J'habite à Bordeaux, dans le sud de la France, une ville qui demeure dans un endroit gai et magnifique. Elle est caractérisée par ses vieux bâtiments qui demeurent pourtant contemporains, ainsi que par les longs ponts qui enjambent la Garonne. Surtout là où je vis, la boulangerie se trouve juste en bas. Donc tous les matins, je me réveille avec l'odeur du pain frais et des viennoiseries toutes chaudes, malgré quelques inconvénients bruyants. Je vis avec un grand frère et une grande sur qui sont en réalité jumeaux, nos relations ne sont des plus sains et loin de lêtre. Ce sont deux vipères prêtent à attaquer aux moindres signes de faiblesses, ils ne savent que rabaisser sans jamais se demander s'ils blessent puisque cela est justement leur but, blesser et détruire de lintérieur, mes parents pensent quils sont les enfants modèles hors lorsque jai le malheur de leur dire le contraire ils se braquent et me disent que je mens.
- Bah alors la naine de sang impur, on rêve dun avenir impossible ? dit Loïc en se moquant.
- Bah, je parie quelle pense à ces vacances avec loncle fou réponds ma sur.
Aujourd'hui, je pars chez mon oncle pour passer mes vacances d'été. J'ai l'habitude d'aller chez lui, car mes parents travaillent pendant toute la saison chaude et mes aînés partent avec leurs amis, et puis je l'adore, donc cela ne me dérange pas. Mon oncle s'appelle Nicolas, il a 49 ans, il est plutôt grand, a des cheveux dun brun obscur avec des taches orange qui se situent sur son visage formant un sourire sous ces yeux et sur son nez et des yeux émeraude. Mais, ses conversations sont parfois un peu étranges, il parle d'un monde auquel il pratiquait la magie, tout comme les histoires qu'il raconte sur le fait qu'il était mage et que mes parents étaient une impératrice et un chevalier. Je chasse donc ces pensées de ma tête, finis de faire mes valises et prends la direction de l'automobile.
- "Louise ! Il faut y aller maintenant !" crie ma mère.
- "Oui ! J'arrive tout de suite !" dis-je en criant.
Je prends mes sacs et cours jusqu'à la voiture. Nous partons une fois que tout le monde est monté.
Le Morbihan est un endroit particulièrement grand comparé à chez moi, et tout aussi beau avec une nature fortement présente. Les bâtiments, dont certains remontent au Moyen Âge, sont entièrement faits en pierre. Les châteaux en ruines sont magnifiques, tout comme ceux qui sont encore debout, et leurs histoires sont juste incroyables à découvrir. Les habitants sont gentils et très accueillants, mais le calme de la Bretagne fait toujours du bien. À vrai dire, je préfère passer mes vacances chez mon oncle, même s'il est un peu bizarre, plutôt qu'à la maison, dans une ville où il y a toujours du bruit, que ce soient des voitures ou des cris. J'aime la Bretagne, et mon oncle a vraiment beaucoup de chance. Après trois longues heures de route en voiture, j'avais les jambes un peu endormies avec des picotements.
- "Ma puce, tu viens ?" demande mon père.
- "Oui, tout de suite ! J'arrive !" réponds-je.
Je prends mes valises et rejoins mes parents devant la porte de chez mon oncle. On frappe et on attend environ dix minutes avant que mon oncle vienne nous ouvrir.
- "Ma nièce préférée ! Comme tu m'as manqué !" s'exclame mon oncle.
- "tonton, c'est normal, je suis la seule qui passe ces vacances avec toi, donc je le sais ", lui réponds-je avec fierté.
J'étais tellement fière de moi que mon oncle a éclaté de rire tandis que mes parents me fusillaient du regard dans mon dos. Je lai rapidement rejoint. Après un bon moment de fou rire, il nous fait entrer. Je monte à l'étage pour déposer mes affaires. Cette chambre m'avait vraiment manqué ! Je l'avais décorée avec l'aide de mon oncle. J'aime beaucoup les plantes, j'aime en prendre soin, les choyer. Elles sont comme mes enfants, même si je suis mineure. Les petites guirlandes qui projettent une lumière jaune orangé donnent une atmosphère confortable à la chambre. Le lit banquette me sert également de canapé, avec plein de coussins et de peluches de toutes sortes, des ours en peluche, des lapins.
