Chapitre 1 : Travail, travail, travail et...

Notes de l’auteur : Coucou !
J'avais promis que je reviendrais avec une nouvelle fic, et voilà ! Pour ceux et celles qui ont lu Un groupe de rock pas comme les autres, je tiens à préciser que cette histoire est totalement différente, et certainement plus sérieuse.
Cela dit, il y'a quand même un peu d'humour, et quelques scènes assez "beurk", parfois superficiels. Alors, je conseille aux lecteurs qui ne supportent pas les crimes d'éviter ces scènes-là.
Voilà, j'espère que ça vous plaira. Voici le tout premier chapitre, "le contexte", comme je l'appelle ! Ce n'est que le début de cette histoire (avec 17 chapitres), alors je vous demanderais d'être indulgent. :D
Bonne lecture !

36, quai des Orfèvres

Chapitre Un : Travail, travail, travail et…

 

Il était quatre heures du matin lorsqu’une jeune femme entra dans son appartement. À peine arrivée, elle laissa tomber son sac sur le sol, et détacha avec soin ses cheveux soyeux et ses chaussures. Elle enfila rapidement sa chemise de nuit et se plongea sous ses draps pour savourer une nuit de sommeil bien méritée.

 

Elle s’appelait Gabrielle de Caumont et elle avait travaillé toute la nuit sur une affaire de première importance. Son enquête menait à sa fin puisqu’elle allait bientôt mettre la main sur un dangereux criminel. Gabrielle n’était pas une de ces femmes qui abordaient la cinquantaine. Elle n’était pas vieille, elle ne portait pas des lunettes, elle ne s’habillait pas comme une grand-mère. Non, elle avait des cheveux mi-longs châtains dorés et d’étonnants yeux violets. Elle était assez coquette. Elle était jeune, elle avait 27 ans. Et déjà flic respecté dans son milieu.

 

Le lendemain, Gabrielle se réveilla aux alentours de midi. Ses premiers réflexes furent d’enfiler sa robe de chambre et d’allumer son ordinateur portable. Après s’être préparée un café bien fort, elle commença à pianoter sur son clavier. De temps en temps, elle s’arrêtait et relisait un petit dossier posé sagement à côté d’elle. Elle était en pleine analyse d’une photo lorsque son téléphone sonna. Elle soupira et se leva pour décrocher.

 

- Allô ?

- Tiens, t’es chez toi aujourd’hui ? Je croyais tomber sur le répondeur !

- Oh Jessica…salut.

- Ouais, c’est moi ! Alors, tu ne travailles pas aujourd’hui ?

- Si. Chez moi.

- Ah. Je me disais aussi…Bon, je t’appelais pour te dire que Lucile est en repos aujourd’hui.

- Oui, et ?

- Et aujourd’hui est un jour important.

- Ah bon ? Le 14 juillet, c’était la semaine dernière !

- Je sais, je sais. D’ailleurs, tes pieds se sont remis du défilé ?

- Pas vraiment. Ces chaussures de communion m’ont fait souffrir le martyre.

- Tu pourras danser au moins ? On a décidé de t’amener en boîte. Enfin, ce soir.

- Hors de question. Je bosse.

- Tu viens de me dire le contraire !

- Non, je t’ai dit que je bossais chez moi !

- On s’en tape !

- Pas moi !

- On vient te chercher dans une heure pour faire les boutiques ! Ciao !

 

Jessica n’attendit pas la réponse de Gabrielle et raccrocha directement. Les deux jeunes femmes se connaissaient depuis le lycée (bien que Jessica ait bifurqué en Bac Pro de photographie). Lucile était aussi une de leurs amies, mais elles ne se voyaient que très rarement, parce qu’elle était infirmière dans un hôpital de Paris.

 

Chose promise, chose due. Il ne fallut pas plus d’une heure pour que Jessica et Lucile débarquent en trombe chez Gabrielle.

 

- Hey, tu ne vas pas nous faire la gueule quand même ! s’exclama Lucile en la poussant hors de son appartement.

- Si.

- Roh ! Tu nous remercieras plus tard ! Faut que tu t’amuses un peu ! lança Jessica.

- Il me semble qu’il y’ait des choses plus urgentes.

- Ah ouais ? Comme ?

- Comme un maniaque du crime qui court dans les rues !

 

Les deux amies de Gabrielle éclatèrent de rire.

 

- Ben voyons ! T’es pas seule chez les Orfèvres !

- Non mais…

- Alors, laisse tous les autres flics s’en occuper ! Mais toi, tu sors avec nous !

 

Jessica claqua la porte de l’appartement et entraîna Gabrielle et Lucile dans sa voiture.

 

- J’espère pour toi que t’as fait des économies.

- Pourquoi ? Où est-ce qu’on va ?

- Aux Champs-Élysées !

- Papapalala…chantonna Lucile.

- Génial, vous avez pris le coin le plus cher ! Je n’ai pas forcément les moyens de…

- Arrête un peu ! s’indigna Jessica. À 1 500 euros net par mois, et avec l’État à tes pieds, ne viens pas me dire que t’es une clocharde !

