Le réveil perce le silence, il exsude une vieille mélodie au piano. Mes yeux s’ouvrent sur le néant. Ma main se glisse hors du drap pour éteindre l’appareil qui cesse enfin de crachoter sa musique batarde. Mes jambes émergent du lit et mes pieds se fourrent dans mes pantoufles usées.
Je me redresse et fait cinq pas jusqu’à ma salle de bain. Mes doigts appuient sur l’interrupteur, chassant le noir gluant au profit d’une lumière rêche. Mon visage circulaire apparait dans le miroir en face. Une peau livide, des lèvres fripées et violacées, de la paille noirâtre pour chevelure. Et ces yeux. De grands globes oculaires, mornes et vides. Les yeux d’un poisson mort. Je suis laide, mais le Maître m’aime comme ça alors ça m’est égal.
Je laisse mon corps prendre le relais pour me laver, il a l’habitude. C’est toujours les mêmes gestes, au millimètre près. Je ne pense pas, c’est inutile.
Le parquet grince un peu malgré ma légèreté. J’ouvre mon armoire. Il y a dedans cinq robes identiques. Courtes, noires, avec un col blanc. Les préférées du Maître. Mes pieds maigres quittent les pantoufles pour des ballerines sombres. Une fois prête, je laisse derrière moi mon grenier et descends une volée de marches étroites. La porte que j’ouvre arrivée en bas est celle d’une armoire. Impossible pour un invité de deviner l’escalier menant à ma chambre, comme ça.
Quand je passe devant la chambre du Maître, un frisson me traverse l’échine. Je descends encore pour rejoindre la cuisine, au rez-de-chaussée. La blancheur du carrelage m’agresse, mais je me mets vite au travail. La casserole sur le feu, je prépare le petit-déjeuner du Maître. Des tartines de pain grillées dans un bol de lait au miel.
À la seconde où je dispose le repas sur la table, le Maître apparait.
Il a encore un peu de sommeil dans les yeux. Ses cheveux argentés sont ébouriffés et Sa chemise ouverte sur le devant. Sa mâchoire carrée accueille un bouc élégant strié de noir. Sa peau délicatement halée ne cache pas les rides naissantes qui ne font que L’embellirent. Le Maître se frotte les yeux. Lorsqu’Il enlève Ses doigt fins de Ses paupières, la couleur azurée de Ses iris jaillit, éclatante. Le Maître est beau, infiniment beau. Sa beauté fait naître un sourire sur mes lèvres abîmées.
Il s’assit et commence à manger sans un mot.
Je le regarde du coin de l’œil en préparant mon propre repas, recueillant chacun de Ses mouvements. Tout est grâce chez Lui.
- Eri, dit-Il soudain sans lever les yeux.
Sa voix chaude fait naître un nouveau frisson dans mon corps.
- Ce soir nous avons un invité. Fais le nécéssaire.
- Oui, Maître.
Je tente de cacher mon excitation. Les invités rendent le Maître heureux, et rien n’est plus beau que de Le voir sourire.
Il a fini son petit-déjeuner, Il se lève et remonte pour se préparer. Je range et m’installe à Sa place, savourant les restes de Sa chaleur qui imprègnent encore la chaise. J’ai tout remis dans les placards quand Il revient. Il est coiffé, parfumé et habillé. Il est magnifique, tout lui va à ravir.
- À ce soir, Eri, lance-t-Il en descendant au garage.
- À ce soir Maître.
L’idée que je vais être séparée de Lui pendant encore une journée m’est désagréable, mais la perspective de l’invité m’emplit de joie. Le ronronnement de la Rolls retentit jusque dans la cuisine, puis décroit. Le silence envahit la maison. Tous les volets sont fermés, je ne dois pas les ouvrir. À travers les murs insonorisés le tintamarre de la ville est réduit à un chuchotement infime.
Je m’active pendant la journée. La maison est grande, il faut l’entretenir. Je ne veux pas laisser un grain de poussière vivre dans la demeure que je partage avec le Maître.
Les heures s’étirent lentement, j’oublie mes pensées. Je me concentre sur mon travail. Je nettoies, lustre. La maison doit être d’autant plus parfaite que l’on reçoit un invité.
Je ne m’arrête que pour manger, puis reprends immédiatement ma tâche.
