Chapitre 1 : Le Château

Notes de l’auteur : Content de vous faire découvrir cette "nouvelle" histoire. Elle a vocation à ne faire qu'une avec celle d'Ewannaël par un chevauchement de pdvs par la suite. Il n'y a pas d'ordre de lecture recommandé entre cette histoire et celle d'Ewan. Nouveaux lecteurs, vous êtes bienvenus !!
Hâte de lire vos retours (=

L’eau des gouttières au-dessus de mon lit m’obsédait. Toutes les nuits, je l’entendais ruisseler et j’avais l’impression qu’elle allait couler sur mon visage, engloutir ma chambre puis me noyer. Et puis il y avait les murmures des autres filles de ma chambre, Lebenes et Astrée. Elles n’arrêtaient de chuchoter qu’à des heures tardives sans que je puisse rien leur dire. C’étaient elles les plus grandes du Château, celles que les adultes consultaient lors des conflits, celles qui malgré leurs fréquentes disputes ne recevaient que des punitions de façade, celles à qui l’on achetait la paix. Les seuls nuits calmes de mon enfance étaient celles où elles fuguaient. Fugue. J’ai mis longtemps à réaliser la réalité que dissimulait ce mot. Les grandes l’évoquaient avec un air rêveur, le présentaient comme l’échappatoire à tous nos soucis. Les adultes ne le prononçaient qu’à demi-mots, avec de la colère dans les yeux. Plusieurs fois, lorsque j’entendais Lebenes et Astrée empaqueter leurs affaires, j’hésitais à me lever pour les suivre, pour aller découvrir cet ailleurs qui s’étendait hors du parc.

Je n’ai jamais osé. J’avais peur. Et je crois maintenant que c’était l’émotion la plus sensée. De ma vie d’avant, je ne gardais que des souvenirs confus mais je savais une chose avec la certitude la plus absolue : il y avait des gens qui vivaient de la souffrance, qui se nourrissaient du malheur. Le Château était autant ma prison que mon bouclier protecteur. J’aurais pu y être heureuse. Les balades dans le parc, les jeux de dés de fin d’après-midi, les soirées à se serrer sur deux fauteuils pour regarder un film sont sans doute des souvenirs chéris par nombre de mes camarades de l’époque. À mes yeux, ce n’étaient que des distractions éphémères. Des moments où les adultes étaient heureux de se débarrasser de nous. Seule Arèle s’asseyait avec nous, prenant les plus petites sur ses genoux.

Arèle était une femme aux cheveux gris à qui jamais personne ne pouvait donner d’âge. On savait seulement qu’elle était au Château depuis de longues années, qu’elle avait vu des dizaines d’enfants comme nous passer. Elle ne criait jamais, ne nous punissait que par solidarité avec ses collègues. Elle restait toujours plus tard le soir, longtemps après l’arrivée des adultes de nuit. Elle passait dans toutes les chambres pour nous souhaiter bonne nuit ou nous raconter des histoires. Les petites comme les grandes attendaient son passage avec une impatience non dissimulée. Je me rappelle encore de la douceur des moments où elle me bordait.

Un jour, Lebenes et Astrée sont parties. On nous a dit qu’elles étaient trop grandes pour rester avec nous, qu’elles reviendraient peut-être nous voir à l’occasion. Il n’y a pas eu de fête mais tout le monde était heureux de leur départ. Elles avaient pris trop de place au Château, avaient frappé plusieurs petites, insulté la plupart des adultes. J’avais aussi failli en venir aux mains avec elles. Un soir, Astrée m’avait enfermé dans une salle de bain, éteint toutes les lumières. J’avais hurlé en tambourinant sur la porte de chêne, meurtri mes mains sur la vieille serrure rouillée. Dès que l’on m’avait ouvert, j’avais couru vers mes camarades de chambre en les insultant de tous les noms. Deux adultes m’avaient retenue. J’ai été privée de dessert une semaine entière tandis qu’elles ont été à peine réprimandées. Astrée était forte pour faire punir les autres à sa place. Elle avait compris qu’au Château comme ailleurs, la vie était un jeu avec beaucoup de perdants.

Malgré toute ma rancœur, le soir où l’automobile venue les chercher s’est garée sur le côté de l’allée principale, j’ai senti une boule se former dans mon ventre. Toutes les filles se sont rangées en forme de haie d’honneur. Astrée et Lebenes sont passées en nous saluant une à une. Quant est venu mon tour, j’ai vu dans leur regard autant de tristesse que de peur. Elles m’ont dit « à bientôt » et j’ai entendu « à jamais ». La cloche du repas a sonné trois fois et les filles se sont dispersées. Je les ai suivies à regret tandis qu’Arèle accompagnait les grandes et leur chauffeuse. J’ai attendu que les adultes relâchent leur vigilance puis je suis allée à la fenêtre du deuxième étage, grimpant les marches trois à trois. J’ai vu la voiture s’éloigner dans un nuage de poussière et j’ai cru alors que mon cœur s’arrêterait. C’était la première fois que je réalisais que mon temps au Château était éphémère, que je pensais à l’après. 

Deux petites ont pris leur place. Je n’ai même pas tenté de retenir leur nom, je n’avais aucune envie de sympathiser avec des enfants. Je me souviens seulement qu’il y en avait une qui était toute mince et pâle, qui faisait ma taille. Elle ne parlait jamais, sauf quand les adultes lui posaient des questions. L’autre avait un visage de bébé et un air perdu. Elle semblait ne pas comprendre ce qui lui arrivait et toutes les nuits, elle pleurait. J’avais beau crier, monter sur son lit pour la rassurer, rien n’y faisait. Plusieurs fois, j’ai pensé à l’étrangler avec sa couette pour m’offrir un peu de silence.

Le bruit de ses cris mêlé à celui des gouttières me poussait souvent à sortir. Je me faufilais le long du couloir des chambres, peint de bleu et de jaune, en écoutant les ronflements des autres filles. Puis je descendais l’escalier de pierre grise, dont les marches étaient plus longues que des lits. Je me prenais parfois à m’imaginer porter une lourde robe de ruban et de satin, comme les grandes dames des films historiques. Je passais près du premier étage, celui des garçons. Il était toujours fermé à double-tour, mais la porte ne suffisait à étouffer l’écho des cris qui se répétait jusqu’à des heures tardives. Je m’y arrêtais souvent un instant en tendant l’oreille mais n’y apprenait qu’une chose : les garçons n’étaient pas moins en colère que nous. Nous ne les voyions jamais car leurs pièces communes se trouvaient dans une autre aile du Château et pourtant ils dormaient juste en-dessous de nous. Je me demandais ce qu’il se passerait si j’avais pu déverrouiller la porte, m’enfoncer dans leur couloir. Aurions-nous discuté ? Nous serions-nous disputés ? J’aurais pu leur demander pourquoi les adultes nous séparaient.

