Chapitre 1 : La plage

Par Sofhily
Notes de l’auteur : Bienvenue, dans une croisée de mondes merveilleux où de nombreuses créatures magiques vont se rencontrer pour lier de grandes amitiés ou au contraire s'affronter et se battre.

Une jeune femme conduisait une voiture pour se rendre sur les bords de Méditerranée. Elle quittait la petite ville qu’elle habitait qui n’était pas si paisible qu’on pourrait le croire.

Enfin, le problème de Julie était surtout son impression d’enfermement, et lorsqu’elle roulait vers cette plage petit à petit, elle sentait qu’elle allait respirer plus tranquillement que d’habitude. La jeune femme aimait ce moment où elle sentait sa poitrine respirer l’air dont elle avait besoin. Oh, elle n’aimait pas à la base cette plage méditerranéenne sans vagues où les touristes abondent. Elle se souvenait alors de la vieille maison de son grand-père. Le vieux n’était pas des plus tendres, c’était le cas de le dire, mais elle ne voulait pas s’attarder sur cela pour ne pas gâcher le souvenir de cette paix et cette union avec la nature où les vagues s’agitent et où elle avait l’impression que cette nature était comme son être intérieur. Ce genre de moments que tu ne ressens comme personne d’autre que toi-même. Les vagues sur cette Île du Poitou-Charentes étaient toujours plus vives même durant les jours avec moins de vent et des plus dangereuses lorsque l’on affichait le drapeau rouge sur la plage pour avertir les plongeurs, touristes, pêcheurs, et autres adeptes de la nature des risques de noyades et accidents.

Seulement qu’est-ce qu’elles étaient belles les vagues sur ces plages naturelles qu’on atteignait en marchant dans plus d’une centaine de mètres, et parfois même plus encore, il fallait traverser une forêt dont les chemins était fait de sable. Et tout cela faisait renaître en elle le sentiment humain, et la rassurait sur sa propre nature.

 Cependant, maintenant, que les problèmes s’intensifiaient, la plage de la Méditerranée lui faisait de bien au début du printemps loin de la foule, quand l’été n’est pas encore là. Juste une mer tranquille sans vagues, mais reposante. Elle se disait aussi, bien que ce ne fût sur l’une d’entre elles qu’elle était, que même les plages nudistes en hiver lorsque les tempêtes se déchaînaient sur l’île, étaient bien plus calmes encore et naturel que sa vie actuelle. La voix de son petit ami ressurgissait dans sa tête. Elle s’attarda à repenser à autre chose, vite elle voulut prendre une glace et s’assit sur une serviette qu’elle avait prise et écoutait une musique qui lui parlait sur sa relation, mais comme elle ne voulait pas penser à cela, elle changeait de musique. La glace qu’elle mangeait ajoutait du goût et de la fraîcheur au soleil qui réchauffait sa peau. Être anonyme au milieu de tous ces gens qui apportaient plus de vie, lui permettait d’être plus à l’écoute de ses propres réflexions sur le monde. Et tout cela refaisait renaître le sentiment humain en elle, et la rassurait sur sa propre nature.

Le monde autour d’elle qui s’animait en de divers loisirs, lui rappelait qu’il y a des moments de plaisir où tout n’est pas si noir que cela, et l’aidait à lutter contre tout son côté pessimiste où sans cesse les possibilités de désastres voulaient briser cette sensation de bien-être. Une grande réflexion de la dualité de la vie s’imposait dans son esprit, puis elle ne s’accrochait qu’aux merveilles de l’instant présent qu’étaient en son esprit en vie. Ensuite, elle ne faisait plus rien, respirait profondément profitait de l’air de la plage. La jeune femme ne voulait plus partir, car elle aimait que son esprit décrive cette scène encore plus intensément qu’un écrivain qui se plaît à utiliser un agréable moment où peut suffit pour être beau. Elle était aussi indécise à s’endormir par peur que son moment ne serait qu’un bref souvenir au lieu d’admirer un paysage simple. Tel un écrivain profitant de ces insomnies, indécis de s’endormir de peur que ces cauchemars l’éloignent d’une banale scène de genre qu’il décrit avec passion. Ou peut-être manquera-t-elle de poser des mots en son esprit dont ils ne lui viendront plus comme cet instant, on ne sait jamais, et qu’elle ne pourrait plus palper cette vie simple.