Je fais la poussière sur le grand piano demi-queue du Maître. J’espère qu’Il va en jouer bientôt, même s’Il n’a pas beaucoup de temps pour Lui avec son travail. Quand Il joue je suis transportée, j’oublie le reste, je ne vois que Lui.
Enfin, l’horloge sonne dix-huit heures. Le ménage est terminé, je dois préparer la venue de l’invité.
Je descends à la cave dont l’entrée est cachée derrière une armoire. Le damier noir et blanc me lance.
J’ai tout ce dont j’ai besoin dans une pièce adjacente. J’installe une longe et noble table, je la recouvre d’une nappe immaculée. Je dispose des chaises tout autour, les deux plus grandes et plus jolies sont placées au bout l’une en face de l’autre. Je dépose le couvert et passe un dernier coup sur le sol.
Je remonte dans la cuisine et mitonne un plat de roi. Ce soir, ce sera veau au citron.
Le repas est près à vingt-heure trente pile. Je n’ai plus qu’à attendre le Maître et Son invité.
Ils arrivent à neuf heures moins dix, un peu en retard. Mais le Maître ne peut pas être régulier sur ces choses-là. Il m’aide à monter l’invité inconscient dans la chambre d’ami.
C’est un gros bonhomme aux bajoues pendantes. Il est pâle à cause de l’anesthésiant.
- Fais vite, Eri, souffle le Maître.
L’excitation fait vibrer Sa voix, mon cœur s’emballe. Je hoche la tête et m’affaire. Du coin de l’œil je remarque que le Maître porte encore Sa blouse. Son badge est bien visible : Dr Scipio. J’aime beaucoup le nom du Maître, il glisse sur la langue. Mais « le Maître » ça Lui va mieux.
Je déshabille l’invité, sa transpiration le rend collant. Je lui fais une toilette de chat. À la place de sa tenue d’hôpital je lui enfile un costume blanc élégant que j’ai trouvé dans l’immense garde-robe de la chambre d’ami. Et voilà, il est tout beau. Il commence à remuer, le Maître à bien calculer la dose. Il est temps dans le descendre dans la salle en damier noir et blanc.
J’appelle le Maître et nous le transportons jusqu’à la cave. Il est lourd, mais le Maître est fort. On l’installe sur la chaise de bois sculpté, l’attachant au niveau de la taille. Tandis que je lui noue une serviette autour du cou, le Maître prend place en face de lui.
Je sers le vin et le repas puis me place contre le mur.
L’invité s’éveille lentement, l’excitation grandit dans la salle. La tapisserie ciselée est rouge comme le sang.
- Où… où suis-je ? a-t-il enfin la force de demander.
- Bonsoir, M. Guillau. Bienvenu dans mon humble demeure.
La voix du Maître est suave, Il sourit.
- Je suis le docteur Scipio, c’est moi qui devais vous opérer pour régler ce problème d’anévrisme.
- Qui… devait ? Où sommes-nous ?
M. Guillau a un mouvement de recul, il est impressionné par le Maître.
- Malheureusement, mon bon monsieur, vous êtes sur le chemin des morts. Et je suis Charon.
- On… ne peut pas m’opérer… ? Je ne comprends pas… quel est cet endroit ?
Le Maître se fend d’un sourire à frisson. Le gris de Ses yeux commence à devenir électrique.
- Mangez, ordonne-t-Il, je vous expliquerai tout après.
Guillau sue à grosses gouttes. Il est laid, tout le contraire du Maître qui rayonne.
L’invité bouge, il se rend compte qu’il est attaché. Il devient livide, presque autant que moi.
- Que…
- Vous ne mangez pas ?
Le regard de l’homme passe de ses liens au Maître.
- Si… bafouille-t-il.
Il a beaucoup de peine à manger le veau au citron. N’est-il pas bon ? Je ne suis pas une experte, je l’ai peut-être raté.
- C’est délicieux, Eri, me rassure le Maître.
Je suis contente, c’est juste l’invité qui a mauvais goût. Quel ingrat.
Les minutes sont étirées, la vie teinte peu à peu le regard du Maître qui fixe M. Guillau.
- Débarrasse, s’il te plaît, me lance-t-il.
