Chapitre 1 - Matéo

Notes de l’auteur : Bonjour à tous !

La couverture de cette histoire provient d’une collection de créations de Gianpaolo Tucci, qui revisite des peintures célèbres en y intégrant un effet de "glitch". Ici, il s’agit de La Jeune Fille à la perle de Johannes Vermeer. Vous pouvez découvrir l’ensemble de son travail ici ➝ https://www.behance.net/gallery/18029079/Data-Corruption

Si vous tombez sur cette histoire par hasard, bienvenue ! J’espère que cette lecture vous plaira. N’hésitez pas à me partager vos impressions, elles me sont précieuses.

Déjà quarante-cinq minutes que nous sommes en voiture et je m’ennuie comme un rat mort. Mon portable ne capte pas le réseau, ce qui rend impossible le visionnage de contenus qui ont l’habitude de me ravager le cerveau au quotidien. Je dois donc affronter l’impensable : la réalité. Un vrai cauchemar pour tout jeune né avec un écran entre les mains.

“Papa, on arrive bientôt ?”, lui demandé-je d’un ton désinvolte. “Prends ton mal en patience. Ce temps suspendu ne pourra que te faire le plus grand bien”. À l’évidence, il est conscient du temps considérable que je passe sur mon téléphone. L’hôpital qui se fout de la charité, si vous voulez mon avis, puisqu’il doit passer autant de temps voire plus sur ses forums de vieux cons qui refont le monde. 

Je décide alors de fermer les yeux en espérant qu’une sieste ait la grâce de me délivrer de cette situation en me faisant me réveiller pile pour notre arrivée. Notre arrivée… Où va-t-on déjà ? À la plage ? Voilà, ça commence… Ces vidéos qui me bouffent le cerveau, ça devient grave. Ma mémoire en a tellement pris un coup que je ne sais même plus où on va.. Il faut croire que mon téléphone possède des effets similaires à l’addiction à la weed… Personnellement, entre empester du matin au soir l’odeur grasse de cette plante et rire devant des montages absurdes, j’ai vite choisi mon camp. Pour rien au monde je n’échangerai ma conversation de groupe avec les gars où nous nous envoyons des trouvailles de hautes qualités. L’une d’elle me revient à l’esprit, celle d’une chute spectaculaire d’un gars en skate interrompue par un montage avec un singe. Ah la la… Comment expliquer ce genre de chose à un alien ? Imagine ce qu’ils penseraient de notre civilisation. Je pense qu’on aurait le droit légitime de se faire atomiser, mais bon… Au moins on se sera bien marrés ! Attends…Je pensais quoi avant de parler de l'avenir de notre planète déjà ? Merde, c’est plus grave que ce que je pensais. 

J’ouvre les yeux pour tenter de reprendre mes esprits. C’est seulement après quelques secondes que je me ravive la mémoire à propos de mon questionnement sur notre destination. Je ne vais pas prendre le risque de poser la question à Papa…Il va s’inquiéter pour mon état de santé, déjà que je ne suis moi-même pas rassuré quant à mon schéma de pensée complètement chaotique. J’arrive même pas à retrouver le fil de mes pensées qui datent pourtant d’une seconde auparavant. Je cherchais à… À quoi déjà ? Bon sang ! Ça me le refait ! La…destination, voilà ! Bon, faut que je trouve la réponse, sinon c’est parti pour une boucle infinie. D’ailleurs… peut-on finir une boucle infinie ? Évidemment que non. J’aurais dû dire 'éternelle question', mais je préfère 'boucle'. Ça me rappelle une vidéo sur les trous de ver et l’espace.

