L’enchevêtrement de métal, de bois et de feuilles, avait autrefois été un ordonnancement sage de forêt et de réseau pneumatique. Le séisme avait mélangé le tout comme un insignifiant jeu de cartes.
- Pourquoi nous a-t-on appelés pour réparer si rien n’a encore été déblayé ? soupira Lazar.
Je lui flanquai un coup de clef à molette sur le bras – un coup gentil, tout autant résigné.
- Les Dévoués doivent avoir été envoyés là où on avait le plus besoin d’eux, supposai-je.
- Si ça, ce n’est pas le pire, je n’ose même pas imaginer ailleurs.
- Comme si tu imaginais des choses, lu taquinai-je.
Ul s’économisa un regard en coin à mon égard et commença d’inspecter sa sacoche.
- Je ne suis pas certainu que la réponse à tes questions se trouve là-dedans. Nous allons continuer de marcher et inspecter les dégâts. Puis nous reporterons qu’il y a besoin d’équipes de déblayages. Avec un peu de chances, elles sont même en route et nous les croiserons.
« Rêve toujours », semblait me signifier le regard de Lazar, et, effectivement, ce fut comme si ul avait lu l’avenir dans les décombres forestiers. Nous croisâmes autant d’êtres humains que de tuyauterie fonctionnelle. Faute de pouvoir réparer les kilomètres de dégâts à la force de nos quatre petits bras – surtout ceux en déficit musculaire de mun coéquipièru –, nous ramassâmes les quelques pneumatiques échoués dans les fourrés, interrompus dans leur course fulgurante par la mise à terre du réseau. Nous pourrions les transmettre à leurs destinataires – s’ils étaient destinés à notre ville ou les stocker jusqu’à leur renvoi s’ils en partaient.
- Ça me dépasse que le réseau pneumatique ne soit pas une priorité de la protection lors des séismes. Nous passons plus de temps à le réparer qu’à l’utiliser.
- C’est pour forcer les blondus à être en plein soleil, me répondit Lazar.
- Tu profites beaucoup du soleil au beau milieu de la forêt ? Pfff ! Je vais porter l’idée à la Maison.
- Je crois que ça a déjà été fait, déclara-t-ul après un temps.
- Tant pis. Je soumettrai le projet jusqu’à les avoir à l’usure.
- Tu as plus de chances d’obtenir de travailler à l’Aquarium…
Ul récolta un nouveau coup de clef à molette. La forêt était plus en bazar que le logis de man adelphe. Les troncs qui tenaient encore debout avaient été privés de plusieurs branches, créant des trouées trop immenses pour des sauts d’écureuils. Les enchevêtrements nous obligeaient à des détours et des contorsions. Le trajet habituel se rallongeait indéfiniment – je reconnus ma défaite et proclamai le retour. Mun apprentiu traînait de la patte, triturant l’un des boutons de sa sacoche à outils.
- Perd pas espoir, raillai-je. Il y a plein de sections qui tiennent encore debout.
- Permets-moi d’être pris de découragement face à la taille de la forêt et à l’étendue de la route pneumatique à réparer. Il va falloir aller jusqu’à Noefme alors que le sentier a lui-même été englouti !
Ul envoya un coup de pied rageur dans une branche déchue.
- Un peu de respect envers le futur humus, le réprimai-je.
- Chaque chose utile, gna gna gna, rétorqua-t-ul. Je n’en reviens toujours pas que tu n’aies pas été sélectionnéu comme Dévouéu.
- Ne t’avises pas d’être prisu, je n’ai pas envie de devoir faire équipe avec Junine.
Ul grimaça et je me mordis la langue – la bourde ! Ul était censéu partir. Ul attendait la lettre de l’Institut des Arts Vestimentaires qui scellerait son avenir : devenir unu tailleusu-couturièru ou rester en apprentissage – avec moi. L’une des options faisait davantage rêver – mais je n’avais pas les mêmes rêves que les parents de Lazar – quoique, aouls appelleraient ça des « ambitions »…
- Si tu es prisu comme Dévouéu, tu as intérêt de revenir protéger le réseau pneumatique. A cette condition et à cette condition seulement, je l’accepterai !