J’obéis, le cœur battant. Je décale la table qui est montée sur roulettes et enlève les chaises. Toutes, sauf celle de l’invité.
- Mon matériel.
Je m’empresse d’aller le chercher. Sur la petite table que je lui apporte, il y a des ciseaux, des bistouris, plein de choses qui brillent comme le Maître.
-Ça suffit, veuillez m’expliquer ce qu’il se passe ! S’écrie nerveusement M. Guillau.
Ses yeux exorbités fixent le matériel.
- Qu’allez-vous faire ?! Détachez-moi, immédiatement !
Il tremble et respire fort, il transpire beaucoup aussi. Le Maître, c’est tout le contraire, Il est calme. Il s’approche avec un léger sourire, Ses yeux sont détonnants. Son ombre se projette sur l’invité.
-Amusons-nous, souffle-t-Il.
D’un geste vif, Il attrapa les mains de M. Guillau pour les attacher au dos de la chaise. Celui-ci crie. Il faut qu’il s’économise, sinon il n’aurait plus de voix.
Le Maître frissonne, Il se saisit d’un bistouri. Guillau se secoue, se débat, il piétine, proteste, crie. Et voilà son hurlement qui s’élève, puissant. Une goutte de sang vient teinter un carré blanc d’un rouge magnifique.
Une autre entaille, un autre hurlement. Une mélodie de vagues déferlantes qui traverse mon corps. Moi je fixe les iris du Maître. D’un gris terne, elles se parent bientôt d’un bleu de plus en plus intense. Au rythme du rouge qui envahit le damier et le costume de l’invité, l’azur imprègne Ses prunelles. Il devient infini, vertigineux. Il chatoie, danse.
Un sourire de plus en plus grand se faufile sur les lèvres du Maître. Il s’ouvre soudain en un rire grandiose qui parvient à rivaliser avec les hurlements. Sa voix m’emporte, je vole dans Ses yeux de ciel. Tous mes muscles se tendent, puis se relâchent d’un coup. À travers les convulsions extatiques qui secouent mon corps, un sourire délié se glisse pour apparaître sur mon visage.
Je regarde le Maître et l’invité. Il n’y a rien de plus beau, de plus prenant, de plus puissant que cet instant-là.
La joie enfle, se gorge de douleur. Elle jaillit, explose. Tout s’illumine dans le dernier embrasement. Je pousse un crie, le Maître un hurlement. Je me courbe, des larmes piquent mes yeux. Lorsque je me redresse, c’est fini. Guillau pend à ses liens. On ne le reconnaît plus derrière tout ce sang et cette chaire retournée. Mais il n’a jamais été aussi beau.
Le Maître s’essuie le front, y laissant une marque écarlate.
- Je vais me doucher. Nettoie tout, Eri.
- Oui, Maître.
Il disparait, me laissant seule avec l’invité.
Je commence par éponger le cadavre, puis je lave le sol. C’est un peu triste de voir disparaître la belle couleur du sang. J’en ai sur les mains.
Je charge Guillau sur un brancard, puis nettoies la chaise. Je m’occupe ensuite du matériel qui ne va pas me servir.
Ensuite vient la tâche la plus difficile. Je dois rendre le cadavre le moins abîmé possible. On ne doit rien voir au dehors si ce n’est les cicatrices d’une « opération ». Je m’affaire, c’est délicat mais j’ai l’habitude. Je plie soigneusement les vêtements rendus rouges, enlève le sang. Je recouds, masse. Le corps est encore chaud. Ça me dégoûte, mais c’est un travail que le Maître m’a confié, alors je m’y attèle avec joie.
Il est presque minuit quand j’ai fini. Je vais prévenir le Maître. On charge Guillau dans la Rolls et Il le ramène à l’hôpital. Pendant ce temps, je finis de ranger.
J’attends le retour du Maître, fébrile.
Lorsque j’entends de nouveau le moteur de la voiture, mon cœur fait un bond.
- Ça s’est bien passé ?
- Oui, très bien.
Il me passe une main dans les cheveux.
- Tu as été parfaite, Eri. Je suis fier de toi.
Ces mots me comblent, je souris.
- Tu peux aller te coucher, maintenant.
- Oui, Maître.
Je monte, rêveuse.