Finis la ballade paisible, il fallait rentrer et le voir. Elle était avec lui depuis moins d’une heure. Étranges, alors qu’ils devaient aménager ensemble, ils étaient de plus en plus distant. Déjà qu’il était lourd, et la manipulait alors en plus, il l’a laissé comme ça sur une note froide. Mais bon, elle se disait qu’au moins elle n’aura plus à supporter sa lourdeur comme elle partait, comme un petit goût d’émancipation. Elle aussi pouvait s’énerver, mais ça n’avait rien à voir avec lui, car elle ne le manipulait pas comme il le faisait. Je sais, vous vous demandez pourquoi je dis de lui qu’il est lourd. Il a tout fait pour que rien à part lui ne compte dans sa vie. Il ne supportait pas qu’elle fasse de l’art, car il avait l’impression de disparaître, n’acceptant d’égaux que lui-même. En fait, on ne parle pas d’un simple sentiment d’oubli ou même de possession ce qui est déjà quelque chose, mais d’accaparement. Il lui faisait croire que toute sa créativité et son désir de le partager étaient égoïstes, venant de son orgueil voulant être le centre du monde ne partageant ses histoires alors que c’était lui qui l’était. Elle ne se rendit même pas compte de ses mensonges tellement elle était rendu aveugle par amour. Il fallait le dire que quelques années auparavant, il semblait si gentil, tellement intentionné qu’elle ne se rendit pas compte de qui il était. Seulement petit à petit, il profita de l’attachement que cette jeune femme ressentait pour lui, afin de la manipuler. Elle n’avait pas encore ouvert les yeux, elle commençait à trembler des paupières, mais le sentiment de lassitude et de cloisonnement s’était intensifié. L’art qui souvent était un moyen de s’évader, s’enfuir de cette réalité brute lui avait permis de respirer, comme une oasis. L’art était plus que cela, mais faisait un avec elle, un véritable sens inné. Non seulement, il l’a privée de sa créativité, mais aussi d’un moment important pour son âge où l’on se construit, et de sa liberté d’expression. Le monde dans lequel il la faisait vivre n’était ni la réalité ni le propre monde réel ou imaginaire de la jeune fille, mais bien ses pensées, ses opinions et ses rêves à lui seul. Son monde à lui l'a torturé, mais encore pire que cela l’empêchait d’être elle-même. Il avait choisi son travail, le style de vêtements, son comportement, ses amis et sa famille. Il lui volait son monde et son identité, elle était pompée goutte à goutte, et si elle reviendrait à son imagination celle-ci l’insulterait un des pires vampires qui non seulement se nourrit d’animaux et d’âme humaine, mais aussi a la capacité de manger leur cerveau. Elle pourrait imaginer un tas de créatures imaginaires et imaginaires.

 Julie était aveugle depuis le début de l’histoire, mais son amour pour l’art recommençait à prendre le dessus depuis qu’elle avait repris la lecture. Au début ce n’était qu’un petit poème où elle écrivait ce qu’elle ressentait. Elle dessinait aussi.

  Julie commença à nouveau à reprendre cette fiction, qu’elle avait écrite bien plus jeune, et s’immergeait dans un monde où elle vivait des histoires palpitantes. Elle se retrouvait dans certains de ces personnages et cela lui permettait d’élargir plusieurs possibilités et pouvoir vivre ce qu’elle ne pourrait sûrement ne pas faire ou avait envie de faire. Elle ajoutai des fois à ses personnages de sa personnes, ou de ses proches et des événements qu’elle avait vécu bon ou mauvais. Le monde imaginaire qu’elle inventait l’émancipé petit à petit mentalement surtout de lui. Elle retrouvait la sensation de créer, de poser des mots en les illustrant. Personne ne comprendra son propre art mieux qu’elle, et personne ne pourrait comprendre à quel point l’art ne faisait qu’un avec elle, car même les artistes sont tous uniques et leurs émotions et leurs pensées. Elle frôlait la réalité et ses yeux étaient entre ouverts devant d’elle-même. Il resterait toujours quelque chose de Julie même si son esprit était proche du néant. En plus de la vie simple et banale, qui n’a rien d’extraordinaire, s’ajoutait un monde qu’elle n’avait pas choisi.

