Chapitre 1 : Vous avez dit "suicide" ?

Par Rouky

Victoria Boleyn, assise dans le jardin, observait les hortensia. Les couleurs de l’arbuste étaient vives, lumineuses. La jeune femme aurait pu passer la journée à contempler ce spectacle de la nature.

Le ciel était au gris dans le riche quartier de Chelsea, mais Victoria ne s’en attristait pas pour autant. Sa journée s’annonçait radieuse, elle le savait. Elle le sentait.

Au loin, elle aperçut Jack Lawrence, le jardinier du manoir, en train d’arroser des plantes avec soin. Le jeune homme, qui avait travaillé toute la journée, était couvert de sueur. Ses cheveux blonds étaient plaqués sur ses tempes, sa fine chemise trempée laissait apparaître ci et là quelques muscles saillants.

Le rouge monta aux joues de Victoria tandis qu’elle détourna le regard. Elle remarqua alors Sebastian, son cadet de trois ans, s’avancer vers elle, visiblement agité.

- Chère sœur, dit-il une fois arrivé à sa hauteur, je dois partir régler une affaire urgente. Je reviendrai dans quelques heures. Pourriez-vous prévenir les domestiques de ne pas m’attendre pour le dîner ? Je vous en saurai gré.

- Sebastian, vous sortez tout juste du manoir, alors pourquoi ne pas les avoir prévenu directement ? Demanda Victoria, ne cherchant pas à masquer son étonnement.

- C’est que... je m’apprêtais à le faire, voyez-vous. Mais, en descendant vers les cuisines, je suis tombé sur père. Il avait l’air drôlement contrarié. Je ne voulais pas qu’il me pose de questions sur mes intentions, alors je suis reparti en sens inverse...

- Oui, je comprends. Il est assez étrange, ces derniers temps. Allez régler votre affaire urgente, je préviendrai les domestiques.

- Je vous remercie, Victoria.

Victoria se remit à contempler les fleurs du jardin, tandis que son frère partit en direction de la grille du manoir. Restée ouverte, il s’apprêtait à sortir du domaine quand il tomba nez à nez avec Emily.

Sa jeune sœur, un panier rempli de fruits au bras, revenait visiblement d’un quelconque marché.

- Sebastian ? Demanda-t-elle. Vous partez ?

- Oui, j’ai une affaire à régler. Inutile de m’attendre pour le dîner, j’ai déjà prévenu Victoria.

- Tout va bien ? Vous avez l’air... bouleversé.

- Oui, ça va très bien, s’agaça l’aîné en contournant sa sœur. A tout à l’heure, Emily.

Le troisième enfant de la fratrie Boleyn regarda son frère s’éloigner, l’air confus. Elle haussa alors les épaules avant de regagner le manoir. En passant par le jardin, elle surprit Victoria en train de contempler le jardinier.

Mais Emily n’y prêta pas plus attention. Elle pénétra la demeure et monta rapidement vers les chambres sans croiser personne. Elle toqua doucement à l’une des portes, mais ne reçut aucune réponse.

Elle tendit l’oreille, et son cœur se déchira en entendant des pleurs discrets.

Bien que non invitée, elle s’introduisit dans la pièce, refermant la porte derrière elle.

Quelqu’un était allongé sur le lit, le corps tremblant. Emily posa son panier à fruit sur une commode et s’assit à côté de Lennox Boleyn. Son jeune frère, dernier enfant de la fratrie Boleyn, était secoué de sanglots.

Du haut de ses 17 ans, le jeune homme possédait un visage avenant et un corps d’athlète, ce qui ne laissait pas indifférent les jeunes bourgeoises du quartier.

Mais, en cet instant où la détresse paraissait l’avoir ravagé, il revêtait un air si juvénile qu’Emily se sentit le besoin de le protéger contre les maux du monde... ou du manoir.

- C’est encore elle, n’est-ce pas ? S’enquit la sœur aînée.

- Oui, sanglota son frère entre deux reniflements.

- Qu’a-t-elle décidé cette fois ?

- Elle... elle a décidé de m’emmener avec elle en Amérique... Elle veut m’emmener vivre à New York...

