À l’entrée du Palais sombre de l’empereur, Astor un représentant du peuple est accueilli par le valet de l’empereur.
Astor. — Bonjour !
Le valet. — Bonjour monsieur. Que puis-je faire pour vous ?
Astor. — J’aimerai m’entretenir au plus vite avec l’empereur Zorg.
Le valet. — Zorg ! Zorg ! Zorg ! C'est toujours lui qu’on vient voir ! Nous les serviteurs, on ne compte pas.
Astor. — Je viendrais bien ici pour vous, mais vous ne pourriez rien faire pour moi. Puis-je voir l’empereur ?
Le valet. — Bien sûr, vous pouvez voir l'empereur, après tout il est toujours là cependant, il vous faut patienter !
Astor. — Pourquoi ? Que fait l’empereur ?
Le valet. — Je pense qu’à cette heure-ci, il doit probablement être devant son globe.
Astor. — Il s’amuse encore à espionner les humains.
Le valet. — Nous, cela ne nous dérange pas, tant qu'il ne fait que ça ! Qu’est-ce qui vous amène Astor ?
Astor. — Je suis un représentant du peuple, j’ai le droit d’être là.
Le valet. — Et pourrait-on savoir ce que veut le peuple ?
Astor. — Le peuple se plaint.
Le valet. — Si le peuple se plaint, c’est que tout va bien.
Astor. — Vous ne voyez rien ! Depuis le début de son règne, le peuple se plaint de notre souverain, il n’a rien de son prédécesseur, lui il savait ce qu'il faisait.
Le valet. — Si je me rappelle bien, l’ancien tyran nous a amené à notre perte sans l’intervention de l’empereur actuel nous serions tous morts.
Astor. — C’est vieux tout ça !
Le valet. — Pas si vieux que ça, si j’ai bien compté, pas plus de trente hivers glaçants.
Astor. — Il n'y a pas que l’hiver qui passe.
Le valet. — Mon pouvoir s’amplifie avec l’hiver, je suis un démon de glace, je n'ai que faire des autres saisons.
Astor. — Dois-je attendre encore longtemps ?
Le valet. — Quelques minutes ! Je vous sers quelque chose ? L’empereur à une grande collection de bouteilles.
Astor. — Pas question ! Je ne veux pas m’approcher de ses bouteilles. Je sais trop bien ce qu'il est capable de faire avec ses bouteilles.
Le valet. — Il vous a déjà emprisonné dans une de ses bouteilles ?
Astor. — Évidemment ! Je crois que nous y sommes tous passés.
Le valet. — Ce qui veut dire que vous êtes libre grâce au bon vouloir de notre empereur, ses bouteilles ne vous feront rien.
Astor. — Et si son humeur change !
Le valet. — Qui sait ce qu'il vous fera subir, l’empereur Zorg a beaucoup d’imagination.
Astor. — Vous parlez d’imagination ! Les trois dernières punitions de Zorg ont été identiques, un aller simple vers une autre dimension.
Le valet. — Le peuple se plaint souvent de la forte densité qu’il y a ici, notre empereur Zorg lutte simplement contre la surpopulation.
Astor. — Enfin avec vous c’est peine perdue, peu importe ce que fait l’empereur c’est toujours bien.
Le valet. — Au lieu de prendre vos grands airs, vous devriez un peu plus vous rappeler, qui dirige ici.
Astor. — Le grand empereur Zorg, maître de Pandémonium et de ses humbles serviteurs.
Le valet. — Vous ne l’appelez plus Zorgy le petit.
Zorg. — Qui m’appelle ainsi ?
Le valet. — Personne au vénérable maître.
Zorg. — Une semaine avec ma fille te fera du bien valet.
Le valet sort avec une mine dépitée laissant Zorg et Astor seuls.
J'ai beaucoup aimé cette première scène, on est directement plongé dans le récit, et j'aime beaucoup le théâtre. Continu ça a l'air super.
:-)
J'ai beaucoup aimé cette première scène, on est directement plongé dans le récit, et j'aime beaucoup le théâtre. Continu ça a l'air super.
:-)
Cette première scène mêle humour et finesse dans l'écriture des répliques ce qui m'a fait directement accroché à ton récit. J'ai hâte de découvrir la suite :)
J'ai à peine commencé que déjà j'accroche. Fan de théâtre comme je suis, je sens que je vais tout lire à grande vitesse. Hâte de lire tout ça.
J'adore, continue comme ça.
J'ai beaucoup aimé! J'adore le théâtre, j'adore l'humour absurde, je suis servie!
Ce début donne bien envie de lire la suite, et c'est très original.
A très bientôt!
Ça m'a fait rire, et je pense que c'est le but principal non? J'aime bien la façon pièce de théâtre. Je dois avouer qu'un peu de description serait un plus comme j'ai lu dans les commentaires plus bas.
Par contre, je n'ai pas compris la blague avec Zorgy le petit à la fin, ou alors j'ai sauté une phrase?