Ewen s’était levé tôt ce matin-là, encore plus tôt que les autres jours. Le ciel commençait à prendre des couleurs carmin à l’horizon, fleurissant la mer de reflets rosés. L’océan venait tranquillement déposer des pluies d’embruns sur la plage de galets en contrebas. Plus loin, près de la falaise à pic, se dessinaient dans l’aurore les volatiles endormis dans leurs immenses nids. La roche noire disparaissait dans l’eau ondoyante en de multiples remous monotones. Le vent susurrait à ses oreilles comme une amante, enlaçait ses vêtements et caressait sa peau.
À cette heure-ci, le monde semblait figé dans un sommeil éternel. Tous les ouvriers dormaient encore. Les deux cents hommes que le Kâ avait envoyés pour creuser un escalier dans la roche et de magnifiques estrades se reposaient à même le sol le long du littoral. Les ventres se gonflaient sous la respiration, des ronflements et des mouvements épars ricochaient de silhouette en silhouette.
Sa mission prenait fin dans trois jours. Plus le tournoi approchait, plus son angoisse devenait sourde. Trois jours avant de prendre la direction de Mallaig.
La veille, un messager l’avait alerté que le jeune héritier au trône, Kian, les rejoindrait dans la matinée pour approuver les avancements de l’événement.
Il avait ordonné à Cyla de rejoindre les Montagnes, mais elle avait refusé net et la lueur de défi dans son regard lui avait enlevé l’envie de batailler avec elle. Elle devenait de plus en plus entêtée, contestait sans cesse ses ordres, et il ne savait plus quoi dire ou quoi faire pour être obéi. Elle qui avait toujours été raisonnable. Ewen soupira. L’évidence était limpide : l’adolescence était là.
Il observa sa fille dormir et fut immédiatement attendri. Elle était assoupie en boule sur les quelques couvertures amassées pendant le voyage, son visage respirait la sérénité. Ses cheveux châtains étaient collés contre ses tempes à cause de sa nuit agitée, sa bouche entrouverte, sa peau perlée d’une transpiration nocturne. Elle paraissait bien plus jeune que son âge, onze ans tout au plus. Il ajusta une couverture qui lui servait d’oreiller et passa ses mains entre les tresses multicolores de sa chevelure. Où serait-elle en sécurité, maintenant que la puberté arrivait à grands pas ?
Ewen repensa à la période de sa vie où il avait eu l’impression d’être en sécurité : vingt ans plus tôt, au Palais du Kâ.
À cette époque, il avait vécu proche de la famille royale. Son frère aîné, Valek, bien que jeune, occupait la fonction de Mémoire du Monde. Leur père endossait la charge d’inspirateur des matériaux. Ewen, quant à lui, avait suivi une formation pour devenir garde royal. Il apprenait à maîtriser les arts martiaux : le Kansaï, et il était l’un des meilleurs apprentis de la Cité.
C’était une période d’insouciance : nourriture et vêtements en abondance, des dizaines de personnes à leur service, un appartement luxueux où l’argenterie rivalisait avec les dorures, les sculptures avec les fresques et les buffets garnis avec les bouquets de fleurs. Ces souvenirs s’évanouissaient lentement dans les méandres de sa mémoire.
Cette quiétude et cette sécurité n’avaient pas duré. La popularité grandissante de son père et de son frère avait provoqué leur chute. Le Kâ, jaloux de tant de prestige, avait ordonné l’assassinat de toute leur famille. Ewen et Valek avaient été les seuls survivants de cette nuit sanglante. Après avoir vécu plusieurs jours dans les souterrains du palais, ils avaient fini par se cacher dans les Montagnes Ocres. Valek, rongé par la haine, avait pris la décision de partir à Mallaig et Ewen n’avait plus jamais entendu parler de lui.
En repensant à cette période, la colère et la tristesse le démangèrent de nouveau. Il se demanda pourquoi il obéissait encore et toujours au Kâ. Pourquoi il n’avait pas vengé sa famille depuis toutes ces années. La réponse lui apparut quand Cyla marmonna quelques mots, encore transportée par ses rêves.
Sa fille.
Jamais il ne pourrait l’abandonner pour poursuivre une vengeance qui risquait de la rendre orpheline. Ewen savait que son besoin de construire quelque chose dépassait son envie de détruire. Sa fille en était la preuve. Il comptait la voir grandir, il comptait la voir s’épanouir. Jusqu’à son dernier souffle.
Cyla s’éveilla et darda ses yeux dissemblables sur lui.
— Ça va Papa ?
— Oui, mon ange. Tu as bien dormi ?
— Oui, oui, répondit sa fille.
— Le prince Kian va arriver, je ne veux pas que tu lui adresses la parole. Il pourrait être dangereux. S’il te parle, baisse le regard. N’attire pas l’attention sur toi. C’est bien compris ?
— C’est compris. Comme d’habitude.
Ewen sourit, satisfait, et lui ébouriffa les cheveux. Cyla s’extirpa de son étreinte avec une grimace.
— Lève-toi, il nous reste deux-trois choses à préparer.
L’enfant s’exécuta. Elle rangea ses affaires calmement, se rinça le visage avec un peu d’eau, et fixa son père d’un air sérieux.
— Papa, tu penses qu’on a fait le bon choix ?
— Au sujet de quoi ?
— Hé bien des femmes enfermées. Vous les avez libérées, mais vous les avez ensuite livrées au Kâ.
— Cyla, on en a déjà parlé. Elles ne pouvaient pas vivre dans les Montagnes avec nous. L’information se serait ébruitée et nous aurions été attaqués.
— Tu n’en sais rien.
Ewen leva les yeux au ciel. Il préféra changer de sujet plutôt que d’argumenter.
— On se fait un petit combat ?
Les yeux de Cyla pétillèrent immédiatement. Depuis quelques années, il apprenait à sa fille les rudiments de l’art du combat national : le Kansaï. Il espérait la rendre plus robuste et lui permettre à se défendre dans l’éventualité où elle se retrouverait seule.
Cet art se divisait en trois techniques ou trois grades. Le narah ou communément appelé « bâton-liane » qui se pratiquait à l’aide d’un bâton long et flexible de plus de trois mètres à l’extrémité fine et cinglante. L’affrontement se déroulait à distance où, à tour de rôle, chaque assaillant tentait d’atteindre son adversaire plus de cinq fois d’affilée.
La seconde technique utilisait le tarkah, le descendant de la lance. Il s’agissait d’un grand bâton extrêmement d’un mètre cinquante, équipé de chaque côté de deux piques en fer, ressemblant pour l’une à la lame incurvée d’un couteau à viande et pour l’autre à un crochet pensé pour faucher l’arme de l’adversaire. L’affrontement consistait à neutraliser le tarkah du rival.
La dernière technique du Kansaï, l’ékri, se pratiquait à l’aide de deux bâtons très courts sertis de piquants. L’un était tenu en main à la manière d’une épée, l’autre s’attachait en dessous du bras par deux lanières en cuir et dépassait la main de quelques centimètres. L’ékri symbolisait l’affrontement des maîtres, le combat rapproché. D’égal à égal. La guerre des tactiques et techniques pour tuer son adversaire. Les duels se terminaient par la mort d’un des deux participants. Les gardes royaux avaient agrémenté ces armes de fines piques en fer qui, d’un seul coup, pouvaient vous perforer le thorax.
Cyla récupéra son tarkah avec excitation. Il était adapté à sa taille. Elle se positionna face à son père, l’arme pointée vers lui. Une lueur de défi et d’amusement miroitait dans ses pupilles. Ewen, avec un sourire bienveillant, fit quelques mouvements pour s’échauffer et se planta dans le sol pour avoir un bon appui. Une rafale souleva leurs habits et leurs cheveux, donnant le départ.
Cyla se jeta sur son père. À l’aide de ses deux mains, elle projeta son arme à son encontre. Les lames s’entrechoquèrent dans les airs. Un claquement d’acier résonna autour d’eux. Sans attendre, l’enfant effectua une rotation et tournoya avec son arme. Ewen recula pour être hors de portée. Par la suite, elle fit glisser son instrument de combat d’une main à l’autre dans de multiples moulinets de poignet, en préparation d’une attaque. Ewen ne lui laissa pas le temps de réfléchir à sa manœuvre et fila en avant, la lame transperçant dangereusement l’espace entre eux. Cyla accusa le coup avec son tarkah dans un rictus triomphant. Le bois des instruments se croisa et se délia plusieurs fois dans une symphonie de fer et de bruits sourds. La jeune fille, à peine essoufflée, s’accroupit soudain pour viser le bassin de son père.
Pris au dépourvu, Ewen recula d’un pas, le tarkah se figea dans le vide à quelques centimètres de son bas-ventre. Les lèvres d’Ewen s’étirèrent dans un grand sourire, satisfait du travail de sa fille. Son pas avait l’élégance d’un chat et sa souplesse naturelle lui permettait de le surprendre de plus en plus souvent. Tous deux se déplaçaient en cercle, à l’affût du moindre geste. Les ouvriers s’étaient réveillés et plusieurs d’entre eux se rapprochaient pour admirer le combat. Subitement, Ewen réalisa un assaut vers le flanc droit de sa fille. Cyla, l’ayant anticipé, faucha son arme avec le crochet de son tarkah.
