sa fille. Mais c'est vrai qu'il pourrait la laisser respirer quand elle est en ville (car dans la montagne, elle est très libre^^)
"Je te parie tout ce que tu veux que Cyla va s’allier à Éther. C’est obligé, ils formeraient vraiment un duo bizarre et c’est ça que j’adore !"=> éh bah tu verras XD
En tout cas, j'ai bien hâte que tu découvres le chapitre 3 avec la présentation de mes derniers persos, je pense que tu vas les aimer aussi^^
Pleins de bisous volants <3
Ok je suis plus du tout amoureuse, je pensais que c’était un jeune homme, je suis trop dég xDDD Du coup je sais pas si j’ai envie qu’il s’allie avec Cyla !
J’ai lu le chapitre 2, j’ai pas encore commenté mais j’y vais de ce pas !
Et sinon, purée c'est grave quand même ! O-O Moi au départ, j'avais compris que les gars enfermaient "seulement" les nouvelles jeunes filles qu'ils découvraient, mais en fait ils enlèvent même les femmes mariées et mère de famille ?? Je veux dire, les deux sont hyper grave, mais on n'a pas l'habitude de voir le second type dans ce genre d'histoire, donc yé souis choquée. O-O
En tout cas c'est vraiment une situation super intéressante cette histoire de femmes touchées par une maladie... Je me demande quelle explication se cache derrière tout ça.
Concernant Cyla, je la préfère à Alya... Pour le moment. X'D
Je l'aime bien, le seul truc qui m'a fait un peu bizarre parfois, c'est... Comment dire ? J'ai l'impression qu'elle fait plus 9 ans que 12 ans. Elle a des réactions, des réflexions un peu trop enfantines pour moi.
Après, ça peut totalement être dû au fait que son père la garde de plus en plus enfermée. C'est clair que ça doit jouer.
Mais ouais, c'est chaud pour elle là, elle va bientôt atteindre ce merveilleux moment qu'est la puberté. :3 Joie.
Bref, sinon petit détail que j'ai trouvé cool : on finit sur une pièce venue d'Etioli au chapitre précédent, et là, on voit la monaie être utilisée. Je sais pas, j'aime bien. ^^
C'est super que tu continues l'histoire :) Tu vas voir c'est loin d'être une dystopie comme les autres :)
En effet, Ether n'est pas dupe durant cette scène mais ça on s'en rendra compte biiiiiiiiien plus tard !
Oui le vrai mystère de mon histoire tourne autour de la naissance des filles, hautement problématique. Chaque Cité a donc trouver une solution pour " résoudre " le problème. En ce qui concerne la raison de ce phénomène, je ne parlerai qu'en présence de mon avocat^^
Cyla en effet fait un peu "gamine" dans ce premier chapitre, tout simplement car elle vit tout le temps seule avec son père, elle a peu d'intéraction avec les autres. Ne t'inquiètes pas, ca va bien vite changer...
Tu es la première a avoir remarqué le lien entre la pièce et son utilisation ^^ Cela me fait plaisir :)
J'ai hâte que tu avances dans ta lecture et que tu te rendes compte de la complexité de ces villes :)
A bientot !
Bisous volants
Les personnages sont extremement attachant, je ne m'attendais pas du tout à ce qu'elle soit une fille, beaucoup de mystères, tu plantes bien le décor. Juste une hate: lire la suite !
Roooo trop cool que cela te plaise toujours :)
J'adore Claud Atlas ! Je l'avais vu il y a longtemps mais je l'avais adoré ! C'est vrai que c'est un peu dans la même veine !
pourquoi y a t il moins de naissances de filles que de garçons????)=> Ahaha ça je ne te dirai pas ! :p
Merci pour tes compliments, j'ai hâte que tu découvres la suite :)
Pleins de bisous volants <3
Deux fragments du même monde, deux ambiances, totalement différents résultant des choix passés, c’est ça le véritable point fort de ton roman et ce qui fait qu'il se démarque parmi les dystopies. Franchement, comment choisir entre Mallaig et Etioli ? Tu offres un panel large de personnages bien campés et chaque lecteur peut y trouver son compte. Tu as su donner son propre "ton narratif" à la cité d’étioli. Moins d’action. Des descriptions et présentations des personnages plus étoffées. Etc. etc. Bravo.
Bien sûr, vu la condition de la femme à Etioli, je pense d’office à Margaret Atwood. Je tremble pour Cyla. Tu pourrais rendre la révélation de son identité encore plus forte en la retardant, ou ainsi « Ewen passa une main sur les épaules de Cyla avec affection. Elle lui répondit par un sourire. »
Il y a juste cette phrase qui me laisse songeuse : On ne prend plus la main d'un garçon de 12 ans, précisait-il souvent.>Voulais-tu sous-entendre qu’avec une fille, on le ferait ?
Peccadilles :
Il manque des virgules devant les mais et les car>à vérifier sur tous les chapitres
et leur marchandise s'égouttait plus vite que leur sueur.>s’écoulait ?
Sauf sur les naissances si rares des femmes > si rares de femmes ?