 

  Le travail, elle ne le détestait pas, mais celui-ci oui. Elle aimait bien certaines tâches de la restauration comme préparer les cocktails, puis discuter avec certains clients sympathiques, et d’autres tâches ne lui faisaient ni chaud ni froid, mais ce restaurant était un des pires de sa chaîne et les horaires, et la quantité de tâches commensurables à réaliser, et puis il fallait voir la façon dont certains traites leurs collègues. Beaucoup de saisonniers décrochaient, et beaucoup de gens ne faisaient qu’un ou deux mois. Son petit ami exagérait toujours ses erreurs et n’aimait pas qu’elle se défende, bien sûr, il avait donné ses raisons, mais pour Julie qui pourtant dans le croyait dans le passé n’y trouvait plus aucune logique. Elle pouvait se concentrer sur autre chose, c’était un des bons côtés de son travail, voulait-elle penser, n’aimant pas être une victime et se dire que toujours tout est horrible. Elle voyait d’autres choses, et certains de ses collègues étaient sympathiques. En fait, elle ne voulait même plus penser à cela et après, tout ce ne fut pas le plus horrible de l’histoire.

Julie cherchait une échappatoire, un endroit différent où tout cela serait loin, elle rêvait encore et encore. Au début, elle commença par écrire des poèmes, mais il fallait quelque chose pour aller encore plus loin, alors elle chercha jusqu’au moment où elle replongea dans sa fiction. Elle se souvenait de son personnage féminin, le dauphin Dovi gravissant les mondes de mers pour retrouver l’arbre Avaonne, qui avait marqué Dovi ses feuilles, laquelle une fois tombée sur sa peau brûla. L’arbre avait juré par cette marque tant que le dauphin le voudrait, elle porterait la vie de l’arbre en lui. Seulement, d'autres personne cherchèrent à le faire partir de ce monde et le traumatisèrent de divers crimes, mais rien ne put lui faire oublier la vie de cet arbre. Elle dut partir de ce monde pour d'autres voyages, mais jamais elle ne put oublier ce que cet arbre avait fait pour lui et cette vie demeurait dans son esprit. Le dauphin parcourut les mondes et eut des aventures extraordinaires. Elle rencontra la mouette qui disait connaître Avaonne et avait une marque ressemblant à celle de notre personnage principal. Seulement, la mouette voulait le manipuler et le dauphin ne se rendait compte de rien, bien qu’une fée tenta de le ramener à la raison.