Je poursuis ma route jusqu'au salon où j'entends une discussion assez surprenante à mon sujet.
- "On ne peut pas la garder et la cacher encore trop longtemps, et vous le savez tous les deux !" crie mon oncle.
- "Nous connaissons Nicolas, mais imagine qu'il nous l'enlève " répond ma mère inquiète.
- "Il n'empêche qu'elle a le droit de savoir d'où elle vient " dit-il avec angoisse.
- "Vous parlez de qui ?" demandé-je interloqué.
Mes parents ainsi que mon oncle furent surpris de me voir sortir de l'ombre et ils gardèrent le silence. Mon oncle fut le premier à le rompre en expliquant qu'ils parlaient d'une jeune fille qu'il avait rencontrée et dont il avait menti sur sa profession. J'avais des doutes quant à son excuse, mais j'avais d'autres préoccupations. Je prends mon courage à deux mains et je commence à parler.
- "Je voulais vous parler d'un sujet qui me tient à cur. J'ai maintenant 16 ans, j'ai le droit de connaître cette chose " dis-je stressé.
Mes parents avaient l'air anxieux de ce que j'allais leur dire, tandis que mon oncle me regardait intrigué.
- "Dis-nous tout, mon enfant" répondit mon oncle pour m'encourager à parler.
- "Bien, cela fait des années que je viens passer mes vacances ici, et depuis que je suis petite, je n'ai jamais eu accès à la cuisine. Au début, je pensais que c'était à cause du gaz et des couteaux, mais maintenant, j'ai 16 ans, je ne suis plus une enfant. Vous devez me donner accès à cette pièce, s'il vous plaît !!" je m'exclame sans m'en rendre compte.
- "Non" répondit-il froidement.
- "Pourquoi ?!"
- "Cette pièce est dangereuse, point final. Tu auras accès à cette pièce quand tu auras 20 ans ! Alors, retourne dans ta chambre ou dans le jardin le temps que je termine une discussion avec tes parents" il s'exclame.
Je suis restée troublée et profondément énervée par ce qu'il m'a dit, mais j'ai décidé de ne rien dire et de retourner dans ma chambre pour réfléchir à un plan afin d'accéder à la cuisine par mes propres moyens. J'ai observé mon oncle depuis que je suis toute petite et je sais où il cache la clé de la cuisine.
Mon oncle part dormir à 20 heures et il met la clé sous une boîte en bois dans sa bibliothèque. Je n'ai qu'à attendre 20 heures et dix minutes pour commencer à mettre mon plan en action. J'entendis mes parents partir sans même prendre la peine de me dire et revoir, mais cela ne matteint plus. Jétais envahis par une haine débordante pour eux depuis que jai découvert que jétais adopté et que lorsquils lont su, ils mont dit des choses horribles quun enfant naurait pas aimée entendre. Lorsque je descends les marches, mon oncle mattendait en bas, il avait un regard vide et remplis de stress et de doute, il me lança au visage que si je voulais continuer à passer des vacances loin de mes odieux frères et sur, je devrais continuer à respecter les règles sans les remettre en question et parti dans le salon pour regarder la télé. Lénervement est monté dun seul coup, je remonte donc l'escalier et une fois entre dans ma chambre avec fracas, j'attendis ainsi 20 h 10 pour pouvoir mettre mon plan en marche.
Après avoir sauté le repas bien trop énervé et avoir attendu plusieurs longues heures vient enfin 20 h 10. Je descends les marches sur la pointe des pieds et je vérifie d'abord que mon oncle est bien parti dormir, car je ne veux pas avoir de problèmes. Mon oncle est un peu énervé, donc je dois faire attention à ne pas le réveiller.
- "Enfin, il n'était pas trop tôt. Ça m'a pris 30 minutes pour te trouver. Tu n'es pas agaçante, toi" dis-je soulagée.
Lorsque j'entends un bruit de pas, je me mets à courir (instinct de survie) jusqu'à la cuisine, j'ouvre la porte et la referme derrière moi. J'attends pour vérifier que les bruits de pas se sont éloignés avant de poursuivre mes recherches.