Vers le stand>trouver un autre mot plus raccord avec ton univers ?
aux toits de tuile > aux toits de tuiles
avait été construit dans la hâte> avaient été construites dans la hâte
Cela fait longtemps que l'on ne t'as pas vu !> l'on ne t'a pas vu
Étioles est écrit de différentes manières avec ou sans maj
- Allez, fait pas le difficile.> - Allez, fais pas le difficile.
Je n’aurai>je n’aurais
Il se murrait dans un silence> Il se murait dans un silence
coiffés en de multiples tresses lui donnait un air bougon et vagabond > lui donnaient
Elle le fixa surpris avant d'apercevoir > Elle le fixa surprise
- S'ils sont bien élevés ils tourneront bien... grommela Ewen.>virgule à ajouter entre élevés et ils
Au plaisir de te lire<br />
Je suis contente que les deux villes, les deux ambiances te plaisent. Le fait que tu remarques les différents tons narratifs me touche beaucoup :)
"Il y a juste cette phrase qui me laisse songeuse : On ne prend plus la main d'un garçon de 12 ans, précisait-il souvent.>Voulais-tu sous-entendre qu'avec une fille, on le ferait ?" => Ici Ewen imagine plutôt ce que les gens pensent en général. Que Cyla soit une fille ou un garçon si cela ne tenait qu'à lui, il aurait tout le temps la main dans la sienne ;-)
"Tu offres un panel large de personnages bien campés et chaque lecteur peut y trouver son compte." => ça me fait très plaisir que tu dises cela ! En effet, c'est le but avec tous ces différents personnages, mais c'est aussi un risque...
Merci pour les coquilles je vais aller corriger tout cela !
Pleins de bisous volants <3
C'est encore moi. Je dois t'avouer que j'ai hésité à revenir, à cause de mon impression mitigée sur ton précédent chapitre, mais je ne regrette pas d'être revenue.
Je crois que c'est vraiment ta première scène (même si j'ai lu ta réponse avec attention, je persiste dans mon avis). Néanmoins, j'ai apprécié ton chapitre. L'univers, qui semble différent du chapitre précédent, est bien amené, ça pose des questions (notamment pour les femmes et la question du marché aux femmes). Je me demande également si ça a un lien avec la société de ton précédent chapitre (je pense à la mention "Mémoires du monde"). J'ai la sensation (mais je dois me tromper) que ça se déroule dans une société plus ancienne que celle du chapitre 1, sans doute à cause de cette histoire de marché xD
En tout cas, c'est très intrigant. Le comportement du père de Cyla me semble aussi étrange, je le trouve assez violent dans ses réactions, même si on ressent assez bien ses inquiétudes pour sa fille.
Bref, plein de questions !
De quel marché aux femmes tu parles ??? Je ne mentionne qu'un quartier de femmes...
Les villes d'Etioli et de Mallaig coexistent en même temps, c'est la même temporalité. Seulement, Etioli a banni la technologie de son fonctionnement ce qui donne l'impression d'un temps plus ancien. C'est cette opposition qui est intéressante à suivre dans Sillages (enfin je crois ! lol)
Je me suis fortement inspirée de l'empire arabo-musulman et de l'empire Ottoman pour battir Etioli :)
Oh tu trouves Ewen violent ??? Mi non c'est pas parce qu'il giffle une fois sa fille qu'il est violent, il a fait ça pour la protéger ! (bon après c'est peut-être pas hyper claire je vais sans doute le spécifier...). Je ne sais pas ce que tu vas penser du chapitre de Nohan si tu trouves déjà la réaction d'Ewen violente... Prépare-toi !
En tout cas merci encore de ta lecture, tes remarques sont intéressantes :p
Bisous volants
Makara
Ta proposition de faire durer le mystère sur l'identité de Cyla est intéressante, je vais y réfléchir ;)
Merci encore de ta lecture !
Makara
C'est vraiment bien. Très bonne idée l'histoire de la mémoire du monde : il permet d'expliquer les trois cités (en gardant le suspense pour la dernière ;) ).
Et moi qui sort à peine de The Handmaid's tale, je trouve ton histoire de disparition des femmes alléchantes. D'ailleurs on ne sait pas ce que va devenir la petite de 5 ans ? Où est-elle emmenée ? J'imagine qu'on le saura plus tard...
Même remarque que précédemment : le texte pourrait être plus aéré par des retours à la ligne.
Détails :
"Sa nervosité courrait sur sa peau en des vagues de frissons jusqu'à l'extrémité de ses doigts." : en vagues de frissons serait peut-être plus fluide ?
"Elle le fixa surpris avant d'apercevoir les gardes du Kâ traverser le marché d'un bon pas." : "surpris" est en trop, non ? Ou alors : "Elle le fixa, surprise, avant d'apercevoir..."
