Chapitre 1 : Tim, 1 2 3 4

Par T!meon

"La rue est froide, sombre et déserte, comme d’habitude. Le sujet erre dans cette rue.

Soudain, quelque chose attire son regard sur le rebord du trottoir ; une chose grise inerte.

Est-ce un vêtement égaré ? Non, il aurait été emporté par le vent terrible.

Était-ce un animal dont la charogne aurait été abandonnée ? Sûrement pas, ça n'en avait pas la forme.

Le sujet s'approche.

Des déchets encombrent la chose grise mais sa silhouette se dessine.

Est-ce... un humain...?

Le sujet se penche.

Oui... mais... il n'y avait qu'un bras.

Le sujet, perplexe (?), examine les alentours. Rien. Pas une trace. Le bras gris semble avoir été posé là.

Il a peut-être été perdu, oublié ? Que doit-il en faire ? Et si c'était le reste d'un cadavre ? Doit-il appeler l’armée ?

Le vent se calme.

Le sujet effleure le bras ; il est chaud.

Personne dans la rue.

Doit-il le laisser là ? Doit-il l'emporter ?

Peu lui importait la réponse. Mais il a emporté le bras.

Le sujet tousse, les rares passagers du métro toussent. Le métro est bondé et enfumé, comme d’habitude.

Le bras gris est dissimulé dans le sac à dos du sujet.

Le sujet arrive devant son immense tour d’appartements. Il regarde sa montre, puis le bras. 

Le vent fait rage dehors.

Doit-il l'emmener chez moi ? Il se fait tard…

Le sujet prend les escaliers de l'immeuble. L'ascenseur est toujours cassé. Il monte les escaliers sur six étages, comme d’habitude. 

Son appartement ne paie pas de mine ; minuscule et il n'y a que le strict minimum. Le sujet s'excusa auprès du bras, comme à un invité. 

Mais le bras ne semblait pas s'en préoccuper. Il a un endroit à lui déjà.

Le sujet s'assit à sa petite table en plastique et posa délicatement le bras gris allongé devant lui. 

Il examina, l'étudia.

Sa couleur perçante se confondait avec le gris du ciel pluvieux.

Le bras était un peu dodu, jeune, droitier, et avait les ongles ainsi que les peaux autour rongés. Il remarqua aussi de fines cicatrices, d'un gris plus clair, évidemment, vers le milieu de l'avant-bras.

Dans un élan désespéré, le sujet a commencé à parler au bras. Il racontait sa vie, la manière dont il avait perdu son travail, comment sa fiancée l'avait laissé tomber, sa solitude dans l'immeuble "désert et enfumé, d’habitude". Je vois ce qu’il veut dire.

Le bras écoutait, du moins, on y croirait, et ne disait rien. Bien sûr, ce n'est qu'un bras…

Le monde dehors devient sombre.

Le sujet baille et admire le bras.

“Comment j'ai fait pour ramener un truc pareil chez moi ?” dit-il.

Le sujet tombe de sommeil sur la table délabrée.

Pas un bruit.

Le jour se lève.

À son réveil, le sujet était vaseux. Tiens ? Le sujet regarda autour de lui. Mais où est le bras ?

Anxieux et agité, il fouilla tout l'appartement

Aucune trace du bras gris. Il avait disparu de la même manière dont il était apparu.

Finalement, il trouva un mot sur la porte d'entrée. Un petit message, sur papier jauni, griffonné, écrit en pâte de mouche ;"Merci de l'avoir retrouvé. Le fantôme devrait vous laisser à présent."

Soudain pris de panique, le sujet se demandait qui avait bien pu s'introduire par effraction chez lui, et ne tarda pas à aller vérifier que tous ces objets de valeurs étaient bien là.

Quel fantôme ? Je n’ai rien fait cette fois-ci.

Sujet n°03118, 

2046.”