J’arrivais ensuite dans la baie vitrée du rez-de-chaussée, la plus grande pièce du Château. Des barrières de métal s’élevaient devant les vitres, trop souvent brisées par le passé. Quelques jeux mal rangés traînaient entre les tables du repas. L’armoire à vaisselle me recouvrait de son ombre imposante. La nuit, cette pièce m’effrayait, me rappelait les dessins de prison aperçus dans une des bandes-dessinées de la bibliothèque. Je connaissais toutes les aventures d’Ezor, un marin qui avait fait trois fois le tour du monde dans une machine volante. Dans l’album « La Tour Noire » il était accusé de complicité avec un pays ennemi et enfermé dans une prison lugubre avec son ami. La vision des images de son enfermement constitue un souvenir aussi traumatisant que mémorable, elles parlaient au-delà des mots que je ne savais déchiffrer. Les livres suivants m’avaient réconfortée, fait découvrir des horizons dont j’ignorais la véracité mais dont je connaissais la puissance évocatrice. Dans ces bande-dessinées déchirées au papier jauni, j’avais trouvé des rêves et des modèles. Tous mes plus beaux voyages se trouvaient dans ces pages.

Puis j’entrais enfin dans le salon, avec ses peintures miteuses, ses vieilles chaises et ses grandes tables de chêne. Je m’asseyais contre le mur, près de la porte, à bonne distance des adultes de nuit. Ils étaient souvent trois, assis autour de bouteilles vertes et jaunes à l’odeur sucrée et de bols de biscuits au poivre. Ils toléraient ma présence tant que je ne m’approchais pas d’eux et que je me recouchais avant le lever du jour. Sans leur avoir jamais parlé, je les connaissais tous mieux que leurs amis. À cette heure tardive, leurs langues se déliaient et ils racontaient anecdotes et secrets sans gêne. Ils se plaignaient souvent ; de nous, de leurs collègues, de leurs chefs, de leur famille, de leurs voisins, de la politique, de l’économie, du mauvais temps, parfois même de l’univers entier. La tension montait parfois, les voix s’élevaient. Ils se disputaient autant qu’ils nous disputaient. En écoutant les adultes, j’ai compris que le monde était rempli de misères et d’injustices, que l’espoir était une chimère destinée à vendre aux naïfs, qu’il n’y avait aucun acte désintéressé. C’est en écoutant les adultes que je suis devenue cynique.

Le matin, j’étais souvent la dernière levée, malgré les innombrables réveils « offerts » par les adultes. Me sortir du lit était l’un de leurs pires combats. Ils avaient usé avec moi de toutes les techniques imaginables : musique, cris, verre d’eau, chuchotements. À cause de mes couchers tardifs et de mon sommeil haché, je me rendormais presque aussitôt, parfois après quelques hurlements pour me débarrasser des adultes. Je voyais bien que ma désobéissance les humiliait et qu’ils redoublaient d’efforts pour me sortir du lit. Plusieurs fois, certains m’ont frappé de dépit, mais je leur faisais payer au centuple. Je les houspillais pendant des journées entières, m’assurant de pourrir systématiquement toute initiative de leur part. Il n’y avait qu’une personne capable de me faire lever sans avoir à monter les escaliers : Arèle.

À chaque fin de semaine, elle nous ramenait des viennoiseries du village d’à côté et sortait des jeux de société. Ces matins là, nous nous levions plus tôt que pour aller à l’école, et nous nous serrions tous ensemble pour tirer les dés, déplier les plateaux et distribuer les cartes. Les parties dégénéraient souvent et Arèle rangeait les boîtes mais parfois la magie opérait. Nous cessions de nous insulter et de nous provoquer le temps de quelques heures, emportés par l’imaginaire déployé par Arèle. Mon jeu préféré était l’Acheos, le premier que j’avais découvert au Château, entre les mains des plus grandes. Il consistait à acheter des champs et vendre ses récoltes à une banque, tout en provoquant des intempéries dans les terrains adverses. Le jeu avait pris l’eau des années plus tôt et j’adorais le toucher des billets fripés. Je gagnais souvent et célébrais mes victoires en hurlant de joie. Je me sentais puissante, actrice de ma destinée. Mes défaites étaient bien plus brutales. J’accusais les autres filles de tricherie, Arèle d’injustice, et nous en venions parfois aux mains. À cause de cela, les adultes voulaient m’interdire l’Acheos mais Arèle s’y est toujours refusé.

Ce n’étaient pourtant ni mes levers ni ces crises de colère qui leur causaient le plus de tort. Car là où j’étais la plus malheureuse et la plus pénible à leurs yeux était l’école. C’était la seule destination extérieure au Château, au milieu d’un village à dix minutes de voiture. On m’avait dit que j’y apprendrais beaucoup de choses et que je me ferais des amies de mon âge. Je n’ai jamais pardonné aux adultes un tel mensonge. Car à l’école, j’ai vécu ce qu’on ne souhaiterait pas à un animal.

Comme beaucoup d’enfants de mon âge, les adultes me firent découvrir dès les premiers jours leur domination, la compétition et l’ennui de longues heures à se morfondre sur un banc. J’appris le reste de mes camarades : le vol, les insultes et les moqueries furent mon quotidien pendant de longues années. Je les détestais tous mais rien n’égalait la haine que je portais à leurs parents. Chaque soir, à la sortie, ils me regardaient au mieux avec pitié, au pire avec dégoût. Ils s’empressaient d’éloigner leurs filles de l’anormale que j’étais. Mon seul crime était d’attendre la berline noire qui allait me reconduire au Château. Le temps m’a appris qu’il ne pouvait pour eux rien sortir de bon d’une fille sans parents. D’autant que j’avais la peau bien trop claire à leurs yeux. Leurs regards m’ont appris à avoir honte.

Pour éviter de m’y confronter, j’ai élaboré d’innombrables stratagèmes. M’enfermer dans les toilettes, vomir, faire semblant d’avancer vers les murs de brique avant de fuir vers le parc, me cacher dans la cour de récréation pour attendre le départ de tous les autres enfants. Malheureusement, aucun ne parvenait à me sortir d’affaire bien longtemps. La sonnerie stridente des appels de l’école prévenait les adultes du Château de chacune de mes tentatives. Ensemble, ils élaboraient de véritables plans d’attaque pour me maintenir enfermée des journées entières. Peut-être qu’on profitait de mon absence au Château pour se reposer un peu. Qui aurait voulu passer des journées entières avec moi ?

Un soir de fin d’été, une idée m’est venue : me rendre si insupportable aux instituteurs qu’ils décideraient de me renvoyer, tout en laissant tranquille les adultes du château. Elle se mua vite en détermination et je mis mon plan de bataille à l’œuvre dès les premiers jours. Pour cela, je dus me résoudre à des actes que je n’aurais jusque-là même pas imaginés : dégradation d’objets de valeur, vol, insultes, mutismes, refus de boire ou me nourrir. J’encaissais sans broncher les innombrables punitions et privations qu’ils inventèrent, triomphai lors de ma première exclusion temporaire. Cependant, il en fallait encore davantage. Un coup d’éclat assez scandaleux pour m’assurer de ne jamais revenir au village.

J’identifiai rapidement ma victime : Atriz, une des filles les plus détestables et surtout les plus riches de l’école. Elle et son groupe me ciblaient depuis des années avec une perfidie au-delà de l’imaginable. Ses parents étaient les principaux mécènes de l’école et elle raflait la majorité des prix d’excellence. Elle concourait aussi à des prix de beauté organisés dans les villes alentour et voulait devenir une actrice de théâtre célèbre. Je voulais alors lui faire mal. Assez mal pour qu’elle se souvienne de moi pendant des années.