Le bâton virevolta dans les airs. Ewen le rattrapa d’extrême justesse avant qu’il ne touche le sol, sous le regard médusé de sa fille. Aussitôt, il tenta de faucher son adversaire. Sa fille, dans un saut fluide, déjoua l’offensive et se rétablit avec agilité. Ewen esquiva le coup suivant d’un geste d’épaule et para les attaques successives de son enfant que la frustration semblait gagner. Son amusement s’éteignit soudain lorsqu’il aperçut l’ensemble des ouvriers autour d’eux. Ils avaient attiré trop d’attention. D’un geste, il arracha le tarkah des mains de Cyla pour mettre fin au combat.
L’enfant hurla de dépit.
— Papa ! Tu triches ! On n’a pas le droit d’utiliser les mains !
— Mais c’est toi qui ne tiens pas ton arme convenablement. Je l’ai à peine effleuré ! s’exclama Ewen en riant, tentant de cacher son inquiétude à sa fille.
— C’est pas vrai ! Tricheur ! s’égosilla-t-elle, dépitée.
Cyla essaya d’attraper son bâton que son père maintenait en l’air. Rouge comme une tomate, le souffle court, elle sautait de toutes ses forces pour récupérer l’objet de sa défaite. Furieuse, elle lança un regard noir à son père et partit s’asseoir un peu plus loin, l’air boudeur.
— Mais regardez-moi ce mauvais perdant, taquina Ewen en notant que les ouvriers, enfin, regagnaient leurs occupations.
Cyla le fusilla du regard, les larmes aux yeux.
— J’allais gagner ! J’avais déjà une manœuvre qui allait te terrasser !
— Me terrasser ? Te voilà donc bien sûre de toi !
Ewen reposa le tarkah de sa fille au sol et s’accroupit près d’elle.
— Tu te débrouilles de mieux en mieux. Je suis fier de toi.
Sa fille releva le menton et finit par lui sourire. Ewen lui ébouriffa les cheveux.
— Tu vas faire des exercices avec Héclion avant de manger ?
— Oui ! s’écria l’enfant en se relevant d’un bond.
Ewen la regarda s’éloigner vers le rebord de la falaise. Elle siffla plusieurs fois l’oiseau. Héclion ne tarda pas à apparaître. Ewen commença à donner quelques ordres aux ouvriers pour exécuter le travail de la journée tout en gardant un œil sur sa fille qui s’amusait avec l’aigle.
Le jeune prince Kian arriva quelques instants plus tard, monté sur un destrier couleur suie. Il était seulement accompagné par un garde. Celui-ci avait une peau plus blanche que la plupart des habitants d’Étioli, ce qui intrigua Ewen. Venait-il d’une autre cité ? Les deux hommes étaient lourdement armés. Ils portaient deux ékris à la ceinture, un tarkah, arrimé en diagonale sur leur dos, et le narah qui reposait dans son coquillage sur le flanc des chevaux. Ewen héla sa fille encore en train de courir près des falaises. Cyla se dépêcha de le rejoindre. Père et fille courbèrent l’échine alors que le prince héritier mettait pied à terre avec agilité. Son regard sombre se posa sur eux. Il lissa sa chemise en soie.
— Ewen c’est bien ça ? demanda-t-il avec une voix d’où perçait la curiosité.
— Oui, Sire.
— C’est vous qui vous occupez de récolter des informations sur ces rapaces ?
— Oui, tout à fait. Dabde Harnan s’occupe de la préparation du tournoi. Il est un peu plus loin. Je peux vous montrer les travaux en attendant que le chef d’œuvre soit disponible.
Kian acquiesça, apparemment pressé d’en finir. Cyla les suivit docilement, sans faire de bruit. Ewen montra du doigt la dizaine de troncs d’arbre que les ouvriers avaient disposés près de la falaise en guise d’estrade.
— Ce n’est pas très original… souligna le Prince.
— J’en conviens, sire. Mais je crains que le public ne reste assis bien longtemps.
— Pourquoi cela ? interrogea KIan, les sourcils froncés.
Ewen marqua un temps de pause, hésitant à révéler les informations qu’il possédait sur les créatures.
— Et bien… Je ne pense pas que les Ombres se laissent tranquillement dépouiller de leur progéniture… Ils risquent certainement de se défendre.
Kian hocha la tête et s’approcha du bord de la falaise pour mieux apercevoir les bêtes qui volaient en contrebas et l’escalier taillé à même la roche. Une pensée criminelle traversa l’esprit d’Ewen. Le Prince était si proche du gouffre. Une petite poussée et…
— Ne vous penchez pas trop, la falaise est friable, Sire.
Le jeune homme recula.
— Dites-moi, comment les concurrents espèrent-ils atteindre les œufs ? L’escalade de ces rochers me semble périlleuse.
— Je le confirme, j’ai moi-même tenté l’ascension hier, c’est très dangereux, mais j’ai réussi. Cela demande par contre une bonne pratique de la grimpe et une grande concentration.
— Donc c’est possible, murmura Kian plus pour lui-même que pour Ewen. Savez-vous combien pèse un de ces œufs ?
— Non, je ne me suis pas risqué à approcher l’un des volatiles.
— Bon, nous verrons bien alors. Il est vraiment crucial qu’un homme réussisse à en ramener un. Il me faut un spécimen.
Ewen dévisagea le Prince, déconcerté. Pourquoi avait-il besoin d’un œuf d’Ombre ? Pourquoi cet intérêt pour les volatiles ?
— Il vous faudra un dresseur dans ce cas de figure, informa Ewen.
Il n’avait nulle intention de proposer ses services à la royauté, mais il pensa bon de préciser au jeune homme que le dressage d’un animal ne s’improvisait pas.
— Je prendrai votre fils si vous ne survivez pas au jeu, déclara-t-il d’un ton détaché.
Cyla, immobile jusqu’à présent, fit un pas en avant, le regard noir.
— Je ne travaillerai jamais pour vous, répondit-elle avec affront. Dressez-le vous-même votre oiseau !
Ewen la tira en arrière en la fusillant du regard.
— Je suis désolé, mon prince, il ne voulait pas dire ceci. Il fera tout ce que vous direz.
— Ah ça non ! Jamais ! rétorqua-t-elle.
— Cyla, tais-toi, ordonna Ewen d’une voix blanche de peur.
Kian balaya l’air de la main pour lui imposer le silence. Il s’agenouilla près de Cyla.
— Regarde-moi.
Cyla soutint son regard, la mâchoire crispée, le corps tendu. Tout son être montrait sa haine pour le jeune Prince. Kian eut un mouvement de recul en croisant son regard et se releva brusquement.
Ewen vit l’ahurissement danser dans les prunelles du Prince.
— Qui est cet enfant ? Où l’avez-vous trouvé ? Est-il un Astra ? s’emporta-t-il.
Épouvanté par les questions, Ewen se décomposa. Comment l’héritier avait-il deviné ? Personne n’avait vu d’habitant d’Astrakam depuis des décennies.
— Mon oncle, la Mémoire du Monde, avait raison. C’était toi le jour du marché, n’est-ce pas ?
Cyla fixa le Prince, incrédule ; ses épaules tremblaient. Son souffle saccadé trahissait sa peur. Elle avait perdu l’aplomb des minutes passées. Quant à Ewen, la panique avait pris possession de lui. Il tenta de faire le vide dans son esprit pour analyser la situation. Il repéra les armes, les distances, les cachettes pour mettre à l’abri Cyla. Il anticipait que le combat serait rude, car il ne connaissait pas le niveau de l’héritier en combat rapproché, mais il aurait le dessus. C’était une question de vie ou de mort. Sa poigne se fit plus ferme sur le bras de sa fille, à deux doigts de déclencher le signal établi entre eux en cas de danger imminent.
Kian ne fut pas dupe de la tension qu’il avait engendrée. Il s’exclama avec une voix qui se voulait rassurante :
— Je ne vous veux pas du mal. Je cherche juste des réponses.
Il montra ses paumes en avant, signe de soumission, et détacha lentement les ékris de sa ceinture. Ewen l’observait, prêt à l’attaquer à tout moment. Kian déposa les armes au sol et se délesta de son tarkah dans un mouvement fluide.
— Si vous répondez à mes questions, je ferai tout mon possible pour vous éviter d’avoir à participer à ce jeu risible. Je vous le promets. Je ne suis pas comme mon père.
Désarmé, son adversaire était beaucoup moins dangereux. Kian attendait le verdict d’Ewen patiemment.
— Allez-y, posez-les, vos questions, concéda Ewen en faisant passer Cyla derrière lui.
— Votre fils a-t-il une marque ? A-t-il un Sillage ?
Cyla s’agrippa à lui plus fortement, dans l’incompréhension la plus totale. Ewen l’avait protégée de tout : du monde, des hommes, de son histoire, de sa mère aussi. Tant d’ignorance pour son âge n’était pas forcément une bonne chose.
— Je ne vois pas ce que vous voulez dire, éluda-t-il.