Après de longues minutes de silence, je conclus que les bruits de pas ne m'ont pas suivi. Je me décide alors à allumer la lumière pour découvrir une cuisine banale, presque fade, mais il manquait le frigo, l'élément essentiel pour moi. Je regarde partout avant de remarquer un placard assez étrange. Je m'approche et réalise qu'il cache le frigo, il était juste dissimulé.
- "Pourquoi vouloir garder une cuisine aussi banale secrète ?"
Soudain, j'entends mon ventre gargouiller. C'est vrai que j'avais sauté le repas, frustrée que j'étais, mais bon, nous sommes devant ce frigo, autant voir ce que je peux manger. Avant même de toucher la poignée, j'entends une voix murmurer à l'aide.
- "Aide-moi... Louise, vite, le temps presse" dit une voix.
- "Qui est là ? Ce n'est pas drôle du tout," demandé-je inquiète.
Mais rien, pas un son, pas une ombre ne se montre. J'en déduis que ce n'était que mon imagination et je décide d'ouvrir le frigo pour y découvrir un long et sombre couloir où ce fameux murmure continue de résonner. J'étais déterminée à découvrir qui se cachait derrière ce murmure et pourquoi elle me demande de l'aide. J'entre dans le long couloir, mais plus j'avance, plus ma tête commence à me faire mal. Au bout d'un moment, je vois une lumière, pleine d'espoir, et je cours jusqu'à elle, pour me retrouver dans un village médiéval, à en juger par l'apparence des habitants et des maisons. Je continue mon chemin en essayant de trouver la voix en question, mais au bout de trois pas, je finis par m'évanouir. Je sens cependant quelque chose me rattraper avant que mon corps ne touche le sol.
- "Dame Louise ! Dame Louise !"
C'est la seule chose que j'entends avant de me retrouver dans un lieu sombre. Je ne sais ni où je suis, ni comment je me suis retrouvée ici. Un chuchotemeJ'habite à Bordeaux, dans le sud de la France, une ville qui demeure dans un endroit gai et magnifique. Elle est caractérisée par ses vieux bâtiments qui demeurent pourtant contemporains, ainsi que par les longs ponts qui enjambent la Garonne. Surtout là où je vis, la boulangerie se trouve juste en bas. Donc tous les matins, je me réveille avec l'odeur du pain frais et des viennoiseries toutes chaudes, malgré quelques inconvénients bruyants. Je vis avec un grand frère et une grande sur qui sont en réalité jumeaux, nos relations ne sont des plus sains et loin de lêtre. Ce sont deux vipères prêtent à attaquer aux moindres signes de faiblesses, ils ne savent que rabaisser sans jamais se demander s'ils blessent puisque cela est justement leur but, blesser et détruire de lintérieur, mes parents pensent quils sont les enfants modèles hors lorsque jai le malheur de leur dire le contraire ils se braquent et me disent que je mens.
- Bah alors la naine de sang impur, on rêve dun avenir impossible ? dit Loïc en se moquant.
- Bah, je parie quelle pense à ces vacances avec loncle fou réponds ma sur.
Aujourd'hui, je pars chez mon oncle pour passer mes vacances d'été. J'ai l'habitude d'aller chez lui, car mes parents travaillent pendant toute la saison chaude et mes aînés partent avec leurs amis, et puis je l'adore, donc cela ne me dérange pas. Mon oncle s'appelle Nicolas, il a 49 ans, il est plutôt grand, a des cheveux dun brun obscur avec des taches orange qui se situent sur son visage formant un sourire sous ces yeux et sur son nez et des yeux émeraude. Mais, ses conversations sont parfois un peu étranges, il parle d'un monde auquel il pratiquait la magie, tout comme les histoires qu'il raconte sur le fait qu'il était mage et que mes parents étaient une impératrice et un chevalier. Je chasse donc ces pensées de ma tête, finis de faire mes valises et prends la direction de l'automobile.
- "Louise ! Il faut y aller maintenant !" crie ma mère.
- "Oui ! J'arrive tout de suite !" dis-je en criant.
Je prends mes sacs et cours jusqu'à la voiture. Nous partons une fois que tout le monde est monté.