Dans mon lit, je fixe le plafond invisible, me repassant la visite de l’invité avec délice. Le sourire du Maître m’habite et m’emplie de joie.
Quelle vie merveilleuse, pensé-je.
Quelle horreur, répond une voix sinistre.
Je frissonne, ferme les yeux. Il faut vite que je m’endorme, je ne dois pas l’écouter. Sinon elle va…
Un premier chapitre très intéressant. Cette relation est fascinante et malsaine, je me demande comment ça va évoluer.
Ça manque un peu de description des lieux (surtout), selon moi. Mais dans l'ensemble, j'aime bien. Surtout comme Eri idéalise son Maître.
A bientôt !
Concernant la forme, j'ai noté quelques coquilles qui ont pu t'échapper : "qui ne font que L’embellirent" (embellir) / "Je nettoies, lustre." (nettoie) / "le Maître à bien calculer la dose." (a calculé) / "Bienvenu dans mon humble demeure." (bienvenue)
Franchement, ce ton de jeune fille effarouchée racontant avec exaltation cette horreur... C'est génial ! Ca rend les choses encore plus immondes, et ça dépeint tout à fait la situation, sans qu'on arrive toutefois à déterminer si Eri est consentante ou pas. Je veux dire consentante à ressentir cette admiration totale parce dans les gestes, elle semble tout à fait consentante. Est-ce qu'elle est hypnotisée ? Est-ce le résultat d'un syndrome de Stockholm ? Ou est-ce qu'elle est tout simplement aussi tordu et sadique que lui ?
Par contre, je pense que tu as bien fait d'utiliser la suggestion plutôt que le détail pour la scène gore, mais le résultat (pour moi en tout cas) c'est que j'ai du mal à me représenter ce que le Maître a vraiment fait au type. Parce que tu parles de tas de chair, ou un truc comme ça, mais ensuite tu dis qu'il faut faire passer ça pour les stigmates d'une opération. Du coup s'il l'a trop charcuté, je vois pas comment elle va réussir à faire passer ça pour une opération, non ?
Enfin ça se précisera par la suite, probablement.
En tout cas je suis bluffée par ce début. Le moins qu'on puisse dire, c'est que le début de l'intrigue ne se fait pas attendre !
Je continue.
Merci <3
L'histoire du tas de chair, ça tient de la figure de style et pas de la description rationnelle des choses, tu crois que je devrais préciser ?
Encore merci, zoubi !
J'ai vu que tu refaisais surface sur le forum, et au lieu de te souhaiter simplement welcome back, je me suis dis que j'allais profiter des Histoires d'or pour te saluer directement en commentaire d'un de tes textes. Et là, bim, je suis soufflée par La barrette rouge ! :-O
Je trouve que tu y déploies une réelle maîtrise, autant sur le fond que sur la forme, le style et la psychologie des personnages. Elle est à la fois horrible et compréhensible, cette "héroïne" qui se plie aux crimes sanglants d'un "Maître" pour ne pas voir en face sa propre souffrance. La fin de ce premier chapitre, d'ailleurs, avec cette voix intérieure qui surgit, est très criante.
Bref. Merci, et à très vite !
Je n’irai pas jusqu’à dire que je refais surface, je suis simplement passée faire un petit coucou parce que vous m manquez ❤️
Merci beaucoup pour ce gentil com, ça me remonte le moral ! ╰(*´︶`*)╯♡
Je viens jeter un regard à ton histoire dont le résumé m’a intriguée. En tout cas, cette sensation se confirme avec ton premier chapitre. Je suis curieuse de savoir comment l’héroïne s’est retrouvée dans cette situation. Sans doute est-elle une ancienne victime devenue élève du maître. D'ailleurs je n'aimerais pas avoir ce dernier comme médecin ou comme voisin. Il n'est vraiment pas rassurant ! Brr
Après je n’ai pas pu m’empêcher de m’interroger sur le métier de ce dernier, sur la possibilité qu’on puisse vraiment masquer ses traces ou non. Je suppose que j’obtiendrai des réponses dans la suite, que les morts ne doivent pas être si fréquentes sinon des autopsies auraient déjà eu lieu… et auraient relevés des détails qui ne collaient pas avec la raison officielle du décès… C’est sans doute trop tôt pour se poser ce genre de question, mais je n’ai pas pu m’en empêcher. ^^'
J’ai aussi noté une phrase que je ne suis pas sûre de comprendre. Pourrais-tu m’éclairer ? C’est cette phrase : « Le damier noir et blanc me lance. » Est-ce que j’ai manqué quelque chose ? Ou est-ce que c’est une maladresse ? Dans tous les cas, je préfère te demander au cas où. :)
En tout cas l’intérêt est là et je suis curieuse de savoir où toute cette histoire va nous mener. A bientôt !