Ul ne répliqua pas immédiatement – je m’inquiétais de l’avoir véritablement perduu, puis ul finit par échapper :
- Arvile m’a dit que les Dévoués et les Printanières s’étaient beaucoup concentrés sur la mer et les zones forestières plus proches des villages que chez nous.
- Tu es en train de me dire que si nous avons subi le plus de dégâts, c’est parce que nous avons été moins protégés parce que moins à risques ? Ras-le-bol de ces Dévoués que nous ne voyons jamais et préfèrent toute l’île sauf notre village.
- Si aouls nous ont épargné un tsunami, aouls ne sont sans doute pas si nuls. Nous voyons seulement ce qui n’a pas pu être sauvé. Cela nous biaise le regard.
Je lui flanquai un léger coup de clef à molette – histoire de lui faire comprendre que jouer les vieux sages ne lui seyait absolument pas. Nous parvînmes à la lisière de la forêt et retrouvâmes nos bicyclettes. Je me gardais bien de prévenir Lazar des brindilles qu’ul avait récoltées dans ses cheveux – elles ressortaient superbement sur sa blondeur.
Nous pédalâmes jusqu’à retrouver notre village. La route s’encombrait de branchettes et de cailloux – le plus gros des avaries ne se trouvait pas en ces lieux, encadrés de champs où le buisson de myrtilles remportait la palme du végétal le plus haut.
Nous nous hissâmes le long de la dernière côte. Je dépassai Lazar en danseuse – j’ahanais autant qu’ul – je ne renonçais pas – j’allais pouvoir lu taquiner avec ma victoire toute la soirée ! La ville se dévoila une fois au sommet. Impossible de deviner qu’il y avait eu là un séisme deux jours plus tôt : il avait surtout affecté les habitats souterrains et les déblaiements étaient masqués par les tissus colorés pendant des pergolas et par la barricade anti-vent.
Mun apprentiu me rejoignit enfin. Ul s’assombrit en constatant l’animation en contrebas.
- T’inquiète, il va rester des crêpes roulées.
Ul me regarda, vaguement étonnéu. Des cyclistes à contresens nous forcèrent à la file indienne et je n’eus pas l’occasion de lui demander ce qui travaillait sa caboche.
La piste serpentait doucement. Nous défilâmes devant les portes révélant les maisons creusées dans la colline. Celles qui avaient été épargnées subissaient également des travaux de renforcement et les chantiers faisaient résonner des voix fortes.
Je freinai devant l’enceinte de l’Office Pneumatique. Nous mîmes pied à terre et nous passâmes la palissade. Près de l’entrée, une multitude de bicyclettes reposaient. Nous y adjoignîmes les nôtres. De vastes tipis biscornus composaient l’espace. Sur les planchers de plein air, des collègues discutaient, rédigeaient leurs rapports. Les préposés de cuisine fourrageaient du côté du four. J’avais une dalle incroyable et les odeurs de citronnelle et de pâte à crêpe accaparèrent aussitôt mon attention. Je tirai mun coéquipièru dans mon sillage.
- Je colle de sueur et de poussière, et tout ce à quoi tu penses, c’est manger ? geignit-ul.
- Je ne tiens pas à tomber d’inanition sous la douche, répliquai-je.
La file avança rapidement et je me retrouvai bientôt avec une crêpe épaisse, roulée autour d’une crémeuse garniture de légumes et de fèves. Malgré ses jérémiades, Lazar croqua avec satisfaction dans la sienne. Nous nous affalâmes sur un bout de plancher. Je m’adossais à un poteau de la pergola et mes muscles se détendirent avec délices. Lu blondu me jeta une couverture. Ul-même s’emmitouflait dans un appareil laineux si pelucheux qu’il paraissait orné de fanfreluches. C’était vrai qu’une fois immobile, le frisquet de l’air me fut soudain plus incisif. Le soleil déclinant contribuait au refroidissement général – le printemps se pointait trop timidement pour que les températures du soir fussent agréables.
