Chapitre 1 : L’incendie

Il faisait anormalement froid pour cette période de l’année. Les hivers étaient assez rudes à Hoegar, mais jamais au point de pouvoir traverser le lac à pied. Heureusement, le ciel était dégagé et les rayons du soleil réchauffaient quiconque se baladait à travers le froid mordant.

Ewin Hoffenhelm patientait justement au centre de cet immense lac et s’essayait à la pêche blanche. Cela faisait déjà plusieurs heures qu’il attendait que sa ligne bouge, en vain. Mais cela lui importait peu, il aimait venir ici pour réfléchir de tout et de rien à la fois, et se retrouver seul avec lui-même. Le calme apaisant du lac le relaxait. Ses longs cheveux noir ébène s’agitaient avec légèreté sous le faible vent qui balayait son visage. Il se leva. Sa longue silhouette svelte se dessinait à travers les épais vêtements qu’il portait, bien trop petit pour lui.

Le garçon allait fêter ses dix-sept ans dans un peu moins d’un mois et profitait de ses dernières semaines de vacances. Dès le mois de janvier, il partirait, non sans peine, de la maison de ses parents pour finaliser son apprentissage scolaire dans l’une des quatre cités étudiantes du pays.

Des milliers de questions lui venaient à l’esprit simultanément. Comment étaient les autres garçons de son âge ? Comment allaient se dérouler les cours ? Se ferait-il des amis ? Il ne connaissait pas beaucoup d’autres enfants de son âge. À vrai dire, il n’en connaissait même qu’un seul, son ami d’enfance Magon. Ewin venait d’une richissime famille qui l’avait toujours surprotégé des dangers du monde extérieur. Il avait passé la plupart de son existence entre les murs du palais familial, où il côtoyait ses professeurs particuliers, ses parents, et de temps en temps il allait jouer avec Magon, un autre enfant venant d’une famille aisée. Cependant, par moment, il avait pu s’échapper de cette prison dorée, lorsque ses parents venaient ici, à Hoegar.

Malgré les épaisses couches de vêtements qu’il avait enfilées, Ewin se mit à grelotter. Il regarda le soleil qui commençait à décliner. Il fallait qu’il rentre sinon ses parents allaient encore s’inquiéter. Ewin entreprit donc de ranger sa vieille canne à pêche rafistolée. Et d’un pas lourd de fatigue, il prit la direction du grand chalet dont avait hérité son père une bonne dizaine d’années auparavant. Le chalet des Hoffenhelm appartenait à la famille depuis presque un millénaire. Fabriqué dans le bois solide et résistant des arbres de la forêt de Litneg, situé à une vingtaine de kilomètres au sud de Hoegar, il tenait encore debout après tout ce temps.

Les derniers rayons de soleil se reflétaient sur la surface gelée du lac en apportant une touche féerique au paysage. On pouvait apercevoir, derrière la cime enneigée des sapins, la lune qui commençait à apparaitre dans le ciel. Aujourd’hui c’était la pleine lune.

« Les soirs de pleine lune sont spéciaux, répétait souvent son grand-père Dagan. Ils sont imprégnés de magie. »

Mais plus personne ne faisait attention à ce que racontait son grand-père depuis qu’il avait pété les plombs et s’était fait interner dans un hôpital psychiatrique.

Le ciel s’obscurcissait au fur et à mesure qu’Ewin se rapprochait du chalet. Les obstacles qui jonchaient le sol se révélaient de plus en plus difficiles à anticiper et lui tendaient des pièges à chaque nouveau pas. Le froid commençait maintenant à engourdir ses mains. Il frémissait d’impatience à l’idée de se recroqueviller près de la grande cheminée du salon. Que lui avaient préparé ses parents ? Sûrement le canard que son père avait ramené la veille. Le canard était devenu un plat rare et donc très cher, mais comme Ewin en raffolait, ses parents en achetaient assez régulièrement.