— Ewen, je pose ces questions en toute amicalité. Si vous n’y répondez pas, je trouverai d’autres moyens bien moins agréables, autant pour lui que pour vous…
Ewen hocha la tête.
— Je répète ma question, votre fils a-t-il une marque sur le corps ?
— Non, répondit-il dans un souffle.
— Rien qui ressemblerait à ceci ?
Kian enleva sa chemise de soie et se détourna. Le dresseur aperçut sur sa clavicule trois lignes parallèles, exactement comme celles que portait sa femme. Au niveau de l’arrière de sa nuque, il remarqua aussi une vilaine cicatrice qui indiquait une blessure à la moelle épinière.
— Non, sire. Cyla n’a pas ce genre de marque…
— Alors sa mère devait en posséder une ?
— Oui. C’était une Astra. Mais elle est morte il y a treize ans.
Ewen sentit le regard de sa fille se poser sur lui comme un fardeau, une pierre si lourde que cela lui donna immédiatement une migraine et l’envie de vomir.
— Donc il ne sait pas aller dans cette cité ? déplora Kian.
— Non. Il n’a jamais connu sa mère. Il n’est pas né là-bas.
Le prince soupira, dépité.
— Comment s’appelait votre femme ?
— Ixtchel.
Kian porta la main à son front.
— C’est elle qui m’a marqué. Il y a dix ans.
— C’est impossible, murmura Ewen.
— Oh si, je m’en souviens très bien, insista Kian. Ce n’est pas le genre d’événement qu’on oublie. Sans sa marque, je serais certainement mort.
Ewen lui lança un regard noir. Le prince sembla enfin comprendre et haussa les sourcils. Cyla lâcha la main de son père.
— Ces oiseaux viennent de là-bas. J’en suis sûr, ajouta Kian pour changer de sujet. Ils vont me permettre de rejoindre Astrakam. Je dois m’y rendre.
Il ramassa ses armes et leur fit signe de le suivre. Ewen jeta un coup d’œil à sa fille. Le visage de l’enfant ressemblait à un masque totalement inexpressif. Un frisson le parcourut et la culpabilité l’étreignit : elle avait compris.
Kian apostropha la foule d’ouvriers. Les hommes se réunirent autour d’eux silencieusement. Tous transpiraient sous la chaleur matinale. Les visages tannés et craquelés des hommes contrastaient avec la peau si luisante du jeune Prince.
— Messieurs, vous faites du bon travail, soyez assurés vous serez grassement payés pour votre ouvrage. Seulement, il vous reste une chose à accomplir. Une chose d’une grande importance. Ewen Mô et son fils sont sous ma protection. Cette protection implique qu’ils ne soient jamais hors de votre vue. Vous ne pouvez les laisser rejoindre la ville ou retourner dans les montagnes jusqu’au grand jeu. Si j’apprends qu’ils sont partis sous votre garde… Je vous ferai tous exécuter.
Ewen dévisagea le Prince sous le choc de l’annonce, ils étaient pris au piège. Celui-ci avait largement anticipé son action. Il ne pouvait plus s’enfuir avec sa fille, du moins pas avant que le jeu n’aie lieu. Les ouvriers lui lancèrent des regards chargés de reproches et repartirent au travail. Plusieurs d’entre eux se postèrent en retrait sur le chemin menant à la cité. Kian, avec un air satisfait, regagna sa monture et le salua d’un grand geste de main. Les envies de meurtre et de vengeance ressurgirent dans l’esprit d’Ewen. Le prince disparut dans un nuage de poussière et de terre. Ewen se retourna cherchant Cyla du regard. Elle avait déguerpi. Il décida de lui laisser du temps de digérer les révélations.
* *
*
La nuit venait de déposer son sombre tapis sur Étioli et Ewen cherchait toujours sa fille. Les heures s’étaient écoulées, et l’enfant restait introuvable. Canaille, le destrier de Cyla, errait aux alentours sans sa maîtresse. Les ouvriers s’étaient eux aussi mis à sa recherche, inquiets de l’épée de Damoclès érigée au-dessus de leurs têtes. La culpabilité rongeait Ewen de plus en plus. Il hurlait son nom depuis une heure et l’écho résonnait dans la pénombre.
— Monsieur ! Monsieur ! Je l’ai vu ! s’écria un ouvrier penché près du vide.
Ewen se précipita vers lui.
— Où ça ?
— Je crois qu’il est dans une cavité de la falaise !
— Merci, souffla-t-il avec soulagement.
Ewen emprunta l’escalier tout juste construit, qui se terminait pour l’instant en plein milieu du vide. Sur sa gauche, il entraperçut un mouvement furtif. Sans réfléchir, il agrippa la roche de ses deux mains, arrima ses pieds dans des anfractuosités et commença une traversée le long de la falaise.
— Cyla ! Où es-tu ?! hurla-t-il.
Le vent seul lui répondit dans une plainte agonisante. Les vagues se brisaient vingt mètres plus bas dans un déluge d’écume. Il continua son périple, seulement guidé par la lumière diaphane de la lune. La grotte lui semblait être quelques mètres plus haut.
— Cyla ! cria-t-il de nouveau.
La pénombre rendait son escalade délicate. Il tâtonnait, au-dessus du vide, identifiant mal les bonnes prises des mauvaises.
— Si je tombe, Cyla, je te jure que tu vas le regretter !
— Tu y es presque, indiqua une voix si froide qu’il douta que ce soit celle de son enfant.
Après un dernier effort, il sentit sous ses mains un immense plateau qui semblait s’étirer dans l’obscurité. Il se hissa dans la cavité en soufflant. Cyla se terrait dans la pénombre, recroquevillée sur elle-même. Il distingua Héclion près d’elle. L’enfant l’enlaçait, immobile.
— Cyla, mon ange. Je suis désolé. Vraiment désolé.
Ewen s’avança à quatre pattes, il lui était impossible de se relever. Il s’accroupit.
— Cyla, parle-moi, implora-t-il.
— Non. Je ne peux plus te faire confiance. Tu m’as fait croire que maman était morte.
— Je sais, admit-il, j’aurais dû te l’avouer, mais je ne savais pas comment te l’expliquer. Je ne pouvais moi-même l’envisager. Son départ m’a tant bouleversé.
— Tu n’es qu’un lâche, murmura Cyla, comme si elle le comprenait subitement.
Ses mots dans la bouche de sa fille lui vrillèrent l’estomac. Les yeux vairons de Cyla brillaient sous l’éclat de la lune. Un œil marron et l’autre bleu. Ewen fut frappé par la soudaine ressemblance avec sa mère. Son visage n’avait plus rien de mutin. La gravité s’était emparée de ses traits.
— Oui, tu as raison. Je ne cherche pas d’excuses. Si tu veux savoir, ta mère avait une mission à accomplir avant que je la connaisse. Cette mission passait avant toute autre chose : l’amour, la famille. Nous nous sommes aimés je peux te l’assurer. Elle t’a aimée. Mais elle nous a quittés. J’ai bêtement pensé que notre histoire la détournerait de sa mission, j’avais tort.
— Je veux la retrouver, exigea Cyla. Nous allons la retrouver.
— Tu ne peux pas, mon ange. Nous ne pouvons pas. Seuls les marqués peuvent aller à Astrakam.
Cyla se redressa et le fusilla du regard. Héclion, surpris, se déplaça, à tire-d’aile, vers le bord du précipice.
— C’est faux ! Tu as entendu le prince, je suis une Astra ! Je suis sûre que je peux entrer.
— Non, Cyla. Si ta mère a refusé de te marquer, je suis persuadé qu’elle avait une bonne raison à cela ! C’est un chemin bien trop périlleux pour que nous puissions le tenter, en particulier car tu es une fille.
— Je ne suis pas une fille, rétorqua-t-elle avec une virulence qui lui coupa le souffle.
— Qu’est-ce que tu dis ? balbutia-t-il, interloqué.
— Tu m’as menti sur ma mère. Tu as pu me mentir sur moi. Je suis un garçon. Je l’ai toujours su.
Ewen posa sa tête sur le sol froid de la roche, dans une position de prière, stupéfait par l’assertion de sa fille. Oh déesse Meï, qu’ai-je fait ? Il avait bien expliqué à sa fille les différences entre un homme et une femme, mais elle n’avait jamais observé un visage féminin de près et encore moins son corps. Sans images, pouvait-elle comprendre ? Le mot « poitrine » ne devait certainement pas signifier grand-chose pour elle. Il se rendit compte qu’il ne l’avait peut-être pas assez préparé à la puberté, qu’il ne lui avait pas expliqué les relations intimes. En se comportant tout le temps comme un garçon, pensait-elle en être un réellement ?
— Cyla, tu comprends bien que je ne t’aurais jamais menti sur ce sujet ! Pourquoi ferais-je une chose aussi absurde ?
— Pour me contrôler, j’en sais rien ! Parce que tu veux que je reste avec toi pour toujours ! Je le sens, je ne suis pas une fille.
— Cyla, extérieurement, jusqu’à la puberté, les filles peuvent ressembler à des garçons, mais cela change ! Tu ne peux pas choisir ton sexe ! Je suis désolé, j’aurais dû avoir cette conversation avec toi depuis longtemps. Tout est de ma faute…
— Oui c’est de ta faute tout ça ! hurla-t-elle. Je te déteste !
