Chapitre 1 : Les épreuves

La semaine avait très mal commencé. Déjà, sans que je comprenne pourquoi, le lundi, le réveil n’avait pas sonné. Et je n’avais été réveillée que grâce aux coups de museau de mon chat, étonné de ne pas bénéficier des services de son groom attitré.

Je m’étais ensuite cognée les orteils dans le lit en bois massif, à deux reprises. Et ce n’était que le début d’une longue et pénible journée.

Après avoir maudit la terre entière, sauté dans les premières fringues propres disponibles, plutôt mal assorties, et fait l’impasse sur le maquillage et le petit déjeuner, j’avais couru jusqu’au garage que je louais, à quinze minutes à pied de chez moi.

Ma pauvre voiture avait, une fois de plus tenté une retraite anticipée. Elle avait déjà refusé de démarrer, au motif que la pile de la télécommande était trop faible. Puis elle avait bipé de toute la puissance des indicateurs de son tableau de bord lorsqu’elle avait enfin daigné se mettre en route.  

Une fois lancée sur la voie rapide, en chemin pour un énième jour de dur labeur, j’avais laissé mon esprit vagabonder, sorte d’auto-hypnose. Un terrible constat m’était apparu : ma vie était terne et sans intérêt.

Pire, ma présence sur cette terre ne me semblait plus du tout indispensable. Je voyais mon passage dans ce Monde comme anecdotique…

J’étais bloquée, sans échappatoire, embourbée dans des flots de galères, sans aucun moyen de m’en sortir.

En moins d’une année, toute ma vie avait basculé vers un inexorable puits sans fond. Tout d’abord, mon père s’était éteint, subitement. Etant fille unique et ma mère incapable d’une quelconque décision ou action, j’avais géré les obsèques puis m’étais jetée à bras ouverts dans les galères intersidérales d’une succession internationale sans testament. Et ce dernier détail a son importance !

S’en était suivie, s’ajoutant à la peine et à l’impossibilité de faire mon deuil, une cascade de bouleversements.

Ma mère, restée seule en Espagne, était tombée malade, à peine un mois après le décès de mon père. Elle refusait de se faire soigner, n’ayant aucune confiance dans les hôpitaux de ce pays.

J’avais dû la rapatrier moi-même en urgence, le seul jour de congés que j’avais posé pour me reposer et préparer correctement le passage à la nouvelle année. Je l’avais fait hospitaliser d’office puis hébergée chez moi afin que sa convalescence se déroule dans les meilleures conditions possibles.

Il m’avait ensuite fallu la déménager, lui trouver instamment un logement social, l’emménager avec tout ce que cela supposait comme démarches et épuisement afférent.

Mon couple battait déjà de l’aile avant ce chaos, mais la cohabitation avec ma mère avait eu raison des derniers fils qui nous rattachaient l’un à l’autre.

Je me retrouvais donc, à 39 ans, seule et sans enfant, avec une montagne de dettes et le cœur brisé d’un chagrin abyssal.

Je ne cherchais plus de soutien du côté de ma mère, dysfonctionnelle et égocentrique. Elle vivait dans sa bulle, attendant, en râlant, une manne providentielle qui lui assurerait une vie confortable de rentière dans une jolie maison de plain pieds avec jardin, en bord de mer, dans un village du sud de la France.

Lui rendre visite était devenu un calvaire. Elle se morfondait, me reprochant de la laisser mourir à petit feu dans un appartement alors que mon bureau converti en chambre aurait suffi à son bonheur.

J’aurai pu céder, bien entendu, et je l’aurai peut-être fait, pour avoir enfin la paix, si une sonnette d’alarme ne s’était pas déclenchée dans mon cerveau endolori.

Tout en arrivant à mon travail, le passage en revue des six derniers mois m’atterrait. Heureusement, j’avais quasiment une heure de trajet qui me servait de sas de décompression à l’aller comme au retour. Et ce n’était pas trop pour me détacher de ma vie privée comme de ma vie professionnelle.

En effet, je travaillais officiellement comme infographiste dans une entreprise de fabrication d’étiquettes. J’étais l’unique employée d’une petite boîte familiale dirigée par un père autoritaire et son fils étouffé par la personnalité écrasante dudit père. Je me retrouvais très souvent au milieu de leur relation conflictuelle démontrée par des cris et des insultes.