   Julie rougissait un peu de cette histoire maintenant qu’elle avait grandi, mais la trouvait toutefois sympathique et très créative. Alors elle se dit qu’elle n’allait pas l’abandonner, mais changer quelques-uns de ses choix. Le dauphin était à présent Dovi un jeune femme et Leïla sa petite sœur. L’histoire de l’arbre restait la même, mais la mouette était un marin se faisant passer pour un bel aventurier ayant reçu une mission spéciale pour cet arbre. La fée était en fait la sœur de la sirène. Elle n’était qu’au début et inventait les origines et les raisons pour lesquels les différents personnages avaient reçu leur pouvoir et étaient des créatures magiques. Leurs parents étaient deux marins ni bons ni mauvais voyageant dans leur monde pour répandre les merveilles de l’arbre de la vie. Dovi d’abord eut peur de cet arbre, car elle ne le connaissait pas et représentait quelque chose de mystérieux pour elle. La curiosité de Dovi l’emmenait souvent à la recherche d’émotions fortes, et elle rêva alors de voir Avaonne. Beaucoup avaient entendu parler de cet arbre mais peut trouvaient intéressant de partir à sa recherche. Dovi elle voulait juste voir d'autres mondes mystérieux et rechercher l’arbre était optionnel pour déceler des secrets bons ou mauvais et cela lui permettrait de prendre parti par la suite, car au moins elle pourra avoir sa propre interprétation. Leïla décida de la suivre. Elles partaient dans les forêts, les lacs, firent quelques voyages et se faisaient des recherches à propos des autres mondes. Elles étaient encore enfants, quand elles arrivèrent à rentrer dans l’autre monde, et elles débarquèrent directement dans celui d’Avaonne. Leurs parents voyageaient pour rendre visite à leurs amis dans les Midis Pyrénées, dans les montagnes. Lorsqu’ils se promenaient dans un parc pour faire une pause avant de recommencer à conduire. Dovi voulut jouer avec Leïla à côté des grands chênes, elle se mit à courir entre les arbres et il y avait un ruisseau. Elle brava l’autorité de sa mère qui aurait sûrement eut peur qu’elle se noie, Dovi avait déjà failli se noyer une fois. Elles glissèrent toutes les deux, il leur sembla de ne plus pouvoir remonter à la surface et une grande frayeur les atteignit. Lorsqu’elles remontèrent elles étaient devant un grand saule pleureur aux feuilles à la forme dont la matière semblait être faite de poil et leurs couleurs étaient un vert-bleu avec des reflets marron pas comme l’automne, mais comme des poils. Le courant amena Julie juste à côté de l’arbre, elle tendit le bras gauche et une feuille tomba derrière son épaule gauche. Elle se transforma en sirène à la queue dauphin et à la langue de loup lorsque l’arbre Avaonne la marqua de sa feuille, sa sœur suivit le même parcourt sauf qu’elle se transforme en fée aux ailes de libellules. Elle pouvait voyager entre les mondes par les mers et océans, et son chant de sirène ressemblait au cri du loup, mais elle ne comprenait pas encore pourquoi elle avait ce pouvoir. La sirène bien avant de rencontrer ce marin, croisait plusieurs fois de beaux jeunes hommes, et Julie y écrivait ses fantasmes. Il y avait de toutes les émotions tristes lorsque la sirène était traumatisée par des individus avant et après avoir rencontré l’arbre et il y en avait pire que d'autres, mais aussi des histoires de bonnes rigolades. Puis de grandes aventures dans les mondes des nords, puis des suds, elle arriva même à voyager dans l’eau douce des fleuves et visiter Toulouse la ville encore plus rose au coucher du soleil. Elle apparaissait rarement en sirène dans notre monde. Tout ce que son petit ami lui interdisait elle pouvait le vivre dans ce monde, parler comme elle le voulait, s’amuser comme elle le voulait. Elle n’était pas une méchante rebelle, mais prenait simplement ses rêves en sa possession. Elle croisait de beaux jeunes hommes dans tous les mondes.

 Tout un univers se créait autour de cette histoire, des paysages, des personnages, des aventures, puis des poèmes, des récits pittoresques, et même des épopées. Julie aimait écouter une musique en imaginant tout ce monde, et bien que déjà très expressive dans les émotions qu’elle interprétait, cela l’aidait à relater l’atmosphère émouvante des désirs, de la joie, des tristesses, et des dégoûts. « Ahaha lala », se disait-elle « cela me rappelle mes cours de philosophie avec des citations de Kant « la musique est la langue des émotions ». Il y avait mille et une chose qui se passaient dans un esprit que jamais tous nos efforts pour les décrire ne pourrait déjà nous les faire retranscrire, ni faire ressentir au lecteur les sentiments d’une autre personne. On ne peut qu’émouvoir quelque chose de semblable, aider les autres à percevoir. La musique nous aidait à apporter les détails sur les émotions qui sont en nous qu’elle berce. La musique, elle se ressent et on ne pourra jamais l’expliquer exactement, seules nos émotions la connaissent parfaitement en se laissant transporter.