- Ohla ! m’exclamai-je en identifiant tardivement Luardi. Tu es passéu à l’échangerie, toi ! J’ai failli ne pas te reconnaître !
L’interpelléu rougit en gloussant. Son visage et sa silhouette étaient métamorphosés. L’asymétrie remodelait gracieusement ses contours.
- J’ai fait du troc avec mon cousino, confia-t-ul. Nous avons échangé nos nez et troqué une arcade sourcilière, une oreille, un bras, la main opposée, et pareillement avec nos jambes et pieds.
Ul remonta une jambe de son pantalon au drapé impeccable pour nous montrer le résultat.
- Vous avez convenu d’un temps d’échange ?
- Pas vraiment. Quand ol reviendra sur notre île, je suppose.
Una collègue grimpa sur les planches et les autres blondus assis sous notre pergola coulèrent des regards méfiants ou amusés envers al. Ses cheveux noirs étaient si courts qu’ils dépassaient à peine de sa casquette.
- Tiens, je t’ai pris ton courrier.
Al tendait une enveloppe à Lazar. Cettu idiotu s’était crispéu. Ul avança un bras – récalcitrant – pour attraper l’objet. Ul fut en mesure de bégayer un remerciement – par un miracle quelconque.
- Ne sourit pas autant, m’alpagua la coadelphe. On voit encore plus que tu as de la crème et des miettes partout.
Je ricanai derrière ma crêpe.
- Il faut l’excuser, ul est un peu coincéu.
Al roula des yeux avant de tourner les talons – al avait dû juger que je n’en valais pas le coup. Je venais sans doute d’éviter une patate en pleine figure.
- Tu as ouvert le courrier ? Tu crois que je ne te vois pas ?
Lazar, qui se faisait encore toutu petitu malgré le départ de la collègue, venait de glisser l’enveloppe dans une poche. Je tentai de le récupérer – ul se recula – je me débattis contre ses repoussements – prendre le dessus en voulant préserver l’intégrité de ma crêpe requérais une maîtrise au-dessus de mes compétences – lu blondu s’enfuit vers la tente des bains – je finis mon repas en deux énormes bouchées – lu rattrapait. D’autres collègues se marrèrent en nous voyant passer, l’unu bondissant pesamment – tiréu par la manche qui déshabillait peu à peu son épaule pâlichonne par sun collègue – quelqu’un siffla même – je lâchai prise, je me tournai vers ol. Ma mine furieuse lui fit lever les deux mains en geste pacifique – un large sourire innocent barrait son visage.
- Oh, calme-toi, lu blondu ! C’était pour rire !
- Ton sens de l’humour est à faire se suicider un troupeau de moutons !
Ma réplique fit rire les gens autour de lo siffleuso – c’était assez, un bain valait mieux qu’une bagarre. Je m’engouffrais sous la tente – la touffeur me prit à la gorge, les pores de ma peau s’ouvrirent. La pénombre régnait davantage que d’ordinaire en raison du rationnement énergétique dû au séisme – heureusement, je connaissais les lieux par cœur : des bassines posées à même le sol, remplies d’eau chauffées par des Saisonniers – en l’occurrence, des Printanières en début de saison –, des bacs pour récupérer les uniformes à envoyer au lavage, des piles de draps où s’emmitoufler. La zone se répartissait en trois secteurs méticuleusement divisés par de grandes tentures cousues dans la toile de toiture. J’ignorai les sections réservées aux brunos et aux noiras et je passai la porte de celle des blondus. Lazar se dévêtissait déjà – courbéu comme si ul avait grandi dans une caisse et ne s’était jamais étiréu de sa vie. Je lu rejoignis – sans parler – c’était inutile tant qu’ul ne s’était pas cachéu dans l’eau, ce qu’ul se dépêchât de faire.