J’avais bien essayé de leur faire comprendre que cette situation n’était pas propice à de bonnes conditions de travail, mais ils s’étaient moqués de moi, décrétant que j’étais trop sensible à leurs voix masculines. Ils ne manquaient d’ailleurs jamais de me rappeler ma faiblesse de femme face à eux, en toutes occasions.

J’en étais blessée dans mon orgueil, d’autant qu’officieusement j’étais chargée de production des étiquettes. En bref, pendant que ces messieurs étaient à l’étage dans les bureaux ou à démarcher les clients, moi, petite femme d’1 mètre 58, je calibrais les couleurs de l’imprimante numérique, je faisais les essais, je programmais les impressions en mettant les énormes rouleaux de papiers en machine, puis je préparais les mandrins et réalisais les rouleaux finaux. Pour cela, j’utilisais une machine de découpe pourvue de couteaux extrêmement affutés. Enfin, j’emballais et effectuais la traçabilité des rouleaux des clients, je montais les cartons, les remplissais, retraçais, pesais sur un vieux pèse-personne à aiguille et mettais en palettes avant de tout filmer, à la main, bien entendu.

Mes gestes étaient répétitifs, les dispositifs de sécurité, inexistants. Je m’étais achetée une paire de gants en kevlar afin que mes doigts, à vif, aient le temps de cicatriser. Un jour où j’avais à honorer une énorme commande à envoyer par transporteur, j’avais pesé et noté le poids de chaque carton, de chaque rouleau de papier soulevé et j’étais arrivée à un consternant constat : à la fin de la journée, j’avais soulevé pas moins de trois tonnes ! L’équivalent de trois voitures, moi, la pauvre petite femme fragile moquée par deux anciens rugbymen bien gras.

Bref, en ce jour catastrophe où j’étais évidemment arrivée en retard, mes patrons m’attendaient montre en main afin de me réprimander. Un quart d’heure de retard m’était reproché alors que je faisais chaque jour un minimum de 20 minutes d’heures supplémentaires non comptées. Je rageais intérieurement mais m’attelais à la tâche du jour : plusieurs petites commandes express à finaliser dans la matinée.

Chaque lot d’étiquettes était à imprimer sur un papier spécifique que je devais évidemment calibrer sur l’imprimante avant de lancer les essais. Mes bobines étaient classées par type de papier : mat, gloss, coloré, texturé et par taille des bobines : en haut, les fins de rouleaux et en bas, les énormes bobines pesant plus de 90 kilos selon le grammage du papier.

Les bobines intermédiaires étaient rangées au milieu des hautes étagères, elles étaient assez grosses pour imprimer de petites quantités et pesaient entre 20 et 40 kilos, ce qui était idéal pour de l’impression express. Je lançais donc mes tests puis les quantités souhaitées toujours augmentées d’un bon quart supplémentaire pour pallier aux problèmes d’échenillage, de découpe ou aux ratées…

J’en étais à la cinquième maquette et donc à la quatrième bobine à sortir du bras de l’imprimante et à ranger à son emplacement sur l’étagère. Je ruminais les reproches de mes patrons, outrée par l’injustice d’un tel traitement, lorsque la bobine, en équilibre précaire sur la tranche de l’étagère, au lieu de basculer à sa place, bien à plat, m’était retombée dans les mains, ou plus exactement sur le pouce droit, occasionnant un craquement discret quoique douloureux.

Je poursuivais tout de même ma journée, souffrant à chaque mouvement un peu plus. J’en fis part au plus jeune de mes patrons qui me dit juste que je devrais faire plus attention, me renvoyant à ma maladroite incompétence. Le père, informé, vint appuyer les propos de son fils. Les seuls moments où ils étaient tous deux d’accord, c’était lorsqu’ils me rabaissaient de concert.

Le père, tout en feignant de s’inquiéter, insista bien sur le fait que la cadence des commandes s’intensifiait et qu’il serait impossible de finaliser toutes les commandes si lui-même ne venait pas finir mon travail en nocturne, si tant est que j’arrive à faire ledit travail correctement sans me blesser stupidement.