Ewen resta immobile déchiré par les larmes de Cyla. Elle lui pardonnerait. Elle n’avait pas le choix.
— Tu as le droit de me détester, mais je suis ton père et je t’aime. J’ai essayé de te protéger au mieux, j’ai essayé de te faire vivre libre malgré le fait que tu sois une fille. Tu ne t’en rends pas encore compte, mais c’est une chance aujourd’hui. Si j’avais à revivre ma vie je referais les mêmes choix.
Après sa tirade, il se rapprocha d’elle et l’enlaça. Cyla se blottit contre lui, les pleurs secouant son corps menu. Il serra son enfant de toutes ses forces comme si l’étreinte pouvait faire disparaître les révélations passées. Elle sanglota longtemps dans ses bras et finit par s’endormir.
* *
*
Le cri des mouettes les réveilla au petit matin. Ewen aperçut Héclion courser quelques-unes d’entre elles dans le ciel anthracite. Il émit un gémissement en se redressant. Son cou l’élançait et son bras était engourdi par le poids de Cyla. Il se libéra. La tête de l’enfant s’affaissa sur ses jambes.
— Cyla, réveille-toi ! Nous devons y aller, les ouvriers vont nous attendre !
Un grognement ronchon lui répondit. Ewen se dégagea et commença à se déplacer à quatre pattes dans la cavité. Cyla, somnolente, s’attacha gauchement à ses pas. Arrivé près du gouffre, le vide lui apparut bien plus impressionnant. Une bonne vingtaine de mètres s’étendaient sous leurs yeux. En contrebas, les vagues s’écrasaient contre les rochers. Une chute serait mortelle. Cyla, sans réfléchir, se tourna face à la falaise et débuta sa descente avec souplesse. Ewen observa sa méticuleuse traversée jusqu’à ce qu’elle atteigne l’escalier creusé dans la pierre et, rassuré, prit sa suite. Cyla patienta sur le rebord de la dernière marche. Ewen, avec une grimace, posa son pied sur la pierre rassurante et sourit à sa fille.
— On y va ?
Cyla hocha la tête et ils montèrent tranquillement, prenant le temps de regarder les Ombres voguer dans le ciel. La scène qu’ils découvrirent à leur arrivée, en haut du belvédère, les pétrifia.
Ils étaient attendus.
Une armée de soldats formait un demi-cercle autour du promontoire. Les ouvriers étaient prosternés derrière eux. Kian, toujours sur son destrier noir, portait des habits d’apparats et son narah à la main. Le fouet claqua au sol. Son cheval piaffait. Ewen empoigna la main de sa fille avec violence. Un vertige le saisit. Il n’avait aucune arme. Seulement ses mains, et celles-ci n’allaient pas être d’une grande utilité contre une douzaine de soldats armés jusqu’aux dents. Il réalisa que le Prince avait certainement deviné le genre de Cyla la veille et qu’il avait fait le choix de revenir bien entouré pour être sûr de l’emporter.
— Tout peut se passer sans heurts, Ewen, commença le prince, cela ne tient qu’à vous. Je n’aime pas le sang. Je vais envoyer des soldats récupérer votre fille et je vais l’amener au Palais.
— Non… ânonna Ewen. Non… Vous vous trompez. Ce n’est pas une fille…
Les mots eurent du mal à sortir de sa bouche, pourtant il les avait maintes fois répétés avec plus de conviction.
— Voulez-vous que j’envoie quelqu’un vérifier ? suggéra Kian, circonspect.
— Non, objecta avec fermeté Ewen.
Il fit aussitôt passer sa fille derrière lui. Kian s’irrita de sa réaction.
— Soyez raisonnable. Je sais que vous voulez la protéger. Je suis prêt à vous proposer un marché. Si lors du tournoi, vous arrivez à récupérer un œuf, je vous rendrai votre enfant. Je dois me rendre à Astrakam, je n’ai que deux alternatives, soit votre fille m’y amène, soit l’oiseau m’y transporte.
Ewen enrageait. Son pire cauchemar prenait forme et il ne pouvait rien faire. S’il se battait, il mourrait. S’ils sautaient du haut de la falaise, la chute les tuerait tous les deux.
— Ce n’est pas un choix, Ewen. Je ne suis pas un homme patient.
Cyla abandonna la main de son père et fit quelques pas avant de se tourner vers lui. Ewen la fixa sans comprendre.
— Tu vas réussir, Papa. Si quelqu’un peut récupérer un œuf, c’est bien toi, assura l’enfant, les yeux brillants.
Ewen admira sa force, s’émerveilla de sa foi en lui. Kian surenchérit :
— Elle sera bien traitée dans mes appartements en attendant le tournoi. Je ne vais pas l’amener au quartier des femmes. Cela ne servirait pas mes intérêts, car ma mère contrôle toutes les filles là-bas.
Ewen ne pouvait se résoudre à abandonner sa fille. Il en était incapable. Ce piège le happait, le consumait dans l’indécision. Kian, lassé, fit un bref signe de main à plusieurs soldats. Horrifié, Ewen stoppa d’un geste leur avancée et s’agenouilla devant sa fille. Il prit une grande inspiration.
— Ce n’est qu’une courte séparation.
Les yeux emplis de larmes, Cyla acquiesça.
— Tout va bien se passer, assura-t-il, mais sa voix mourut sur la dernière syllabe.
Elle plongea dans ses bras, les larmes dévastèrent son jeune visage. Il la serra si fort qu’il lui sembla que ses os se broyaient.
Des gardes approchaient. Il se détacha quelque peu de et lui murmura :
— Quoi qu’il arrive, je te retrouverai, Cyla. Où que tu sois. Sois forte. Ne fais confiance à personne.
Deux gardes extirpèrent l’enfant de son étreinte. Cyla, en sanglots, se laissa faire. Ewen ne quitta pas sa fille du regard alors qu’elle était emportée vers le Prince. L’un des soldats la fit monter sur le cheval de l’héritier. La main de Kian enserra le cou gracile de Cyla. Il baissa le vêtement qui couvrait ses épaules et ne découvrit aucune marque, aucun sillage. Le prince lui adressa un bref signe de tête, passa une corde en chanvre autour de la taille de Cyla, attacha l’autre extrémité à son poignet puis donna un coup de pied contre le flanc de l’animal. Le cheval, tout en muscles, partit au galop dans le désert. Ewen tituba, la main tendue vers le nuage de poussière qui disparaissait peu à peu à l’horizon, le cœur enserré dans un carcan de glace.
Il fixa la Cité un long moment. Ses jambes, soudain, ne purent supporter le poids de son corps et il s’effondra. Recroquevillé, anéanti, ses doigts s’ancrèrent dans le sol torréfié et granuleux et son dos se courba.
Son monde venait de s’écrouler.
Meilleur chapitre jusqu'à présent. Pourtant les deux derniers étaient déjà de très bonne facture.
J'adore l'aspect : "tout est prévu malgré les risques mortels, mais tout à coup, le plan vacille et tout est inversé." C'est très bien amené.
Le lien familial (brisé) est très touchant. Ce que j'aime surtout c'est le calme froid et dangereux du prince. Sous son air magnanime ses propos sont terribles.
De manière générale : superbe intrigue aussi de ce côté des personnages :)
PS : non je ne connais pas encore de gens dans le milieu du ciné. Mais j'ai pour ambition d'entrer moi-même dans ce milieu. J'espère qu'on pourra un jour travailler ensemble (qui sait). Et si ce n'est pas avec moi, je souhaite de toute façon que ton œuvre trouve le chemin vers des producteurs éclairés.
En attendant, je fonce et te souhaite une excellente journée :)
Globalement, j'ai remarqué que les lecteurs commencent vraiment à être bien dans l'histoire à partir du chapitre 7 puis à partir du 10, ils sont à fond :p Ahaha. C'est marrant.
En tout cas ça ce confirme avec toi (pour mon plus grand plaisir !).
Je suis toujours aussi contente de lire tes commentaires et de voir ton ressenti, même si j'ai déjà reçu pas mal de commentaires, ça a toujours le mérite de me refaire croire en cette histoire et de me dire que (peut-être) elle convaincra un éditeur (avant le ciné, il faudrait déjà qu'elle soit éditée^^ahah).
Ce chapitre révèle beaucoup d'éléments et je suis contente que tu soulignes le lien familial brisé Cyla-Ewen ainsi que le rôle de Kian. Je voulais vraiment qu'on s'interroge sur lui sans le haïr.
"De manière générale : superbe intrigue aussi de ce côté des personnages :)" => Merci :)
Ps : "J'espère qu'on pourra un jour travailler ensemble (qui sait)" => Avec plaisir ! (même si je ne travaille pas du tout dans le cinéma alors que j'ai fait un master en lien avec le cinéma^^). Mais les hasards ;)
Je fonce répondre à ton autre com :)
Aloooooooors. Avant que je lise le chapitre précédent, tu m'avais dit qu'il allait être hypracool, soit, j'ai trouvé confirmation. Mais honnêtement? C'est ce chapitre-ci moi qui m'a émue et rendue what? Valek c'est bien écrit Valek et noooon Cyla pars paaas ! Haha bref, reprenons un ton sérieux et convenable (hum-hum), plusieurs points que j'ai relevé:
- déjà, j'ai particulièrement apprécié la description au tout début du chapitre, celle de l'océan, vraiment j'étais charmée par ta plume et les couleurs que tu employais pour décrire le paysage <3 Comme une peinture !