Je m'accoude sur le rebord de la fenêtre, regardant de façon distraite le paysage, tout en continuant le fil de ma pensée désordonnée. Je me demande ce que ça doit faire d’être atomisé par des aliens… On doit subitement se retrouver dans l’espace sans avoir rien compris. Ou alors c’est comme un bouton “on / off”, on se retrouve dans les néants sans avoir eu le temps de dire “ouf”. Cet astéroïde qui passe devant mes yeux me conforte dans l’idée suivante : on serait sûrement propulsé dans l’espace. Soudain, c’est comme si un flash de lumière me traversait l’esprit. Pris d’un sursaut, je prends enfin conscience que quelque chose ne va pas. Les mouvements de la voiture sont étranges, comme si nous n'avancions pas vraiment, mais que nous flottions. Et puis, il fait si noir, et si froid…”Papa ?... Papa !”. Mon père est immobile depuis un moment, sa peau lisse et figée reflète la lumière comme du verre. Je regarde à nouveau par la fenêtre pour comprendre que je suis en effet en suspension dans l’espace infini. 

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Syanelys
Posté le 08/05/2025
Hey Vermeille,

Même si tu ne me souhaites pas la bienvenue car je n'ai pas trouvé cette histoire par hasard (celle que je lis actuellement venant de toi flotte dans une certaine bulle), je tenais à découvrir les derniers instants de Matéo !

On s'identifie facilement aux pensées de ce jeune addict des temps modernes, troquant volontiers des drogues douces pour celle avec sa forme artificielle et hautement numérique. Sa rapide introspection correspond bien aux désastres du "doomscrolling", ce qui donne beaucoup de points d'ancrage pour s'immerger dans ses pensées.

J'ai beaucoup aimé ta chute : tandis que Matéo plane dans son univers, sa voiture décide de lui donner raison avec ce drôle d'aléa cosmique.

Merci pour ce premier témoignage ! On ne capte plus dans sa réalité : petit souci de champ électromagnétique ?

Allez, confession suivante !
Vermeille
Posté le 11/05/2025
Salut Syanelys,

Merci beaucoup pour ton commentaire, ça me touche vraiment que tu aies lu Bubbline puis plongé directement dans 14h12.

Le fait que tu parles de confession me parle énormément, parce que c’est un peu comme ça que je l’ai écrit : un mélange de lucidité, de débordement intérieur et d’ironie, pour tenir à distance ce qui gratte. Tu as aussi mis le doigt sur quelque chose d’essentiel avec le doomscrolling : ce piège silencieux qu’on finit par habiter sans s’en rendre compte.

Et pour le champ électromagnétique : possible, oui. Disons que la connexion avec le réel est parfois un peu instable chez moi, mais je fais avec !

À bientôt pour la confession suivante :)
Plume Eclectic
Posté le 06/05/2025
Bonjour, j'ai apprécié cette première tranche de vie où on suit un adolescent et ses pensées vagabondes (qui, pour ma part, ne m'ont pas fait décrocher, peut-être parce que mon cerveau fonctionne de la même façon haha).

Je réagis aux commentaires des lecteurs qui regrettaient que le prénom du protagoniste n'apparaisse que dans le titre (ce que tu as rectifié par la suite): à moins de souffrir d'un TDA comme Matéo, vu la longueur du chapitre on se souvient encore du titre après la lecture de la dernière ligne donc ça ne pose pas de problème à mon sens. J'ai souri en lisant ta critique de notre société d'écrans, et c'est vrai que les "vieux" sont souvent plus accro que les jeunes !

Je me permets de relever une erreur grammaticale : "comme si nous n'avançons pas vraiment, mais que nous flottons." "Comme si" appelle de l'imparfait donc"comme si nous n'avancions pas vraiment, mais que nous flottions ".

Reste maintenant une question en suspens (telle la voiture dans l'espace) : pourquoi Matéo est encore en vie, alors que visiblement ce n'est plus le cas de son père ? Une seule solution : lire les chapitres suivants ! Merci encore pour le partage et à très vite au plaisir de te lire.
Vermeille
Posté le 08/05/2025
Bonjour Plume Eclectic,

Merci beaucoup pour ton commentaire, ça m’a vraiment fait plaisir.