J’étais embourbée dans une spirale destructrice où j’avais tellement besoin d’être appréciée que j’étais prête à tout pour un peu de considération. J’occultais ainsi ma douleur et poursuivis mon travail avec encore plus d’acharnement.

Le soir, mon pouce était un peu enflé mais la douleur s’était estompée avec l’adrénaline. Je fis une bonne heure supplémentaire et rentrais chez moi, harassée.

La semaine s’était poursuivie ainsi entre stress de ne pas terminer les commandes et membres endoloris. Dès que ma main droite était un peu au repos, une névralgie se réveillait et me provoquait des grimaces. Je ne parlais plus de quoique ce soit à mes patrons, insensibles à ma détresse. Je faisais preuve d’ingéniosité pour moins fatiguer ma main droite.

Je rembobinais les rouleaux d’étiquettes avec ma main gauche. Je la sollicitais, de manière fort peu intuitive pour tout ce que je faisais habituellement avec la main droite. Je perdais un temps fou, mon cerveau refusant de considérer ma main gauche comme douée de précision et d’habileté.

Une fin de journée, alors que je n’en pouvais plus, mon patron vit que je souffrais et me conseilla d’aller dans une clinique spécialisée dans les soins des mains. Le problème étant que cet établissement de santé était à plus d’une heure et demie de mon domicile. J’étais seule, personne ne pouvait me conduire où que ce soit. Je devais être pragmatique. J’évaluais la distance, la difficulté à conduire jusqu’à mon domicile si ma main était immobilisée et décidais d’aller aux urgences de ma ville le soir même.

J’avais aussi conscience que la masse de commandes n’allait pas s’amenuiser en mon absence, si absence il y avait. J’étais conditionnée, ne discernant plus ce qui relevait du raisonnable ou de la folie.

Aux urgences, sans même réaliser d’examen approfondi, le médecin voulut m’arrêter, jugeant que j’avais une sérieuse entorse. Je refusais mais récupérais les ordonnances pour les anti-inflammatoires de même que l’attèle thermoformée. Je poursuivis ma semaine de travail avec l’attèle, souffrant de plus en plus malgré les médicaments.

Toutes mes bonnes résolutions s’étaient envolées. Ma décision de reprendre ma vie en main avait été écrasée par la peur de me faire réprimander au travail, de perdre le peu de considération que mes partons daignaient me témoigner. J’étais comme une camée qui attend sa dose, tout en sachant très bien que chaque nouveau fixe me rapprochait un peu plus de la fin. De la fin de quoi, je n’en savais encore rien, mais je n’allais pas tarder à en prendre conscience…

Je travaillais quelques jours supplémentaires. Chaque mouvement m’arrachait des larmes de douleur et de frustration. L’entorse de mon pouce droit, toujours bien présente, était maintenant accompagnée d’une souffrance supplémentaire qui remontait vers le coude de manière permanente avec des fulgurances jusqu’à l’épaule selon les mouvements.

Ma main gauche, considérablement sollicitée, m’occasionnait, elle aussi des élancements insoutenables. C’est ainsi qu’un soir, avant de partir du travail, je fis part à mes patrons de ma décision de m’arrêter un peu de manière à me rétablir. Ils furent assez circonspects. Le père souligna le fait que si j’avais écouté son conseil d’aller directement à la clinique de la main, on n’en serait pas là. Je n’avais plus la force d’argumenter, d’autant plus que chacun de mes arguments m’était systématiquement renvoyé à la figure avec condescendance.

Je partis chez moi, le cœur lourd et l’esprit embrumé par une ribambelle d’idées noires.

Les jours suivants furent consacrés à des rendez-vous médicaux. Le verdict tomba rapidement : j’avais un arrachement ostéoligamentaire du pouce droit, un petit morceau d’os s’était détaché et se baladait entre mes ligaments. Le travail avec attèle m’avait occasionné de surcroit une double tendinite. J’avais aussi une inflammation de plusieurs muscles de ma main gauche.

Mais avant de savoir tout cela, plusieurs semaines avaient passé. Une opération était impossible sans risquer une paralysie totale du pouce préhenseur et donc un handicap permanent de ma main droite. Le chirurgien fut catégorique : la seule solution qui était désormais envisageable était un repos total avant de changer de travail, et le plus vite possible, dès récupération.