Les bains étaient plutôt peuplés à cette heure. L’Office Pneumatique, de par ses nombreux postes de travail dehors, employait une majorité de blondus qui voulaient profiter du soleil pour conserver une belle blondeur. Il y avait pas mal de brunos foncés qui voulaient éviter de tirer sur le noir, mais notre section était toujours la plus remplie. Je me fis une place auprès de mun coéquipièru.
- L’eau est moins chaude que d’ordinaire, remarquai-je.
- Les Printanières doivent s’occuper des réparations en priorité, grogna Lazar.
Ul disparaissait jusqu’au menton dans le bassin, recroquevilléu malgré la double armure de l’eau et de la pénombre.
- En plus, c’est le début de saison. Le tuilage avec la fin de l’hiver a dû être mal fait, râla unu collègue.
- Puis on préfère toujours aller chauffer les bains des brunos et des noiras, grommelai-je. Vivement l’automne, que ce soient des copainus qui fassent le travail.
Lazar ne disait rien – ul n’écoutait probablement même pas mes lamentations sur les teintes de garde qui mettaient moins d’efforts dans le confort des blondus. Pire, ul écourtait toujours le meilleur moment de la journée : ul finit de se frotter les cheveux sous l’eau, en jaillit et se recouvrit quasi instantanément d’un peignoir. Ul essuyait sa tignasse dans une serviette additionnelle, le regard fuyant.
- J’arrive, j’arrive…, soupirai-je.
Nous nous séchâmes, nous rhabillâmes. Je profitais des températures adoucies pour porter à nouveau des tee-shirts à manches courtes. Je gardais quand même mes mitaines chaudes et un col roulé sous mon gilet sans manches. J’étais bien l’unu des seulus blondus à tenter de déjà délaisser les ponchos. Lazar se fondait dans le sien – un bidule à rayures en laine épaisse.
- Et ta lettre ? Tu crois que je vais te laisser partir comme ça ?
Le pas de l’intéresséu accélérait progressivement vers la sortie de l’Office Pneumatique. J’enclenchai la vitesse supérieure.
- En tant que maître d’apprentissage, j’exige de savoir si ce courrier signifie la fin de ton apprentissage !
Lazar s’immobilisa – la tension contractait ses mâchoires.
- Cela va aller, insistai-je avec plus de gaieté que je n’en ressentais. Si tu es prisu dans ce fichu Institut pour aller coudre les culottes de tout l’archipel, cela se passera bien, y a pas de raison. Et si tu n’es pas prisu, tu restes avec moi, c’est quand même le meilleur des mondes, non ? Nous deviendrons les plus brillantus réparateurus de l’Office, jusqu’à pouvoir travailler à l’Aquarium !
Ni ul ni moi n’approchâmes de l’hippopotame au milieu de la pièce – ce fut peut-être une erreur de ma part. Les torches égrenées autour de l’enceinte s’allumèrent à cet instant – contrastant violemment avec l’humeur de Lazar – ce type était parfois plus sombre que le crépuscule. Ul exhuma d’un revers interne de son poncho le fameux papier. Je lu par-dessus son épaule.
Il s’agissait non pas du courrier de l’Institut des Arts Vestimentaires, mais de celui qu’on recevait traditionnellement après le Bilan – j’avais reçu le mien deux jours auparavant et le papelard disait simplement que j’étais en bonne santé et que je devais surveiller la mobilité de mon épaule droite. Tous les jeunes gens de dix-huit à vingt-quatre ans recevaient cette semaine un message similaire – sauf Lazar, manifestement – et deux ou trois dizaines d’autres, destinés à partir pour quatre ans à l’Île Iré – ce n’étaient pas mes apprentis, je ne les connaissais pas et j’en m’en moquais éperdument – mais Lazar ?
- Ben… félicitations ! Si je l’avais vu venir, ça… Tu avais mangé quoi, le matin du Bilan ?
Lazar ouvrait de grands yeux – un peu comme la première fois qu’ul s’était pris un coup de clef à molette sur la tête et que son cerveau avait réquisitionné les deux grosses minutes suivantes pour traiter l’information.