- Je vois....

Emily refoula du revers de la main les larmes qui perlaient à ses yeux. Se tenant droite, le visage fermé, elle s’exprima d’une voix froide et monotone.

- Ce n’est peut-être pas plus mal. Loin du manoir et de ses craintes, peut-être deviendra-t-elle ce qu’elle aurait toujours dû être : une mère aimante et protectrice.

- Non ! S’exclama Lennox en se tournant vers sa sœur. Je refuse de partir avec elle ! Je m’enfuirai s’il le faut.

- Ne sois pas ridicule ! Où voudrais-tu aller ? Nous n’avons aucune famille éloignée. Tu n’as ni argent, ni travail. Tu es encore mineur, donc sous la responsabilité de père et mère. Si tu t’enfuis, la police te retrouvera et te ramènera ici.

- Je ne veux pas, Emily. S’il te plaît, parle à mère, raisonne-la... Je t’en supplie, je ne veux pas partir. Ma vie est ici, à Londres, avec les gens que j’aime, avec toi, Victoria, Sebastian, avec mes amis... Non, pitié, je ne veux pas partir là-bas ! Aide-moi, je t’en prie !

- Tu sais bien que mère ne m’écoutera jamais, Lennox. Elle n’écoute personne d’autre qu’elle-même. C’est peine perdu, tu le sais. Il ne te reste plus beaucoup de temps avant ta majorité, petit-frère. A ce moment-là, tu pourras choisir de partir, et personne ne pourra t’en empêcher.

- Je refuse d’attendre aussi longtemps !

- Tu n’as pas vraiment le choix.

- Non, je refuse ! Répéta Lennox en se levant. Je n’irai pas !

Il sortit de sa chambre en claquant la porte, laissant les larmes d’Emily couler sans personne pour la consoler.

Le jeune homme dégringola les escaliers, prêt à sortir du manoir. Au moment où il s’apprêtait à franchir la porte, une voix dure retentit dans le hall.

- Lennox ! Où vas-tu ?

Le dernier fils Boleyn se retourna si brusquement qu’il manqua de tomber. Son père se tenait aux pieds de l’escalier principal. Le visage sévère, les traits tirés, il semblait plus fatigué que jamais, ce qui n’annonçait rien de bon.

- Je... je... Bégaya Lennox.

- Tu quoi ? Gronda son père.

- Je voulais simplement me dégourdir les jambes dans le jardin, père, voilà tout.

Son père s’approcha de lui, examina son visage larmoyant.

- Ta mère t’a parlé du projet de t’emmener en Amérique, c’est cela ?

- Je... Vous êtes au courant ? Oui, père, mère m’a tout raconté. Mais je refuse d’y aller ! Parlez-lui, père, je vous en supplie ! Ne la laissez pas m’emmener, par pitié ! Je veux rester ici !

Mark Boleyn détourna le regard, la lèvre pincée.

- Allons, tu sais qu’elle ne m’écoutera jamais. Elle n’écoute personne d’autre qu’elle-même.

- Pourquoi dîtes-vous tous cela ?! S’emporta Lennox. Evidemment qu’elle ne s’écoutera qu’elle-même, si personne ne prend le temps de lui parler !

Il reçut une gifle retentissante, qui le fit reculer de quelques pas.

Il porta la main à sa joue déjà rouge, le corps parcourut de tremblements. Mais ce n’était plus seulement la tristesse qui le secouait désormais. Non, il y avait dorénavant de la fureur en lui, qui le tiraillait au désespoir.

- Je t’interdis de hausser le ton contre moi, mon fils, gronda Boleyn. Monte immédiatement dans ta chambre. Tu seras privé de dîner. Je ne veux plus te voir, file d’ici.

Lennox s’inclina rapidement, puis détala à toute vitesse.

Mark Boleyn poussa un profond soupir. Il se dirigea ensuite dans un dédale de couloirs qui l’emmenèrent jusqu’aux quartiers des domestiques.

Toutes sortes de questions se bousculaient dans sa tête, sans parvenir à y mettre de l’ordre. Au détour d’un corridor, il croisa Anne Howard, l’intendante du manoir.