 

 

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Saphir
Posté le 19/02/2023
Salut !

Alors tout d'abord, j'adore ta plume ! Elle est naturelle, franche, et tu fais bien ressortir les sentiments de ton héroïne. Tu introduit très bien sa situation dans ce premier chapitre. J'ai bien aimé le passage où Julie parle de son histoire.
Si je peux te donner juste un conseil, tu devrais faire des paragraphes plus courts, ça rendra ton chapitre plus fluide je pense.

J'ai aussi remarqué quelques petites fautes, mais rien de grave :
"La voie de son petit ami ressurgissait" --> c'est plutöt "la voix de son petit ami", sinon ça change le sens du mot
"où tout n’est pas si noire que cela" --> il n'y a pas besoin de "e" à "noire", car "tout" est au masculin
"Elle se souvenait de son personnage féminim" --> "féminin" avec un "n"

Voilà, c'est tout !
A bientôt !
Sofhily
Posté le 19/02/2023
Salut, merci pour ton commentaire. Merci pour tes conseils. Contente que tu aime ma plume :)
Ronin&Laseo
Posté le 19/11/2022
Un premier pas très agréable dans cette aventure !
Le décors est posé au début de l'histoire et la psychologie de Julie nous est déroulée lentement avec son vécu ce qui nous laisse de quoi s'identifier et s'attacher au personnage.
Une belle mise en abîme sur le travail d'écriture. Voyons ce que la suite nous réserve !
Isahorah Torys
Posté le 19/10/2022
Hello, comme tu es passée sur mon texte, je passe sur le tien ^^

J'ai trouvé la lecture un peu difficile pour plusieurs raisons. Ta plume doit progresser encore un peu pour que ton lecteur puisse plonger dans ton univers sans ressentir de difficulté ;)

Pour avoir lu le commentaire de @Zephirs , beaucoup de ses remarques sont pertinentes.

N'hésite pas à faire des phrases plus courtes et lis à haute voix ton texte. Vois où tu commences à manquer de respiration. Il y a beaucoup d'idées dans une longue phrase, dis toi que le lecteur ne parviendra pas à tout retenir si tu en as tout au long du texte ;)

J'ai remarqué un soucis de ponctuation, de conjugaison. C'est trois fois rien et ça se règle assez vite. ça permet au lecteur de mieux saisir le sens de certaines phrases. Parfois, une virgule peut changer le sens de ce que l'on veut exprimer.

Tu écris avec un narrateur externe, mais je remarque que ton personnage principale intervient souvent dans la narration ^^ il faut faire un choix, soit narrateur externe, soit la première personne du singulier (le je qui sera exprimé par ton personnage). c'est pour éviter une confusion et alléger ton texte. Comme l'a dit Zephirs, tu peux mettre en forme les pensées de ton personnage en dehors de la narration, ce qui donnerait plus de vie au texte. La forme, la structure du texte est aussi une partie à ne pas négliger. Un texte mis en forme facilite la lecture, la rend agréable.

Il faudra certainement apprendre à gérer les informations que tu délivres, à quelle dose, à quel moment, etc ... te demander ce qui est important, si ça revient dans d'autres chapitres,...

J'ai galéré aussi à mes débuts d'autrice, quand j'ai vraiment réalisé que pour accrocher le lecteur, toucher son coeur, il fallait travailler sa plume. Et j'avais tellement à apprendre qu'il m'a fallu 2 longues années pour y parvenir...

Pour être passée par là, je vais te donner les conseils que l'on m'a donnés à l'époque et qui ont fonctionné pour moi !

Travaille un problème à la fois, n'essaie pas de tout remanier en une fois. ça risquerait de te sembler trop ardu. Après, je reconnais que tu devras passer de nombreuses fois dessus, mais ça en vaut la peine !

En premier lieu, peut-être que tu pourrais travailler la ponctuation et raccourcir certaines phrases et t'en tenir à une forme de narration (externe ou je). ça serait déjà un gros pas en avant !