- Si t’es jalouse, t’avais pas qu’à faire photographe qui gagne une misère !

- Photographe Professionnelle, s’il te plaît, corrigea la jeune femme, vexée. Au moins, je fais un truc qui me plaît !

- Pour ton information, moi aussi, mon métier me plaît ! s’offusqua Gabrielle.

 

 

La voiture de Jessica ne put se garer prés de la célèbre avenue. Il fallut donc trouver une place de parking un peu plus loin et les jeunes femmes durent marcher assez longtemps pour atteindre une brochette de magasins. C’était un samedi, et il y'avait énormément de monde sur les Champs-Élysées. La majorité était des touristes, et le reste, des Parisiens très pressés qui couraient le long de l’avenue, leurs parapluies à la main. Gabrielle, Jessica et Lucile durent se frayer un chemin à travers toute cette population.

 

- Ça se couvre…on dirait bien qu’il va pleuvoir…prédit Lucile, les yeux au ciel.

 

Et sans attendre, la prophétie de l’infirmière se réalisa, et des trombes d’eau leur tombèrent sur la tête. Elles se réfugièrent dans le premier magasin à leur portée, un magasin de vêtements.

 

- Ouah, c’est beau ! s’extasia Jessica, en essorant ses cheveux bruns désordonnés.

- C’est pas donné, oui, commenta Gabrielle en comptant les zéros qui se suivaient sur une étiquette.

 

Les jeunes femmes se promenèrent dans les rayons en quête d’une affaire, ce qui était peu probable à vrai dire.

 

- Gabrielle ! hurla soudainement Jessica.

- Quoi ?

- J’ai trouvé la robe qu’il te faut !

- Non merci.

- Si !

- J’ai dit non.

- Sérieusement, écoute mes conseils, recommanda la photographe.

- Je m’en tamponne de tes conseils ! Alors si tu tiens à ton permis, ne joue pas avec moi !

- Tu ne peux pas me l’enlever.

- Peut-être, mais j’ai des contacts très bien placés qui…

- Ça va, ça va !

 

Elles restèrent dans le magasin près d’une heure. Jessica et Lucile, après mûres réflexions, s’offrirent deux petits ensembles coûteux. Lorsqu’elles sortirent de la boutique, la pluie avait cessé de tomber et le soleil brillait de milles feux.

 

- Vous ne trouvez pas qu’il fait chaud ?

- Temps à la con !

- Vous n’êtes jamais contentes !

- Que veux-tu Gabrielle? J’aurais dû naître en Corse ! s’exclama Jessica. Cocotiers, soleil, plage, beaux mecs et…

- Incendies, inondations, animaux sauvages, montagnes… ! continua Lucile.

- Manque de sécurité, grèves, manifestations, attentats, explosions…termina Gabrielle.

- Merci bien, les filles ! Vous venez de détruire mon rêve !

 

Le regard de Gabrielle se posa soudainement sur la vitrine d’un magasin de chaussures. La jeune femme en raffolait, surtout les talons-aiguilles. Elle était absolument capable de claquer son salaire dans une paire de talons-aiguilles. Elle en avait une dizaine chez elle, et elle en portait tous les jours, même pour aller travailler.

 

- Stop les filles ! On fait un arrêt ! ordonna-t-elle.

- Tu vas encore t’acheter des shoes ?

- Non, je vais simplement regarder.

 

Ce qui, bien sûr, était un énorme mensonge que Jessica et Lucile ne croyaient pas. Quand Gabrielle entrait dans un magasin de chaussures, elle en ressortait toujours avec une nouvelle paire. C’était comme ça, et pas autrement. Résultat : une demi-heure plus tard, la jeune femme quittait le magasin avec un sac dans la main, escortée par ses deux amies.

 

Même si son travail restait une priorité, Gabrielle fut contente de passer une aussi bonne après-midi en compagnie de Jessica et Lucile. Elles firent plusieurs magasins et vers 17 h 30, elles s’arrêtèrent dans un charmant salon de thé pour déguster une glace.

 

- Toutes les jolies filles aiment les tartes au citron, récita le serveur en leur posant des petits gâteaux devant elles.

- La note, répliqua sèchement Gabrielle, qui n’aimait en aucun cas les plans « drague ».

 

Une fois le serveur éloigné, Jessica foudroya du regard sa meilleure amie.

 

- Tu l’as fait fuir ! J’allais tenter une ouverture !

- Non mais vraiment ! Combien t’as eu d’ouvertures dans ta vie Jessica ?

- Je ne compte plus. Mais tu sais qu’il me faut tout le temps mon petit copain du samedi soir.

- Hélas !

- Et toi, Gabrielle, c’est quand que tu te trouves un petit copain ?

- Du samedi soir ou un petit copain tout court ? demanda la jeune femme, suspicieuse.

- C’est toi qui vois !

- Bah…jamais. C’est le mieux.

- Tu exagères ! gronda Lucile.

- Pas du tout.

- Si !

- Franchement, Gabrielle, fit Jessica en croquant dans sa tartelette au citron. Réponds-moi sérieusement. Ça remonte à quand la dernière fois que t’as passé la Saint-Valentin avec un mec ?