"Il s'arrêta soudain, dévisageant un à un les enfants pour voir l'effet de son récit, ses yeux se posèrent sur Cyla avec insistance. " : je mettrais un point entre "récit" et "ses yeux" (oui, c'est du pinaillage ;) )
Je suis ravie que Cyla et Etioli t'embarquent :)
The handmaid tale m'a un peu inspiré je ne vais pas le nier mais je voulais tout de même quelque chose de moins sordide pour mon histoire (alors je propose trois alternatives à un probleme de fécondité !=)
Merci pour le relevé des coquilles je vais corriger ça :)
Bisous volants
Une petite remarque en passant :
"Son père ne voulait plus lui prendre la main, il lui répétait que ce serait suspect. On ne prend plus la main d'un garçon de 12 ans. Cela ne la dérangeait pas, mais dès qu'elle disparaissait de sa vue, des yeux se transformaient en orage inquiet. " -> cette phrase est très très perturbante, parce qu'avant elle, rien ne précise que Cyla est une fille '.' et comme tu dis "on ne prend plus la main d'un garçon de 12 ans" on ne comprend pas pourquoi tu parles ensuite de Cyla au féminin.
Allez je continue ma lecture ^w^/ Merci pour cet univers !
Merci pour tes compliments sur ma façon d'écrire, ça me rassure énormément ce que tu dis, j'ai souvent l'impression de trop en faire ou de ne pas assez en dire. L'univers de Mallaig est complexe, le chapitre 1 ne révèle que 10% de cette société. Quant à Etioli, le chapitre 4 permet d'avoir un meilleur aperçu du gouvernement^^
En ce qui concerne la phrase que tu as relevé : tu as totalement raison elle est perturbante, je l'ai retravaillé avant-hier et en fait je ne me suis pas relue. Bref je vais corriger ça. Je pense que tu as compris que je voulais faire durer le mystère sur l'identité de Cyla et en fait avec cette phrase je me rate complet... Rolalala.
Merci encore de ta lecture, j'espère que tu continueras, je suis sûre que tu vas apprécier la suite :p
Bisous volants
Makara
Et bien bravo !
Franchement, je ne peux qu'admirer ce que tu fais. Je me sens toute petite à côté !
Quelques formulations un poil lourdes. je n'ai pas tout relevé (bah, non j'étais occupée par l'histoire), mais il me vient à l'esprit :
"Les rues d'Etioli ressemblaient aux ramifications étroites de l'esprit, chaque chemin menait vers un nouveau sentier et chaque sentier à une impasse." Bon, déformation personnelle, j'écris de façon plus hachée que cela, j'aurai mis des points partout. Pour coller plus à ton sytle, peut-être ":" glissés entre "l'esprit" et "chemin" donnerait du "pep's" à ce début de chapitre ?!
"Depuis des générations un homme dans le royaume s'occupait de l'écriture du présent et du souvenir du passé." même si je me doute ici qu'il y a une volonté de ta part, dans ce cas oublie ce que je dis, mais le du... du-du pourrait être amélioré.
je passe à la suite :)
Je tiens compte de tes remarques, elles sont très pertinentes je vais changer les phrases :)
Bref, l'univers est très réussi ! Et au passage, la manière de l'introduire, via le discours de la Mémoire du monde, est très bien réfléchie et suffisamment naturelle.
Mention spéciale au trouble dans le genre, avec le personnage de Cyla. Je me disais justement que c'était une bonne idée, de donner un nom en "a" à un garçon. Et puis bim ! :-D
Petite question tortueuse : comment construis-tu l'ensemble de ton intrigue ? Comment décides-tu que tel chapitre va correspondre à tel personnage dans telle ville ? Est-ce arbitraire ?
A très vite pour la suite ! :-D
Liné
Je prends le temps de te répondre même si on a déjà pas mal discuté de vive voix ;-)
Cette intro, elle dâte^^ (au moins 8-9 ans ! J'y suis très attachée d'ailleurs !), je suis contente qu'elle te plaise du coup :p
j'ose à peine imaginer ce qu'il se passe pour elles derrière les murailles du palais... => Tu vas voir c'est loin d'être ce qu'on imagine, j'aime bien jouer avec certains stérotypes ;-)
Et au passage, la manière de l'introduire, via le discours de la Mémoire du monde, est très bien réfléchie et suffisamment naturelle. => C'est marrant, car, quand je l'ai écrit, je me suis dis que les gens allaient trouver ce passage particulièrement lourd mais bon il faut bien poser un peu de contexte^^
Mention spéciale au trouble dans le genre, avec le personnage de Cyla. => c'est un thème que je souhaite bien aborder dans ce bouquin. Dans un monde où les femmes sont rares, a-t-on le droit de ne pas l'être ? :p
Pour ta dernière question, je t'ai répondu la dernière fois ;-) ce sont les éléments de l'intrigue que je positionne puis ensuite les personnages :)
Bon j'espère que la suite te plaira :D
Pleins de bisous volants <3
Merci de ta lecture ! Je suis contente que cela te plaise. Oui le monde est un peu sombre mais j'essaie de doser cela, je ne veux pas qu'on déprime en lisant l'histoire :p
Et en fait, il y a beaucoup de lumières dans mon roman ( enfin peut-être des éclaircies finalement :p)
Pleins de bisous volants