CHAPITRE 1 : LE VOISIN

Les gyrophares retentirent, des hommes cagoulés s’enfuirent. 

   La maison était dévastée, et dans la chambre, les parents de Thomas, morts. J'étais arrivé trop tard, mais je réussis quand même à le trouver. Le petit avait l'air terrifié mais soulagé que je sois là. Il était caché dans son placard. Le plus important c'est qu'il était en vie. J'entendais encore ces cris à vous glacer le sang. Thomas m'empoigna le bras, essayant de m'entraîner dans le placard avec lui, pensant que les hommes étaient encore là. Je lui dis alors qu'ils étaient parti, et qu'il était en sécurité. Thomas me fit un énorme calin. Je sentais ses larmes mouiller ma chemise. Il avait besoin de réconfort. Un policier arriva à ce moment, et prit délicatement Thomas dans ses bras, lui parlant doucement pour le consoler. Je sortis de la pièce, et laissai le policier s'occuper de Thomas. En repassant devant la chambre d'Eric et Nathalie, je vis la rubalises bleu blanc rouge qui barrait la porte. La police scientifique était arrivé sur les lieux. J'aperçus leur combinaison blanche et leur chaussures étaient recouverts de chaussons bleus. Je remarquai des chevalets blancs au sol. Malgré tous les policier, je sentis la peur m'envahir, me paralysant sur place. Je restais là hébété. Un policier arriva, me disant que je n'avait pas le droit d'être ici. On m'accompagna dehors, on me dit d'attendre, que quelqu'un allait venir pour m'interroger, que je ne pouvais pas rentrer chez moi, que je devais attendre. Attendre, attendre... je commençais à avoir le tournis. Ebloui par les lumière des gyrophares,  agressé par le cri des sirènes, l'horrible et terrifiante réalité me saisit. 

Un policier s'avança vers moi. Il était plutôt grand, au cheveux bruns, et semblait jeune. Il paraissait fatigué. Arrivé à ma hauteur, le policier me questionna: 

- Pouvez-vous me décliner votre identité ? Avez-vous vu ou entendu quelque chose ? Est ce que vous avez remarquer des choses bizarre dans le quartier ces derniers temps ?

- Je suis venu parce que j'ai entendu Eric crier et Nathalie aussi. Quand je suis sorti de chez moi pour aller voir il y eu un coup de feu puis un autre et plus rien. De peur je vous ai appelé...

- Et vous avez bien fait monsieur. Vous avez répondu à toutes mes questions, vous pouvez rentrer chez vous mais je vous prierais de rester joignable.

- Et Thomas, vous allez en faire quoi de Thomas ?

- On attend les services sociaux qui le prendront en charge. Vous savez s'ils ont de la famille ?

En y pensant, il est vrai que je n'avais jamais vu que des voisins invités chez eux. Eric et Nathalie étaient vraiment des personnes gentilles, et sociables et ils avaient de bonnes professions. Nathalie était avocate, et Eric était scientifique dans un centre de recherche. Eric et Nathalie étaient très amicaux. Thomas ressemblait beaucoup à sa mère : cheveux noirs et yeux bleu. Et avait les caractéristique de son père : timide face à une personne qu'il ne connait pas.

 Dans la rue, il y avait énormément de gens. Certains ne savaient pas ce qui c'était passé, tandis que d'autres pleuraient, tourmentés par cette horrible nouvelle. Mais le plus malheureux devait être Thomas. Les pompiers l'avaient placé dans leur camion et lui avait donné un chocolat chaud essayant de lui remonter le moral. Mais c'était peine perdue. Il n'avait plus de parent, il n'avait plus de repère et il n'aura plus jamais le même amour que lui donnaient ses parents. Il était seul. Sa vie allait complètement changé, mais en était-il seulement conscient ? Mais à huit ans, peut-il être conscient de ce qui vient de lui arriver ? Je ne savait pas. Il y avait tellement de questions qui défilaient dans ma tête, que je voulais le voir, et le réconforter. Je m'inquétais énormément pour lui. Que va-t-il devenir maintenant ?