 

Gabrielle réfléchit longtemps, ce qui énerva ses deux amies, malgré le fait qu’elles connaissaient déjà la réponse.

 

- Je crois que je ne suis jamais restée assez longtemps avec un homme pour pouvoir passer la Saint-Valentin avec lui.

- C’est bien ce que je me disais !

- T’es vraiment un cas à part !

- D’abord, ce n’est pas entièrement de ma faute. Si je leur dis que je suis flic, ils prennent tous la fuite !

- Ça peut se comprendre, assura Jessica. Flic, c’est pas conseillé pour la drague.

- Et le reste, c’est de ta faute, expliqua Lucile.

- Je l’admets, soupira l’intéressée.

- Il était temps.

 

Gabrielle foudroya du regard la photographe. Celle-ci n’en tint pas compte et continua de parler de tout et de rien. Après deux heures de conversation, les jeunes femmes allèrent souper rapidement chez Lucile. Lorsque le repas fut terminé, Gabrielle constata avec horreur que la sortie en boîte de nuit se rapprochait de plus en plus. Jessica se rua dans la salle de bain pour enfiler le petit haut qu’elle avait acheté. C’était un petit débardeur en coton, où était écrit « T’as vu ?! » sur le devant.

 

- Z’avez vu ? demanda-t-elle, joyeuse de son achat.

- Les hommes vont surtout voir…euh…bégaya Gabrielle, en devenant rouge pivoine.

- Mais c’est fait exprès, figure-toi !

- Bon, on y va ? s’informa Lucile, visiblement impatiente.

- Non !

- Si ! hurla Jessica, en couvrant la réponse de son amie.

 

Gabrielle chercha tous les arguments possibles pour éviter cette sortie si terrifiante à ses yeux.

 

- Pas ce soir ! Je suis fatiguée ! J’ai sommeil ! J’ai du boulot et…

- Mauvaise réponse ! claironna Lucile, en claquant la porte de son appartement.

- Tu vois, si t’avais pas dit le mot « boulot », on aurait peut-être été plus clémentes avec toi !

- Mais…

- Pas de « mais » Gabrielle, ce soir, il faut que tu te lâches ! Tu verras, un petit verre ou deux, ça te rendra normale !

- Parce qu’en plus, tu veux que je boive ! s’horrifia la jeune femme, en portant sa main à sa bouche.

- Bah ouais ! Sans alcool, la fête est moins folle !

- Jessica, je ne résiste pas à l’alcool, tu le sais déjà ça. En plus, c’est dégueulasse !

- Tu dis n’importe quoi ! C’est délicieux !

- Non ! Et on pourrait avoir un accident au retour ! Tu savais que selon les statistiques de la Sécurité Routière, il y’a environ 40 % des accidents mortels qui sont dus à l’alcool ! En 2003, ça aurait pu être 572 vies qui auraient pu être sauvées et…

- Désolée d’être vulgaire mais…ta gueule !

 

Jessica obligea Gabrielle à s’asseoir dans le véhicule, tandis que Lucile grimpait sur la banquette arrière.

 

- En route vers la liberté ! s’exclama la conductrice, au détriment de sa passagère.

 

Au cours du trajet, le teint de Gabrielle avait pâli. Son intuition lui disait que cette soirée ne serait peut-être pas aussi bien que le pensaient Jessica et Lucile.

 

- C’est qui Sam ? demanda soudainement la jeune femme, qui réfléchissait depuis un certain temps déjà.

- Pas moi, répondit Jessica, rapide comme l’éclair.

- Sam ? s’étonna Lucile. C’est qui ce Sam ?

- Sam, c’est celui conduit et c’est celui qui ne boit pas, récita Gabrielle, qui connaissait par cœur les slogans de la Sécurité Routière. C’est celui qui ramène les autres en vie.

- Ah…C’est pas moi alors.

- Très bien, je serai Sam alors.

- Hors de question, Gab’ !

- Tu peux freiner violemment, ça me fera pas changer d’avis !

- Tu t’amuses jamais et tu veux être Sam ! Non, non, et non ! On se trouvera un Sam hyper bien foutu qui nous ramènera !

- Je m’en fiche, je ne boirai pas, murmura Gabrielle.

 

Elle était têtue comme une mule, mais sa meilleure amie l’était autant, malheureusement. Elle fouilla dans la boîte à gant de Jessica.

 

- Et tu l’as mis où l’alcootest que je t’avais donné ?

- Je l’ai jeté à la poubelle.

- T’es dingue ?! J’ai eu du mal à me le procurer !

- Il était périmé.

- Ouais, je vais te croire !

- Comme tu veux !

- C’est pas juste ! Faut que je me décarcasse pour te trouver des trucs tout neufs, et toi, tu les fous à la poubelle ! Tu ne mérites pas mon amitié Jessica.

- Moi, je regrette d’avoir une copine flic !

- Oh !

 

À partir de ce moment, Gabrielle se tassa sur son siège et ne prononça plus un mot jusqu’à ce que la voiture s’arrête devant la boîte de nuit tant convoitée par Jessica et Lucile. Ses deux amies durent la tirer hors de véhicule, parce qu’elle ne voulait plus en sortir.