Comme on dit, c'est un forgeant que l'on devient forgeron ^^ À force de travail, ça deviendra automatique et tu n'auras de moins en moins besoin de corrections.

j'espère ne pas t'avoir découragée et souhaite une bonne continuation. Si tu as des questions ou besoin d'aide, n'hésite pas ^^ J'essaierai de faire au mieux avec mes moyens ;)
Zephirs
Posté le 03/10/2022
Salut !

Alors, j’ai beauuucoup de choses à dire. Ça ne va pas forcément être agréable, néanmoins par honnêteté intellectuelle, je vais le faire quand même.

J’ai trouvé le tout assez lourd. Il n’y a que des gros blocs qui donnent un peu l’impression de suivre un cours, ce qui est renforcé par le fait que tu donnes beaucoup d’informations sans forcément qu’on sache pourquoi ensuite. De plus, certaines informations sont répétées plusieurs fois alors qu’une seule aurait suffi.

Si je devais donner deux conseils :
=> fais intervenir les pensées de Julie pour dynamiser l’ensemble.
=> Fais des paragraphes plus structurés pour que ce soit plus fluide

Je pense également qu’il y a un travail sur la ponctuation à faire. Il y a pas mal de phrases très longues qui mériteraient bien une virgule pour respirer. D’autres pourraient avoir des points, pour accentuer ce qui vient ensuite et mettre du rythme, plutôt que d’enchaîner encore et encore des mots.

Ce genre de détails jouent beaucoup sur l’attention du lecteur et sur sa capacité à accrocher ou non.

Également, il est déconseillé, de manière générale, de s’adresser directement au lecteur quand ce n’est pas une narration à la première personne (sauf exception, j’insiste sur ce point), ou que le narrateur n’est pas un personnage à part entière de l’histoire. Si vraiment, cela doit être fait, il ne faut pas tutoyer le lecteur. Le « on » est plus la norme (le « vous » peut être aussi utilisé).

Concernant l’histoire en elle-même, j’ai retenu trois points :

– Julie est malheureuse dans sa relation de couple
– Elle est une artiste
– Elle est bridée par son copain

J’ai jeté un œil au début du chapitre d’après. Ces trois points sont résumés dans le premier paragraphe en quelques lignes alors que c’est martelé encore et encore le long de ce chapitre. La question suivante me vient : à quoi sert ce chapitre s’il peut être résumé en quelques lignes dans celui d'après ?

Alors certes, il y a quand même un développement intéressant sur les histoires qu’a pu imaginer Julie. Mais encore ici, j’ai un problème : pour moi, Dovi, il a l’air cool. Ses aventures ont l’air intéressantes, mais elles perdent leur saveur en étant juste raconté brièvement.

C’est pourquoi, je te suggère de faire une épuration, de garder uniquement ce qui est important, voir de fusionner avec le chapitre suivant (bien que je n’ai pas lu plus que le premier paragraphe, alors je m’avance peut-être un peu), afin de ne garder vraiment que l’essentiel, et nous faire accrocher à Julie, cette fille un peu mal dans sa peau qui veut raconter de belles histoires pleines d’aventures pour oublier ses problèmes avec son copain toxique.


Quelques remarques :

« Elle quittait la petite ville qu’elle habitait qui n’était pas si paisible qu’on pourrait le croire » => je trouve la formulation maladroite.

« Le vieux n’était pas des plus tendres, c’était le cas de le dire, mais elle ne voulait pas s’attarder sur cela pour ne pas gâcher le souvenir de cette paix et cette union avec la nature où les vagues s’agitent et où elle avait l’impression que cette nature était comme son être intérieur. » => cette phrase est longue. Très longue. Une virgule pour quatre ligne, il faut avoir de la respiration si jamais tu veux la dire à haute voix.

« Cependant, maintenant, que les problèmes s’intensifiaient, »  => virgule en trop après « maintenant ».