Le Morbihan est un endroit particulièrement grand comparé à chez moi, et tout aussi beau avec une nature fortement présente. Les bâtiments, dont certains remontent au Moyen Âge, sont entièrement faits en pierre. Les châteaux en ruines sont magnifiques, tout comme ceux qui sont encore debout, et leurs histoires sont juste incroyables à découvrir. Les habitants sont gentils et très accueillants, mais le calme de la Bretagne fait toujours du bien. À vrai dire, je préfère passer mes vacances chez mon oncle, même s'il est un peu bizarre, plutôt qu'à la maison, dans une ville où il y a toujours du bruit, que ce soient des voitures ou des cris. J'aime la Bretagne, et mon oncle a vraiment beaucoup de chance. Après trois longues heures de route en voiture, j'avais les jambes un peu endormies avec des picotements.
- "Ma puce, tu viens ?" demande mon père.
- "Oui, tout de suite ! J'arrive !" réponds-je.
Je prends mes valises et rejoins mes parents devant la porte de chez mon oncle. On frappe et on attend environ dix minutes avant que mon oncle vienne nous ouvrir.
- "Ma nièce préférée ! Comme tu m'as manqué !" s'exclame mon oncle.
- "tonton, c'est normal, je suis la seule qui passe ces vacances avec toi, donc je le sais ", lui réponds-je avec fierté.
J'étais tellement fière de moi que mon oncle a éclaté de rire tandis que mes parents me fusillaient du regard dans mon dos. Je lai rapidement rejoint. Après un bon moment de fou rire, il nous fait entrer. Je monte à l'étage pour déposer mes affaires. Cette chambre m'avait vraiment manqué ! Je l'avais décorée avec l'aide de mon oncle. J'aime beaucoup les plantes, j'aime en prendre soin, les choyer. Elles sont comme mes enfants, même si je suis mineure. Les petites guirlandes qui projettent une lumière jaune orangé donnent une atmosphère confortable à la chambre. Le lit banquette me sert également de canapé, avec plein de coussins et de peluches de toutes sortes, des ours en peluche, des lapins.
Je poursuis ma route jusqu'au salon où j'entends une discussion assez surprenante à mon sujet.
- "On ne peut pas la garder et la cacher encore trop longtemps, et vous le savez tous les deux !" crie mon oncle.
- "Nous connaissons Nicolas, mais imagine qu'il nous l'enlève " répond ma mère inquiète.
- "Il n'empêche qu'elle a le droit de savoir d'où elle vient " dit-il avec angoisse.
- "Vous parlez de qui ?" demandé-je interloqué.
Mes parents ainsi que mon oncle furent surpris de me voir sortir de l'ombre et ils gardèrent le silence. Mon oncle fut le premier à le rompre en expliquant qu'ils parlaient d'une jeune fille qu'il avait rencontrée et dont il avait menti sur sa profession. J'avais des doutes quant à son excuse, mais j'avais d'autres préoccupations. Je prends mon courage à deux mains et je commence à parler.
- "Je voulais vous parler d'un sujet qui me tient à cur. J'ai maintenant 16 ans, j'ai le droit de connaître cette chose " dis-je stressé.
Mes parents avaient l'air anxieux de ce que j'allais leur dire, tandis que mon oncle me regardait intrigué.
- "Dis-nous tout, mon enfant" répondit mon oncle pour m'encourager à parler.
- "Bien, cela fait des années que je viens passer mes vacances ici, et depuis que je suis petite, je n'ai jamais eu accès à la cuisine. Au début, je pensais que c'était à cause du gaz et des couteaux, mais maintenant, j'ai 16 ans, je ne suis plus une enfant. Vous devez me donner accès à cette pièce, s'il vous plaît !!" je m'exclame sans m'en rendre compte.
- "Non" répondit-il froidement.
- "Pourquoi ?!"
- "Cette pièce est dangereuse, point final. Tu auras accès à cette pièce quand tu auras 20 ans ! Alors, retourne dans ta chambre ou dans le jardin le temps que je termine une discussion avec tes parents" il s'exclame.
Je suis restée troublée et profondément énervée par ce qu'il m'a dit, mais j'ai décidé de ne rien dire et de retourner dans ma chambre pour réfléchir à un plan afin d'accéder à la cuisine par mes propres moyens. J'ai observé mon oncle depuis que je suis toute petite et je sais où il cache la clé de la cuisine.