Le chalet était tout proche maintenant. Ewin pouvait même distinguer une lueur orangée entre les arbres. Ça devait être ses parents qui avaient allumé un feu pour faire cuire la viande. Il lui semblait déjà pouvoir sentir l’odeur fumée du canard. Vite ! Il fallait qu’il se dépêche, il était affamé. La pêche lui avait creusé l’estomac plus qu’il ne l’aurait cru.

Pourtant à mesure qu’il se rapprochait, Ewin eut l’intuition que quelque chose n’allait pas, sans pouvoir l’expliquer pour autant. D’un geste brusque, il jeta sa canne à pêche et courut droit devant lui, vers la lumière orangée qui s’était transformée en colonne de flammes. La température de l’air augmentait à chaque pas, ses cheveux lui tombaient dans les yeux en dégoulinant de sueur. Son manteau et son pantalon s’accrochaient aux branches des arbres, se déchirant de toutes parts. Malgré cela, Ewin continua son avancée jusqu’au chalet et ce qu’il y découvrit le cloua sur place. Ses jambes se paralysèrent de peur et sa mâchoire ne trouvait plus la force de se refermer. Il resta planté dans cette position pendant quelques secondes ou quelques minutes, il avait perdu toute notion de temps.

Le chalet craquait sous les morsures d’immenses flammes qui dansaient dans l’obscurité de la nuit. Une chaleur assommante se répandait dans un rayon d’une dizaine de mètres. Blême, Ewin regarda l’incendie détruire petit à petit le chalet, qui se rapprochait à présent plus d’un énorme feu de joie que d’un chalet. Soudainement et sans prévenir, le toit s’effondra dans un vacarme assourdissant. L’air déjà suffoquant commençait à asphyxier le jeune garçon abasourdi et incapable de réagir. Son corps ne répondait plus aux cris de détresse que lui envoyait frénétiquement son cerveau. Au lieu de cela, ses genoux commencèrent à s’entrechoquer. Puis ce fut au tour de ses jambes de trembler, et finalement il finit par s’effondrer par terre. « Ses parents avaient-ils pu s’échapper de cette prison de feu ? ». L’adrénaline fit monter le rythme cardiaque de son cœur. L’épaisse fumée noire et grise achevait d’épuiser les dernières forces d’Ewin en l’étouffant. Ce dernier leva la tête dans l’infime espoir de mieux respirer mais au lieu de cela, il vit le ciel tourner. Les étoiles et la lune s’étaient mises en rotation autour de lui. Tel un manège, elles tournaient, de plus en plus vite, jusqu’à ne devenir qu’un rideau de points scintillants.

*

À son réveil, Ewin mit quelques minutes à émerger. Petit à petit, sa vision se rétablit et il balaya des yeux la pièce dans laquelle il se trouvait. Les murs étaient d’une blancheur aveuglante. Pas la moindre décoration. Isolé, un placard, lui aussi peint en blanc, était disposé au coin de la pièce. Il constituait avec son lit et la commode à sa gauche, l’ensemble du mobilier de la chambre. Il se trouvait à l’hôpital, cela ne faisait plus aucun doute. Mais pourquoi ?

Ewin essaya de se remémorer la dernière chose qu’il avait faite avant de se retrouver ici, mais avant d’en avoir eu le temps, un homme entra en coup de vent dans la pièce.

- Allez mon garçon. Il faut partir maintenant, dit l’homme d’une voix calme mais tout autant autoritaire.

La tête de l’inconnu rasait de près le haut de la porte. Il se tenait droit comme un I et allongeait son cou comme s’il voulait paraître encore plus grand qu’il ne l’était déjà. On le devinait soucieux de son apparence avec sa barbe rasée de près et son costume qui ne laissait pas apparaitre l’ombre d’un pli. Il ressemblait à l’un de ces gardes du corps de célébrités que l’on voyait à la télévision.

- Pourquoi ? Demanda simplement Ewin, l’esprit encore à moitié embrumé.

- Suis-moi, chuchota le mystérieux individu en plongeant son regard magnétique dans celui d’Ewin.