Je rassemblai plusieurs autres filles avec lesquelles je ne partageais qu’une chose : notre envie de vengeance à l’égard de la meneuse de toutes les humiliations et moqueries de la classe. Je leur annonçai que je comptais isoler Atriz avec elles, prendre les ciseaux de la maîtresse et lui couper ses beaux cheveux frisés. Mon ennemie les chérissait plus que tout, les portait jusqu’à la hanche et passait chaque matin de longues heures à les natter et les orner.

Le jour venu, tout se passa d’abord exactement comme je l’avais anticipé. Une fille dit à Atriz qu’elle voulait lui montrer quelque chose, l’attirant derrière les buissons au bout de la cour de récréation. Mes trois autres complices se jetèrent sur elle, l’immobilisant et la bâillonnant. Elles la griffèrent et la frappèrent au passage, lui arrachant ses premières larmes. Toutefois, ce ne fût qu’à la vue des grands ciseaux de fer qu’elle perdit pour de bon ses moyens. Elle se débattit de toutes ses forces, manquant de s’enfuir et lança des cris étouffés par le bâillon. J’eus raison de sa frange en deux coups de ciseaux. Ce fut plus long pour le reste de ses tresses mais j’en vins à bout en quelques minutes. J’étais devenue une vraie sauvage et je ne m’arrêtai qu’après avoir mis à nu la majorité de son crâne. Comme elle bougeait, je lui griffais régulièrement la peau et les cheveux tombaient rouges de sang. Cela effraya mes complices qui la relâchèrent. Ce fut à ce moment que je perdis tout contrôle.

Atriz se redressa brusquement et me frappa au visage avec toute sa force d’enfant. J’eus peur en voyant la colère sur son visage et je répliquai. Elle m’avait frappé avec son poing, j’avais des ciseaux. Mon coup lui taillada la joue et le front, ouvrant le haut de son nez. Elle hurla de douleur avant de s’effondrer en pleurs. Je regrettai aussitôt tout ce qui était arrivé. Je me vis comme les gens me voyaient : une enfant incontrôlable et dangereuse. Je savais déjà ce qu’ils diraient : ce coup de ciseau était le premier coup d’éclat d’une future criminelle. Plus que la culpabilité et le remord, ce qui me tordait le ventre était la colère : je venais de donner raison à tous les regards qui m’avaient jaugée et jugée sans me connaître.

Je demeurai imperturbable toute la soirée qui suivit. Je ne garde qu’un souvenir de la réaction des adultes : les coups de règle que la directrice m’infligea sur les phalanges. Mes blessures mirent plusieurs semaines à disparaître. Je ne pus savoir ce que celles d’Atriz devinrent. Je ne la revis plus, pas plus que l’école. Quelques professeurs passeraient au Château au cours des mois suivants puis on décida de m’oublier peu à peu. J’étais de ces enfants pour lesquels on ne peut rien. Je voulus oublier l’école mais cela était impossible. Je découvris que ce geste de violence m’avait laissé une cicatrice invisible tout aussi durable mais bien plus douloureuse que celle de ma victime.

La violence s’invita dans mes cauchemars. Ma violence, celle des autres. D’étranges ombres aux grands chapeaux circulaires hantèrent mes nuits, s’en prenant à ceux que j’aimais. Au réveil, je me souvenais de leurs noms et de leurs visages mais ils s’échappaient bien vite, comme si j’avais voulu retenir de l’eau dans un filet. Frustrée, je finis par prendre du papier au-dessus de l’armoire du réfectoire, à côté du cahier où les adultes écrivaient le résumé de leurs journées. Je volai un crayon de couleur à une petite après son anniversaire car les miens étaient restés à l’école. Le matin, je tentai de dessiner des traits, des yeux, des cheveux, de rappeler à moi les souvenirs de ma vie d’avant.

Trois visages s’invitaient souvent sous ma mine : ceux de deux jeunes jumeaux aux cheveux aussi noirs que les miens. Leurs traits se ressemblaient tant que je les imaginai mes frères. Il y avait aussi celui d’un homme au crâne rasé et au regard dur, que je mis plus longtemps à reconstituer. Celui qui devait être mon père échappait toujours aux attaques des ombres de mes cauchemars, car il disparaissait avant qu’elles arrivent. Avec le temps, d’autres s’ajoutèrent : celui d’une vieille femme, d’un homme aux cheveux longs et d’une petite fille. Sans doute ma famille éloignée.

Ces compagnons de papier devinrent mes protecteurs. Je les accrochai au-dessus de mon lit, me rassurai en les regardant à chacun de mes réveils nocturnes. Je les mis le plus haut possible, hors de portée de mes camarades de chambre. Certains adultes me demandèrent qui j’avais voulu représenter, je ne leur répondis rien.

Ces dessins, comme cent maigres autres réconforts, trompaient l’ennui de ma vie au Château. Ils m’aidaient à affronter un quotidien médiocre, à ravaler colère et amertume. Cela aurait sans doute pu durer encore de longues années, jusqu’à ce que je devienne adulte. Cependant, je fis une rencontre qui bouleversa cette existence fade et changea ma vie à jamais.

Celle d’Hinnes.

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Camice
Posté le 28/02/2025
Coucou Edouard !
Un premier chapitre qui me fait me poser beaucoup de question.
La première étant : qui a raison. On peut deviner que l'on est dans un orphelinat, sans aucun doute, mais, est ce que les enfants ont raison de rester sages et attendre patiemment ou est ce que les filles fugueuses avaient raison ?
Je ne sais pas encore dans quel type d'univers on est, donc je ne sais pas encore si on peut supposer un retournement de situation dramatique sur la véritable utilité de cet orphelinat.
En tout cas, je pencherais d'avantage sur un orphelinat classique, remplis d'enfants qui ont tous des difficultés, ce qui crée un environnement pesant pour eux.
C'est intéressant à quel point les enfants, et notamment Hildje n'ont que leur propre perspective, incapable de se remettre en question (ou bien, au moment ou le mal est fait) parce que ce sont des enfants, qui n'ont rien connu d'autre que l'orphelinat.
Je ne sais pas si c'est fait exprès, mais quand les deux filles partent au début du chapitre, je n'ai pas l'impression qu'elles aient 18 ans, ou en tout cas elles n'ont pas l'air d'avoir le comportement de personnes de 18 ans comme décrites par Hildje. Et cette histoire de voiture sombre qui vient les emporter, on dirait plus qu'elles partent en internat dans un lycée très loin.
A bientôt :)
Edouard PArle
Posté le 08/03/2025
Coucou Camice !
Bienvenue par ici !
Une sorte d'orphelinat en effet, mais pas exactement. Je me suis inspiré des foyer de l'aide sociale à l'enfance, où la majorité des enfants accueillis ont été placés mais ont encore des parents.
Je note tes théories pour les "grandes", elles n'ont pas 18 ans mais elles vont vers la majorité (=
Content de voir les réflexions suscitées par ce chapitre, très intéressant de te lire.
Merci de ton commentaire !
A bientôt (=
MarieZM
Posté le 19/01/2025
Coucou Edouard,

J'attendais d'aller vraiment bien pour entamer la lecture des Yeux de la nuit, étant donné les thématiques pas très gaies annoncées. :)

Je commence donc par le point de vue d'Hildje. Je n'ai pas encore lu la suite mais j'ai eu l'impression qu'elle était internée dans un lugubre hôpital psychiatrique pour enfant et qu'elle l'appelle "le château" de manière pudique bien que ça n'ait rien d'un vrai château... Bon, j'en sais rien mais ça m'a donné cette impression vu que tous les enfants ne vont pas à l'école et que ça a l'air d'être vu comme une sorte de privilège / cas particulier accordé à certains enfants (j'imagine que sinon tous les enfants du château s'y retrouveraient) ça me donne l'impression que la scolarisation est plutôt une exception donc plutôt des enfants avec des troubles psys / pathologies avec déficience mentale / dysfonctions cognitives. Mais bon j'en sais rien. :)

J'ai trouvé la description de l'injustice (des injustices accumulées) qu'elle subit tout à fait crédible. Le premier passage où elle est punie pour avoir voulu se venger après une brimade sonne complètement juste, les suivants sont un enchaînement logique et tragique de ce qui arrive à quelqu'un dont le tempérament n'est pas totalement résigné à subir sans réagir.