- puis: eh bien l'info Valek, je m'y attendais pas, c'est l'info qui fallait pour relancer un gros gros intérêt pour la suite et c'est vraiment chouette comme les histoires s'imbriquent les unes dans les autres ! Et donc j'ai dû réfléchir, ça veut dire qu'Ewen est l'oncle d'Alya? Et Cyla sa cousine?
-après la scène de combat, gros kiffe à suivre, j'ai toujours aimé les scènes de combat de type "entraînement" haha, et là c'était d'autant plus agréable à suivre que tu décris bien la scène, de manière fluide et dynamique ! Bravo pour ça ^^
-et après bim l'arrivée du prince, toute la tension qui a découlé de la scène, puis l'émotion de la scène dans la grotte, puis cette fin à l'issue impossible, et en même temps je peux pas détester Kian pour ce qu'il fait, je dirais même que ça me l'a rendu encore plus attachant (contradictoire tu me diras? peut-être, j'aime les personnages gris) et donc en somme: vraiment ce chapitre c'était un condensé de tellement de choses incroyables que c'est celui que, à ce jour, j'ai préféré d'entre tous les autres. Pas que les autres étaient mauvais, loin de là ! mais j'ai simplement l'impression, là, d'être entrée au coeur des tensions. J'ai voyagé, j'aime ton univers, son originalité, voilà je me réjouis de lire la suite et ne peux que t'encourager dans ton tome 2 dont je crois qu'il est en travail? et encore une fois je croise les doigts pour le concours Galli <3
(juste j'ai pas compris: "Il s’agissait d’un grand bâton extrêmement d’un mètre cinquante" --> l'adverbe extrêmement, je comprends pas sa présence?)
Tant mieux :)
C'est vrai que ce chapitre est émouvant, en particulier avec la fin !
"mais j'ai simplement l'impression, là, d'être entrée au coeur des tensions. ")> C'est vrai que c'est chapitre ou tout se met en place pour la suite ;).
"J'ai voyagé, j'aime ton univers, son originalité, voilà je me réjouis de lire la suite et ne peux que t'encourager dans ton tome 2 dont je crois qu'il est en travail? " => Merci pour ces beaux compliments ! Cela me remotive bien pour la suite ! En effet, le tome 2 est en travail (il était en pause d'ailleurs mais je vais m'y remettre ;) )
En tout cas, j'ai adoré lire ton commentaire, il m' a tellement mis le smile <3
J'espère que la suite te plaira (et tu sais, tu n'es pas obligé de commenter tous les chapitres ;) )
Pleins de bisous volants,
A bientôt sur ton histoire ou la mienne !
Je file répondre a ton dernier com :)
Il y a un mot en trop dans la phrase : « Il s’agissait d’un grand bâton extrêmement d’un mètre cinquante »
Sans cela, j'ai beaucoup aimé ce chapitre, Cyla grillé(e?), comme Draiko, je me demande si le fait d'avoir été éduquée comme un garçon l'a fait se sentir réellement garçon, (est elle/il transgenre ? ), parce qu'elle n'a pas l'air de jouer la comédie. En tout cas c'est cool qu'elle se soit fait griller, du coup on s'inquiète pour elle et on se demande comment ça va se passer pour la suite !
En effet, il y a un mot en trop :/
"Cyla grillé(e?), comme Draiko, je me demande si le fait d'avoir été éduquée comme un garçon l'a fait se sentir réellement garçon, (est elle/il transgenre ? )" => Oui, c'est une des problématiques du livre :)
"parce qu'elle n'a pas l'air de jouer la comédie." => Ah non non...
"En tout cas c'est cool qu'elle se soit fait griller, du coup on s'inquiète pour elle et on se demande comment ça va se passer pour la suite !" => Ouiiiiiiiiiiiiiiii
Merci pour tes ressentis et tes remarques <3
Je suis contente que tu sois dans l'histoire :)
Tu pourras dire "Il' bientôt ;)
J'ai beaucoup aimé ce chapitre (bon, j'ai aimé les autres aussi, mais parfois, je ne sais pas quoi dire ^^)
J'aime bien le personnage de Cyla, je crois vraiment que c'est un garçon trans, au final :) J'aime beaucoup sa relation avec son père, d'ailleurs.
Petite mention aux phrases du premier paragraphe qui sont très jolies, bravo !
Je poursuis ma lecture ;)
" (bon, j'ai aimé les autres aussi, mais parfois, je ne sais pas quoi dire ^^)" => Bah écoute, c'est qu'il n'y a pas de soucis particulier alors :P
"J'aime bien le personnage de Cyla, je crois vraiment que c'est un garçon trans, au final :)"=> Je ne dis rien... :P
Merci pour ta remarque sur les premières phrases !
J'espère que la suite va te plaire. A partir de la partie 2, il y a pas mal de rebondissements et de révélations ^^
Pleins de bisous volants !
Makara
Mon commentaire est ultra long xD
Le premier paragraphe est hyper poétique, il est vraiment beau <3 !
"Son frère Valek"
-> KEUWAH ! Genre tu poses cette info comme ça en scred ET TU CROIS QU'ON NE VA RIEN VOIR !? xD
Du coup Valek est le grand oncle de Cyla ?(l'oncle d'Ewen, non ?) Donc Alya est la cousine d'Ewen et Cyla est sa petite cousine... JE NE M'Y ATTENDAIS PAS !!! What a twist !
Alors non, Valek est le frère d'Ewen, donc Cyla et Alya sont cousines !!!!
Mais pour le coup c'est à peine clair dans ce paragraphe "Dans sa jeunesse, il avait vécu ..." parce que tu dis son père, puis son frère et moi j'ai cru que Valek était le frère du père d'Ewen (son oncle quoi xD on va y arriver).
D'ailleurs ce paragraphe est un peu déconstruit. Tu sais comme ta description des Ombres dans un chapitre précédent. Ça fait décousu et listing et ça a du me porter défaut du coup.
"Une conspiration naquit pour mettre fin à cet ombrage."
-> ombrage me dérange dans cette phrase, déjà parce qu'il se répète par rapport à ombre avant et parce que ça fait un peu facilité je trouve.
Limite "Une conspiration naquit pour y mettre fin." pourrait passer, mais sinon il faudrait trouver autre chose (j'avoue je n'ai pas cherché longtemps xD)
Alors j'aime beaucoup le flashback ! Il permet d'en apprendre plus sur Ewen et donc sur les origines de Cyla (même si j'attends toujours de savoir qui était sa maman et ce qu'il lui est arrivé !). C'est intéressant parce que le père de Cyla avait un rôle assez discret pour l'instant. (Ahah j'aime bien quand j'ai des réponses à mes questions dans la suite avec les infos sur la mère de Cyla ^^)
Le seul petit hic, et là c'est une opinion personnelle, c'est le temps utilisé. Comme tu es déjà à l'imparfait/passé simple dans ton récit, le fait que le flashback soit au même temps ça ne permet pas assez de faire une coupure entre le passé du récit actuel et le récit actuel (je ne sais pas si c'est clair xD).
Dans mes flashbacks j'ai l'habitude d'utiliser le plus que parfait, après si tu veux garder le même temps y en a qui change la tipo (genre en itallique, en gras...) ou alors entre deux symboles, mais après c'est une différentiation visuelle et perso je ne suis pas fan.
A voir, si toi tu préfères laisser comme ça, ça reste du pinaillage ce que je dis ;)
"Oui, mon ange. Le prince Kian va arriver ..."
-> C'est un peu violent, la petite vient de se réveiller et son papa lui dit "Surtout tu te tais et tu baisses les yeux" (bon plus gentiment bien sûr), mais c'est quand même violent xD Il manque peut-être un geste de tendresse du style il lui dépose un baiser sur le front et elle lui demande ce qui le tracasse et là il enchaîne par la venue du prince.
Ah cool ça faisait un moment que je me demandais à quoi ressemblait un Tarkah, tu as enfin assouvi ma curiosité xD
C'est génial les enfants, ça boude 3 secondes et puis dès qu'on leur propose un autre jeu, hop plus de boudage ! Je veux le même enfant xD
"et jeta un coup d'oeil au cavalier en retrait.
- Ewen c'est bien ça ? demanda-t-il avec une voix d'où perçait la curiosité."
-> Comme Ewen n'est pas le cavalier en retrait, il manque soit une action physique du genre
"et jeta un coup d'oeil au cavalier en retrait avant de se retourner vers le père et la fille"
ou sinon
"- Ewen c'est bien ça ? demanda-t-il avec une voix d'où perçait la curiosité en se tournant vers ce dernier."
"Ses mots dans la bouche de sa fille lui vrillèrent l'estomac."
