Quelle journée aujourd’hui ! Non, je rigole, c’est les vacances. J’ai flâné et profité d’une bonne journée de détente sur un fauteuil bien cocooning au soleil avec le chant des cigales, un bon livre et un cocktail.
Rien de mieux. Des journées comme ça j’en voudrais tellement plus, mais dans la vie si on veut aller loin, flemmarder n’aide pas du tout ! Je ne me suis pas présentée, je m’appelle Cassy Mesina, je vis à Marseille avec mes parents, du moins mes parents adoptifs. Ils m’ont recueilli quand j’étais toute petite, c’est une longue histoire... Mais pour comprendre, je dois vous la raconter.
Commençons par la version de mes parents, quasiment la même que la mienne, seulement moi, j’ai quelques rêves qui me suivent de cette histoire qu’eux n’ont pas.
Alors il y a des années de ça, un homme sur son bateau se promenait aux abords de Marseille, quand il m’a trouvé, toute seule dans l’eau, sur un canoë de sauvetage, errant comme morte.
J’avais à peu près quatre ou cinq ans à ce moment-là, il s’est approché et quand il m’a vu, ne sachant si j’étais encore en vie, il m’a de suite monté à bord de son bateau. J’avais la peau légèrement bleue et très froide, les lèvres violettes et mon souffle se faisait très léger, mais j’étais encore en vie par je ne sais quel miracle.
Il s’est empressé de rentrer au port de Marseille, le port des « Goudes », à proximité des calanques. Sur le chemin, il avait appelé les urgences et la police qui se sont dépêchés de me ramener à l’hôpital et de me soigner.
C’est là que j’ai rencontré ma maman pour la première fois, elle était infirmière, elle s'occuper de moi avec le médecin qui s’occupaient de moi. Ils m’ont soigné et remis sur pied. Étant seule et comme personne ne s’était manifesté pour me recueillir, on m’a placé pour une adoption. Quand maman a su, elle n’a pas hésité une seule seconde, on s’entendait tellement bien, le feeling était là dès le début !
En même temps, elle est géniale, douce et adorable. Je l’appelle mon petit ange, car sans elle je ne serais pas là où je suis. De là, elle m’a adopté et j’ai fait la connaissance de mon père.
Papa est agent de sécurité dans des centres commerciaux. Au début, j’avais du mal, tout était nouveau et finalement mon papa est comme un ours, impressionnant au premier abord, mais gentil et doux. Il est très protecteur envers sa famille.
Du coup, ils m’ont adopté ! Les policiers sont venus ensuite m’interroger à la maison, car les médecins leurs avaient dit d’attendre un peu et d’y aller doucement, car vu mon état et à cause du choc, je ne parlais que très peu au début voir pas du tout. Quand ils sont venus me voir, je leur ai dit le peu que je savais du haut de mes 4/5 ans, que j’étais sur un grand bateau avec ma maman, qu’il y a eu un soucis donc on m’a placé dans un canoë de sauvetage avec dans un petit sac, à boire à manger, et au moment où ma mère allait me rejoindre, une secousse a fait tomber mon canoë de sauvetage. Ma mère n’a donc pas eu le temps de monter et de là, je me voyais juste m’éloigner avec cette femme qui était ma mère, main tendue vers moi en pleurant.
De là, je me souviens juste qu’on m’a sorti de mon canoë et de mon arrivée au port de Marseille, où par moment mes paupières s’ouvraient légèrement me laissant apercevoir les lumières de la police, des ambulances, des médecins, et ensuite de l’hôpital.
Du coup avec si peu d’éléments, c’était difficile de mener une enquête. En grandissant, je me souviens plus de grand-chose.
Seulement du même rêve que je fais chaque nuit, celui où je vois mon canoë s’éloigner, cette femme qui tend cette main vers moi en criant la voix pleine de tristesse :
- Nooooon, Cassy, pas ma petite fille nooon...
No, Cassy, no la mia bambina...
Mes parents ne m’ont jamais caché mon histoire et m’ont élevé comme leur fille. Le peu qu’ils savaient, ils me l’ont dit, comme le fait que je sois italienne d’après mon histoire et mes rêves. Je n’ai pas cherché à retrouver mes parents, je ne sais pas pourquoi, mais je n’en ai pas ressenti le besoin pour le moment. En même temps, mes parents m’ont donné tout l’amour qu’ils avaient, je pense que ça a bien comblé.
À part moi, mes parents ont un fils. Mon frère est plus grand que moi. Aleck est beau garçon, je dois le reconnaître, mais c’est mon frère rien de plus et je suis contente de l’avoir. Quand mes parents m’ont adopté, il avait 10 ans et il a super bien pris mon arrivée, il était heureux, car il rêvait d’avoir une petite sœur. Il m’a beaucoup aidé pour m’adapter à ma nouvelle famille et ma nouvelle vie, il a été mon guide dans mes débuts et une épaule sur laquelle pleurer, je l’aime beaucoup. On est très fusionnel lui et moi, avec son air de bad boy, c’est un homme qui a beaucoup de respect pour les femmes et dieu sait qu’il plaît le grand blond, bronzé aux yeux verts et bien bâtit haha.
Maintenant que vous savez les débuts de mon histoire, on va pouvoir continuer sur le présent et je sens que cette année va être mouvementée et pleines de rebondissements…
Il y a pas mal de répétitions, de redites qu'il faudrait retravailler ou supprimer quand la même information est réécrite plusieurs fois en quelques lignes.
Pour le "4/5 ans" il serait plus adéquat de l'écrire en toutes lettres et sans le / "quatre ou cinq ans "
"C’est là que j’ai rencontré ma maman pour la première fois, elle était infirmière et c’est elle avec le médecin qui s’occupaient de moi."
Cette phrase pourrait être reformulée pour plus de clareté et fluidité : :
par exemple : "C’est là que j’ai rencontré ma maman pour la première fois, elle était infirmière. Elle s’occupait de moi avec le médecin."
bon courage pour la suite :)
et merci pour ce retour :)