Elle est combattive mais elle n'a pas les moyens de mener ce combat à l'époque dont elle nous parle. C'est pour ça que c'est plutôt confortable pour nous - lecteur- de lire le récit d'une femme plus âgée, plus réfléchie et qui porte un regard relativement tendre sur la petite fille qu'elle était.

La violence n'est pas annulée mais elle est "traitée", expliquée au lecteur, amenée par l'histoire et comprise par la narratrice qui se place avec un recul intéressant. Donc j'ai trouvé que c'était supportable de suivre le fil des événements sans être complètement plongé dans l'horreur, ni complètement détaché en spectateur. Pour ma part je trouve que le juste milieu entre immersion et distance est totalement pertinent.

Sinon je n'ai pas trouvé ce récit particulièrement triste, surtout qu'il termine bien sur une note complètement positive, d'autant qu'on comprend à demi-mots que l'enfance n'est pas terminée et qu'il se passe déjà quelque chose qui va lui permettre de changer sa vie et de sortir du cycle de la violence.

Le fait de dessiner son passé et d'entretenir un rapport vital aux dessins (les BD avec "la prison" qu'elle apparente au château, et où elle vit des voyages...) est aussi une respiration positive - sur laquelle elle pourra prendre appui plus tard.

Elle égraine aussi tout au long de son récit des adultes et d'autres enfants qui ne sont pas complètement contre elle, qui la soutiennent, la comprennent, la défendent etc. Donc par petites touches elle a déjà des notes d'espoir en l'autre et en les humains. Rien n'est noir ou blanc, les nuances de gris sont quand même suffisamment perceptibles pour comprendre que ce qui est raconté ici c'est comment elle est entrée dans la spirale de la violence et comment elle va s'en sortir.

Enfin, voilà ma perception de ton premier chapitre :)

J'ai relevé deux coquilles (dont la première est moins certaine, je te laisse en juger :P ) :

- "Pour éviter de m’y confronter, j’ai élaboré d’innombrables stratagèmes. M’enfermer dans les toilettes, vomir, faire semblant d’avancer vers les murs de brique avant de fuir vers le parc, me cacher dans la cour de récréation pour attendre le départ de tous les autres enfants. Malheureusement, aucune ne parvenait à me sortir d’affaire bien longtemps." -> si "aucune" se rapporte bien à stratagèmes, alors je crois qu'il faut plutôt dit "aucun d'entre eux" vu que c'est masculin. Sauf si j'ai mal compris ?

- "Ensemble, ils élaboraient de véritables plans d’attaque pour me maintenir enfermés des journées entières." (enfermée)
Edouard PArle
Posté le 25/01/2025
Coucou Marie !
Bienvenue par ici ! Très content de te voir débarquer sous cette histoire (=
Après, je tiens à te dire que malgré la dureté des thématiques, la violence de certains passages, je reste une personne très optimiste et positive (si, si c'est vrai ^^), donc il n'y aura pas que du malheur dans cette histoire !
C'est marrant que tu aies ressenti ça, et en vrai ça peut se comprendre au vu de certains passages. Le Château est plutôt inspiré des foyers de l'ASE (protection de l'enfance) et de la violence de certains d'entres eux.
Oui, tu l'as noté, la narratrice est une Hildje qui a pris du recul sur son passé.
"Pour ma part je trouve que le juste milieu entre immersion et distance est totalement pertinent." Top !
Oui, ça fait plaisir que tu relèves les pointes d'espoir et de nuance dans ce premier chapitre pas franchement gai !
"est aussi une respiration positive - sur laquelle elle pourra prendre appui plus tard." Hypothèse intéressante ! Je te laisserai découvrir ça par toi même...
"Rien n'est noir ou blanc, les nuances de gris sont quand même suffisamment perceptibles pour comprendre que ce qui est raconté ici c'est comment elle est entrée dans la spirale de la violence et comment elle va s'en sortir." J'aime beaucoup ta manière de voir les choses !
Bien vu, ces vilaines coquilles sont corrigées !
Merci beaucoup de ton retour (=
MarieZM
Posté le 25/01/2025
Ce qui m'a fait penser que c'était plutôt un IME (institut médico-éducatif), c'est en partie les réactions des autres parents quand elle va à l'école et le fait qu'elle se considère comme foutue, qu'elle apprenne à lire tardivement au lieu d'être scolarisée tout de suite, et que ça soit individualisé le transport scolaire (au lieu d'être un car de ramassage de tous les enfants) ça me fait penser que ce sont des enfants "à problèmes" avec des solutions très individualisées pour la scolarisation... et après en psychiatrie la médicalisation ne se voit pas nécessairement tant que ça, donc elle a pu passer inaperçue à une petite fille. Bref :D
Edouard PArle
Posté le 25/01/2025
Bien vu le côté ramassage en voiture xD Après c'est aussi quelque chose qui peut arriver en foyer avec certains enfants. Pour le côté scolaire, j'imaginais plus de l'échec scolaire que du handicap mais en vrai cette interprétation est carrément ok aussi
MarieZM
Posté le 25/01/2025
Maintenant que je sais ce que je sais sur tes expériences professionnelles ça me paraît évident, mais sur le coup j'avais plutôt vu du côté psy (on se projette dans ce qu'on lit quoi :p ).
Edouard PArle
Posté le 26/01/2025
Logique xD
Je trouve ça trop intéressant de voir qu'en laissant un peu d'interprétation au lecteur, il peut imaginer des choses assez différentes de moi.
AlaindeVirton
Posté le 19/12/2024
Salut Édouard !

J’ai apprécié la lecture de ce début d’histoire. Un début lourd, mais beau, très bien construit. Les sentiments de la narratrice sont restitués avec clarté et précision. On croirait du vécu. Ce l’est peut-être, je veux dire que dans ta profession tu as peut-être été amené à observer des choses, des faits, des comportements qui ont nourri ta fiction. Le réalisme est saisissant.

J’ai aussi apprécié l’enchaînement des étapes que traverse la narratrice : la confrontation avec la fourberie des autres, l’apparition du cynisme, le sentiment de honte, le désir de vengeance, le passage à l’acte, la naissance du remords et l’annonce d’une sorte de délivrance.

Un très beau texte.