Impressionné par l’expression grave qu’affichait le mystérieux garde du corps, Ewin ne se posa pas de questions et lui emboita le pas. L’homme traversa le dédale de couloirs de l’hôpital sans la moindre hésitation et ils finirent par se retrouver face à une porte d’accès, qu’ils ouvrirent pour émerger au milieu d’un vaste parking. Un 4x4 noir métallique s’approcha et s’arrêta devant eux. D’un geste autoritaire de la main, l’homme incita Ewin à monter dans la voiture. Devant l’hésitation de ce dernier, il le rassura en lui promettant de tout lui expliquer pendant le trajet.

Ewin savait qu’il ne devrait pas monter dans la voiture d’un inconnu mais la curiosité prit le dessus sur la raison. A peine avait-il fermé la portière, que la voiture démarra en trombe, faisant crisser les pneus et laissant derrière elle l’odeur âcre du caoutchouc brulé.

L’homme se tourna vers lui et lui demanda d’une voix toujours aussi calme :

- Bon alors, mon garçon, par où veux-tu que je commence ?

Ewin avait tellement de questions qui lui brûlaient la langue, qu’il ne savait pas par où commencer. Elles s’entrechoquaient dans son esprit et il n’arrivait pas à déterminer laquelle était la plus importante. « Où sommes-nous ? Qui êtes-vous ? Où allons-nous ? Où sont mes parents ? Pourquoi êtes-vous venu me chercher ? »

Voyant le doute s’installer chez son passager, l’homme prit l’initiative de commencer ses explications :

- Je vais commencer par me présenter. Je suis Jim. Je suis responsable de la sécurité de ta famille.

- Pourtant je ne vous ai jamais vu auparavant, remarqua Ewin avec une pointe de suspicion.

- C’est vrai, acquiesça Jim. Mais mes hommes gardaient toujours un œil vigilant sur toi.

- Où allons-nous ?

- Je t’emmène auprès de ton grand-père. C’est le seul membre de ta famille qui ait survécu, en plus de toi bien sûr. De nombreux accidents ont tué tous les membres du clan Hoffenhelm la nuit dernière, expliqua Jim. Je pense que nous avons affaire à une série d’attentats sans précédent. Par ailleurs, je te présente toutes mes condoléances pour tes parents. C’étaient des gens bien, ajouta-t-il.

L’homme, aux sourcils éternellement froncés, avait déballé ça comme s’il donnait l’heure. Ewin le regarda en cherchant à déceler ne serait-ce qu’une ombre de tristesse ou de compassion mais il se heurta à un mur glacial et inexpressif.

- Mes parents, balbutia Ewin dubitatif, comme s’il ne voulait pas y croire.

Cela lui revenait en mémoire maintenant. Ses derniers souvenirs refaisaient surface et il se remémora le tableau cauchemardesque du chalet en feu. Il ne voulait pas croire que ses parents étaient morts dans l’incendie. Pas eux, ils ne se seraient pas laissés piéger par un simple incendie, fût-t-il aussi impressionnant et gigantesque. Malheureusement, la certitude dont Jim avait fait preuve quant à la mort de ses parents ne laissait plus l’ombre d’un doute, et il devrait l’accepter, même s’il doutait sur sa capacité à le faire. Qu’allait-il faire maintenant ? Il aurait dû avoir peur, ou être en colère. Cependant ce qu’il désirait le plus était de découvrir ce qu’il s’était réellement déroulé ce soir-là et de comprendre pour quel motif on s’en est pris à sa famille. Qu’avaient fait ses parents pour que quelqu’un leur veuille du mal ? Ni son père ni sa mère ne semblaient s’être fait d’ennemis.

- Qui a bien pu faire ça ? Demanda Ewin.

- Je n’ai aucune preuve de ce que j’avance. Mais ça ne fait aucun doute que c’est encore un des coups tordus de ses brutes d’Auban, grogna-t-il avec une haine non dissimulée.

- Mais pourquoi ?

- Ta famille, les Hoffenhelm, est une des familles les plus riches de Vaganz, avec les Auban bien sûr.

Son père lui avait déjà touché deux mots à propos de cette famille, mais en voyant la curiosité de son fils et son envie d’en savoir plus, il avait brusquement interrompu la discussion sans donner de raisons.