 

Timéon rêvassait assis sur le rebord de la fenêtre en lisant le petit carnet noir. Sa peau grise et ses cheveux noirs chauffaient au soleil, devenu rouge à cause du filtre vert du ciel. Ça fait deux ans que c’est comme ça. Il regarda son bras droit, ce dernier pris de petits spasmes. Son air restait froid, presque colérique (?).

"Je ne te quitte plus toi…" murmure-t-il.

Un bruit à la porte la surprend ; ce n'est que 4. Le jeune homme semble affolé (?).

« ... Quoi ?

- 2 et 3 ont préparé le dîner !”


Timéon soupira longuement.

“Tu devrais descendre, 1 va finir par intervenir pour éviter la casse.

- J'arrive...»

 

Il cacha mon recueil contre le mur et sortit. L'escalier craque sous son poids et le jeune homme arrive rapidement dans la pièce à vivre. La seconde pièce de la maison en ruines ne fait qu'une dizaine de mètres carrés. Une table en bois, quatre chaises et une petite cuisine où deux personnes y étaient affairées. 2 et 3 sont tous deux habillés de vêtements larges et rapiécés par 1. Ils atteindront bientôt la taille de Timéon, mais il vaut mieux éviter de le faire remarquer. 

4, vêtu d'une écharpe rose fluo dont la couleur est passée et d'un survêtement noir, arrive à peine à le dépasser. Tandis que 1, avec sa chemise rouge impeccable, est bien plus grand. 

Timéon porte aujpurd’hui un large t-shirt noir et un pantalon cargo de la même couleur. Il n’a pas d’autres vêtements pour le moment. 

Les quatre garçons sont orphelins depuis plusieurs années maintenant, pour des raisons évidentes.

Son arrivée dans cette pièce provoque un brouhaha désagréable ;

« Tim ! Regarde ce qu'on a préparé !! » crient 2 et 3 en exhibant une sorte de pouding (?), marmelade (?), informe qui dégageait une odeur nauséabonde. Leur plat fait des bulles, éclaboussant le sol déjà composé de terre battue.

« C’est quoi ? grimace-t-il lorsque l'odeur parvint à ses narines.

- Tim... Fais quelque chose... » répête 1 en se couvrant la bouche et le nez.

 

4 est parti observer un lézard fluorescent qui était parvenu à entrer dans la maison. Sûrement par un petit tunnel souterrain. Ou un vieux tuyau.

“Deux tickets de provisions par jour pour quatre... Et y'en a qui arrivent encore à les gaspiller” pense Timéon en soupirant. Cependant 2 semble avoir lu ses pensées ;

« Tu... Tu n'en veux pas, c'est ça ? 

- Tu n'en veux pas ? répéta 3, ses yeux regardant des deux côtés.

- On ne gaspille pas la nourriture. Je goûte.” déclare Timéon malgré l’évident danger que représente cette mixture.

 

Ses paroles ont l'air de plaire aux deux piteux cuisiniers. 1 se leva. Il ouvrit un tiroir, et apporta une cuillère à soupe à Timéon, qui lui lança un regard. Il attrapa le grand homme par ses cheveux noir de jais et se mit dos à 2 et 3. 1 redressa ses fines lunettes.

- Y’a moyen de rattraper la bouffe ? chuchota-il à 1 d’un air on ne peut plus sérieux.

- Non, et ils ont tout utilisé en plus... exprima-t-il de son visage pâle et fatigué (?). Ce sera au bon bonheur la chance je suppose... »

 

Ils se tournent à l'unisson et contemplent leur unique plat de la journée. 3 a plongé la tête dans le saladier et se lèche actuellement le visage, ahuri de délice. 2 tenait le plat à bout de bras et souriait. Timéon aurait eu envie de vomir s’il n'avait pas horreur de le faire, et si son estomac n'était pas vide depuis la veille. 

Il arracha la cuillère des doigts de 1. Ce dernier va s'asseoir à la table et fixe la scène de ses yeux bleus perçant. "Je vais le regretter..." répète Timéon dans sa tête. La grosse cuillère plongea dans le plat comme dans du beurre à moitié fondu. Il en ressort un morceau de on-ne-sait-quoi, accompagné de bulles et de la même odeur d'œufs et de légumes pourris. Timéon remarque quelques cheveux marrons de 3 qu'il enleva par précaution. 