-> Ces* mots
"Il émit un gémissement en se redressant. "
-> Ewen ou Héclion ? ;)
"Il se détacha quelque peu de et lui murmura :"
-> Le "de" est en trop ou alors il manque un mot ^^
"ses doigts s'ancrèrent dans la sol torréfié"
-> dans le* sol
Olala la fin du chapitre T_T même si je m'attendais à ce que ça ne se finisse pas bien entre le père et la fille, ça m'a rendue méga triste T_T
Encore un super chapitre qui fait le taff comme il faut ! (Je suis trop bouleversée pour en dire plus xD Mais j'ai aimé !)
Désolée pour le temps de réponse ! Je suis en train de préparer la rentrée scolaire et j'ai moins de temps pour moi:(
Je suis désolée de t'avoir bouleversée avec la séparation mais elle était nécessaire ! Il faut bien que Cyla vole un peu de ses propres ailes !
Oui Cyla et Alya sont cousines ! Elles ne le savent pas, bien sûr mais c'est un bon rebondissement je trouve !
Tes remarques sont très intéressantes sur le passage dans les souvenirs d'Ewen. Clairement, je dois le retravailler, comme tu le dis, il faudrait que j'utilise le plus-que-parfait. En plus, il est un peu lourd donc je dois voir ça !
"C'est intéressant parce que le père de Cyla avait un rôle assez discret pour l'instant. "=> Oui il va prendre de l'importance ! Tu verras dans la deuxième partie ! :-)
Au sujet de la mère de Cyla, c'est un des mystères du tome 2 !
Je note aussi pour le réveil de Cyla pour qu'il soit moins abrupt :p
Merci aussi pour les coquilles !
Bon là tu vas arriver bientôt à la fin de la première partie ! Les événements vont s'enchaîner^^
J'espère que cela va te plaire !
Pleins de bisous volants !
Bon j'avoue, je m'attendais à un truc "pire" genre que c'était un piège quand il a descendu la falaise dans le noir et que quelqu'un allait le pousser xDD MUFASA, NON !
Bon, t'as vu ce flair, je savais qu'Alya avait un lien avec le Kâ ! Son père s'est fait défoncé par lui xD TU VOIS ! C'est presque de l'inceste, c'est juste que voilà, hein bon, y a pas d'inceste mais chuuut ça arrivera très vite xD Cyla et Alya sortiront ensemble et voilà, le tour est joué !
Très étonnant ce chapitre ! Kian est un beau connard, mais bon, regardez-moi ces muscles, qu'est-ce qu'on s'en fiche qu'il bousille une famille franchement ? XD Si ça tenait qu'à moi, tout Sillages ne serait qu'une immense orgie au final. Avec une Cyla plus âgée bien sûr.
Et j'arrive pas à croire qu'elle ait pas le tatouage ! Franchement c'est bizarre que sa mère le lui ait pas donné. Ok, c'est dangereux d'y aller, mais c'est pas impossible non plus ! Et puis au pire elle est pas là alors qu'est-ce qu'elle vient nous faire croire que ça l'intéresse xD Ou alors, sa mère aussi on la connait et c'est Sinaï et en fait tout ce roman n'est constitué que d'inceste ! C'est incroyable. Je me demande maintenant si Jun n'est pas genre le cousin germain au dixième degré de Valek. Tout me paraît possible. TOUT. VALEK EST CONNECTÉ À TOUT LE MONDE OK.
Je pense que tu dois en avoir marre de mes commentaires, je sers vraiment à rien xD Mais sache que j'aime beaucoup ah et je pense qu'il y a une phrase un peu lourde au début, le truc sur les ronflements qui ricochent de personne en personne ou je sais pas quoi, ça m'a bien fait rire mais vraiment il faut changer la phrase je pense xDDD C'est beaucoup trop étrange d'imaginer un ronflement qui ricoche sur des gens.
"Bon, t'as vu ce flair, je savais qu'Alya avait un lien avec le Kâ ! Son père s'est fait défoncé par lui xD TU VOIS ! C'est presque de l'inceste, c'est juste que voilà, hein bon, y a pas d'inceste mais chuuut ça arrivera très vite xD"=> Lol la fille qui ne veut pas avoir tort ! mdr
Cyla et Alya sortiront ensemble et voilà, le tour est joué ! => Makara part vomir.
"Très étonnant ce chapitre ! Kian est un beau connard"=> Kian est le perso le plus complexe de mon histoire. Ne le réduit pas à des muscles ! Xd
"Si ça tenait qu'à moi, tout Sillages ne serait qu'une immense orgie au final"=> Meuf on t'a jamais dis que t'étais un peu extrême dans tes souhaits ? XD
"C'est incroyable. Je me demande maintenant si Jun n'est pas genre le cousin germain au dixième degré de Valek" => WHATTTT ??????
VALEK EST CONNECTÉ À TOUT LE MONDE OK. => ça c'est pas faux par contre...(et hop je pose ça là...)
"Et j'arrive pas à croire qu'elle ait pas le tatouage !
"=> Tu verras qu'être un silleur, ça a des bons côtés et des mauvais...
"Je pense que tu dois en avoir marre de mes commentaires, je sers vraiment à rien xD"=> Non j'adooooore tes coms <3
J'espère que l'histoire va continuer à te plaire <3
Je note pour la phrase avec les ronflements mais moi je trouve ça stylé ! mdr
Pleins de bisous volants
Décidément, la taille des chapitres de Sillages correspond parfaitement à la durée de mes pauses déjeuner ^^
Coquillettes et suggestions :
« La roche noire disparaissait dans l'eau ondoyante en de multiples remous monotones. » C’est plutôt péjoratif, ça, comme terme…
« Les deux cents hommes que le Kâ lui avait envoyés pour creuser un escalier dans la roche, un abri pour la famille Royale et de magnifiques estrades, (se) reposaient à même le sol » Sinon on croirait qu’ils sont morts mdr
« Assoupie en boule sur les quelques couvertures amassées pendant le voyage, son visage respirait la sérénité. » Anacoluthe involontaire ; sujet première partie = Cyla, sujet deuxième partie = son visage
« demi-frère Valek, bien que jeune, occupait la fonction de Mémoire du Monde aussi convoité(e) par Ether, le frère du Kâ. »
« La famille Mô lui faisait de l'ombre. Une conspiration naquit pour mettre fin à cet ombrage. » Repet (et en plus ce « ombrage » est un peu étrange…)
« - ça (Ça) va Papa ? »
« - Lèves-toi (Lève-toi), il nous reste deux-trois choses à préparer. »
« Un claquement d'acier tintunnabula (tintinnabula) autour d'eux. » Etrange choix de verbe, ceci dit…
« Tous deux se déplacaient (déplaçaient) en cercle, à l'affût du moindre geste. »
« Ils avaient attiré trop d'attentions (d’attention. »
« Il portait deux Ekris à la ceinture. Un (, un) Tarkah, arrimé en diagonale sur son dos, et le Narah reposait dans son coquillage sur les flancs du cheval. »
« Ewen montra du doigt la dizaine de tronc(s) d'arbre qu'il avait disposé(s) près de la falaise en guise d'estrade. »
« Ewen l'observait près (prêt) à l'attaquer à tout moment. »
« Kian enleva sa chemise de soie et se détourna. Le dresseur aperçut sur sa clavicule. » Je crois qu’on ne peut parler de clavicule quand la personne est de dos :P En haut de l’omoplate ?
« - Oui. C'était une Astra. Mais elle est morte il y a 12 (douze) ans. »
« Le prince sembla enfin comprendre et haussa les sourcils. » J’ai mis un bon moment à comprendre, moi, quel était le problème avec ce douze / dix ans -.-‘
« Le prince disparut dans un nuage de poussières (poussière) et de terres (terre). »
« inquiets par (inquiétés par / inquiets à cause de) l'épée de Damoclès érigée au(-)dessus de leurs têtes »
« Les vagues se brisèrent (brisaient ?) vingt mètres plus bas dans un déluge d'écume. »
« Il tâtonnait, au(-)dessus du vide, identifiant (différenciant ?) mal les bonnes prises des mauvaises. »
« - Tu y es presque, indiqua une voix si froide qu'il douta que ce fût (celle de) son enfant. »
« Cyla se terrait dans la pénombre, recroquevillé(e) sur elle-même. »
« - Cyla, parle(-)moi, implora-t-il. »
« - Non. Je ne peux plus te faire confiance. Tu m'as fais (fait) croire que maman était morte. »
« Un oeil (œil) marron et l'autre bleu »
« Elle t'a aimé(e) »
« J'ai bêtement pensé que notre histoire la détournerait de sa mission, j'avais tord (tort). »
« mais elle n'avait jamais observé un visage féminin de près et encore moins son (un) corps. »
« - Cyla, extérieurement jusqu'à la puberté (euh… pénis ?), les filles peuvent ressembler à des garçons mais cela change ! Je suis désolé, j'aurai du (dû) avoir cette conversation avec toi depuis longtemps. »
« j'ai essayé de te faire vivre libre malgré le fait que (bien que ?) tu sois une fille. »
« Si j'avais à revivre ma vie je referai(s) les mêmes choix. »
« Ewen aperçut Héclion courser (un peu familier, comme terme…) quelques(-)unes d'entres (entre) elles dans le ciel ant(h)racite. »
« Un(e) bonne vingtaine de mètres s'étendaient sous leurs yeux. »
« Il réalisa que le Prince avait certainement deviné le genre (sexe ?) de Cyla »
« - Non... ânnona (ânonna) Ewen. Non... Vous vous trompez. Ce n'est pas une fille... »
« Si lors du tournoi, vous arrivez à récupérer un oeuf (œuf) »
« on pire cauchemard (cauchemar) prenait forme et il ne pouvait rien faire. »
« Si quelqu'un peut récupérer un oeuf (œuf) c'est bien toi, assura l'enfant les yeux brillants. »
« Les yeux emplis de larmes, Cyla aquiesça (acquiesça). »
« Il se détacha quelque peu de et lui murumura (murmura) : »
« Le prince lui adressa un brève (bref) signe de tête, passa une corde en chanvre autour de la taille de Cyla » J’imagine que le « lui » se rapporte à Ewen, mais ce n’est pas très clair vu qu’il n’est pas mentionné dans les phrases précédant directement celle-ci.