- Peu importe ce que décide ce fichu Institut, désormais, dis-je pour enfoncer le clou, tes parents ne pourront rien dire sur comment tu vis ta vie. Tu vas devenir unu Dévouéu, ça devrait calmer leurs ardeurs !
En désespoir de cause, je lu tirai vers le four et lui fourrai une deuxième tournée de crêpe entre les pattes – ul mangea machinalement, mâchant avec lenteur comme usant de cette excuse pour ne pas parler. Tenant ma propre crêpe délicieusement acidulée d’une main, je relus la missive. Les tournures étaient des plus impersonnelles – c’était un vrai travail d’orfèvrerie administrative.
- Le départ est prévu dans deux semaines. Il y a le temps.
- Je vais probablement devoir me teindre les cheveux, finit-ul par dire. Toutes ces heures au soleil pour rien.
Je me retins de rouler des yeux ou de me frapper le front. Lazar commençait à intégrer les données – si les premiers retours qui émergeaient s’avéraient douteux, cela restait un progrès.
- La bonne nouvelle, c’est que le réseau pneumatique vers l’Île Iré n’a pas été trop endommagé par le séisme. Nous pourrons nous écrire.
Jusqu’au prochain événement style tempête, tremblement de terre, hippopotame perdu – je retins ma langue pour ne pas ajouter une couche de noirceur à l’humeur de mun apprentiu.
- Il va falloir que je repère tout de nouveau. Une échangerie, un volontaire…
- Ça ne devrait pas être si difficile. Tu as six mois avant tes vingt-et-un ans.
- Tu vas devoir te coltiner une nouvelle personne à former.
Je haussai les épaules.
- Je vais peut-être postuler plus tôt que prévu à l’Aquarium. Et toi, tu as intérêt à t’accrocher là-bas ! Si je suis prisu à l’Aquarium, je ne pourrais plus te sauver les puces en te prenant en apprentissage.
- Je croyais que tu voulais que je revienne veiller sur le réseau pneumatique ?
- Tu veilleras sur l’Aquarium, rétorquai-je avec mon plus beau sourire – qui lu laissa de marbre.
- Si je dois ne pas décevoir ni mes parents, ni mun adelphe, ni toi, cela commence à faire beaucoup.
- Les doigts dans le nez ! Devenir unu Dévouéu, quoi de plus facile ?
- Et trouver une échangerie.
Mun petitu protégéu soupira – sur son île lointaine, ul allait devoir trouver quelqu’un pour lui remonter le moral au pied de biche.
Fallait que je passe voir ces premiers chapitres, vu comme tu m'as hypée en m'expliquant le projet !
Alors contrairement à ce que je craignais, je n'ai pas du tout été perturbée par les pronoms et accords. Peut-être parce que j'étais prévenue ? En tout cas, pas de problème, ça n'a même pas tellement enlevé en fluidité à ma lecture.
En termes de lore, en revanche, c'est bien dense et il faut s'accrocher un peu. Le truc des couleurs de cheveux commence à être clair, enfin à se dessiner, en fin de chapitre et je pense que c'est le plus important. Il faudra voir si quelqu'un qui n'a pas eu d'explications préalables parvient dès maintenant à faire l'association entre les accords et les couleurs. Sinon, peut-être que tu peux faire en sorte que Rokas se reprenne en voyant les cheveux de quelqu'un, avec une incise pas subtile du genre "me repris-je en voyant ses cheveux noirs sous la casquette" ? Sinon, je pense que le lien se fera petit à petit. Et on commence à comprendre l'idée de la saisonnalité. A vérifier avec quelqu'un qui ne le savait pas déjà, mais le coup du chauffage des bains, j'ai trouvé ça très clair.
Les "métiers" m'ont paru un peu moins clairs : en fait, j'ai cru comprendre qu'ils y avait un genre de super ensemble (les dévoués) et à l'intérieur, plusieurs types de métiers comme réparateurs ou stylistes ou travailler à l'Aquarium ? Mais je suis pas du tout sûre de moi sur ce coup-là.
Et enfin, j'ai pas trop compris les différentes îles et pourquoi Lazar devrait se teindre les cheveux, mais ça j'imagine que c'est fait exprès.