Vous ai-je précisé que mes patrons, loin de m’aider à aller mieux, me faisaient culpabiliser à chacun de mes appels ? Vous ai-je aussi indiqué que ma demande de considérer mon arrachement comme accident de travail avait été refusée ? Et pour quel motif, me demanderez-vous ? Mes patrons considéraient qu’ils n’avaient aucune preuve que cela s’était passé au travail. Que j’aurais pu tout aussi bien m’être fait mal chez moi et essayer de leur mettre tout sur le dos.

Je tentai de leur faire entendre raison, mais ils refusèrent de reconsidérer ma demande au second motif que j’étais venue travailler avec mon attèle. J’étais atterrée. Sans compter qu’au bout de trois mois d’arrêt, mon salaire était arrivé à néant. Je ne percevais qu’un minimum d’indemnités journalières et les examens médicaux étaient tous à ma charge, avec des dépassements d’honoraires non remboursés par ma mutuelle.

Je m’étais faite avoir, encore une fois, et en beauté. Je pris alors les choses en mains. Puisque justement ces dernières n’étaient plus opérationnelles, je recherchais activement un autre travail et envoyais des candidatures spontanées pour des emplois bien plus cohérents avec mon état de santé.

Les astres devaient être alignés car je reçus rapidement une réponse me proposant un entretien d’embauche pour un travail d’infographiste et d’assistante administrative sur deux établissements d’une association dans le domaine du médico-social. Ma main encore sensible ne présentait absolument aucun inconvénient. Mon poste de travail serait adapté le temps que je récupère ma mobilité manuelle.

J'avais contacté mes employeurs pour leur signifier ma décision de quitter l’entreprise. Le père manifesta un fort étonnement, mais n’essaya aucunement d’influencer une décision contraire.  Je lui avais relaté les propos du chirurgien qui, en plus de me conseiller fortement de changer d’emploi, considérait la réaction de mes employeurs comme abusive. Mon patron me proposa une rupture conventionnelle, sans même que j’ai à la demander.

J’acceptais évidemment. L’argent de la rupture compenserait en partie le manque à gagner de mon arrêt et me permettrait de tenir jusqu’au premier salaire de mon nouveau travail.

Pour fêter ce changement inespéré, un samedi, je décidai de prendre rendez-vous chez une tatoueuse fort talentueuse. Je communiquai avec elle par messages et lui expliquai mon projet. Mon épaule gauche fut bientôt ornée d’une composition florale avec des gros chrysanthèmes japonais symbolisant la ténacité et la force de mon père.

Lui ne s’était jamais avoué vaincu et avait traversé tant d’épreuves qu’il était un modèle pour moi. Il avait survécu à deux embolies, une pulmonaire et une cérébrale, un AVC qui l’avait laissé paralysé du côté droit. Epreuve d’autant plus difficile qu’en tant qu’artiste peintre et sculpteur, il ne parvenait même plus à écrire. Mais il avait supplanté chaque obstacle, malgré les séquelles.

Sa vie m’inspirait au plus haut point. D’une enfance passée dans l’extrême pauvreté d’une Andalousie très inégalitaire, il s’était hissé, à force de travail et avec la certitude de réussir, dans les meilleures galeries d’art de Paris, de Copenhague, de Lausanne, de Genève, d’Amsterdam… Il avait voyagé, au gré de ses expositions, dans la quasi-totalité des pays européens et aux Etats-Unis. Ses œuvres se retrouvaient de l’Australie à la Suède, en passant par les Etats-Unis, le travail de ce petit andalous ayant conquis la planète par son originalité et son esthétique.

Je fis aussi intégrer à mon tatouage le profil d’une de ses sculptures, « Tête féminine », dont l’absence de nez, le creusé des yeux et les spirales romantiques des cheveux représentait les canons de la beauté féminine de l’œuvre de mon père.

Une fois encrée, légèrement endolorie mais très satisfaite, je pris la route pour rentrer chez moi. Je me fis alors une promesse : ne plus jamais me laisser faire, ne plus jamais subir des situations me faisant souffrir, tant physiquement que psychologiquement. Mon nouveau tatouage symboliserait un bouclier contre le négatif, contre les personnes toxiques, contre les agressions du monde.