Merci^^
Tu auras des explications par la suite, mais pas très détaillées, ce n'est pas là-dessus que se concentre l'histoire. Mais évidement les "invités" ne sont pas si fréquents.
Ce n'est pas une maladresse, c'est une manière de dire que la présence de ce damier fait mal (lancer, comme une blessure j'entends). J'ai parfois des expressions un peu nébuleuses -, n'hésite pas à me signaler si elles le sont trop ^^'
Je suis contente si j'ai réussi à t'intriguer^^
À bientôt !
- Il attrapa (attrape) les mains de M. Guillau
Bon bah ouais c’était glauque mais c’était pas si horrible que ça. A part si c’est moi qui suis sadique... En tout cas je pense tout à fait pouvoir lire la suite sans problème...
Oooow merci <3 cha fait très plaisir^^
Bah écoute c'est très bon XD j'ai mis ça parce que quand j'ai écrit c'est que ce ma grand-mère venait de faire
Au début, les majuscules concernant le maître m'ont gêné, ensuite j'ai compris ce que tu voulais faire et ça prend tout son sens.
J'ai relevé une petite phrase mal construite.
" Il est temps dans le descendre dans la salle en damier noir et blanc."
Je mettrais, "il est temps de le descendre..."
Je vais voir la suite.
Comme promis, j'ai jeté un oeil à ton premier chapitre. Je suis la fois curieuse et anxieuse de la suite ^^ C'est pas trop le genre d'ambiance que j'aime.
Mais pour en venir à la question qui nous intéressait sur le forum, je dirais que ce chapitre peut facilement être découpé (comme Guillau) sans forcément être remanié. Par exemple, après "Ce soir, ce sera veau au citron". Il y a plusieurs endroits comme ça où on peut aisément laisser l'action en suspens ^^
Haha c’est le but^^
Merci pour tes conseils, je vais peut-être le tenter^^ J’attends d’avoir décidé de la fin^^
Bisouilles !
Si tu le permets, j'ai repéré quelques petites coquilles à corriger :
"Le repas est près" -> C'est "prêt"
"le Maître à bien calculer la dose. " -> Calculé
"Il est temps dans le descendre" -> de le descendre
Quoi qu'il en soit, excellent premier chapitre !
Super que ça t'ai plu^^oui c'est l'effet recherché
Merci beaucoup pour ta lecture et ton com' !
Ah oui, si tu as été mal à l’aise c’est parfait (cette phrase n’est pas à sortir de son contexte) ! Je comprends que ce soit dur, je n’ai jamais écrit une histoire avec un tel personnage principal et une telle ambiance (et pourtant j’en ai fait des choses pas joyeuses). Sache juste que les chapitres suivants ne seront pas pires que celui-ci.
Merci pour ta lecture et ton commentaire, ça me fait très plaisir <3
Eeeeet... Comment cette histoire s'est retrouvee dans ma PAL encore ? T.T je savais pourtant a quoi m'attendre avec le résumé T.T
Bon, objectivement c'est toujours aussi bien ecrit, intriguant, glauque a souhait... Donc bravo!
Subjectivement c'est beaucoup trop affreux pour mon petit coeur T.T
J'ai espoir que la narratrice se "reveille", vu la fin ! Je pleurniche je pleurniche mais j'ai hate de lire la suite! Bon par contre je passerai un peu vite sur le gore ne m'en veut pas :p
Ah bah oui là j’ai pas menti avec la 4ème de couverture XD
Merci ^^
Bah... tonpetit cœur a survécu à ClockGirl non ? C’est à peine pire que ça.
Quel gore ? J’ai à peine décrit. :P
La suite est en gestation, merci pour ta lecture et ton com !