Tu as super bien cerné l’ambiance que je voulais créer, avec ce flot de pensées qui peut sembler décousu mais qui raconte quand même quelque chose. Et je suis contente que tu aies relevé l’histoire du prénom : j’avais choisi de ne pas le mettre au départ justement pour que le lecteur puisse s’immerger librement, s’approprier la voix. J’ai un peu modifié suite à un commentaire assez tranché, mais en te lisant, je me rends compte que mon choix initial n’était pas si farfelu. Donc Matéo pourrait bien redevenir discret.

Je te remercie aussi pour la correction grammaticale, c’est le genre de détail qui m’échappe facilement.

Merci encore pour ton retour, c’est surtout à moi de te remercier : ça m’a donné le sourire et beaucoup d’élan.
Rouky
Posté le 08/04/2025
Salut !
Ton texte réussit brillamment à capturer la voix intérieure d’un adolescent de notre époque, avec un ton sarcastique, lucide, parfois drôle, parfois inquiétant. On se laisse porter par le flot de pensées désorganisées de Matéo, qui oscille entre ennui profond, réflexion absurde, critique sociale, et divagations existentielles. Le style est fluide, très incarné, et d’une modernité désarmante.
J'aime beaucoup !
Vermeille
Posté le 08/04/2025
Salut Rouky !
Merci beaucoup pour ton commentaire, ça me touche vraiment ! J’essaie de capter justement ce flottement un peu flou entre dérision, mal-être et lucidité qu’on peut avoir à cet âge, donc je suis super contente si ça passe. Ravie que Matéo t’ait parlé et j'espère que la suite te plaira tout autant :)
Paloma Chataig
Posté le 07/04/2025
Wahou….rien compris ! C’est de l’absurde de haut vol, non? C’est drôle, l’écriture comme le fond participe de la confusion. On imagine hyper bien l’ado !
Vermeille
Posté le 08/04/2025
Merci pour ton retour ! C’est vrai que ce chapitre est volontairement chaotique pour coller à la vision d’un ado un peu submergé. Je comprends que ce ne soit pas évident à suivre, c’est un parti pris un peu casse-gueule. Ravie que l’aspect ado t’ait paru vivant malgré la confusion !
David.J
Posté le 29/03/2025
Ce premier chapitre est une belle surprise. L’écriture est vive, drôle, et surtout très juste dans la voix de Matéo. Son monologue intérieur chaotique est maîtrisé : on se perd avec lui, mais sans jamais décrocher. Le basculement vers l’étrange à la fin est bien amené, subtil puis soudain, comme un rêve qui déraille. Super équilibre entre humour, lucidité et malaise.
Vermeille
Posté le 31/03/2025
Merci beaucoup pour ce retour, il me touche sincèrement. J’avais un peu peur que le chaos intérieur de Matéo perde le lecteur, alors lire que tu t’es laissé embarquer sans décrocher me rassure énormément.
Tu as parfaitement saisi ce que j’essayais de faire, entre l’humour, l’étrangeté et ce petit décalage presque onirique. Merci encore d’avoir pris le temps de lire et de commenter, ça me donne envie d’écrire la suite.
Minerve
Posté le 28/03/2025
Coucou!
Un super chapitre! C'est un genre que j'aime beaucoup, se glisser dans la tête d'un personnage et la petite critique de société rend très bien!
Matéo a ce côté cynique même envers sa propre génération qui est intéressant. Il se critique lui même et dis carrément que l'humanité mériterait d'être anéantie par les extraterrestres! C'est ce côté désillusionné qui fait réaliste, il se dégoûte un peu.
Sinon le concept est génial : il y a tout un mystère autours de cette histoire de fin du monde qui va tisser un fil entre nos différents personnages (et qui nous rend très curieux)!
Vermeille
Posté le 28/03/2025
Coucou Minerve !