- Tu dois déjà savoir que vos deux familles se détestent depuis la dispute entre Geor Hoffenhelm et Lorenaï Auban, continua Jim qui avait retrouvé sa voix posée. Ils étaient les deux principaux architectes de Litury, la capitale de Vaganz. Geor voulait que la ville prenne la forme d’un flocon tandis que Lorenaï préférait une fortification en forme de soleil.

Jim se recoiffa d’un rapide geste de la main, jeta un bref regard sur sa montre en argent puis dirigea son regard vers Ewin.

- Le prince de l’époque abrégea cette dispute et trancha en accordant le nord de la ville à Geor et le sud à Lorenaï. Coupé en deux par un profond fossé, la ville pris la forme singulière d’un demi-flocon et d’un demi-soleil.

- Et depuis, nos familles s’évitent et se jalousent, anticipa Ewin.

Jim acquiesça d’un léger signe de tête.

- Mais ne t’inquiètes pas. Ce crime ne restera pas impuni. Pas tant que ton grand-père ou moi sommes encore en vie.

- C’est pour cela qu’il n’est pas venu ?

- Oui. Il s’occupe de ta sécurité tout en essayant de démêler cette affaire au clair. On est sur une piste pour l’instant mais…

Jim n’eût pas le temps d’en dire plus, la vitre noire teintée, qui séparait les passagers du conducteur, se baissa et la tête chauve d’un homme bourru apparut dans l’ouverture.

- On est arrivé, grogna-t-il.

La voiture s’arrêta. Jim détacha sa ceinture, ouvrit la portière puis sortit. Il resserra sa cravate et passa, dans la continuité de son geste, une main dans ces cheveux. Il se tourna alors vers Ewin.

- Qu’est-ce que tu attends ? Sors de cette voiture, dit-il en jetant un rapide coup d’œil à sa montre.

Ewin sortit à son tour de la voiture tout en regardant autour de lui. De vieux bâtiments délabrés, qui ne demandaient qu’à s’écrouler se dressaient devant lui. Un hangar, dont la charpente en bois ne tenait plus que grâce à une poutre et dont les vitres brisées laissaient passer la brise à l’intérieur, accueillait des canots de sauvetage de différentes tailles ainsi qu’un bateau-pilote à la peinture délavée.

Etait-ce là qu’il devrait se cacher ? Ewin chercha la réponse sur le visage de Jim. Ce dernier lui montra un long dock en guise de réponse. Le garçon fit quelques pas en direction du quai miteux. Lui aussi avait fait son temps. Les planches en bois qui le recouvraient, grinçaient sous chacun de ses pas. En enjambant, avec agilité, les trous qui parsemaient le quai, Ewin suivit tant bien que mal le rythme imposé par Jim. Ils dépassèrent une barque remplie d’eau, qui flottait uniquement grâce à la corde qui la rattachait à l’anneau du quai. Jim continua de marcher jusqu’à un bateau de pêcheur, qui ne devait plus naviguer depuis plusieurs années. La coque de métal avait perdu ses couleurs. Cependant, on pouvait encore distinguer des restes de bleu et de jaune. À une époque, ce bateau devait être tape-à-l’œil. La cabine du capitaine, ou plutôt ce qu’il en restait, faisait désormais office d’abri pour un groupe de mouettes, qui avaient construit leur nid à l’intérieur. Mais les ricanements intempestifs des volatiles, dérangés dans leur sieste n’arrêtèrent pas Jim, qui s’engouffra avec assurance dans la cabine. Voyant que le jeune garçon était à la traine, il rebroussa chemin et lui offrit sa grande et large main pour l’aider à monter à bord de l’embarcation.

Jim prit les commandes du bateau et poussa le moteur à sa pleine puissance. Il faillit faire tomber son passager à cause de la soudaine accélération de l’embarcation, ce qui ne manqua pas de lui arracher un léger sourire du coin des lèvres. Sous l’effet du vent, le bateau fit une violente embardée et se dirigea droit vers un paquebot suranné dont la rouille recouvrait l’ensemble de la coque. Jim redressa violemment le cap et se dirigea vers la sortie du port. Passant devant la jetée à une allure suicidaire, le bateau finit par s’extirper du port pour glisser sur l’étendu infinie de la mer.