Merci et à bientôt.
AlaindeVirton
Posté le 20/12/2024
Je pense que l'importance des dessins m'a échappé. Dans le parcours de la narratrice, il faut situer une phase de réminiscence juste avant l'annonce de la délivrance.
Edouard PArle
Posté le 22/12/2024
Coucou Alain !
Ca fait plaisir de te retrouver ici ! Oui, les Yeux de la Nuit en général est très inspiré des mes expériences des dernières années mais Hildje encore plus qu'Ewannaël, c'est chouette que ça se sente.
Oui, j'ai essayé de montrer pas mal de ses facettes, même s'il en reste à découvrir (=
En effet, les dessins ne sont pas un détail laissé au hasard^^
Merci beaucoup de ce retour !!
A très vite (=
AlaindeVirton
Posté le 22/12/2024
Bonsoir Edouard. Ceci juste pour te féliciter pour le succès d'Ewannaël. Amplement mérité ! A bientôt.
Edouard PArle
Posté le 23/12/2024
Merci !!!
LogistiX
Posté le 11/12/2024
Bonjour Edouard,

Je découvre également, et j'ai tout de suite été happé par l'histoire. J'adore la façon que tu as de développer l'histoire, anecdote après anecdote, tous ces petits détails qui rendent le personnage poignant. Les descriptions des lieux, des jeux, des personnages sont détaillées mais sans lourdeur. Je me suis vraiment laissé porter par le rythme de la lecture. J'ai presque été surpris quand le rythme a changé pour laisser place à plus de violence.

J'ai relevé une répétition qui m'a littéralement sauté aux yeux : "Le temps m’a appris qu’il ne pouvait ==>à leurs yeux <== rien sortir de bon d’une fille sans parents. D’autant que j’avais la peau bien trop claire ==>à leurs yeux<==."

J'ai hâte de lire la suite :)
Edouard PArle
Posté le 17/12/2024
Coucou Logistix,
Bienvenue par ici, je suis content que tu aies tout de suite accroché. Effectivement, la forme de ce chapitre est assez spéciale. Ca va un peu changer par la suite.
Bien vu pour la répétition, c'est corrigé !
Merci beaucoup de ce commentaire (=
Seol
Posté le 05/12/2024
Bonjour Edouard,
Je découvre Les yeux de la nuit et je trouve ce premier chapitre très marquant ! Le rythme est soutenu, j'ai presque l'impression que les descriptions sont détachées au début pour gagner en puissance et surtout en violence à la fin. ça m'a vraiment entrainé, aussi choqué je dois avouer et je trouve que le ton incisif du personnage se prête vraiment à ce développement au fur et à mesure du chapitre.
J'ai noté, il me semble, deux fautes d'orthographe :
"Quelques jeux mal rangés traînés entre les tables du repas." -> trainaient ?
"Les livres suivants m’avaient réconforté" -> réconfortée ?
Et des répétitions, mais c'est peut-être un choix.
"L’eau des gouttières au-dessus de mon lit m’obsédait. Toutes les nuits, j’entendais l’eau ruisseler" -> Je l'entendais ruisseler ?
"musique, cris, verre d’eau, chuchotements. À cause de mes couchers tardifs et de mon sommeil haché, je me rendormais presque aussitôt, parfois après quelques cris pour me débarrasser des adultes" -> deux fois cris
"Pour éviter de m’y confronter, j’ai élaboré d’innombrables stratagèmes. M’enfermer dans les toilettes à l’heure du départ, vomir, faire semblant d’avancer vers les murs de brique avant de fuir vers le parc, me cacher dans la cour de récréation pour attendre le départ de tous les autres enfants" -> deux fois départ
"Elle concourait aussi à des concours" -> Je trouve cette formulation un peu lourde.
Pour finir, j'ai l'impression que tout ce chapitre transpire d'une espèce de renoncement, comme si l'état des choses était inéluctable. Et à la fin, bam ! On a envie de savoir ce qui va changer ça !
Seol
Posté le 05/12/2024
"j’ai compris que le monde était rempli de misère et d’injustice", n'y aurait-il pas un s à la fin de misère et d'injustice ?
Edouard PArle
Posté le 17/12/2024
Coucou Seol !
Trop bien ! C'est intéressant que tu aies ressenti cette montée en intensité progressive, c'est chouette.
Oui, j'ai essayé de donner de la personnalité au ton d'Hildje, j'espère que ce côté incisif ne se perd pas dans l'avancée de l'histoire.
J'ai pris en compte ces petites suggestions, enlevé les répétitions !
Ouii, trop bien si la chute t'a fait ressentir ça, c'est carrément le but !
Merci de ce riche retour !
Belisade
Posté le 04/12/2024
Bonjour Edouard PArle,
Wow quelle terrible histoire. Au début, cela m'a fait penser au début de Jane Eyre quand l'orpheline est dans un pensionnat très dur. Et puis au cours du chapitre, ça bascule dans la violence inouïe dans laquelle vit l'héroïne et qui ne cesse de croître. L'épisode de la coupe des cheveux aurait pu être une vengeance bien trouvée, mais elle se termine en lutte sanglante. L'héroïne semble encore plus enfermée en elle-même que dans l'école / château. On comprend bien que seule une rencontre va pouvoir l'aider à s'en sortir. Merci pour cette lecture au style très agréable à lire.
Edouard PArle
Posté le 17/12/2024
Coucou Belisade !
Je connais assez mal Jeanne Eyre mais oui, ce côté pension / foyer peut y faire penser.
"'héroïne semble encore plus enfermée en elle-même que dans l'école / château." J'adore cette analyse !
Oui, il va falloir des rencontres pour évoluer, c'est sûr. Je te laisse découvrir Hinnes eheh
Merci beaucoup de ce retour encourageant !
MrOriendo
Posté le 02/12/2024
Hello Edouard !

Me revoilà dans les Yeux de la Nuit pour découvrir le point de vue d'Hidje, et le moins qu'on puisse dire c'est qu'il est très différent de celui d'Ewannaël. N'eut été le titre et ta note d'auteur pour expliquer tes intentions, je n'aurais jamais fait le lien entre les deux histoires.
En tout cas, ce premier chapitre est réussi. L'ambiance de l'orphelinat, la colère d'Hidje, sa solitude étouffante au milieu des autres, mais aussi les petits moments de joie avec les jeux de société, les bandes dessinées qui lui permettent de s'évader, tout cela porté par ta plume se lit avec plaisir.
J'ai hâte de voir se dessiner le lien avec Ewannaël, je me demande comment tu vas réussir à tisser tout ça.