 

- Gabrielle ! Ne fais pas l’enfant !

- Mais…

- Allez viens !

 

Elles prirent la jeune femme par le bras et l’entraînèrent dans l’établissement, d’où s’échappait une musique bruyante.

 

- Ouah, j’en vois des pas mal ! susurra Jessica.

- De quoi ? demanda Gabrielle, sur ses gardes.

- Des mecs, ma fille !

 

Les trois amies trouvèrent une petite table assez retirée de la piste de danse. Les sangs de Jessica et Lucile commencèrent à se réchauffer. Quant à Gabrielle, elle était toujours aussi froide comme un iceberg.

 

- Bon, qu’est- ce que tu prends Gaby ? demanda Lucile.

- Rien.

- Oh allez !

- Non.

- Gabrielle, écoute, on va conclure un petit marché, proposa Jessica. Tu vas simplement goûter un petit peu. Si t’aimes pas, t’arrêtes. Okay ?

- Juste pour goûter alors, accepta l’intéressée, dont la fatigue l’emportait sur elle.

 

Jessica, tout sourire, se fit apporter trois verres de boisson alcoolisée. Gabrielle regarda le sien avec méfiance, puis décida de tremper son doigt dans le liquide. Elle le porta à sa bouche, et eut quelques instants de réflexion.

 

- Alors ? demandèrent Jessica et Lucile à l’unisson, pressées de savoir le verdict.

- Je dois avouer que…c’est pas mauvais.

 

Et quand on avoue quelque chose, on y va jusqu’au bout. Gabrielle connaissait cette règle par cœur. Pour illustrer ses propos, elle but le contenu du verre dans la minute qui suivit. Elle savait très bien qu’elle ne résistait pas à l’alcool et qu’il ne lui fallait pas plus d’un verre pour changer d’attitude. Elle commençait à avoir chaud, et le seul moyen de se rafraîchir, c’était de boire ce qu’on lui proposait. Et ce qu’on lui proposait n’était autre que des boissons alcoolisées, plus ou moins fortes. Pendant la première heure, elle se fit raisonnable. Tout se gâta lorsque Jessica s’était mise à regarder avidement le bar.

 

- Quoi ? Qu’est-ce qu’il y’a ? demanda Gabrielle, alors que son amie sifflait.

- Putain qu’il est beau ! Il doit être mannequin, c’est pas possible !

 

Lucile et Gabrielle tournèrent la tête, curieuses, vers l’objet de l’attention.

 

- Qui ?

- Le grand blond là-bas, désigna Jessica en montrant un homme du doigt.

- Ah oui…je vois…c’est vrai que…

- C’est vrai qu’il est canon ! s’exclama Gabrielle.

- Hey ! C’est moi qui l’ai vu la première !

- Mais c’est peut-être pas toi qu’il préfère, ajouta malicieusement Lucile.

- On n’a qu’à lui demander !

- Ouais !

- Hey toi ! Youhou ! Beau gosse ! Par ici ! Oui, c’est à toi que je parle ! hurla Jessica en faisant de grands signes de la main. Approche-toi un peu mon mignon !

 

L’interpellé s’exécuta et s’avança vers la table d’où la jeune femme l’appelait. Gabrielle put mieux l’observer. Il était effectivement grand et blond, mais aussi un peu bronzé. Il avait un visage régulier et très fin. Ses lèvres sensuelles étaient cernées par une très fine barbichette blonde claire. Ses yeux étaient noirs, si noirs et déconcertants qu’on ne pouvait pas soutenir son regard. Sauf Jessica, qui tentait de le coincer à tout prix dans ses filets.

 

- Plaît-il ? demanda-t-il galamment.

 

Il n’était pas originaire de Paris, car sa voix n’était pas monotone. Elle chantait.

 

- Tu fais quoi dans la vie, pour être aussi musclé ? voulut savoir Jessica.

- Je dois vraiment le dire ? répondit-il, après avoir éclaté de rire.

- Et pourquoi pas ?! Écoute, on va faire un petit jeu ! Si je devine ton boulot, tu restes avec moi toute la soirée !

- Ça marche. Alors, tu proposes quoi ?

- Alors, d’un point de vue strictement professionnel…je suis presque certaine que t’es mannequin pour sous-vêtements !

- Perdu.

- C’est pas vrai ! T’es pas top modèle ?! tempêta la photographe, à la fois ivre et déçue.

- Non.

- Et merde ! Je suis trop dégoûtée !

- Qui d’autre veut essayer ? demanda le jeune homme, qui se prenait au jeu.

- Pas moi, je ne prends pas le risque, répondit Lucile.

 

Le jeune homme planta son regard sombre dans celui de Gabrielle. Elle savait qu’il attendait sa réponse, mais elle se contenta de hausser les épaules.

 

- Je ne sais pas.

- Dis au hasard !

- Pourquoi pas…médecin ?

 

Elle baissa la tête due à l’impression de s’être ridiculisée de la même façon que Jessica. Mais contre toute attente, l’inconnu s’assit à côté d’elle et glissa son bras autour de ses épaules.

 

- T’es vachement forte.