« le coeur (cœur) enserré dans un carcan de glace. »
« Ses jambres (jambes), soudain, ne purent supporter le poids de son corps et il s'effrondra (effondra) au sol. Recroquevillé, anéanti, ses doigts s'ancrèrent dans la sol torréfié et granuleux et son dos se courba. » Anacoluthe involontaire ici aussi (Ewen / ses doigts)…
Je confirme ce que tu disais dans tes notes de fin de chapitre : cette scène a bien sa place en fin de chapitre, elle clôt l’action et le point de vue d’Ewen (snif, d’ailleurs, mon pitit cœur n’apprécie pas cette dernière phrase). C’est d’autant plus déchirant qu’après leur dispute le père et la fille sont à nouveau proches, mais ça ne dure pas, et en plus on ne s’y attendait pas, vu que Kian s’en va sans avoir l’air de soupçonner que Cyla est une fille…
Ah, et j’étais sûre que ces yeux vairons allaient avoir une importance ! La Mémoire du Monde qui s’y intéresse, puis la question de la mère de Nohan, par rapport à une sorte de prophétie… Décidément, d’ailleurs, ils sont bien mystérieux les gens d’Astrakam ! Pourquoi des sillages, et pourquoi Kian en a un ? Et quelle était la mission de la mère de Cyla ? Et c’est quoi les Ombres ? Que de questions, tu sais construire un suspens toi :P
Juste un petit point qui m’a fait tiquer : je ne comprends pas pourquoi Kian a besoin de Cyla / d’un Ombre pour aller à Astrakam, vu qu’il possède un sillage… Je croyais avoir compris qu’ils correspondaient plus ou moins à une autorisation d’entrer dans la ville. Peut-être qu’il ne connaît pas le chemin ? Mais dans ce cas, en quoi Cyla y changerait quelque chose ?
Voilà Cyla qui entre vraiment dans l’action de ce joyeux bordel, aussi… Si elle est amenée au Palais, elle va peut-être recroiser Nohan aussi ? Je continue ma lecture dès que possible ^^
Coquilles corrigées :). Le truc des anacoluthes franchement je comprends pas, par contre... lol
Je suis contente que la fin du chapitre te plaise !
En effet, les yeux vairons ont une grande importance ! AInsi que le fait d'être albinos ;-) Tout à une importance dans Sillages !!!
Oui j'aime bien le suspens hihihi, contente que tu croules sous les questions car je n'y répondrai pas :p (la fille un peu sadique^^)
Kian pense que Cyla connait le chemin même si elle n'a pas de sillages. Il pense que les Ombres peuvent le conduire à Astrakam.
Si elle est amenée au Palais, elle va peut-être recroiser Nohan aussi ? => je crois que tu as eu ta réponse :p
Pleins de bisous volants <3
J’espère que Nohan et Cyla vont se marier ;)
Qu’elle ne sache plus où elle en est (fille ou garçon) est une excellente idée.
J’ai des questions :
-comment Kian a compris que Cyla était une Astra sans voir la marque ?
-comment Cyla a compris que sa mère n’était pas morte, mais partie ?
« Mais regardez-moi cette mauvaise perdante, taquina Ewen en notant que les ouvriers, enfin, regagnaient leurs occupations. »>en présence de témoins, son père devrait utiliser le masculin.
Le passage sur les techniques de combat est peut-être un poil long ou pourrait être introduit autrement.
J’ai été étonnée de découvrir que le père était un « proche » du pouvoir. Tu devrais l’introduire avant. Mais il n'y a pas de pdv Ewen avant... A la première lecture, j’avais mal compris, j’ai cru que Valek était le demi-frère du père d’Ewen.
Peccadilles
Aussi convoitée
« Messire » ne va pas trop avec l’ambiance d’étioli.
Ewen l'observait près à l'attaquer>prêt
Bisous bisous
J'espère que Nohan et Cyla vont se marier ;) => Ahaha le chapitre 11 va te plaire xd
Qu'elle ne sache plus où elle en est (fille ou garçon) est une excellente idée. => Je vais pas mal l'exploiter par la suite, cela me semblait logique.
comment Kian a compris que Cyla était une Astra sans voir la marque ? => Il a été marqué par sa mère qui a les yeux dissemblables et qui vient d'Astrakam donc il a fait le lien...
-comment Cyla a compris que sa mère n'était pas morte, mais partie ? => Et bien en gros Kian lui dit qu'il a été marqué dix ans auparavent et Cyla a 13 ans donc elle n'est pas morte à sa naissance !
Mais regardez-moi cette mauvaise perdante, taquina Ewen en notant que les ouvriers, enfin, regagnaient leurs occupations. »>en présence de témoins, son père devrait utiliser le masculin. => Tu as totalement raison ! Je viens de faire le changement !
Le passage sur les techniques de combat est peut-être un poil long ou pourrait être introduit autrement. => Oui je m'en doute mais je ne sais pas dans quel chapitre le mettre sinon...
J'ai été étonnée de découvrir que le père était un « proche » du pouvoir. Tu devrais l'introduire avant. Mais il n'y a pas de pdv Ewen avant... A la première lecture, j'avais mal compris, j'ai cru que Valek était le demi-frère du père d'Ewen. => Isapass me l'a dit aussi je suis en train de réfléchir comment je pourrai le faire comprendre par des dialogues entre le Kâ et lui dans d'autres chapitres. Je vais voir ! :)
En tout cas merci encore pour tes remarques :) Je suis contente que le récit te plaise !
Pleins de bisous volants
Et bien je dois avouer que je suis contente de retrouver ton histoire. Beaucoup de questions, de révélations, de thèmes et de profondeur, c'est chouette à lire !
La seule remarque c'est la confusion au niveau des temps, quand Ewen se souvient du massacre de la famille impériale. Je trouve qu'en employant le passé simple pour raconter l'histoire, on fait une confusion en tant que lecteur entre les faits passés et le présent du récit. Je ne sais pas si je suis claire ?
Sinon, c'est prenant. On ressent la tension quand Kyan rencontre Ewen et Cyla. Je trouve le chantage de Kyan cruel, connaissant le danger de récupérer les oeufs, mais j'ai confiance en Ewen !
J'ai aussi fait le lien avec le titre de l'histoire, enfin en partie. Je ne me souviens plus par contre de la raison pour laquelle il veut rejoindre la cité ? Je ne sais plus si tu en parlais avant, mais comme ça fait longtemps, je me permets de demander au cas où un détail m'a échappé.
Bref, la suite !
Tu as raison d'avoir confiance en ewen :)
Kian est un personnage assez ambiguë, tu l'aimes bien ou pas ? Je n'ai pas expliqué pourquoi il voulait rejoindre astrakam. Clairement c'est parce qu'il en sait plus sur sa mission qu'alya. Donc non rien ne t'as échappé ;)
Tu as raison au niveau de la scène de flash back je trouve aussi que le temps ne vont pas mais je me demande lequel utiliser... Une idée ?
On arrive peu à peu vers la fin de la premiere partie avec le tournoi :)
Ce chapitre va changer beaucoup de choses :p
Pleins de bisous volants et merci encore pour ta lecture !
Makara
Evidemment, il fallait que le dernier chapitre disponible soit aussi haletant ! Je dois dire que j'ai tout lu en apnée.
On apprend vraiment plein de choses dans ce chapitre, que ce soit sur Ewen, sur la mère de Cyla ou sur Kian.
J'ai trouvé que l'histoire d'Ewen tombait un tout petit peu comme un cheveu sur la soupe car à aucun moment dans les chapitres précédents (sauf erreur de ma part), on a d'indice qui laisse penser qu'il a vécu au palet et connaît le Kâ. Ce serait peut-être bien d'un mettre un ou deux.
Est-ce que l'histoire de la vengeance est indispensable ? A priori, Ewen y a renoncé, donc a moins qu'elle ressurgisse plus tard, est-ce que tu ne peux pas te passer de parler de vengeance ? C'est juste que c'est un peu éculé.