Au plaisir,
Ori'
Edouard PArle
Posté le 17/12/2024
Coucou Ori !
En effet, malgré quelques similitudes, ils sont extrêmement différents ! Je les ai moi-même écrits comme des histoires différentes. Même si elles vont évidemment finir par se rejoindre^^
Content que tu aies apprécié ce premier chapitre.
Merci de ton passage !
A bientôt (=
Ps : je commence à avoir un peu envie de retravailler sur la Guerre des Larmes, j'ai noté pas mal d'idées dernièrement. J'ai relu tes commentaires des derniers chapitres et ça m'a bien inspiré. Merci pour ça ! Je te tiendrai informé si je reprends ce projet en tout cas !
MrOriendo
Posté le 17/12/2024
Si tu reprends la Guerre des Larmes, mon offre de te proposer des relectures et mon avis détaillé sur les persos/le scénario tient toujours :)
Edouard PArle
Posté le 17/12/2024
Ca fait super plaisir !!! Vraiment !
Je ne préfère pas te donner de date précise, mais j'imagine que si je reprends ce projet, ce sera après avoir achevé la V1 des Yeux de la Nuit, peut-être dans 5-6 mois, en tout cas je reviendrai vers toi à ce moment-là (=
JeannieC.
Posté le 30/11/2024
Olà !
Ça fait une paye que je n'étais pas repassée, j'ai 15 histoires de toi en retard xD (en vrai 15 j'exagère mais voilà, je ne suis pas le rythme des membres les plus prolifiques ahah).
C'est cool de suivre comme ça une personne âgée qui va nous donner accès à son passé. J'ai apprécié cette entrée dans le quotidien de Hidje par de petits détails genre l'eau des gouttières, les allées et venues des filles plus jeunes etc.
En tout cas elle a l'air d'avoir vécu des choses difficiles <3 Curieuse d'en découvrir plus !
J'enchaîne
Edouard PArle
Posté le 17/12/2024
Coucou Jeannie !
Ahah, oui j'ai pas mal écrit dernièrement. En effet, Hildje a un passé assez traumatique, mais bon ça c'est un peu le point commun de tous mes narrateurs je crois xD
Merci beaucoup de ton commentaire !!
Baladine
Posté le 27/11/2024
Bonjour Edouard,
Très contente de découvrir cette histoire-là ! Hildje est attachante et on comprend que toute la colère qu'elle a gardé en elle se soit muée en un accès de violence spectaculaire. Je trouve que ce chapitre est très soigné et réussi, on se prend tout de suite à l'histoire. J'ai hâte de lire la suite !
A très bientôt
Edouard PArle
Posté le 17/12/2024
Coucou Baladine !
Trop bien, ça fait plaisir de lire ton retour ! J'espère que la suite te plaira tout autant.
Merci de ton commentaire et à bientôt !
Saskia
Posté le 26/11/2024
Coucou Edouard !

Je viens découvrir l’histoire d’Hildje, et sans trop de surprise, J’ADORE !!!

Super idée d’avoir mis en scène une Hildje plus âgée qui raconte sa jeunesse à la première personne ! Enfin, étant donné la manière dont elle déroule son histoire, c’est comme ça que je le ressens en tout cas ^^ De par sa manière de s’exprimer, son recul sur les évènements, le fait de parler de ses camarades « de l’époque », tout ça…
En plus, tu t’es vachement amélioré sur la narration en « je » depuis La Guerre des Larmes, non ? (Enfin j’en avais pas lu grand-chose et c’était il y a longtemps donc j’en ai pas un souvenirs très précis, mais ça ne m’avais pas laissé une impression aussi forte que d’entendre la voix d’Hildje)

En tout cas, même avec des personnages différents et des décors différents, on retrouve bien l’ambiance « Les Yeux de la Nuit » et tout ce que j’aimais en suivant l’histoire d’Ewannaël ! Tu peux être sûr que je serais au rendez-vous pour écrire des pavés de fan enthousiaste sous chaque chapitre ^^ Et puis je sais pas ce que t’as prévu après comme troisième narrateur, mais clairement, ça promet du lourd pour la suite ! Très hâte de découvrir tout ça et comment les trois points de vue se rejoignent !!

C’était super intéressant de suivre la jeunesse d’Hildje au Château. Il y a de petits détails (l’automobile, la peau claire qui a moins de valeur…) qui me font penser qu’elle vit dans le pays où se trouvent les villes de Maëlval et Losival ^^ A voir si ça se confirme ou pas ! En tout cas, notre héroïne a visiblement enduré pas mal d’épreuves dans son enfance, entre la perte de sa famille, les autres filles du Château pas toujours très sympathiques et les problèmes à l’école… Heureusement qu’il y avait Arèle pour apporter un peu de lumière dans tout ça! Sinon Hildje a l’air très seule et les livres semblent être son unique moyen de s’évader un peu… Forcément j’ai envie de lui souhaiter un futur plus heureux, mais je me doute que les choses ne vont pas être si simple XD Très intriguée aussi par les gens qu’elle a dessiné ! Au final, en un seul chapitre, je trouve déjà Hildje terriblement attachante malgré ses défauts et j’ai très envie d’en savoir plus sur elle ^^

Hâte de découvrir qui est Hinnes maintenant !

A très vite !


« L’eau des gouttières au-dessus de mon lit m’obsédait. Toutes les nuits, j’entendais l’eau ruisseler et j’avais l’impression qu’elle allait couler sur mon visage, engloutir ma chambre puis me noyer. »
> J’adore ce début <3

« Plusieurs fois, j’ai pensé à l’étrangler avec sa couette pour m’offrir un peu de silence. »
> Mdr quel violence XD C’est glauque mais j’adore XD

« Quelques jeux mal rangés traînés entre les tables du repas. »
> traînaient

« Je connaissais toutes les aventures d’Ezor, un marin qui avait fait trois fois le tour du monde dans une machine volante. [...] Dans ces bande-dessinées déchirées au papier jauni, j’avais trouvé des rêves et des modèles. Tous mes plus beaux voyages se trouvaient dans ces pages. »
> On ne peut qu’approuver son amour de la lecture <3

« Cependant, je fis une rencontre qui bouleversa cette existence fade et changea ma vie à jamais.
Celle d’Hinnes. »
> Superbe fin de chapitre ! J’aime bien, mais du coup j’ai l’impression que tu nous annonces l’arrivée d’évènements futurs importants, comme tu l’avais fait au début avec Ewannaël avant de supprimer tous ces passages. D’où le fait aussi que j’ai l’impression que c’est une vieille Hildje qui raconte son enfance à posteriori ^^ Je sais pas si c’est vraiment volontaire, mais en tout cas je trouve que ça fonctionne mieux avec elle qu’avec Ewannaël où ça paraissait un peu superflu, donc bon, c’est chouette !
Edouard PArle
Posté le 17/12/2024
Coucou Saskia !
Quelle joie de te voir ici !
Ca fait trop plaisir de voir ton ressenti hyper positif pour ce premier chapitre (=
Oui, je trouve aussi que le "je" d'Hildje est un des meilleurs que j'ai réussis. J'adore ce personnage, je tient mieux sa voix que d'autres par le passé. Même si je pense que ça reste perfectible.
Eheh, top si on retrouve une ambiance similaire malgré les grosses différences avec le pdv d'Ewannaël, il va évidemment y avoir pas mal de liens, notamment thématiques.
Pour le 3e narrateur, c'est encore assez flou mais je peux te dire que ce sera une narratrice !
" qui me font penser qu’elle vit dans le pays où se trouvent les villes de Maëlval et Losival ^^" Hypothèse intéressante, ton regard de lectrice ayant déjà lu Ewan va teinter ta lecture, c'est intéressant d'avoir ce genre de retours (=
"Au final, en un seul chapitre, je trouve déjà Hildje terriblement attachante malgré ses défauts " ça c'est parfait !!
" J’adore ce début <3" top !
Oui, j'ai bien aimé cette idée de bande-dessinées (=
En effet, ce genre de chutes fonctionnent mieux avec un narrateur en "je". Peut-être qu'Ewan finira par passer à la première personne ^^ Mais oui, la rencontre d'Hinnes est effectivement un événement supra-important !
Merci de ton retour !
Saskia
Posté le 17/12/2024
Coucou Edouard !