- Pouh, y’a de la préférence dans l’air ! C’est pas juste, ronchonna Jessica. Et dire que j’étais sur le point de gagner !

- J’ai dit au hasard, riposta Gabrielle.

- Et toi, t’es quoi dans la vie ? demanda-t-il à nouveau. Un chaton ?

 

En temps normal, Gabrielle serait vexée et aurait même gratifié le dragueur d’une mémorable gifle. Pourtant, là, elle ne le fit pas, parce que l’alcool dans son sang l’intimait de s’amuser un peu.

 

- J’ai l’air de ronronner toute la journée ?

- Bah…possible, oui.

- Non, je suis vétérinaire.

 

Jessica et Lucile pouffèrent de rire, sachant très bien que les seuls animaux que fréquentait leur amie n’étaient autres que des cadavres.

 

- Quoi ? Qu’est-ce qui vous faire rire ? s’informa l’inconnu.

- Rien, rien.

 

Le jeune homme les observa, étonné. Son regard s’arrêta sur le débardeur de l’amie photographe de Gabrielle, où était inscrit en gros « T’as vu ?! ».

 

- T’as vu ?! demanda Jessica, en bombant le torse.

- Ouais, ce que je vois surtout, c’est une grosse poitrine.

- Oh ! s’exclama la photographe, outrée.

- Hey mais…! s’indigna Gabrielle en frappant dans le ventre de son voisin.

- Aïe, tu m’as fait mal !

- Fais gaffe, elle a une poigne de fer, gloussa Lucile.

- Merci, j’ai senti.

- Bon, puisque j’ai le droit d’être toute la soirée en ta compagnie, je vais en profiter ! déclara la présumée vétérinaire.

 

Elle se hissa sur les genoux du jeune homme, et celui-ci enlaça sa prise. Jessica et Lucile, après un coup d’œil entendu, se levèrent.

 

- Bon, nous, on va danser ! Ciao !

- Et pas de bêtises !

 

Elles s’éclipsèrent, laissant le couple seul dans leur intimité. Ils se perdirent longtemps dans le regard de leur partenaire, et chacun trouva les yeux de l’autre étrange et attirants. Au bout d’un certain temps, Gabrielle brisa le contact visuel et nicha son visage au creux du cou du jeune homme.

 

- Tu sens bon…

- Merci.

- Je meurs de chaud.

 

C’était une excuse, qui sonnait faux, pour boire le verre de Malibu qu’avait laissé intentionnellement Lucile. Le jeune homme parut toutefois un peu plus sérieux et réagit au quart de tour.

 

- Hey ! Hey ! Attends deux minutes ! T’en es à ton « combien de verres » là ?

- Euh…un…deux…trois…euh…quatre, je crois….

- Non la miss, tu reposes ce verre. À l’heure qu’il est, tu dois avoir 0,80 grammes d’alcool par litres de sang ! C’est énorme, et surtout pas prudent ! Alors, si t’as soif, tu bois de l’eau !

- Mais…

- Pas de « mais » !

- Et toi ? demanda Gabrielle.

- Quoi « moi » ?

- Bah, tu bois pas ?

- J’ai pas soif.

- Oh allez, viens, on partage !

 

Elle but la moitié du verre et le tendit ensuite au jeune homme. Il le porta à ses lèvres, mais lorsque Gabrielle tourna la tête pour tenter d’apercevoir ses amies, il le reposa sur la table.

 

- Viens, on va danser ! s’exclama-t-elle.

 

Elle l’obligea à se lever et l’entraîna sur la piste de danse. Il se révéla aussi un excellent danseur, au grand détriment de la jeune femme, qui tanguait de temps en temps à cause de l’alcool ingurgité. Les deux amies de Gabrielle étaient au bar et les observaient.

 

- Bon, qu’est-ce qu’ils attendent pour s’embrasser, là ? s’énerva Jessica, impatiente. Putain de bordel de merde, mais rapprochez-vous ! Voilà…c’est bien…encore plus prés…

- J’aimerais savoir comment réagira la vraie Gabrielle demain matin…fit doucement Lucile.

- Oh, ce qui est certain, c’est qu’elle sera très en colère contre nous.

- Vrai. Mais j’ai un mauvais pressentiment…

- Ah ! Gabrielle attaque, regarde !

 

Effectivement, la jeune femme venait de sauter au cou de son partenaire, et leurs lèvres se rapprochaient davantage. Gabrielle fixait inlassablement celles du jeune homme. Ils n’attendirent pas plus longtemps pour s’embrasser.

 

- Ouah ! J’aimerais trop être à sa place…fit rêveusement la photographe.

- Jessica, arrête un peu !

- Aïe, aïe, aïe, ils ne se décollent plus !

- Et nous, on devrait arrêter de les espionner !

- On ne les espionne pas, on surveille seulement si tout se passe bien pour Gabrielle !

- Tu parles ! Elle n’a pas besoin de gardes du corps ! Elle sait très bien se défendre ! T’as vu, elle a même une grosse bombe lacrymogène dans sa voiture !

- Bon, c’est vrai que, sur ce point, tu as raison. Mais là, elle a ni flingue, ni bombe lacrymo’, alors j’agis pour sa sécurité !