Sur toutes ces pensées pleines d’une force nouvelle, une fois arrivée chez moi, je me couchai tôt et m’endormis bien vite résolue à rapidement commencer le premier jour de ma nouvelle vie.

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.
FredKob
Posté le 30/07/2024
Bonjour,
Je trouve ce premier chapitre engageant. Il pose efficacement les bases d’un récit profond et introspectif, explorant des thèmes de résilience et de reconquête de soi. Je me demande s'il ne faudrait pas réduire les descriptions détaillées pour dynamiser le récit ou les équilibrer. Mais cela donne envie de lire la suite.
Ophelij
Posté le 17/07/2024
Bonjour,

merci pour ce récit, effectivement je suis assez d'accord avec les commentaires que tu as déjà reçu. On est très vite embarqué avec ton héroïne. Et justement j'aurais tendance à dire que cette vie n'est pas du tout " terne et sans intérêt." Bien au contraire, toutes ces épreuves la rendent assez trépidante, de même la description du métier est intéressante, on y prend plaisir. Du coup ce constat de ta narratrice en début de chapitre m’accroche un peu ! Mais ce n'est pas une critique, juste pour dire qu'à ce moment là je ne suis pas en adhésion avec ce qu'elle ressent. A ce stade de ma lecture, j'attends le surgissement de quelque chose !
Alice2002
Posté le 19/07/2024
Salut,
je te remercie pour ton commentaire. Il est vrai que mon personnage principal est totalement embourbé dans le deuil qu'elle n'arrive pas à faire, son boulot qui la fait souffrir, au sens propre et au sens figuré. Mon héroïne se pense faible et se noie dans une vie qu'elle subit. C'est le décès de son père et tout ce que cela va provoquer qui lui permet de reprendre le contrôle. Même si ce n'est pas gagné de prime abord.
Gaïane Fritsch
Posté le 11/07/2024
Hello,
Globalement, j'ai beaucoup aimé ton début et à vrai dire, je trouve tes descriptions de ton travail passionnante. Ce sont ces extraits qui m'ont le plus immergé dans l'histoire. De même, lorsque tu narres la perte du père, l'arrivée de la mère, l'écriture est fluide, utile et les mots bien choisis.
Toutefois, je me permets de te donner deux remarques pour peut-être améliorer cette introduction (si tu penses que mes points sont pertinents, libre à toi) :
- le début du chapitre est peu consistant. Les premières phrases où le personnage se prépare, prend le train, ne sont pas utiles à l'histoire et se retrouvent souvent dans d'autres manuscrits. C'est la suite qui m'a intriguée. Il faudrait que ta première ligne soit percutante. Tu sais utiliser les mots de manière acéré, sans superflus dans tes autres parties du chapitre, il faut que cela soit de même sur l'entièreté du texte sinon il y a un problème de rythme.
- la fin du chapitre n'éveille pas non plus une grande curiosité pour le second alors que le corps de ton texte est incroyable ! J'ai réellement adoré tes descriptions du monde du travail, elles étaient saisissante . A côté, la fin avec le thème du "nouveau départ" doit être amené plus subtilement. C'est génial de faire intervenir un symbole comme un tatouage, il n'y a pas besoin d'expliquer qu'il symbolise une nouvelle étape dans la vie. L'évènement parle de lui même.

Voilà, hâte en tout cas de lire le prochain chapitre !
Alice2002
Posté le 12/07/2024
Salut,
merci beaucoup pour ton analyse. Je garde précieusement tes suggestions pour retravailler mes chapitres par la suite. Je n'ai pas encore fini de structurer mon texte. Il me manque des chapitres qui arrivent petit à petit. J'apprécie les commentaires constructifs, ils aident bien à avancer !
Symphonio
Posté le 10/07/2024
Bonjour :) Ce chapitre est un bon début selon moi, le passé d'Alice est bien raconté et je trouve intéressantes les descriptions du raisonnement du personnage, qui nous permettent de bien suivre sa pensée et d'adhérer tout entier avec elle.
Alice2002
Posté le 10/07/2024
Bonsoir, je vous remercie beaucoup pour votre commentaire !
Vous lisez