Même après toutes les belles découvertes que j'ai fait pendant les HO, Les Yeux de la Nuit reste mon roman préféré de PA <3

Trop hâte de découvrir cette fameuse 3ème narratrice !

Je ne suis pas convaincue de la pertinence de réécrire le point de vue d'Ewannaël en "je", alors qu'il me semble très bien tel qu'il est, mais à toi de voir.
Edouard PArle
Posté le 17/12/2024
Rohhh, merci c'est hyper touchant <3
Eheh moi aussi j'ai hâte d'apprendre à la connaître.
Ok, merci de ton avis !
A tout bientôt (=
Arnault Sarment
Posté le 25/11/2024
Je découvre avec plaisir ta plume expérimentée et efficace ! L'écriture est vraiment à plaisir à lire, on se laisse porter par la narratrice... Et le mystère entretenu autour de ses origines et de son éducation fonctionne. Cela m'a un peu fait penser à l'ambiance du roman "Auprès de moi toujours" de Kazuo Ishiguro, d'ailleurs.
Edouard PArle
Posté le 13/12/2024
Coucou Arnault !
Ca fait plaisir que tu aies apprécié ce premier chapitre (=
Oui, le mystère des origines est important^^
J'ai entendu parler de ce livre / film, faudra que je me le fasse un de ces jours.
Merci beaucoup de ton retour !
A bientôt (=
Iphégore
Posté le 17/11/2024
Me voici donc :)

Notre narratrice grandit dans un château pour orphelins, à une époque où l'on sépare totalement garçons et filles, avec une absence de technologie. Elle y décrit une sorte d'introduction à sa vie, peut-être a-t-elle des frères, un père, et aucun souvenir de sa mère. Son agression à l'école l'écarte de ce lieu qu'elle détestait, mais elle emporte avec elle ses traumas.

Alors, personnellement, et c'est histoire des goûts de chacun, je n'accroche pas du tout. Donc me voilà bien marri, puisqu'on doit ici faire des commentaires encourageants et positifs :D

Je pense que c'est l'imprécision temporelle et le décalage entre l'âge présumé du personnage et le registre de langue qui me bloquent. La manière dont j'ai découvert et assimilé le texte (encore une fois, c'est une perception), c'est que le temps repère du récit est dans le premier paragraphe (donc les deux grandes sont toujours dans la chambre), puis il y a un glissement étrange. Et on glisse, avec des tournures trop matures de-ci de-là, une capacité de réflexion qui tient plutôt de l'autobiographie d'un centenaire, mais sans que ce soit indiqué. Ce qui fait qu'on n'a pas le décalage de l'autobiographie (mélange de souvenirs et prise de distance assumée). C'est mêlé. C'est bizarre. Pour moi, dans ma perception, c'est dissonant. Et du coup, je bloque :|

Par exemple :

avec une impatience non dissimulée -> ça me semble une expression trop complexe pour l'âge apparent du personnage (à comparer à « avec impatience »)

l’écho des cris qui se répétait jusqu’à des heures tardives -> c'est certainement français, mais je pense que ça appartient à un registre décalé par rapport à la maturité du personnage. Je classe ça dans la langue classique.

Après, il y a des petites coquilles syntaxiques ou de concordance des temps, mais ce n'est pas bien important.

Je pense cependant que c'est tout à fait assumé et qu'on me dira que je ne comprends rien au style souhaité, donc mieux vaut ne pas trop s'attarder sur mon avis ;) Un artiste devrait toujours poursuivre le chemin qu'il pense être bon pour lui.

Je jetterai quand même un œil à la suite pour voir ce que ça donne, mais je ne commenterai que si j'arrive à être davantage motivant :D
Edouard PArle
Posté le 17/11/2024
Coucou Iphégore !
Ce n'est pas négatif de dire que tu n'accroches pas au style, je le comprends complètement. C'est intéressant de lire ce qui fait que tu as du mal dans ce premier chapitre. Je suis conscient que la narration peut sembler particulière, notamment dans ce premier chapitre.
Oui, effectivement la narratrice a une certaine maturité, comme une personne plus âgée qui raconte son enfance. Il y a effectivement un côté autobiographique mais cet aspect sera développé bien plus tard. (après ça peut être une piste de réflexion de rendre ça plus clair, en plus ça pourrait avoir son intérêt) Et en même temps, j'essaie de garder une certaine immersion dans certains passages. Je comprends que ce soit pas évident pour toi.
Je suis curieux de voir si cette impression persiste au 2e chapitre, après, ne te force pas à lire au-delà si ce n'est pas plaisant pour toi.
Rassure-toi, ton commentaire ne me démotive pas (=
Merci de ton passage,
A bientôt !
Isapass
Posté le 11/11/2024
WA-OUH ! Mais quel démarrage ! Je suis bluffée ! Déjà par ton style que j'aimais déjà mais qui a encore progressé. J'aime énormément ton travail sur le langage : c'est à la fois riche et fluide, c'est juste, c'est posé, le vocabulaire et la syntaxe font mouche à chaque fois, c'est rythmé... tout ce que j'aime ♥
Mais ce n'est pas tout : on entend dès les premières lignes la "voix" de ta narratrice. C'est une des grandes difficultés de la première personne. Souvent, c'est une narration à la 3eme personne qu'on a juste convertie à la 1ere, mais on n'entend pas parler le narrateur ou la narratrice, je trouve. Pourtant, ici, aucun problème. J'ai eu l'impression que Hildje me racontait son histoire à moi, des années plus tard, au coin d'un feu. Ça donne au récit un ton faussement apaisé, comme si tout cela été digéré après un long travail sur soi mais que les émotions affleuraient encore et ne demandaient qu'à remonter. Et ça donne à ton personnage de la substance et de la profondeur.
Du coup, ce premier chapitre de présentation, avec cette ambiance amère et poussièreuse, est très immersive. Et addictive : je continue.
Encore une fois, bravo !
Edouard PArle
Posté le 11/11/2024
Coucou Isa !
Ca me fait vraiment hyper hyper plaisir de lire ce retour. Voir ça me rassure un peu. Ces dernières semaines sont une période dorée en terme d'écriture parce que le personnage d'Hildje m'inspire comme jamais et me touche beaucoup. Mais j'avais un peu la crainte de ne pas embarquer le lecteur avec moi dans ces tout premiers chapitres. Franchement, ça fait du bien de lire ton retour (=
Je suis très content que tu apprécies cette narration à la première personne. Je m'y étais essayé dans la réécriture de l'ADD l'an dernier mais sans être complètement convaincu mais là, ça marche mieux parce que c'est une seule narratrice et oui, comme tu le dis si bien, c'est un peu comme si elle racontait sa vie à quelqu'un, entre distance et émotion.
Top si tu apprécies le style et l'atmosphère <3
Merci infiniment pour ce commentaire qui décuple ma motivation avant ma session de ce soir eheh
kolybri
Posté le 09/11/2024
J'ai commencé ton histoire la semaine dernière et j'apprécie le fait que ça se passe dans un orphelinat.. Je n'ai pas eu cette expérience mais me suis toujours demander ce que ça faisait de vivre en communautée restrainte pendant plusieurs années.. Je continue aujourd'hui j'étais un peu fatigué la dernière fois! Merci à toi!
Edouard PArle
Posté le 09/11/2024
Coucou Kolybri !
Ca me fait plaisir de lire ton retour. Tu vas peu à peu comprendre qu'Hildje n'est pas vraiment dans un orphelinat. Même si ça y ressemble (=
Merci à toi de ton retour surtout !
A bientôt (=
Nqadiri
Posté le 03/11/2024
Fascinant, effectivement le rythme est parfait. On plonge dans l’histoire et la psyché de cette petite fille. On a pitié, on voit à travers ses yeux la violence qu’elle inflige et qu’elle s’afflige.