 

Lorsque Jessica et Lucile sa lassèrent d’observer le couple entrelacé, elles partirent chacune de leurs côtés avec des charmants admirateurs à leurs bras. Du côté de Gabrielle, tout allait bien. Elle n’avait jamais ressenti ce bien fou à se blottir dans les bras de quelqu’un qu’elle connaissait à peine. Après plus de deux heures passées à flotter dans le parfum du jeune homme, elle fut prise de nausées. Celui-ci s’inquiéta de son état et la conduisit aux toilettes.

 

- Ça va ?

- Non…j’ai la tête qui tourne…

 

Le visage de Gabrielle pâlit soudainement et le jeune homme comprit bien vite qu’elle allait vomir. Il la fit entrer dans une cabine. Plus tard, lorsqu’elle en ressortit, elle se rua sur le lavabo pour boire de l’eau et se rincer la bouche.

 

- Désolée, fit-elle, gênée.

- C’est rien, t’inquiètes pas.

- Tu dois moins m’aimer maintenant que tu m’as vue vomir ! continua-t-elle, comme une enfant, en lui sautant au cou.

- Et ta bêtise ! se moqua le jeune homme avant de l’embrasser doucement.

 

Gabrielle se laissa bercer par cette sensation d’un septième ciel atteint, jusqu’au moment où elle brisa le baiser pour bailler aux corneilles.

 

- Et bien, j’en connais une qui devrait aller dormir !

- Ramène-moi chez moi…s’il te plaît…supplia-t-elle au creux de l’oreille du jeune homme.

 

Il acquiesça, souriant. Lorsqu’ils sortirent de la boîte de nuit, il pleuvait mais il faisait très chaud. Ils eurent vite fait de s’abriter à l’intérieur de la voiture.

 

- Boucle ta ceinture.

- Non, s’entêta-t-elle, j’habite pas loin.

- Boucle ta ceinture, répéta le jeune homme, agacé. Si je me fais prendre, je risque 135 euros d’amende et un retrait de trois points sur le permis ! Contravention de quatrième classe oblige.

- Je sais ! Je connais la loi !

 

Mais comme elle n’obéissait toujours pas, il dû lui attacher lui-même.

 

- T’habites où ?

- Euh…tu vois où c’est le quai des Orfèvres ?

- Ouais.

- J’habite en face, bien après de la Seine.

- Okay Mam’zelle, je vous y amène sur-le-champ !

 

Il démarra. Durant le trajet, il observait souvent à la dérobée les longues jambes dévoilées de Gabrielle. Celle-ci ne le remarquait pas et parlait de choses de plus en plus insolites.

 

- Quand j’avais 16 ans, j’ai failli m’inscrire dans un cours de danse orientale avec Jessica ! Ça nous faisait marrer de secouer les fesses dans tous les sens ! Et puis après, on s’est regardées et on s’est dit que c’était pas possible parce qu’on n’avait pas le corps qu’il fallait !

- Vraiment ?

- Ouais ! Même qu’on s’était mise au régime !

- Ah les femmes…

- Tu as quelque chose à redire ?

- Non, à part de te demander de te calmer parce qu’on va se faire contrôler par les flics !

- Cool ! T’es dans la merde !

- Tiens-toi tranquille.

 

Effectivement, deux gendarmes ne tardèrent pas à arrêter le véhicule du couple.

 

- B’soir, claironna le premier flic.

- Bonsoir.

- Salut les copains ! s’exclama Gabrielle, en détachant sa ceinture.

 

Elle sortit de la voiture et alla faire la bise aux gendarmes - qui étaient très étonnés.

 

- Euh…on se connaît ? demanda le second flic.

 

Au lieu de répondre, la jeune femme se contenta de glousser bêtement. L’homme qui l’accompagnait sortit à son tour de la voiture et s’excusa pour le comportement de Gabrielle.

 

- C’est vous qui conduisez ? s’informa l’un des deux gendarmes.

- Exact.

- L’alcootest, l’alcootest, l’alcootest ! réclama Gabrielle, impatiente. Si, si, messieurs, il a bu ce soir ! Tu vas avoir une amende et un retrait de points ! Orange, t’es bon ; vert t’es cuit !

 

Il saisit l’alcootest que le flic lui tendait. Pendant qu’il soufflait dans le ballon, Gabrielle s’était rassise sur son siége et avait rattaché sa ceinture. Elle attendait sagement le retour de son compagnon.

 

- Orange, c’est parfait ! constata le gendarme en examinant attentivement l’alcootest. Vous pouvez prendre la route !

- Je vous remercie, bonne soirée !

 

Le jeune homme s’installa devant le volant et repartit aussitôt. Sur les ordres de Gabrielle, il prit la direction du quai des Orfèvres. Là, la jeune femme colla son nez contre la vitre. Elle observait les reflets des lampadaires sur l’eau de la Seine, fleuve qui bordait une gigantesque forteresse.

 

- C’est trop beau…murmura-t-elle, émerveillée.

 

Son compagnon hocha la tête ; il était certainement du même avis. Cinq minutes plus tard, il s’arrêta devant l’appartement de Gabrielle.