"Beurk..." sort-il tout bas, sans que 2 ne s'en aperçoive. 

 

Le petit ne le perd pas des yeux et 3 continue de se laper la figure. Timéon rapproche la cuillère de sa bouche. Soudain, 4 la saisit et la plonge dans son propre orifice buccal. Un large bruit de déglutition fit grimacer Timéon. Le visage de 4 passa du beige au vert et il se précipita vers les toilettes au premier étage, en se tenant la bouche à deux mains et en gémissant de dégoût. 2 et Timéon, silencieux, regardaient l'escalier. Un lourd bruit de régurgitation retentit et 4 redescend la seconde d’après, plus vert que le ciel. Ses petits yeux marrons injectés de sang étaient mouillés de larmes.

« Alors ? demande Timéon en levant un sourcil.

- Je ne sais pas si c’est comestible... » hoquete-il.

 

4 se reprocha de Timéon. le gris le prit par l'épaule. Il transpirait à grosses gouttes. Au moins ce n’est pas lui qui a vomi et cela le rassurait d’une certaine manière.

"Ne te réjouis pas trop vite...

- Hm ?

- J'ai pas fait ça pour rien...

- ... Qu'est-ce que tu veux ?

- T-Tu vas aller dehors chercher d'autres p-provisions...

- Parce que tu penses qu’on peut avoir d’autres tickets ? ricane Timéon. Et c’est toi qui y va d’habitude non ?"

 

Il frappa 4 dans le dos, taquin, ce qui le fit vomir aux pieds de 2 et 3. 1 soupira et se leva pour aller nettoyer. 2 attrapa 3 par les manches pour l'empêcher de se jeter sur le vomi et regardait sur le côté avec ses yeux vert olivine tristes. Timéon se sent vite coupable (?) et réconforte 2 en lui disant qu'il devrait laisser les grands faire pour le moment.

« C'est que... Comme 3 avait l'air d'aimer, c'est que ça devait être bon...

- Parce que tu te fies à lui ? en montrant 3 qui bave vers le plancher imbibé, que 1 nettoie.

- Je sais... mais...

- Quand je reviendrai, 4, s'il se sent mieux, t'aidera à cuisiner.

- D'accord... Merci Tim…” un sourire se dessine sur son visage.

 

Timéon répond avec un léger sourire et lui tapote la tête. Il sait que le stand de l’armée n’est pas là toute la journée et que vu la hauteur du soleil, ils allaient bientôt repartir on-ne-sait-où. 

Il attrape le visage de 3 en lui disant, se concentrant sur un de ses yeux d'un bleu limpide, de ne pas manger le vomi. Ils n’ont pas besoin de plusieurs personnes malades. Il passe par-dessus 1 qui nettoie le sol du mieux qu’il peut. Pour finir, il lance un signe d'encouragement à 4 qui s'est affalé sur une chaise avec une des seules bassines. 

Timéon monte dans la chambre et ouvre le vieux carton qui lui servait d'armoire à vêtements. Le jeune homme en sortit un manteau noir, de lourdes chaussures de marche noires, des gants en caoutchouc, ainsi qu'un masque un gaz à bec, fait-main, blanc. 

Après s'être équipé, on ne pouvait distinguer de lui que ses yeux verts clairsemés de blancs et ses cheveux bouclés noirs à travers le masque, qui lui donnait une allure de docteur de la peste moderne. J’aime beaucoup ça.

Lorsqu'il descendit les escaliers grinçant, tout le monde était installé à table, jouant avec le lézard que 4 avait déniché. Avant de partir, Timéon demande aux garçons si toutes les fenêtres et entrées d'air étaient hermétiquement fermées. 1 acquiesce tristement de la tête, ajoutant qu’ils allaient garder l’odeur nauséabonde du plat pendant des jours. 