- Viens, l’invita Jim, beaucoup plus expressif qu’avant.

Il laissa les commandes au jeune garçon. Ewin approcha lentement sa main gauche sur le levier tout en maintenant la barre de manière à ce qu’il avance en ligne droite. Il tira dessus de toutes ses forces et la proue de l’embarcation se leva sous l’impulsion. Cette brusque secousse arracha un cri de stupeur chez le jeune garçon et cette fois Jim éclata d’un grand rire franc. Lui qui paraissait si sérieux il y a quelques minutes, semblait maintenant libéré. L’anxiété due à la fuite se dissipait lentement et le trajet en bateau ne constituait pour lui qu’une simple formalité.

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Flame and Darkness
Posté le 22/02/2020
Bonjour, j'ai lu ton premier chapitre et on peut dire que ça commence fort, avec des personnages qui meurent avant même qu'on les connaisse ! J'aime bien ce mélange entre des éléments réels comme le 4x4 et fantastiques comme la ville moitié flocon moitié eau. Je n'ai absolument aucune idée de ce qui va suivre et ça a le mérite de m'intriguer.
Bonne continuation !
clemesgar
Posté le 25/02/2020
Bonjour ;)
Je suis content que ça t'ai plu. Oui , le monde que j'ai créé contient des lieux vraiment très différents. Chaque endroit est comme un univers à part entière ;)
J'espère que tu prendras plaisir à continuer de me lire !
DraikoPinpix
Posté le 06/01/2020
Bonjour ! Je commence tout juste ton roman et je tiens à faire quelques remarques ;)

L'ensemble donne envie de poursuivre, il y a de bonnes idées (une cité en forme de flocon et de goutte d'eau ? Intriguant !), le duo est sympathique, même si j'ai un peu plus de mal à cerner Ewin que Jim.

Quant au style, il y a des répétitions de mots, parfois un peu de lourdeur à cause des adverbes en -ment (au début). Attention aussi à la conjugaison : tu conjugues au système du présent alors que tu écris au système du pass" (ex :"il prit la direction du grand chalet dont avait hérité son père il y A déjà une bonne dizaine d’années", par exemple).

Mais dans l'ensemble, c'est agréable à lire. Tout tombe d'un coup sur Ewin et j'aime le fait qu'il soit dans le déni de la mort de ses parents, d'où son absence de réaction. Jim, malgré sa froideur, m'accroche plus. Mais en tout cas, j'ai hâte de découvrir qui est notre héros et comment il va évoluer :)

Bref, je poursuis ma lecture ;)
clemesgar
Posté le 11/01/2020
Bonjour ;)
Ca me fait super plaisir que tu aies pris le temps de commenter ce 1er chapitres. Tes remarques sont très constructives, ça va me permettre de m'améliorer.
Et oui en effet, je ne m'en était pas rendu compte mais en me relisant à l'instant, je suis d'accord toi: il y a trop d'adverbes en -ment. Pareil pour la conjugaison. J'ai encore bcp à m'améliorer sur l'écriture (j'ai jamais trop aimé le français ^^).
Maintenant que tu as commencé à me donner des conseils, je vais les attendre avec impatience pour les autres chapitres, donc j'espère que tu vas continuer à lire ;)
DraikoPinpix
Posté le 11/01/2020
Heureuse d'avoir des retours sur mon commentaire. Et qu'il t'est servi.e :) Honnêtement, même s'il y a des améliorations à faire, tu sais écrire ;)
clemesgar
Posté le 02/05/2020
Salut ;)
Ca me fait vraiment plaisir d'entendre ça. J'étais persuadé que j'étais vraiment nul pour écrire (j'ai eu une éducation 100% scientifique donc bien loin de la rédaction). Je suis sûr qu'avec du travail, des conseils comme ceux que tu me donnes, j'améliorerais mon écriture ;)
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