 

- Terminus ! claironna-t-il, satisfait.

 

Elle bailla à nouveau. Le jeune homme s’approcha d’elle et l’embrassa sans retenu, mais cela ne semblait pas convenir à sa passagère.

 

- Pas ici ! grogna Gabrielle, mal à l’aise.

- Où alors ?

- Viens !

 

Elle extirpa son amant de sa voiture, et l’entraîna dans le bâtiment. Dans le hall, ils s’arrêtèrent pour rire à leur guise, sans aucune raison valable. Alertée par le bruit, la concierge sortit de son petit appartement.

 

- Mademoiselle de Caumont ? Qu’est-ce qu’il vous arrive ?

- Retourne te coucher Mémé !

 

La concierge resta muette face à la moquerie du compagnon de Gabrielle. À vrai dire, elle était choquée. Celui qui s’était joué d’elle avait vite fait de décamper dans les escaliers, en poursuivant la jeune femme.

 

- J’ai gagné ! hurla Gabrielle, une fois sur le palier.

- Tu croyais t’en tirer comme ça ?! s’impatienta l’intéressé en la prenant par la taille.

- Mais laisse-moi au moins ouvrir la porte !

 

À peine furent-ils dans l’appartement que le jeune homme plaqua Gabrielle au mur pour l’embrasser langoureusement. La porte fut refermée d’un coup de pied et ils reculèrent pour prendre appui sur un autre pan de mur. Mais ils atterrirent sur une nouvelle porte qui n’était pas totalement fermée ; et Gabrielle faillit bien tomber à la renverse si elle n’avait pas été rattrapée par son amant d’une nuit.

 

- Pas là ! s’exclama la jeune femme, irritée. C’est la salle de bain !

 

Elle l’entraîna dans le salon, où son lit attendait sagement sa propriétaire. Gabrielle habitait un studio. Il y avait seulement une grande pièce, qui faisait aussi office de cuisine, de chambre à coucher et de salon. Seules la salle de bain et les toilettes étaient à part. Le couple, aveuglé par leurs caresses et leurs baisers, tomba sur le lit.

 

Gabrielle avait de plus en plus mal à la tête, mais elle essayait de ne pas en tenir compte. Elle se laissa aller jusqu’au moment où, à bout de force, elle s’endormit. Au petit matin, elle ne sentit pas le drap remonter sur ses épaules nues, ni même des lèvres qui se posaient sur sa joue. Elle n’entendit même pas le bruit des vêtements ramassés à la va-vite, ni la porte se fermer. Elle continuait de dormir sans rêver. Mais il faudrait bien, à un moment ou un autre, qu’elle se réveille et qu’elle s’avoue à elle-même ses actes de la nuit. Et cela, ça promettait bien des complications…