Juste avant de perdre Timéon de vue, les quatre jeunes garçons lui souhaitent “bonne chance” à l'unisson, souriant plus ou moins. Petite dissonance de 3 qui crie “bon appétit”. 

La porte d'entrée de leur abri avait trois épaisseurs de bois et des morceaux de tissus aux ouvertures. C'était un véritable bunker hermétique. Il vaut mieux quand on voit l’extérieur.

Timéon saisit la poignée, respira un grand coup dans son masque à gaz et ouvrit la porte. La lourde porte se referma et Timéon vérifie que celle-ci était bien scellée. L’air est lourd, la température si haute qu’il est peu supportable de sortir plus d’une heure habillé en noir. Hein Timéon ? Il grogne.

La rue est déserte, enfumée d’un gaz verdâtre opaque et toxique pour les gens comme nous. Au moins 4 n’avait pas besoin de masque. En avançant, leur petit abri avait des airs de boîte à repas, la porte étant le faible couvercle. Leur seule protection. Le jeune homme, paré au long chemin, fait une pichenette sur le bec de son masque. 

"Me lâche pas toi..." chuchota-t-il avec ironie. 

 

Il peinait à le réparer à chaque sortie. C’est pour ça que 4 s’occupe de la nourriture.

Il regarda le ciel ; de grosses traînées noires le peuplaient. On dirait que les bombardements recommencent… Un silence s’installe tandis qu'il ne les quitte pas des yeux pendant un long moment. Timéon lève la tête et regarde au loin, comme pour essayer d'apercevoir quelque chose. Ils sont de l'autre côté de la ville. Ça devrait aller pour l'instant.

Il presse le pas.

Malgré toute sa protection, Timéon sentait les racines de ses cheveux chauffer jusqu'à presque le brûler. Il se gratte la tête de ses gros gants, la recouvre avec la capuche de son manteau, et continue son chemin. 

Depuis combien de temps n'était-il pas sorti ? Des semaines ? Des mois peut-être ? Non, sûrement pas autant. Je dois vérifier ça dans mon recueil. Mais le fait est que son corps ne supportait que mal l'air environnant. Merci beaucoup 4 !

Courage. Ce n'est plus très loin. Il grogne, j’aime bien.

Au tournant d'une ruelle, Timéon trouve enfin ; là se trouvait un stand où des agents de l’armée de terre en combinaisons distribuent les tickets de rationnement. Une vingtaine de personnes font la queue. Timéon sent son ventre gargouiller et se précipite vers la "file d'attente". 

Il n'attendait plus qu'une chose ; ramener de la nourriture "décente", et pouvoir en profiter avec tout le monde. “Un bon repas s’il vous plaît” pense-t-il.

La file se fait de plus en plus courte. L'estomac de Timéon cri famine à l’excitation et a du mal à se faire discret. Les autres personnes, masquées ou non, le dévisagent. C'est bientôt son tour. Il passa sa main dans sa poche et... rien. Il n'y a rien dans sa poche… Son cœur ne fait qu'un bon lorsqu'il se rend compte de son erreur. "Les papiers !" hurle-il dans sa tête. Ce n’est pas sympa pour moi ça.

Timéon repart aussitôt en courant, des regards interrogateurs et ahuris (?) plein le dos.

"Merde merde merde merde merde. répète-il à voix basse. Ils partiront le temps que je repasse. Je suis trop con !" 

Il trottine ensuite, essoufflé, se grattant frénétiquement les cheveux et les bras. Son souffle s'accélère et Timéon se sent de plus en plus fatigué (?).

Fatigué. Oui c’est bien ça. Fatigué.

Le gris décélère et finit par marcher à grands pas. Il imagine la réaction des garçons, le voyant rentrer bredouille à cause d’une erreur d’inattention. Timéon se remémore sa rencontre. Pas besoin du recueil je m’en souviens bien.

 

"Timéon vivait mal l'immédiat après-guerre et errait sans but dans les rues. Au loin, il avait remarqué une petite maison où une chaude lumière dansait dans la nuit noire et toxique.