La femme, âgée d’une quarantaine d’années, arbora un sourire épanouie en apercevant le maître de maison.

- Monsieur Boleyn, comment allez-vous ? Et que faîtes-vous donc dans le quartier des domestiques ?

- Je vais bien, maugréa l’homme. Je réfléchissais, et mes pas m’ont amenés ici, voilà tout.

- Vous avez l’air tourmenté. A quoi donc pensiez-vous ?

- A rien qui ne vous regarde, madame Howard. Retournez à vos occupations, je vous prie. Ah, attendez ! Maintenant que j’y pense, prévenez la cuisinière que Lennox ne dînera pas avec nous ce soir. Sur ce, je vous laisse.

Alors que Mark Boleyn s’éloignait, Anne le contempla de dos, les lèvres pincées pour s’empêcher de sourire béatement.

Une fois l’homme partit, elle remonta les couloirs jusqu’à atteindre les cuisines. Alors qu’elle s’apprêtait à informer madame Estragon du nouvel ordre, elle vit apparaître Victoria Boleyn sur le seuil.

- Madame Boleyn ? S’étonna l’intendante. Que faîtes-vous donc ici ?

- Je voulais simplement vous prévenir qu’il vous faut retirer un couvert pour le dîner.

- Oui, madame, je le sais déjà. Monsieur Boleyn votre père vient de me prévenir que le jeune Lennox ne soupera pas ce soir.

Victoria haussa un sourcil, l’air confuse.

- Et bien, vous pouvez en retirer un deuxième, car mon autre frère ne dînera pas non plus.

Cette fois, c’est Anne qui fut surprise.

- Bien, madame. Je rapporte l’information immédiatement.

- Je vous remercie. Bonne journée à vous, madame Howard.

- A vous aussi, madame Boleyn.

Victoria remonta le dédale de couloirs jusqu’à l’entrée du manoir. Elle sortit à nouveau dans le jardin, un bol d’air frais lui soufflant au visage.

Elle regarda à droite, à gauche. Malheureusement, le jardinier avait disparu.

*

- Thomas ?

Mon nom avait été prononcé si discrètement que je mis un certain temps à me rendre compte que l’on m’interpellait.

Je me tournais alors vers la source de cette voix.

Isen Gallant, attablé à ma gauche, s’agitait sur sa chaise.

Vêtu d’un complet couleur bleu de Prusse, ses yeux sombres virevoltaient entre tous les invités présents, l’air mal à l’aise.

Nous étions une petite vingtaine autour de la longue table, dégustant caviar et autres mets succulents.

En face de nous, mes parents riaient à cœur ouvert avec leurs invités. De la famille éloignée, des amis de longue date, des fonctionnaires respectables... Mon père n’avait pas lésiné pour la fête donnée en l’honneur de mon retour à Londres.

Voilà quelques jours que Gallant et moi étions arrivés à la capitale. Je m’étais rendu compte avec plaisir que le détective français parlait parfaitement bien la langue de Shakespeare, si bien qu’il n’avait nul besoin de mon aide lorsque je le laissais seul pour diverses raisons.

Par chance, mes parents avaient accueillis le détective avec grand enthousiasme, après avoir appris le dénouement de la sordide affaire de la masure du peintre. Ils l’avaient immédiatement choyés et gâtés aussi bien en nourriture qu’en cadeaux en tout genre, dont ce magnifique costume qu’il revêtait aujourd’hui, pour le remercier de m’avoir extirpé d’une affaire aussi embarrassante.

Par chance encore, mon père avait écouté avec attention mon désir de devenir aspirant détective auprès de Gallant, et accepta donc ma requête de me laisser un an pour me parfaire dans ce métier, avant de trouver une femme pour offrir des héritiers à la famille Laon.

Depuis une semaine, la chance ne cessait de me sourire.

- Qu’avez-vous ? Demandai-je en me penchant vers Gallant. Est-ce que tout va bien ? Vous êtes un peu pâle.

- Oui, oui, je vais bien. Enfin, je crois... Seulement, j’ai besoin d’un peu d’air frais. Je n’ai pas l’habitude d’être en présence d’autant... d’animation.