Merci beaucoup pour ton commentaire !

Ça me fait super plaisir que tu accroches au ton et au concept.

Matéo est clairement désabusé, mais il a quand même ce petit quelque chose qui le rend attachant (enfin j’espère).

Et ouii, il y a encore pas mal de mystères à venir autour de cette fin du monde, haha.

J'espère que la suite te plaira :D

À bientôt !
Cléooo
Posté le 26/03/2025
Bonjour Vermeille,
Tombée par hasard sur ton histoire (alpaguée par la couv qui m'a un peu tapée dans l'œil), je te fais un petit retour sur cette entrée en matière :)

Global : J'aime beaucoup le concept, cette mini-tranche de vie avant que le monde bascule. Ton personnage est intéressant dans ses réflexions un peu chaotiques. Certaines m'ont parues un peu trop poussées mais je te le détaille en-dessous.
Tu arrives à rendre Matéo attachant en quelques lignes, c'est une belle réussite. On peut assez facilement compatir à sa situation d'ado, à sa "souffrance" de revenir dans la réalité de laquelle il a l'habitude de s'échapper. Très bien de ce côté-là donc :)

Détails :
- "Un vrai cauchemar pour tout jeune né avec un écran entre les mains." -> j'ai trouvé cette phrase un peu "de trop" et avec un peu trop de recul pour quelqu'un qui est justement un jeune né avec un écran. Au contraire la phrase qui clôt le second paragraphe "les vieux cons qui refont le monde" là je trouve ça plus logique, ça met en avant ce conflit générationnel de ceux qui ne comprennent pas bien ceux qui les ont précédés.
- "lui demandais-je" -> ton récit est au présent et ici c'est la forme passé. "Lui demandé-je" pour le présent.
- "Ces vidéos qui me bouffent le cerveau" -> là aussi, le niveau de conscience sur sa situation jure un peu avec le fait qu'il regrette de ne pas pouvoir se vider la tête devant ses contenus.
- "Je pensais quoi avant de parler de l'avenir de notre planète déjà ?" -> il parle de rencontre avec un alien, pas vraiment de l'avenir de la planète.
- "les trous de vers et l’espace." -> trous de ver

À bientôt !
Vermeille
Posté le 26/03/2025
Woah, merci beaucoup pour ton commentaire, Cléooo, ça me fait super plaisir !

Je suis ravie que la couverture ait attiré ton regard. Tu es la première personne à la mentionner, ça me fait vraiment plaisir que tu l’aies remarquée !

Pour répondre à tes remarques :

- Je comprends ce que tu veux dire pour la phrase sur les écrans. Cela dit, pour faire partie de cette génération-là, et en côtoyant pas mal de gens de mon âge, j’ai souvent observé une certaine lucidité vis-à-vis de notre rapport aux écrans. J’avais envie que Matéo ne soit pas juste un ado "esclave de ses contenus", mais qu’il ait un peu de recul, même si c’est pas toujours très net dans sa tête.

- Merci pour la correction grammaticale, je suis passée complètement à côté 😅 Je vais modifier ça vite !

- Concernant "l’avenir de la planète", c’était une manière un peu ironique de parler du fait qu’ils risquent de se faire atomiser, mais j’avoue que ce n’est pas hyper clair, je vais retravailler un peu la formulation.

- Et bien vu pour "trous de ver", j’ai corrigé direct !

Merci encore d’avoir pris le temps de lire et commenter, ça me touche vraiment. J’espère que la suite te plaira, surtout que chaque chapitre est raconté par un personnage différent
caressedemots
Posté le 25/03/2025
Wow, j'ai vraiment apprécié me plonger dans les pensées de ce jeune garçon. Tu abordes un sujet d'actualité avec beaucoup de talent, et l'ensemble est remarquablement bien écrit. J'aurais même pu lire deux ou trois paragraphes supplémentaires avec plaisir. :p

Si je comprends bien (n'hésite pas à me corriger si je me trompe), ce chapitre représente le dernier instant de la vie de Mathéo, peut-être à la suite d'un accident de voiture ? Quoi qu'il en soit, j'ai adoré me laisser emporter par le chaos de l'esprit de ce personnage ! ^^
Vermeille
Posté le 25/03/2025
Merci pour ton commentaire, ça me fait plaisir !