Il les avait "trouvés" dans cet abri même, en train de grignoter des restes de biscuits salés. 

Un vent brûlant de cendres faisait rage et Timéon se réfugia près de la fenêtre pour s’éclairer un minimum. Un moment. 

Puis la porte s'ouvrit et se qui semblait être un jeune homme brun à lunettes (1) lui tendit une main ;

"Que faites-vous là, dehors ? Entrez, vous allez tomber malade avec ce temps."

Et c'est comme ça que Timéon a rencontré ces quatre garçons aux quatre prénoms étranges ; 1, 2, 3 et 4.

Ils se disaient tous frères et 1 semblait être le "chef" du petit groupe. Ils l'ont accueilli, nourri et lui ont aménagé un coin dans la chambre à l'étage.

L’apocalypse est plus calme maintenant.

Extrait de “Sujet n°00001, 2058"."


 

Timéon, chancelant à travers les ruines et les impasses, s'est peut-être perdu. Il est désorienté à cause de la douleur. Puis il retrouve son chemin et le suit de nouveau. Sa tête tourne, ses cheveux bouillonnent et son masque est chauffé à blanc. 

Timéon étouffe. Il n’aurait pas dû courir. Sa vue se trouble de plus en plus mais finit par se focaliser sur une étrange vision : une ruine fumante. Il s’est perdu de nouveau ?

"C'est sûrement une bombe qui a atterrit un peu loin des autres..." pense Timéon.

Il s'approche, s'interrogeant sur la nature des décombres. Peut-il en tirer du matériel ? De l’eau ? Y a-t-il des survivants ? À qui était cette ruine ? Quand est-ce qu'un obus est tombé ici ? 

Puis il réalise. Un obus est tombé quand il est parti. Sa gorge devient vite douloureuse, son souffle tremblant. Évidemment qu’il y avait du matériel utile, de l’eau, des survivants. Parce que cette ruine est l’abri. Et plus rien ne bouge à présent.

Un violent pincement prend Timéon par le cœur. 

"C’est... C’est l’abri..." dit-il, balbutiant. 

 

Bien sûr, je viens de le dire. Des larmes claires dérobent sa face brûlante. Une expression de tristesse (?) s’abat sur lui, ses jambes lourdes.

"... Et... Et il n'y a aucun survivant...?"

 

Timéon s'écroule à genoux et hurle de rage.

Pris de chagrin (?) et de colère (?), il se précipite vers les gravats, courant entre les restes de charpente écroulées dans l’ancienne salle de vie. Il fait des bruits semblables à ceux d'animaux apeurés tout en grattant les gravats. C’est particulier, mais c’est comme d’habitude. 

De la fumée sortait de toutes parts et on peut reconnaître certains débris : l'escalier, réduit en miettes, la caisse de Timéon avec ses affaires éparpillées, et d'autres formes devenues indescriptibles. D’après mes observations, la bombe a explosé juste au-dessus de la chambre, produisant un effondrement totale du lourd toit.

Il s'en approche, les yeux ruisselant de larmes, le corps douloureux à cause des radiations. Timéon reconnaît la cuisinière, la marmite de marmelade (?) renversée et brisée, le sofa éventré et à l’envers. Là, au centre des planches et des morceaux de toitures, il vit la grande table en bois, éparpillée façon puzzle, avec, comme qui dirait, des tas informes autour. Il y en a quatre. Pour les quatre occupants de l’abri.

 

[...]

 

Il retrouve mon recueil de textes au pied des anciens escaliers et, heureusement, il n'a rien. Timéon allait partir, sa couverture sur le dos, quand un certain lézard bleu fluorescent sortit des décombres pour se prendre dans les pieds du jeune homme. Il le  bloque avec sa chaussure et regarde le minuscule reptile, soucieux (?).

 

[...]

 

Timéon repart lentement, seul, tenant un petit œil de lézard bleu brillant dans son gros gant...

 

Sujet n° 00001,

2059

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