Ton style est très prenant, sincèrement. Je suis complètement pris par ce premier chapitre.

Je trouve aussi l’idée d’écrire le même roman suivant trois point de vue intéressant - même si pour le moment je vais le lire que du point de vue d’Hildje :)
Edouard PArle
Posté le 05/11/2024
Hello Nqadiri !
Bienvenue par ici. Content que tu aies apprécié ce premier chapitre. Oui, j'ai toujours beaucoup aimé les histoires à multiples narrateurs, ça permet plein de procédés chouettes.
Pas de soucis, c'est fait pour être lu en tant qu'histoire en elle-même pour le moment (=
Merci de ton commentaire !
Cléooo
Posté le 02/11/2024
Et me revoici !

Et bien ce premier chapitre... Il est fort, très fort. J'ai vraiment été prise dans l'histoire, j'ai trouvé le rythme juste, et ta protagoniste intriguante.
Tu abordes beaucoup de thèmes, je retrouve celui de la misère par rapport à ton autre histoire. Mais c'est très bien amené, et je trouve que tu résumes sans que ça ne soit trop rapide ce qui a amené cette jeune fille à devenir ce qu'elle est devenue.
Je noterai une seule chose, en matière de rythme, sur laquelle j'ai tiqué :
- "Je vis mon ennemie telle qu’elle était : une enfant et rien d’autre." -> C'est trop rapide. Je pense que sous le coup de la bataille, de la peur, de l'adrénaline... Ça me paraît bien trop soudain qu'elle réalise d'un coup que ce qu'elle fait est mal. De plus, tu reviens à ce sujet ensuite "Je découvris que ce geste de violence m’avait laissé une cicatrice invisible tout aussi durable mais bien plus douloureuse que celle de ma victime.", et ce second moment où elle mesure la gravité de ses actes me suffit.

Pour la forme, voici quelques remarques :
- "ceux de deux jeunes adolescents aux cheveux aussi noirs que les miens dont les traits se ressemblaient tant que je les imaginai mes frères, jumeaux." -> j'ai l'impression qu'on manque de ponctuation en début de phrase, et que la virgule avant jumeau est mal placée.
- "avec air un rêveur" -> un air rêveur
- "monter sur lit pour la rassurer" -> son lit?

Bref j'ai beaucoup aimé ce premier chapitre, il entraîne vite dans l'histoire !
J'ai hâte de voir comment ça va se regrouper avec ton autre histoire aussi ^^
À bientôt !
Edouard PArle
Posté le 03/11/2024
Coucou Cleoo !
Je suis heureux que ce premier chapitre t'ait touché. Honnêtement, je suis hyper inspiré par le personnage d' Hildje mais je me demandais à quel point ce premier chapitre était engageant pour la lecture. Ca me rassure de lire ton retour (même s'il y a aura forcément des trucs à améliorer)
Les liens avec Ewannaël sont loin d'être évidents à la lecture, mais il y en a plus ou moins cachés. Au niveau thématique, ces deux personnages partagent beaucoup de choses.
Oui, c'est assez juste sur la question du rythme ! Je vais enlever cette phrase et plus axer d'abord sur le regret par rapport au fait qu'elle donne raison à ceux qui la jugent.
J'ai corrigé les petites remarques !
Merci beaucoup de ton retour, très curieux de lire les prochains !
A bientôt (=
A Dramallama
Posté le 19/10/2024
Helloooo!

Intéressant premier chapitre! Ton perso est assez mélancolique et résigné je trouve. Ça me fait penser à la servante écarlate dans le ton.

J’ai beaucoup de compassion pour ton perso (qui a l’air si seule…)

Hâte de lire la suite!
Edouard PArle
Posté le 25/10/2024
Hello Dramallama !
Je suis content que tu aies apprécié cette intro. Oui, Hildje n'est pas forcément la narratrice la plus joyeuse que j'ai écrite mais je l'adore (=
Merci de ton commentaire !!
Maëlys
Posté le 29/09/2024
Coucou !!
Ce début de roman est assez étonnant, il change pas mal de ton style habituel ! C'est vraiment assez sombre, mais du coup je suis intriguée, je veux voir si les choses s'amélioreront pour notre protagoniste, qui est vraiment attachante malgré son comportement compliqué. On a aucun mal à avoir de la peine pour elle, d'autant plus qu'elle est la narratrice, ce qui nous permet d'avoir accès à ses ressentis.
Je file lire la suite !
Edouard PArle
Posté le 08/10/2024
Coucou Maëlys !
Oui, je sors pas mal de ma zone de confort ces derniers temps, mais je prends beaucoup de plaisir à écrire le personnage d'Hildje. Top si tu ressens de l'empathie pour elle dès ce premier chapitre.
Merci de ton passage !
annececile
Posté le 13/09/2024
Bigre, quelle entree en matiere! Tres different de la Terre des Geants, c'est vrai, mais c'est la aussi un univers qui a ses propres regles, son language presque, ses prenoms etranges et ses habitants...

C'est aussi tres amer, et tu rends parfaitement bien l'absence d'espoir, la souffrance sans lumiere au bout du tunnel. Du coup, au fur et a mesure de la lecture, je peine un peu. Tant de souffrance, ca n'incite pas a se plonger plus avant dans l'histoire que je decouvre avec ce chapitre.

Mais je te fais confiance et j'ai aussi envie d'en savoir plus.

Au fil de la lecture :


j’avais l’impression qu’elle allait couler sur mon visage > ruisseler pour eviter la repetiton?


Les grandes l’évoquaient avec un rêveur, > il manque un mot, on dirait.


Plusieurs fois, lorsque j’entendais Lebenes et Astrée faire leurs affaires > empaqueter leurs affaires? Faire leurs valises?


Suggestion pour une phrase plus legere (mais l'insistance est peut-etre necessaire ici) [il y avait] des gens [qui]vivaient de la souffrance, [qui] se nourrissaient du malheur.


Deux adultes m’avaient retenue[s].


J’ai été privée de dessert une semaine entière tandis qu’elles n’ont rien eu. > ont ete a peine reprimandees?

On lui reproche trop sa peau trop claire? Bizarre.

Les cheveux crepus : frises ou ondules plutot. Il me semble que les cheveux crepus sont frises trop serres pour qu'on puisse les natter.

A suivre donc! Ca fait plaisir de te lire a nouveau.
Edouard PArle
Posté le 21/09/2024
Coucou Annececile !
Merci d'être venu découvrir ce récit, un peu différent de ce que tu as pu lire jusque là. J'ai bien noté le fait que ce premier chapitre ne t'ait pas forcément tant accrochée, je suis curieux de lire ce que tu penseras des prochains, pour être honnête je ne sais pas trop quels seront les retours^^
Merci de tes petites remarques, j'ai corrigé !
A bientôt (=
Vous lisez