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Seja Administratrice
Posté le 04/08/2009
Je faisais une pause entre deux pages de code quand je suis tombée sur ce texte. Ca faisait un moment que je me disais que je devais te lire, et, ma foi, c'était l'occasion. 
J'ai vu que ce texte commençait un peu à dater. J'irai d'ailleurs découvrir à l'occasion tes écrits actuels, parce que j'ai vraiment beaucoup aimé ce premier chapitre. L'écriture est fluide, les personnages sont frais et le tout s'enchaine à une telle vitesse qu'on n'a pas le temps de s'ennuyer.
Le personnage de Gabrielle est chouette, je me suis retrouvée dans son enthousiasme à aller faire les boutiques ^^ Les deux amies se détachent aussi très clairement avec des personnalités pétillantes. Et enfin, le bel inconnu... Au vu du résumé, je crois que je vais pas tarder à aller continuer.
Tout ça pour dire que je regrette, oui, je regrette beaucoup de ne pas être venue te lire plus tôt, je passais à côté de quelque chose :)) 
La Ptite Clo
Posté le 04/08/2009
Hello Sej ! ^^ Merci beaucoup pour ton passage par ici, ça me fait très plaisir. =D
Et très contente aussi que le premier chapitre cet ancêtre de 36 t'ait plu, ainsi que tout ce qui va avec. Par contre, je m'excuse d'avance pour les fautes (et les petites incrédibilités)... J'ai prévu une correction à la fin de l'année, parce que y'a des moments où ça craint un peu. XD
Hmmm, encore un gros merci de me lire, et pour ton commentaire. J'espère que la suite ne te déplaira pas.
Je te fais bien des bisous. Mouwak mouwak !
Aliv
Posté le 29/04/2013
J'ai beaucoup aimé ce chapitre. On fait la connaissance de Gabrielle.
J'ai eu peur en voyant la longueur du chapitre mais, il se lit très facilement.
Je vais continuer ma lecture. 
Sati
Posté le 07/02/2009
et ben voilà !! Lecture achevée !<br />
C'était une excellente histoire. <br />
Je n'ai qu'un seul regret T_T : """Parti promener le chien, inventa à son tour Valentin. Quoi ? Tu n’étais pas au courant ? J’ai acheté un chien la semaine dernière ! Il s’appelle Radar.""" <br />
Il aurait pu devenir mon perso préféré ce Radar ! Vraiment dommage que Valentin ne l'ait qu'inventé. Mais sinon, bravo, j'ai adoré ! Avec tout ce que je t'ai déjà dit avant, il est inutile de me répéter mais tu as réussi à faire quelque chose d'original, très bien construit, cohérent et léger à lire. <br />
Bizzzzzzzzzzz<br />
Enjoy, Spilou ^^
La Ptite Clo
Posté le 07/02/2009
*_* Merci ma Spilou d'amour d'avoir lu jusqu'au bout et aussi pour ton commentaire !
Hum...quand je jouais aux Sims, avec un Valentin et un Gabrielle en pixels, Radar existait c'était un gros toutou beige, vachement imposant, mais super câlin). Il est cool Radar ; je me souviens qu'il a poursuivi un voleur une fois ! x)(Et Gabrielle avat un chat qui s'appelait Cracotte). x)
Bref, en tout cas, encore merci, et bien des bisous ! ^^
Sati
Posté le 02/01/2009
Le coup d'envoi est lancé ! J'entame la lecture de "36, quai des Orfèvres". Ce premier chapitre m'a plu, surtout les échanges verbaux entre Gabrielle et le 'jeune homme'. Ca sent le flic à plein nez des deux côtés et le plus fort c'est qu'ils savent appliquer parfaitement l'adage "faites ce que je dis pas ce que je fais". Très bon début. <br />
<br />
Enjoy, Spilou ^^Reponse de l'auteur: Oh Spilou ! *_* Ton passage par ici me touche beaucoup *tend une part de gâteau*, je suis très contente que ça t'ait plue, et je te remercie pour ta reviews !
Comme tu dis...deux flics, mais c'est plus fort qu'eux...ils faut qu'ils fassent les flics. XD
Re-merci beaucoup et bien des bisous ! ^^
Jupsy
Posté le 23/03/2009
 Je viens d'achever ma lecture de ce premier chapitre. J'avoue que je l'ai trouvé suffisamment intéressant pour lire la suite dans un avenir proche. Même si certains passages m'ont semblé un peu rapide, j'ai aimé la dynamique de ce texte et son rythme. On n'a pas vraiment le temps de souffler entre la séance shopping et la petite virée en boîte. J'ai bien aimé les copines de Gabrielle, comme j'ai apprécié Gabrielle. D'ailleurs je me suis un peu identifiée à elle dans son entrain à se rendre en boîte avec ses copines. Elle est pas mal sous alcool et j'aime bien la relation qui se crée entre elle et son inconnu. Je me pencherai donc sur la suite très bientôt afin de savoir dans quel état elle s'est mise après son réveil... Je te dis au prochain chapitre :) <br />
La Ptite Clo
Posté le 23/03/2009
Oh ? Et bien, merci beaucoup d'avoir lu et apprécié. :)
C'est vrai que...j'aime beaucoup sauté d'une scène à une autre, et que bon...ça doit être parfois déstabilisant. J'espère que ça te dérange pas... C'est peut-être un peu rude (je me souviens plus trop, j'ai écrit cette histoire il y'a plus de deux ans, donc je veux bien croire qu'il y ait certains petits désaccords dans le rythme, le style ectera...(J'espère quand même avoir progressé depuis x))).
Bon, je ne peux pas m'attarder because dodo, mais je te fais de gros poutoux, et encore merci d'avoir pris le temps de commenter, ça fait toujours extrêmement plaisir. :) Mouwak !
Cricri Administratrice
Posté le 24/05/2008
Tu m'as bien eue, je l'admets. Moi, ce matin, je ne faisais que passer sur le site. Je me disais : "tiens, je n'ai pas encore eu l'occasion de lire La p'tite Clo' !" Rapidement, parce que je suis sur le départ, je vais jeter un oeil à tes productions et j'ouvre -clic- la première histoire. Et là, je vois la longueur du chapitre et je me dis que, pas moyen, j'aurai jamais le temps de tout lire avant 9h30 (9h30, c'est l'heure salle de bain). Bon, alors, je ne fais qu'éplucher le début des yeux. Et puis, les amies de Gabrielle débarquent et j'ai beau leur expliquer que là, pas moyen, faut que j'y aille, elles m'entraînent avec elles. Elles sont tellement vives, tellement dynamiques que c'en est étourdissant. Je me répète que ce n'est pas raisonnable, l'heure tourne. Mais voilà, elles me font boire un verre et, comme moi aussi je ne tiens pas l'alcool, je me retrouve presque sans transition en bas de page, ahurie, à me demander ce qu'il m'est arrivé. Et il est 9h40 et je suis en retard sur mon programme.<br />
Et je m'en moque, car je suis déjà amoureuse... de ce premier chapitre.Reponse de l'auteur: Je décline toute responsabilité pour tout retard ! XD Enfin Cristal, j'éprouve quand même un peu de joie à ton malheur, parce que ça t'a emballée. Et si ça t'a plu, je suis très contente. ^^ Enfin que rajouter de plus ?
Un énooooorme merci, et des tas de bisous ! ^^ 
Honey
Posté le 22/08/2007
No Review
Honey
Posté le 22/08/2007
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