Mon oncle part dormir à 20 heures et il met la clé sous une boîte en bois dans sa bibliothèque. Je n'ai qu'à attendre 20 heures et dix minutes pour commencer à mettre mon plan en action. J'entendis mes parents partir sans même prendre la peine de me dire et revoir, mais cela ne matteint plus. Jétais envahis par une haine débordante pour eux depuis que jai découvert que jétais adopté et que lorsquils lont su, ils mont dit des choses horribles quun enfant naurait pas aimée entendre. Lorsque je descends les marches, mon oncle mattendait en bas, il avait un regard vide et remplis de stress et de doute, il me lança au visage que si je voulais continuer à passer des vacances loin de mes odieux frères et sur, je devrais continuer à respecter les règles sans les remettre en question et parti dans le salon pour regarder la télé. Lénervement est monté dun seul coup, je remonte donc l'escalier et une fois entre dans ma chambre avec fracas, j'attendis ainsi 20 h 10 pour pouvoir mettre mon plan en marche.
Après avoir sauté le repas bien trop énervé et avoir attendu plusieurs longues heures vient enfin 20 h 10. Je descends les marches sur la pointe des pieds et je vérifie d'abord que mon oncle est bien parti dormir, car je ne veux pas avoir de problèmes. Mon oncle est un peu énervé, donc je dois faire attention à ne pas le réveiller.
- "Enfin, il n'était pas trop tôt. Ça m'a pris 30 minutes pour te trouver. Tu n'es pas agaçante, toi" dis-je soulagée.
Lorsque j'entends un bruit de pas, je me mets à courir (instinct de survie) jusqu'à la cuisine, j'ouvre la porte et la referme derrière moi. J'attends pour vérifier que les bruits de pas se sont éloignés avant de poursuivre mes recherches.
Après de longues minutes de silence, je conclus que les bruits de pas ne m'ont pas suivi. Je me décide alors à allumer la lumière pour découvrir une cuisine banale, presque fade, mais il manquait le frigo, l'élément essentiel pour moi. Je regarde partout avant de remarquer un placard assez étrange. Je m'approche et réalise qu'il cache le frigo, il était juste dissimulé.
- "Pourquoi vouloir garder une cuisine aussi banale secrète ?"
Soudain, j'entends mon ventre gargouiller. C'est vrai que j'avais sauté le repas, frustrée que j'étais, mais bon, nous sommes devant ce frigo, autant voir ce que je peux manger. Avant même de toucher la poignée, j'entends une voix murmurer à l'aide.
- "Aide-moi... Louise, vite, le temps presse" dit une voix.
- "Qui est là ? Ce n'est pas drôle du tout," demandé-je inquiète.
Mais rien, pas un son, pas une ombre ne se montre. J'en déduis que ce n'était que mon imagination et je décide d'ouvrir le frigo pour y découvrir un long et sombre couloir où ce fameux murmure continue de résonner. J'étais déterminée à découvrir qui se cachait derrière ce murmure et pourquoi elle me demande de l'aide. J'entre dans le long couloir, mais plus j'avance, plus ma tête commence à me faire mal. Au bout d'un moment, je vois une lumière, pleine d'espoir, et je cours jusqu'à elle, pour me retrouver dans un village médiéval, à en juger par l'apparence des habitants et des maisons. Je continue mon chemin en essayant de trouver la voix en question, mais au bout de trois pas, je finis par m'évanouir. Je sens cependant quelque chose me rattraper avant que mon corps ne touche le sol.
- "Dame Louise ! Dame Louise !"
C'est la seule chose que j'entends avant de me retrouver dans un lieu sombre. Je ne sais ni où je suis, ni comment je me suis retrouvée ici. Un chuchotement se fait entendre, quelqu'un essaie de me parler, mais je ne comprends rien.nt se fait entendre, quelqu'un essaie de me parler, mais je ne comprends rien.
~Le lendemain~
Le soleil venait de se lever sur le village et notre chère Louise dormait encore profondément, pendant qu'une personne lui préparait un petit déjeuner qui allait lui mettre l'eau à la bouche. L'odeur se propage dans toute la maison et la réveille brusquement. Lorsque j'ouvre les yeux, je vois une pièce en pierre, magnifiquement décorée avec de grandes tapisseries, une armoire en bois sculpté, une petite toilette d'une beauté à couper le souffle, et un lit incroyablement confortable avec des couvertures d'une douceur qui ferait hiberner un ours tout l'hiver. Soudain, on frappe à la porte. Je demande qui est derrière avant d'entendre une réponse. La porte s'ouvre lentement pour laisser apparaître un jeune homme, qui ne doit pas avoir plus de 25 ans, grand, avec de longs cheveux violets et des yeux rubis. Lorsque je regarde plus attentivement, je remarque qu'il a une queue et des cornes de dragon.