« et si elle reviendrait à son imagination celle-ci l’insulterait un des pires vampires » => je pense qu’il y a un problème avec ce bout de phrase.

« Elle pourrait imaginer un tas de créatures imaginaires et imaginaires. » => il y a deux « imaginaires »

J’espère que ce commentaire pourra t’aider, et surtout qu’il ne te blessera pas. Ce n’est pas mon but.

À bientôt !
Sofhily
Posté le 04/10/2022
Bonjour.

Pour commencer, je veux bien accepter que je fasse des erreurs, et c'est bien de votre part d'être honnête. Seulement, je ne trouve pas très classe d'étaler toute votre critique alors que vous avez réussi à avoir une bonne visibilité, et ça fait plus longtemps que vous êtes sur ce réseaux. Donc, encore une fois je veut bien accepter la critique, mais restez humble s'il vous plaît. J'ai du respect pour ceux qui réussissent mais j'ai horreur des gens qui réussissent et en profite pour écraser les autres. Il ne suffit pas de dire à la fin pour vous arranger que vous ne voulez pas blesser.

Pour ce qui es de la ponctuation, je prends note. Je prends aussi note pour certains problèmes de formulation.

Le fait que mon histoire ressemble à un cours, c'est bien la première fois qu'on me le dis ! Les gens en général ont plus l'impression de voyager dans un autre monde. Je vous trouve un peut culotté de me reprocher cela, car beaucoup de vos critique ressemble à ce qu'on nous enseigne très classiquement dans les cours justement ! Et pour votre gouverne, c'était peut-être un peut maladroit de ma part d'utiliser le "on" et le "vous" mais il y a des grands auteurs qui utilisent cette forme pour écrire (même si je n'ai pas la prétention d'être à leur niveau).
Comme je ne prend pas note que vous trouver Julie inintéressante. Dovi, sera forcément plus présente dans les autre chapitres, mais je ne vous force pas à les lires encore une fois.
J'ai beaucoup parlé des sentiments de Julie dans ce chapitre, je ne vois pas trop de quoi vous voulez parler. Dovi sera forcément plus présente, dans les prochains chapitre.


Zephirs
Posté le 04/10/2022
Bonjour,

Ma foi, je pense qu’il y a méprise. Je considère Plume d’Argent comme un site qui permet de s’entraider et d’apporter des avis honnêtes et sans détours, pas un lieu où il faut se cirer les bottes entre-nous pour gonfler notre ego. Oui, parfois ça fait mal. Oui, la personne critiquée peut trouver cela injuste. Néanmoins, s’il n’y aucune possibilité de remise en question de la part de la personne à qui on donne son avis, il n’y aura pas d’évolution pour ses écrits également.

Il faut tout de même nuancer, je n’affirme pas que tout ce que j’ai dit est parole d’évangile. C’est mon avis. Point. On fait tous des erreurs, moi y compris. Je ne prétends pas avoir la science infuse, et encore moi avoir réussi. Je ne comprends, d’ailleurs, même pas cette allégation. À moins que je n’ai loupé quelque chose, je ne vois pas mon nom partout dans les médias, et encore moins mes œuvres.

J’ai essayé de donner des points, qui selon moi, pourraient être améliorés. Rien de plus. J’ai pris du temps pour ça, j’ai cherché à être constructif.

Moi aussi, je me suis déjà pris ce genre de critique. Moi aussi, ça ma fait mal. Mais avec le recul, je me suis rendu compte que la personne avait raison. Que je pouvais améliorer tel ou tel point. Approfondir tel détail, enlever un autre superflu. C’est pas facile. C’est normal. Ce ne serait pas amusant et gratifiant sinon.

Pour ce qui est de la comparaison aux cours, c’était en terme de structure et répartition de l’information.

Concernant le « on » et le « vous », je ne fais que vous répéter le conseil que m’ont donné mes professeurs, plusieurs personnes travaillant dans l’édition et quelques amis auteurs. Conseil avec lequel je suis d’accord. Ce n’est pas une vérité absolue. Je le donne. Libre à vous d’en prendre note ou non. Qui-plus-est, j’ai bien précisé « sauf exception ». Il y a toujours des êtres exceptionnels pour faire des exceptions.