Après, rien d'embêtant, ça donne un peu l'impression de naviguer à vue, mais ça ouvre la curiosité et ça donne envie d'en savoir plus.
Sur la narration, je n'ai pas compris le passage avec les rêves de Rokas/de Lazar/des parents de Lazar. Que viennent faire les parents dans cette histoire ?
Je n'ai pas compris non plus le passage de l'épaule dénudée. Qui a fait quoi ? A qui appartient l'épaule ?
J'arrête d'être désagréable, maintenant : j'adore ta plume !! Je trouve que tu as gagné en fluidité, ce qui rend le chapitre très agréable à lire. Les petites pointes d'ironie donne un ton informel très sympa et ça s'accorde bien à la narration à la première personne. J'adore que Rokas donne à Lazar des coups de clé à molette ! J'espère qu'ul y va mollo, quand même XD
Et il y a le fameux hippopotame... Peut-être que Rokas et un peu en crush sur sonu apprentiu ? (sans garantie, les accords...)
J'ai cru voir que le prochain chapitre est d'un autre POV. J'aurais bien aimé continuer avec Rokas, mais je suis curieuse de découvrir les autres pov aussi.
Je reviens vite, du coup.
Des bisous ! ♥
Merci pour ton retour sur l'histoire des cheveux, ce sont de bonnes idées.
J'ai pas considéré les métiers comme quelque chose d'hyper important mais au vu de ton retour, manifestement j'ai quand même loupé un truc.
L'histoire des parents c'est que les parents de lazar ont projeté des trucs sur Lazar qui les fait pas du tout, mais je me suis manifestement loupé aussi. Sans tout expliquer de A à Z, je voulais juste montrer que y avait un souci dans la relation.
"à qui appartient l'épaule" ferait un très bon titre de chapitre xD je me note d'améliorer le passage !
Tinquiète pour les coups de clef à mollette, l'idée c'est pas d'envoyer Lazar à l'hopital, c'est plus un tapotage gentillet/taquin.
Malgré ces nébulosités, très content que tu aies passé un bon moment ! Merci pour ton temps et ton attention et à bientôt \o/
Aussi pourquoi le mot collègue n'est pas accordé? Collegua, collegü... Non? (Je t'embête pour le plaisir de pinailler lol, mais quand t'écris "la collègue" ça m'a perturbo :p)
Je suis contento de voir enfin cette histoire, c'est très intéressant ! Au début j'étais un peu perdo (perduo?), et trop focus sur les pronoms par rapport a l'histoire, mais a la fin du chapitre j'étais bien dedans (je crois que ça a fait clic grace a la phrase "les blondus, les Brunos et les noiras", qui aide beaucoup) pourtant je savais déjà a quoi les pronoms étaient accordés, je suis curieuso de savoir à quel moment on comprend, si on sait rien !
Oui, postons tout a 2mois de la fin xD! Toi aussi cette deadline t'a motivu?
J'espère que ça t'embête pas si j'ai tenté de rep avec tes pronoms lol, tu m'as inspiro de fou! Je trouve vraiment que passé la confusion normale du début, ça marche bien ! (Bon je me suis accordo en bruno mais c'est quoi le pronom des châtains?)
Merci pour le rattrapage de coquilles U_U et tu as tout à fait raison de pinailler. Pour collègue, j'ai hésité, et finalement j'ai pas accordé, car c'est neutre pour le masculin/féminin si on oublie l'article. Bon, je crois que pour d'autres mots épicènes j'ai accordé, je crois que j'ai vraiment fait à la tête du mot.
J'ai commencé à poster parce que j'avais du mal à avancer dans ma partie 2, je savais pas ce qui était clair ou non, ce qui avait besoin d'être clarifié ou non. La deadline a peut-être été l'ultime coup de pouce en mode 'c'est maintenant ou jamais', mais c'est surtout que je bloquais dans l'écriture.
Pour les châtains tu as la réponse plus tard ;)
Merci merci d'avoir lu <3