Terrifiée, je regarde par la fenêtre Pour voir si elle s'ouvrait, et je remarque que la moitié des habitants avaient des attributs animaux. Je pouvais voir des personnes avec des attributs de tigre, de lapin, de loup, et bien d'autres encore, ainsi que des créatures mythiques comme des dragons, des fées, des géants, et bien plus.
- "Où est-ce que je suis ?", demandai-je.
- "Vous êtes dans votre royaume, Dame Louise," me dit un inconnu.
- "De quoi me parlez-vous ? Et qui êtes-vous bon sang !?" m'exclamai-je.
- "Pardonnez mon impolitesse. Je me présente, je m'appelle Aaron, Aaron Myles," expliqua l'inconnu.
- "Enchantée, mais vous disiez que c'était mon royaume," dis-je.
- "C'est exactement cela, Dame Louise," me dit Aaron.
- "Je vous en prie, arrêtez avec le 'Dame', appelez-moi juste Louise et tutoyez-moi," lui dis-je.
- "Oh, d'accord, comme tu le voudras, Louise. Bref, ceci est ton chez-toi dont tu ne te souviens pas," demanda Aaron.
- "Non, pas du tout, je suis désolée, mais tu dois te tromper de Louise," répondis-je.
- "Alors Nicolas avait bien raison concernant ta mémoire," me dit Aaron.
- "Tu connais mon oncle ?"
- "Bien sûr ! Qui ne le connaît pas ?! C'est l'être le plus puissant avec le roi de l'autre côté. Nous n'avons pas le droit de dire son nom. Ton oncle est vraiment admirable, tu sais. Ils nous ont tous sauvés du roi de l'autre côté," m'expliqua-t-il.
- "Mon oncle ? Des pouvoirs ? Le roi de l'autre côté ? Et pourquoi ne pouvons-nous pas prononcer son nom ?" demandai-je, confuse.
Aaron, voyant que je ne me souviens réellement de rien, se met alors à me raconter l'histoire de son propre royaume. Estela est un royaume qui a été construit il y a 200 ans. Au départ, c'était un grand et magnifique royaume gouverné par le roi Charles et le roi de l'autre côté, tous deux étant de puissantes créatures. Mais, l'un était satisfait de ce quil avait tandis que l'autre était avide de pouvoir. Malheureusement, un conflit éclata entre les deux frères et le roi de l'autre côté quitta le royaume à la recherche d'une arme appelée "Efela".
On raconte que quiconque la posséderait obtiendrait une puissance qui ferait trembler l'Olympe lui-même. Il partit donc à la recherche de cette arme, se verra doter dune puissance. Pourtant, il trouva l'arme du démon, celle qui accordait une puissance qui ferait pâlir Hadès lui-même. Il déclara alors la guerre à son frère pour déterminer qui gouvernerait le territoire. Ce fut un combat d'une violence inouïe, de nombreuses victimes furent tuées et de nombreux villages massacrés, et d'autres durent fuir le royaume pour sauver leur vie.
C'est là que mon oncle intervient. Nicolas, âgé de 16 ans à l'époque, était l'un des plus jeunes Estlien à posséder une puissance magique qui dépasse celle du roi. Il aida le roi Charles à combattre son frère, et le combat fut long, mais mon oncle et le roi Charles réussirent à le vaincre. Cependant, on raconte que son fils avait repris le pouvoir pour prendre sa revanche, mais hélas le roi est devenu bien trop faible depuis la disparition de sa fille. Tous comptent désormais sur ses deux fils qui sont à ses côtés, ainsi que sur sa fille disparue. Si nous la retrouvions, le roi de l'autre côté pourrait être vaincu.
- "Wow, mon oncle a fait tout ça ? Je suis surprise. Je pensais qu'il était fou, mais là, je suis déçue. Mais sais-tu où se trouve la princesse ?" demandai-je.
- "Hélas, personne ne le sait. Seul le roi, la reine et sa garde rapprochée connaissent sa position," dit Aaron.