- Oui, je comprends. Venez avec moi, je vous emmène jusqu’au jardin.

Nous nous levâmes, et j’expliquai rapidement à mes parents que Gallant et moi allions fumer dehors. Ils acquiescèrent, proposèrent un verre de vin français que Gallant refusa poliment, et nous laissèrent sortir de table.

Une fois dans le jardin, Gallant inspira l’air à grandes goulées, puis se pencha en avant, les mains sur les genoux.

- Vous êtes sûr que tout va bien ?

Il ne me répondit pas tout de suite, ce qui accrut mon inquiétude.

- Voulez-vous que j’aille chercher de l’eau ? M’enquis-je.

- Non, surtout pas ! S’exclama le détective en se redressant. Restez seulement un moment avec moi, je vous prie.

- Vous n’êtes pas encore habitué à la vie mondaine, à ce que je vois.

- Et j’espère bien ne jamais l’être... Comment faites-vous pour... supporter tous ces gens ? Toutes ces discussions vides et surfaites ?

- Je suis né dans cette société, voilà tout. Mais ne vous inquiétez pas, je vous rappelle que nous repartons en France dans quelques jours.

- C’est à la fois si près et si loin... Mais, dîtes-moi, n’avez-vous toujours pas changé d’avis ? Maintenant que vous avez revu votre famille, êtes-vous toujours prêt à sillonner mon pays à la recherche de crimes à résoudre ?

- Oui, Gallant, je suis toujours prêt !

Le détective hocha lentement la tête, les yeux soudain exorbités.

- Gallant ? Demandai-je simplement.

- Je... je crois que j’ai... un peu trop forcé sur... l’alcool...

Il se contorsionna soudain en avant, les mains sur l’estomac, et vomit sur mes mocassins.

*

Le dîner était terriblement silencieux.

Mark Boleyn, Victoria et Emily soupèrent sans échanger un mot. Le père, les sourcils froncés, semblait perdu dans ses propres réflexions. Victoria, l’air rêveuse, souriait toute seule. Emily, quant à elle, observait son père et sa sœur tour à tour, se demandant à quoi ils pouvaient bien penser.

- Mère n’a pas voulu dîner ? Questionna alors la jeune femme.

Sa prise de parole fut accueillie par un sursaut de la part de son père.

- Je l’ignore, dit Mark Boleyn. Puisqu’elle n’est pas descendue d’elle-même, j’ai supposé qu’elle ne voulait pas dîner.

- C’est étrange de sa part. Elle ne rate jamais un repas, d’habitude.

- Ce n’est pas bien grave, remarqua Victoria. Cette journée n’a pas été de tout repos pour elle, peut-être veut-elle simplement se reposer.

- Hmmm, se contenta de marmonner monsieur Boleyn. Anne !

L’intendante, restée en retrait en attendant la fin du repas, accourut à l’appel de l’homme.

- Oui, monsieur ?

- Allez voir si Catherine est partie se reposer, je vous prie.

- Bien, monsieur.

Ravie à l’idée que Boleyn lui eut parlé, Anne Howard se pressa de monter rapidement vers les appartements de la maîtresse de maison.

En passant dans le couloir reliant toutes les chambres entre elle, elle entendit des bruits étouffés venant de la chambre de Sebastian. ”Le jeune maître n’était-il pas censé être parti ?” Se demanda l’intendante. Elle se pencha pour écouter à la porte, mais ne pu rien distinguer d’autres que des gémissements semblables à des pleurs.

Elle s’éloigna alors, et repartit vers la chambre de Catherine Boleyn.

Elle toqua une fois, deux fois, trois fois, mais aucune réponse ne lui parvint.

- Madame Boleyn ? Demanda-t-elle.

Toujours aucune réponse.

Elle attendit quelques secondes, puis tourna la poignée.

Elle entra dans la pièce sombre, et distingua le corps de madame Boleyn allongée sur son lit, les yeux grands ouverts rivés vers le plafond.

Une tasse de thé à moitié vide reposait sur la table de chevet.