Il s'agit bien de ses derniers instants, mais il ne s'agit pas d'un accident de voiture. C'est normal que la fin soit un peu floue, les différents points de vues des prochains chapitres vont éclaircir un peu tout ça :)
Poissond'Argent
Posté le 23/03/2025
Lu,
c'est un peu trop court pour me faire un avis, j'attend le prochain chapitre.

Cependant, ce qui m'a accroché est la pensée de Matéo qui est vraiment chaotique. J'ai eu le sentiment d'être dans la tête d'une personne avec un déficite de l'attention, et les paragraphes bien dodus renforcent l'effet.

Et, je suis curieux de voir si ça va finir en kidnapping en mode rencontre du troisième type, ou Matéo a tellement perdu la boule qu'il ne fait plus la différence entre ses vidéos et la réalité, ou une surprise inédite.
Vermeille
Posté le 25/03/2025
Merci pour ton commentaire, Poissond'Argent. Ça me fait vraiment plaisir de savoir que ce texte a attisé ta curiosité.

La suite risque d’être un peu différente de ce à quoi tu t’attends, mais je n’en dirai pas plus, héhé... En tout cas, j’espère qu’elle te plaira quand elle sera publiée !
Plume de Poney
Posté le 20/03/2025
C'est étonnant comme histoire mais la réflexion sur la connexion en continue est intéressante.

L'idée c'est d'avoir plusieurs témoignage des derniers instants de différentes personnes donc?

Je mets ça dans ma PAL pour voir comment ça va évoluer tout ça!
Vermeille
Posté le 20/03/2025
C'est exactement ça !

Merci pour ton commentaire ! Je suis contente que cette nouvelle histoire te plaise :)
Camille Vernell
Posté le 20/03/2025
Salut !
J'ai volé ta visibilité en publiant mon chapitre quotidien... Alors, pour m'excuser, je viens te lire :-)

Le chaos est bien représenté. Ça, c'est bon.
Mais... peut-être, à travers la réplique du père, aurait-il été bon de donner le prénom du personnage. Donner seulement son prénom à travers le titre du chapitre, c'est oser. Je ne discuterais pas la démarche, tu es l'autrice, mais donner un ancrage à travers le dialogue pourrait nous conforter dans l'identité du personnage.

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Petite information à présent (peut-être pas importante) :
"espérer qu’une sieste ait la grâce"
espèrer que => implique un indicatif, non un subjonctif.
Lorsque tu espères, l'incertitude est déjà acquise, ce qui est la fonction du subjonctif.

Forme corrigée :
espérer qu’une sieste aura la grâce

Cependant, le subjonctif est admis dans la condition d'une dimension affective. Ça ne me semble pas le cas ici, mais, à toi de voir.

Aussi, dans cette phrase :
"Pour rien au monde je n’échangerais ma conversation de groupe avec les gars où nous nous envoyons des trouvailles de hautes qualités."

Le conditionnel "n'échangerais" serait plus approprié que le futur "n'échangerai", car elle exprime mieux le refus catégorique de l'échange, indépendamment de toute condition future.
Par ailleurs : "de hautes qualités" cette expression ne prend pas de pluriel.
Tu as quelques fautes, mais je suppose qu'il s'agit d'un premier jet :-).

Hormis ces détails : le rythme est bon, la fin est surprenante et pourtant amorcée par les digressions. Donc, ça fonctionne :-)
J'ai relu la dernière phrase par crainte de n'avoir pas compris ^^

J'espère que tu ne prendras pas mal mon commentaire...
J'ai seulement pointé des erreurs et je ne remets pas en question ta démarche créative. Ton chapitre n'est pas mauvais du tout :-)

Avec tout mon amour,
Camille <3
Vermeille
Posté le 20/03/2025
Salut Camille !