- "Mais en quoi suis-je liée à tout cela ?" demandai-je.
- "Mais tu dois nous aider, tu es la petite-fille de Nicolas, tu te dois de nous aider !" s'exclama Aaron.
- "Non, j'ai le droit de ne pas vous aider, puisque je ne connais rien de tout ça et je ne veux pas être mêlée à votre folie !" criai-je.
Je pris mes affaires et quittai rapidement la maison d'Aaron. Je partis me promener en ville afin de comprendre ce qui m'arrive et de trouver un moyen de rentrer chez moi. Ne sachant plus par où j'étais arrivée, je continuai de déambuler dans le village, sans même me rendre compte que j'étais suivie par deux personnes. J'arrivai face à une impasse, je sortis donc de mes pensées pour faire demi-tour, mais je me retrouvai comme tétanisée ou paralysée.
- "Tiens, une demoiselle. Que fais-tu ici, ma belle ?" dit un inconnu.
- "Qui êtes-vous pour m'appeler 'ma belle' ?" demandai-je.
- "Oh, c'est qu'elle nous mordrait, cette fille," dit un deuxième inconnu.
Les deux individus ricanaient entre eux tandis que je cherchais un moyen de m'échapper. L'un d'eux s'approcha de moi pour me regarder de plus près.
- "Toi, c'est toi. Tu es la fille qu'on doit amener à notre maître," dit le deuxième inconnu.
- "Mais de quoi parlez-vous ? Je ne suis personne, juste une fille banale ! Alors laissez-moi partir !" criai-je.
Avant même de réaliser ce qui se passait, je reçus des coups dans le ventre.
- "Avant, je veux m'amuser un peu," dit le premier inconnu.
Cet homme portait des vêtements déchirés et sales, tandis que l'autre avait l'air plus propre et mieux habillé.
- "N'en avez-vous pas marre de vous en prendre à de pauvres demoiselles ? Quelle honte pour le genre masculin," dit un nouvel inconnu.
- "Sors de ta cachette et viens nous affronter en face," dit le premier inconnu.
- "Bien, j'arrive. Sachez que vous n'êtes pas drôles du tout," dit le nouvel inconnu.
Soudain, un jeune homme, à peu près d'un an de plus que moi, aussi grand que les deux individus, mais avec de longues oreilles aux poils blonds qui brillaient comme la soie dorée ou le blé des champs en été, ainsi que deux queues de renard, des yeux émeraude et des cheveux courts rasés sur les côtés de couleur noire, me sourit et continua de parler aux individus. Il était accompagné de deux autres hommes qui semblaient être armés jusqu'aux dents et venaient d'arriver.
- "Bien, maintenant, qui veut se battre avec moi ? Je suis prêt à m'amuser," dit le nouvel inconnu.
C'est alors que les deux individus se mirent à les attaquer en lançant des sorts informulés, de toutes sortes et de plus en plus violents. Ce n'est qu'après un long moment que le nouvel inconnu dit "out", et soudainement les deux agresseurs partirent en courant, affirmant qu'ils reviendraient me chercher tôt ou tard.
- "Toutes mes excuses pour leur comportement," me dit le nouvel inconnu.
- "Ce n'est rien, mais qui êtes-vous ?" demandai-je.
- "Prince Gaston, pour vous servir. Et vous ?" répondit-il.
- "Louise, pour vous servir."
Le prince fut surpris d'entendre ce prénom encore une fois. Il avait déjà entendu parler de Louise par ses parents, mais aussi par Aaron. Il se demandait qui elle était vraiment pour être autant mentionnée dans son entourage. Ce qui le perturbait le plus, c'était de constater qu'elle n'avait aucun attribut animal. Cependant, Louise se perdit dans ses pensées, et c'est l'un des gardes qui brisa le silence.
- "Votre Majesté, nous devons y aller. Le roi vous attend," dit un garde.
- "LOUISE ! TU VAS BIEN ? J'AI ENTENDU CE QUI S'EST PASSÉ ET JE T'AI CHERCHÉ !" cria Aaron.
- "C'est gentil, Aaron, et pardonne-moi pour tout à l'heure," dis-je.
- "Ce n'est rien. Bon, ce n'est pas le moment,mais le roi veut te voir d'urgence. Il a une mission à te confier," ajouta Aaron.