Anne Howard ne parut nullement étonnée de cette situation, même en voyant que la poitrine de la dame ne se soulevait pas. L’intendante attendit quelques secondes, puis, comme un automatisme, se mit à crier fort, très fort.

En moins de vingt secondes, Mark Boleyn et ses filles accoururent, et tous purent contempler le cadavre inerte de Catherine Boleyn.

Moins de trente minutes plus tard, la police était sur les lieux.

*

Je vis mon père revenir dans le salon, le visage grave.

Tous les invités étaient partis. Ne restait plus que mes parents, les domestiques, Gallant et moi-même. Alors que ma mère, installée derrière son piano, jouait Sonate au Clair de Lune de Beethoven, Gallant était affalé sur un canapé, un grand verre d’eau à la main.

Je souris malgré moi, étonnamment surpris de voir à quel point le détective ne tenait pas l’alcool. J’avais changé ma paire de souliers, me promettant au passage de ne plus laisser Gallant goûter à l’ivresse des vins.

Mon allégresse cessa subitement en voyant revenir mon père, visiblement accablé après avoir passer un coup de fil.

- Est-ce que tout va bien ? Lui demandai-je.

- Non, fils, pas vraiment. Mark Boleyn vient de m’annoncer que sa femme s’est suicidée.

- Comment ?! M’écriai-je en me levant. Madame Catherine Boleyn ? Mais... c’est... c’est impossible ! Il y a plusieurs mois, j’ai passé toute une après-midi avec elle. Elle avait des projets et des ambitions plein la tête ! Pourquoi se serait-elle suicidée ? C’est absurde !

Gallant avait relevé la tête, sourcils froncés.

Mon père me répondit sur un ton attristé :

- Ils ont trouvés sur sa table de chevet une fiole contenant du poison. Les experts sont en train de l’analyser. Moi aussi, je ne comprends pas, fils. Je ne comprends pas du tout...

- Il paraît que ses enfants n’étaient pas faciles à vivre, ces derniers temps, renchérit ma mère qui avait arrêté de jouer du piano. Peut-être en a-t-elle eu assez, et ainsi aurait-elle décidée de mettre fin à ses jours.

Un silence froid s’abattit sur nous, bientôt rompu par un toussotement exagéré de la part de Gallant.

- Est-ce que, par hasard, il serait possible d’aller rendre visite à cette famille Boleyn ? Peut-être y trouverons nous plus de réponses quand au geste de Madame...

- Oui, répondis-je, vous avez raison. Père, permettez-nous de nous y rendre, je vous prie.

- Allez-y, allez-y, répliqua-t-il. Je vais passer un coup de fil à l’inspecteur Sharp pour qu’il vous laisse carte blanche.

Je me renfrognais en entendant ce nom, ce que dû remarquer Gallant, car son regard s’attarda sur moi.

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Etienne Ycart
Posté le 17/07/2025
Une enquête a l'Agatha Christie est lancé qui a tué Anne Boleyn ( Catherine)
Zut, moi qui croyait que c'était Henri VIII ?

bon, je vais essayer de rester serieux, il y a beaucoup d'informations dans cette histoire, je vais me concentrer, pour t'aider à trouver le coupable
( puisque tu dis que c'est un faux suicide )
au fait ?
ne devrait tu pas ne pas dire que ce n'est pas un faux suicide, et que les lecteurs s'en rendent compte de eux même !
Rouky
Posté le 18/07/2025
Salut ! ^^

Ah ah ce cher vieux Henry n'est pas présent ici !
Le fait de dire rapidement qu'il s'agit d'un faux suicide est lié au premier livre de cette saga lais, puisque je ne sais pas si tu as lu le premier tome, je vais éviter de te spoiler !