Je pense que la colère vous fait déformer mes propos. Je n’ai pas dit que Julie était inintéressante, mais que l’on pourrait la rendre plus attachante. Le postulat de départ est plutôt intéressant, bien que déjà fait. Tout a déjà été fait, certes. Cependant, il peut amener à développer l’univers de Julie, votre univers donc, ce qui le rend original.

J’ai peut-être manqué un peu de forme dans ma critique, c’est une erreur que je peux concéder. C’est vrai que j’ai manqué un peu de tact, mes excuses pour cela. Ce n’est pas pour autant que mes propos sont invalidés. J’ai essayé d’être le plus juste possible, néanmoins j’aurai dû mettre en avant ce que j’ai apprécié également :

– l’univers qui s’annonce
– la situation de départ, que j’aime beaucoup (les relations compliquées avec une échappatoire dans des mondes imaginaires, c’est mon truc!)

Oui, ce sont des points importants. Ça annonce du bon pour la suite, néanmoins je maintiens : je pense qu’il y a un problème de forme et d’organisation d’idées qui brident le potentiel de l’histoire.

Libre à vous de prendre bien ou non cette réponse. De mon côté, je considère avoir mis en œuvre tout ce que je pouvais pour vous aider. Car c’est mon but premier.

Si je veux écraser quelqu’un, je vais sur un jeu vidéo, par sur Plume d’Argent.
Sofhily
Posté le 04/10/2022
Bon écoutez vous aussi vous allez trop loin. Je n'ai pas dis que je voulais que les gens me cire les chaussures, ou ne soit pas honnête avec moi, j'ai précisé que j'aimais l'honnêteté mais pas quand les gens vont trop loin. Vous déformez aussi ce que je dis. C'est la preuve que vous aussi vous avez du mépris. Cependant la réponse que vous m'avez apporté ne m'étonne pas du tout, les gens s'imaginent souvent qu'on les aime pas quand ils sont honnête, alors que j'ai dit qu'il fallait pas aller trop loin.
J'ai déjà reçu des critiques pas toujours positives, et je n'ai pas réagit comme avec vous. Je vous ai dit que je prenais note de certains points, si je n'accepterais pas l'honnêteté des gens je n'aurais pas fait cela.

Et vous pouvez penser ce que vous voulez de ma part mais je ne change pas d'opinion.
Sofhily
Posté le 04/10/2022
Je savais très bien avant de m'inscrire sur Plume d'Argent quel genre de site il s'agit, et c'est pour cela que je l'ai choisi d'ailleurs.
Mais aimer un site car il offre une liberté dans les opinions ne veut pas dire être d'accord avec tout.
Zephirs
Posté le 04/10/2022
On n’en est pas loin quand même avec, je cite, « j’aime l’honnêteté mais pas quand les gens vont trop loin ». Je dois en déduire quoi ? Si cela ne vous plaît pas, je ne dois pas le dire, même si je considère cela vrai ? Drôle de conception de l’honnêteté et du dialogue constructif.

Si faire de la pédagogie et chercher à aider quelqu’un, c’est être méprisant… Ma foi, je vous souhaite bien du courage. Vraiment. Ce n’est pas du sarcasme, comme vous semblez le croire pour chacun de mes propos. J’en ai rien à faire que vous m’aimiez bien ou non. Sérieusement, vous croyez que je suis payé à vous casser du sucre sur le dos, ou même que j’y prends plaisir ?

C’est la première fois, également, que j’ai une telle interaction à propos d’une critique. Que ce soit sur ce site ou sur un autre. C’est vrai que vous avez pris note de certains points. OK. D’accord. C’est ça l’excuse pour votre comportement victimaire et agressif ?

Gardez votre opinion si cela vous chante, j’ai dit ce que j’avais à dire. Je ne perdrai pas davantage de temps avec vous.
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