ll s’était levé de très bonne humeur. Debout a cinq heures, un café avalé, une demi-heure de gymnastique, juste pour se réveiller et se mettre en forme et hop !, une douche rapide et tonique avant le petit déjeuner ; pain complet, miel, beurre,œufs, bacon,jus d’orange. Bien dans sa tête , bien dans sa peau la journée pouvait commencer.
Dix minutes de marche speed, Juste pour sentir les muscles de ses jambes. Jamais plus, il n’aimait pas transpirer. Se présenter en sueur, cela n’était pas correct.
Il arrivait toujours quinze minutes avant la prise de service,comme la plupart de ses collègues d’ailleurs. Cela lui était essentiel pour débuter sa matinée de travail dans de bonnes conditions. C’était toujours le même rituel; aprés son petit café au distributeur, Il saluait les femmes ; les dames en premier, ensuite les hommes . Toutes ces femelles en chaleur étaient amoureuses de lui. Les vieilles et les moches également.Les hommes quant à eux… pas un n’atteignait sa cheville.
Il fallait se mettre au travail maintenant , se concentrer,finir sa tâche vite et bien sans faiblir. Il était le meilleur là aussi.Un mâle dominant est toujours le plus fort ,lorsqu’il devient moins fort,il perd sa place tout simplement.Il ne fera pas ce cadeau aux plus jeunes qui n’attendaient que ça. Ils attendront encore un peu. Être le plus fort dans son métier c’était toujours finir sa tâche le premier, quelle que soit la charge du jour. La compétition, il n’y avait que ça de vrai ; comme dans le western, le bon,la brute et le truand. Celui qui tient le pistolet ne creuse pas. Ce n’était jamais lui qui tenait le manche de la pelle.
Un peu plus tard dans la matinée arrivait celui qu’il appelait , devant derrière, le boss. S’ils avaient été une meute de loups, il l’aurait déjà nettoyé. Peut-être l’égorgera-t-il un jour d’ailleurs.
La femme du précieux ,il la drague depuis un bon moment déjà. Il va passer du bon temps cet après-midi avec elle. Il va la faire jouir, Madame devant derrière. Il va lui montrer ce qu’est un mâle,un vrai !
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Encore trois rendez-vous avant la pause déjeuner,l’horloge accrochée au mur semblaient arrêtés. Elle devait terminer avec la vieille dame qui ne comprenait absolument rien au produit qu’elle était en train de lui vendre. Elle ne sentait pas bon en plus la mamie, urine et vieux placard auraient été le nom de son parfum si elle en mettait encore.
Après la troisième lecture du contrat qu’elle faisait semblant d’essayer de comprendre,elle signa enfin. De toute façon, ce genre de client ne rapportait pratiquement rien. Elle fit le tour du bureau, l’aida a se lever, a sortir, l’accompagna un peu dans la rue, le trottoir étant gelé elle espérait qu’elle ne glisserait pas. Un col de fémur cassé devant son bureau… non merci!
Elle reprit sa place derrière son écran,son prochain rendez-vous n’étant pas encore arrivé, elle en profita pour rêvasser encore… Elle sentait, chaque fois qu’elle bougeait, le petit string rouge, lui rentrer dans les fesses à chaque mouvement un peu plus. Il était assorti au bustier qui lui comprimait la poitrine. Elle avait acheté le combiné , il y avait quelque temps déjà, entre-temps elle avait grossi. Son corps le lui rappelait. Il faut dire qu’elle ne les avait pas mis souvent, son mari n’étant guerre portée sur les dessous féminins…
***
Son dernier client avait été charmant, courtois, bien éduqué, il lui avait permis surtout d’exploser ses objectifs.
C’est donc l’esprit léger, qu’Évelyne entreprit de se rendre à son rendez-vous galant.
Le studio était de l’autre côté de la ville. Elle dut prendre sa voiture pour s’y rendre,la route était glissante, la visibilité était mauvaise,l’hiver était particulièrement dur cette année, elle dut ne penser qu’à sa conduite. Cela l’arrangeait,
Elle était plus sexy que jamais,son chemisier semblait avoir un mal de chien à contenir sa poitrine exubérante tant cette dernière semblait pressée de s’échapper.