Bonne lecture, et peut-être à bientôt ^^
Etienne Ycart
Posté le 18/07/2025
J'ai hésité , devant tous tes écrits, bien maintenant que tu en parles, par lequel je commence
lequel tu préfére que je lise en premier ?
Rouky
Posté le 18/07/2025
Ah ah, je te conseille le premier : "Masure couleur pastel", même s'il n'est pas trop indispensable pour comprendre le le 2 ^^
Minerve
Posté le 26/04/2025
Salut !
Je suis conquise, l'ambiance entre "Bridgerton" (en tous cas ça m'évoque ça, avec la famille bourgeoise nombreuse et tous les frères et sœurs) et les détectives qui ne sont pas sans rappeler Watson et Sherlock est très bien construite ! La narration est fluide, avec des scènes qui s'imbriquent parfaitement, ainsi que les points de vus au manoir qui s'enchainent, se passent le flambeau (c'est comme si la caméra passait de main en main, dès qu'un personnage a une interaction avec un autre, on reste sur ce nouveau personnage). C'est bien construit, très bien joué !
Je me suis déjà attachée au détective Gallant (le pauvre qui tient pas l'alcool, j'ai quand même cru qu'il avait été empoisonné au début !) et au narrateur, Thomas Laon !
Ah si, juste une question : à quelle époque se passe l'histoire ? Je suis partie du principe que c'était une époque style victorienne, mais le "coup de fil" du père à la fin me fait douter ?
Rouky
Posté le 27/04/2025
Bonjour !
Merci beaucoup pour ton commentaire, il me fait très plaisir !

Je me suis beaucoup amusée à écrire la scène sur le point de vue des frères et sœurs qui passent d'un personnage à l'autre, alors je suis contente quand cette scène interpelle et plaît !

Pour ce qui est de l'époque, c'est une bonne question ! L'histoire se passe dans une marge entre la fin du 19eme et le début du 20eme (j'ai pour référence les débuts de Sherlock Holmes et l'époque d'Agatha Christie).

Mais je ne voulais pas écrire clairement les dates car, n'étant pas historienne, je veux éviter des coquilles historiques ou un anachronisme évident. Le fameux coup de fil est possible pour les riches familles de l'époque, la téléphone fixe étant existant même si encore rare.

Mais s'il y a des choses plus tard qui sonnent comme un anachronisme, n'hésite pas à m'en faire part afin que je puisse rectifier !

Encore merci, et j'espère à bientôt !
Minerve
Posté le 27/04/2025
Ah d'accord oui, merci pour la précision (ça fait sens !)! 😁
Paloma Chataig
Posté le 27/03/2025
Bonjour Rouky, j’ai eu un peu de mal à accrocher sur la 1iere partie sur la famille Boelyn mais la suite m’a emportée ! Tu écris très bien, c’est fluide et agréable !
Rouky
Posté le 29/03/2025
Ah dommage que tu n'ais pas accroché !😭
Mais merci pour ton commentaire ! :-)
Vermeille
Posté le 27/03/2025
Salut Rouky !

Un début de chapitre bien rythmé avec un vrai parfum de roman à suspense victorien. L’ambiance est posée : entre les non-dits familiaux, les tensions latentes, et cette mort un peu trop bien arrangée pour être honnête, on sent qu’il y a anguille sous roche.

Les transitions entre les scènes du manoir et celles de Gallant fonctionnent bien, même si on est un peu surpris du ton presque léger (voire comique) du détective au milieu d’un contexte plutôt dramatique. Ça crée un décalage qui peut fonctionner si c’est assumé comme un duo à la Sherlock/Watson un peu moderne.

Curieuse de voir comment l’enquête va démarrer concrètement, et si le mystère de la mort de Catherine va prendre une tournure plus inattendue. Le casting familial est riche, il y a matière à créer des rebondissements !
Rouky
Posté le 27/03/2025
Merci beaucoup pour ton commentaire ! :-)
OEL
Posté le 22/03/2025
on récit est captivant et immersif Tu as réussi à instaurer une atmosphère intrigante dès les premières lignes, tout en développant efficacement les tensions et les relations entre les personnages. personnellement je trouve que c'est compliqué d'écrire un écrit policier surtout de le maintenir dans le temps alors je trouve ça incroyable de s'y plonger dès le premier chapitre
Rouky
Posté le 23/03/2025
Merci beaucoup !
Oui le genre policier est pas facile😅
Merci pour ton commentaire, ça m'encourage beaucoup !
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