Pas de souci pour la visibilité ! Le chapitre 2 de Bubbline et cette histoire n'ont pas fait long feu en haut des nouveautés, mais c’est une bonne chose : ça prouve que Plume d'Argent regorge de nouvelles publications !

Alors là... je m'incline ! Tes connaissances en grammaire sont impressionnantes, et tu relèves des subtilités qui ne m'avaient même pas traversé l’esprit. Je vais réfléchir à tout ça, haha.

Pour le prénom du personnage, je vois ce que tu veux dire. J’avais prévu de le révéler plus tard, au fil des événements, mais c'est vrai qu’un ancrage dès le début peut être intéressant.

Merci encore pour ton retour détaillé et bienveillant, c’est hyper enrichissant ! Et non, je te prendrai jamais mal tes commentaires :)

Au plaisir !
Camille Vernell
Posté le 20/03/2025
Rien d'éblouissant, je t'assure :-)
Toutes ces remarques, je me les suis déjà faites dans le cadre de mon écriture.
Ah ! Ces vils subjonctifs ! Ils sont tellement subtils ! Parfois nécessaires, parfois fautifs ! Et surtout : de moins en moins enseignés à l'école...

Après, il y a des méthodes simples pour limiter les erreurs, comme tenir un index des mots-clés et des structures qui impliquent toujours un subjonctif.
Ou encore, utiliser la bible de la grammaire : La Grande grammaire du français.

Concernant l'identité du narrateur :
Mieux vaut effectivement faire un ancrage. Après, rien ne t'oblige à nommer le personnage dans la narration. Par le dialogue, c'est un moyen subtil de procéder.

Attention aussi aux mystères : un mystère résolu est presque toujours décevant. Donc désamorce, sauf si tu as vraiment quelque chose de surprenant et satisfaisant dans ta besace.

Avec toujours beaucoup d'amour <3
Vermeille
Posté le 20/03/2025
"Ces vils subjonctifs", je n'aurais pas dit mieux ! Je ferai en sorte d'y faire plus attention :)

J'ai ajouté un "Matéo" dans le texte pour cet ancrage.

Concernant le mystère, la seule chose que je peux dire c'est : plus qu'à attendre la suite héhé :D

Merci encore pour tes retours Camille, ils sont toujours très constructifs !
Fidelis
Posté le 20/03/2025
J'adore, ce moment où ça dérape, et l'on sent que la réalité s'effrite pour disparaitre. C'est ce qui me plait le plus dans les histoires d'effondrement, c'est l'instant de l'effondrement, comment les gens réagissent, comme ça s'impose d'un coup dans le présent.

J'aime beaucoup la fin quand elle s'aperçoit qu'elle est suspendue au milieu des étoiles, bien joué.
Vermeille
Posté le 20/03/2025
Merci pour ton commentaire Fidelis, je suis contente que cette nouvelle histoire te plaise :)

Si c'est ce qui te plait, alors la suite devrait t'intéresser !

Petite rectification : tu dis "elle" pour évoquer le personnage de ce chapitre, mais il s'agit d'un jeune garçon nommé Matéo comme le nom du chapitre.

Merci encore pour ce retour :)
Fidelis
Posté le 20/03/2025
Ah, je suis vraiment étourdi, en plus c'est le titre, oula... Je ne sais pas pourquoi, je m'étais imaginé une fille, mais cela ne change pas grand chose, mais merci du détail.

Oui visiblement c'est le thème de ta série de nouvelles, donc oui il y a de forte chance que cela me plaise, et le choix de l'illustration, est bien trouvé aussi, merci d'avoir l'adresse j'irai y jeter un oeil.
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