— Dépêche-toi de me réchauffer,j’ai eu si froid,furent ses premiers mots.
Il l’enveloppa dans ses bras,libérat sa poitrine qui n’attendait que ça… Bientôt ils furent nus,il l’amena sur le canapé ,caressant sa croupe rebondie,ses cuisses fermes,ce corps magnifique était fait pour l’amour.
Pourtant quelque chose le gênait,sa virilité n’était pas au rendez-vous,il sentait sa partenaire prête, mais lui ne l’était pas,il continuât a la caresser cependant,surtout qu’elle ne s’en rend pas compte, son obélisque allait se dresser,il ne l’avait jammais trahi.cela le préoccupait de plus en plus,elle s’en rendit compte,elle touchât sa verge flasque,la caressa et dit :
— allez au garde-à-vous ma belle!
Cette dernière n’étant guère obéissante,il lui enleva les mains de son bas ventre,se coucha sur elle, plaqua sa bouche sur la sienne, posa ses deux mains sur son cou, ses deux très grosses mains sur son cou gracile, le caressa un instant et lui déposa dans l’oreille un :
— Dommage...le dernier mot qu’elle entendra !
Il referma ses deux énormes paluches,serrat de toutes ses forces jusqu’à ce qu’il entende le craquement de ses vertèbres cervicales, elle n’eut pas même le temps de se défendre,voilà tout était fini,cela n’avait pris que quelques secondes,il hurla de rage et de frustration,il n’avait pas pu l’honorer madame devant derrière,le plus grotesque dans tout ça c’est qu’il la sentait monter son érection,trop tard!,
Il dut soulager son désir animal comme il put. Il rendit ainsi un hommage posthume à ce corps qui le désirait tant. Le laboura et l’ensemençât avec application .
Finalement il l’avait eu, madame, devant derrière.Cette nuit il se débarrassera du corps, il avait encore le temps de jouer. Avant de ranger la chambre.
Le résumé aussi concis que brutal m'avait préparé à la lecture... tout aussi brutale (;p).
Pour les réflexions sur la forme:
--> Quelques petites fautes d'orthographe (que je t'indiquerai si ça t'intéresse), mais rien de bien méchant.
--> Une mise en forme qui pourrait être améliorée pour rendre la lecture plus agréable à l’œil (justifier le texte et mettre des espaces après les virgules).
Voilà pour le côté "réflexion".
Pour le style: j'ai accroché ! Le début du texte m'a fait directement penser à du American Psycho (un traumatisme encore dur à oublier) avec un bon vieux serial killer bien amoché. L'écriture est vive et le mystère qui plane sur le tueur donne envie de continuer la lecture.
cela veut dire qu’on peut tout se dire….mais dans la gentillesse...le but est d’avancer et progresser
bon cela dit
CHAMPAGNE
mon premier contact sur ce texte
alors oui, je ne voulais pas d’enfants ou de gnan gnan sur ce texte
c’est du polar, les gens qui y sont savent pourquoi !
Je ne sais qui est américan psycho mais je vais me renseigner
je lit énormément de polar( lisaiit, j’ai moins le temps maintenant)
mes référence sont
Michael connelly, les scandinaves , pas trop de français, la cavalerie américaine quoi !
J’espére que tu va rester….
A bientôt donc !
Le CV j'en ai déjà entendu parler, ce qui veut dire que tu es sur une autre plateforme où il est un peu plus simple de corriger les quelques fautes (j'y passerai dans ce cas ; p).
En ce qui concerne l'ambiance, c'est clair : elle est posée dès le départ !
American Psycho c'est moins un polar qu'un trip assez malsain dans la tête d'un serial killer. Ça alterne entre la vie dorée d'un "golden boy" américain et le plus grand des fous furieux : à ne pas laisser entre toutes les mains !
Je vais rester et poster sur ce site des commentaires généraux sur ce que j'ai pensé du chapitre (ce que j'aime et moins). Pour les autres remarques plus techniques (bien que je ne sois pas moi-même une pro dans le domaine on ne va pas se mentir.)
En tout cas je compte bien poursuivre ma lecture ;)