Je ne sais vraiment pas quoi penser de Kian. J'aurais plutôt envie de le trouver sympa, différent de son père, même s'il est aussi "tranchant", mais entre la scène où il fait tomber Anaël de la caravane, et celle de la fin de ce chapitre, je commence à croire que c'était un faux espoir !
Alors maintenant, je suis désolée de te dire que je vais te harceler pour avoir la suite, gniark gniark...
Bravo et merci pour cette histoire !
Bises
En apnée ? Mais il faut respirer bichette ! C'est important ;-) Je suis contente qu'il t'ai plu :)
J'ai trouvé que l'histoire d'Ewen tombait un tout petit peu comme un cheveu sur la soupe car à aucun moment dans les chapitres précédents (sauf erreur de ma part), on a d'indice qui laisse penser qu'il a vécu au palet et connaît le Kâ. Ce serait peut-être bien d'un mettre un ou deux. => Je sais le problème c'est qu'auparavant ce ne sont que les points de vue de Cyla et que je ne vois son père en parler... Elle ne connait rien, elle. La vengeance n'est pas importante en soi, mais je l'utilise plus pour dépeindre le personnage d'Ewen. En effet, c'est peut-être un peu gros. Dans ma version précédente je réutilisais cette vengeance maintenant je l'ai laissé tombée donc en effet ça a peu d'impact pour la suite !
Kian est un chouette perso tu vas voir^^ Pas mal complexe aussi ;-) je suis sure que tu vas l'aimer par la suite !Alors maintenant, je suis désolée de te dire que je vais te harceler pour avoir la suite, gniark gniark... => ça me dérange pas ahaha^^
Pleins de bisous volants et à demain :p
Chouette, chouette :)
Du coup j'ai l'impression que Kian est un personnage plus important que ce qu'on croyait (et j'ai remarqué que son nom apparaissait dans les personnages principaux dans le résumé) du coup je vais l'observer de près.
Je suis bizarrement contente que Cyla ait perdue son déguisement (et qu'on apprenne pleinde chose sur son passé (et est ce qu'elle n'aurait pas un sillage dessiné quelque part, dans un endroit invisible? Genre sous la fesse? Un endroit que ni elle, ni son père n'auraient vraiment l'occasion de regarder?)
J'espère aussi qu'elle va devenir la fiancée de Nohan <3
Ouais, la rome antique le retour XD. Quoiqu pour ces deux-là, ça pourrait même être une très belle amitié qui se développerai sous couvert de mariage arrangé!
Mais ceci dit je ne suis pas tout à fait sûre de l'âge de Cyla. J'ai tendance à lui donner quinze ans, mais c'est peut-être douze ou treize.
Et on apprend enfin des trucs sur la troisième ville, il y a des gros liens quoi se mettent en place entre tous les personnages et ça c'est kioul kioul kioul!
Voilààààà! Je te fais des bisous et à bientôt!
Et n'éhésite pas à venir me défier en duel pour qu'on discute de cette histoire de gros méchants >:(
Loupette
Ton retour sur ce chapitre m'a bien fait rire :p
Quand je commence à voir que les lecteurs ont des souhaits ou imaginent la suite c'est que la mayonnaise prend :p
Genre sous la fesse? Un endroit que ni elle, ni son père n'auraient vraiment l'occasion de regarder? => ahaah ça pourrait être une idée^^ non elle a pas de sillage cherche pas !!!
J'espère aussi qu'elle va devenir la fiancée de Nohan <3 => (Makara, toute exitée, se retient pour ne pas raconter tous le livre, makara se retient, makara... sort car elle est prête à spoiler) mdr
Mais ceci dit je ne suis pas tout à fait sûre de l'âge de Cyla. J'ai tendance à lui donner quinze ans, mais c'est peut-être douze ou treize. => Elle aura 13 ans dans le chapitre 11 :)
Et on apprend enfin des trucs sur la troisième ville, il y a des gros liens quoi se mettent en place entre tous les personnages et ça c'est kioul kioul kioul! => J'ai hâte de vous faire découvrir la troisième ville !
Merci en tout cas pour toutes tes remarques :)
Dernière chose, vis-à-vis de la structure générale : en terme de rythme ça va ? Est-ce que tu as noté quelques longueurs dans certains chapitres ? Est-ce qu'à ce stade tu vois mieux les enjeux du livre ?
Pleins de bisous volants :)
Makara
Alors me voilà ! Chouette ! Il est vraiment bien ce chapitre ! Du coup, je dirais même mieux avec cette fin qui relance l'intrigue dans une autre voie ! :)
Quelques coquillages, crustacés et remarques :
"L'océan venait tranquillement déposer des pluies d'embruns sur la plage de galet en contrebas." [galets]
"La mission arrivait à sa fin, il lui restait seulement trois jours avant le grand jeu." [j'aurais plustôt parlé ici de Sa mission que de la mission... mais cela devient redondant avec sa fin... Sa mission touchait son but ? Sa mission approchait de la fin ? Sa mission prenait fin ?]
"Ses cheveux châtains étaient collés contre ses tempes à cause de sa nuit agitée, sa bouche entrouverte, sa peau perlait d'une transpiration nocturne." [il manque un petit quelque chose dans cette phrase... soit des verbes, soit plus de liens (cause/effet ?) entre les descriptions et peut-être un et entre entrouverte et sa peau ?]
"Des gardes impériaux pénétrèrent dans leurs appartements. Ewen ne s'éveilla pas, malgré les pas feutrés inhabituels et les sons étouffés. L'entrainement l'avait épuisé." [il y a quelque chose qui me chagrine dans cette approche. Je crois que c'est le malgré ou alors les feutrés ? Que souhaites-tu dire véritablement ? Peut-être peux-tu déplacer la dernière phrase un peu plus haut ? comme une justification claire et précise de l'absence d'éveille d'Ewen : pusique son entrainement l'avait épuisé, pas possible qu'il se réveille et qu'il entende les gardes discrets qui plus est ;) ]<br />
"Ewen savait que son besoin de construire quelque chose dépassait son envie de détruire." [je comprends le souhait d'opposer construire à détruire, mais comme tu parles d'un besoin, il me semble que protéger serait plus approprié, ou un truc dans ce goût là]
"- Dis, avant de commencer est-ce que l'on peut faire un peu de Kansaï ? S'il-te-plaît ?" [est-ce qu'on peut s'entraîner ? cela éviterai la répétition avec le Kansaï juste après, même si elle n'est pas fondamentalement génante ;) ]
"L'affrontement se déroulait à distance où, à tour de rôle, chaque assaillant tentait d'atteindre son adversaire plus de cinq fois d'affilé." [d'affilée]<br />
"Il avait préféré sauter la formation du bâton-liane, trop douloureux pour elle." [mouai, je suis moyennement convaincue par l'agrument, on peut pas dire que le Tarkah et l'Ekri soient les plus douces des armes ! ;) ]
"Tous deux se déplaçaient circulairement, attentifs au moindre mouvement." [je n'ai pris que cette phrase, mais le mot mouvement revient beaucoup dans cette scène. Ici, je pourrais te proposer un truc du genre : tous deux se déplacaient en cercle, à l'affût du moindre geste, mais l'objet de mon intervention, c'est plus une petite attention sur la récurrence du mot]
"Cyla s'agrippa à lui plus fortement, certainement dans l'incompréhension la plus totale." [je ne crois pas que certainement soit l'adverbe le mieux "trouvé" et comme il y a fortement juste avant et un autre deux phrases plus loin, tu pourrais peut-être le supprimer ?]
"Ewen l'avait protégé de tout : du monde, des hommes, de son histoire, de sa mère aussi." [j'aurais mis protégée, non ?]
"Sans réfléchir, il agrippa la roche de ses deux mains, arrima ses pieds dans des anfractuosités et commença une traversée le long de la falaise." [le mot traversée me gêne un peu ici... ascension par exemple ?]<br />
"Les vagues se brisèrent vingt mètres plus bas dans un déluge d'écume." [pourquoi du passé simple ici ? j'aurais plutôt utilisé de l'imparfait.]
"Après quelques mouvements, il sentit sous ses mains un immense plateau qui semblait s'étirer dans le noir." [je note mouvement qui revient, même si c'est loin, je te proposerais bien un truc du genre : après un dernier effort, il sentit enfin et pourquoi pas dans l'obscurité plutôt que le noir... ]<br />
"J'ai bêtement pensé que notre histoire la détournerait de sa mission, j'avais tord." [tort]<br />
"Oh déesse Meï, qu'ai-je fais ?" [fait]
"Cela ne servirait pas mes intérêts car ma mère à tout contrôle sur les filles là-bas." [suggestion : à tout le contrôle sur ... ou encore ma mère contrôle toutes les filles là-bas]
Voili voilou !
Bon, c'est super, ça avance ! et j'aime tellement la façon dont ça avance !
Kian m'intrigue de plus en plus, les sillages relancent une bonne dose d'intérêt, de surprise. Les liens de familles s'agencent et on comprend mieux certaines choses qui viennent de Mallaig ! (et donc, tout est lié, et donc, c'est génial ! ^^) Et Astrakam, mais que se passe-t-il là bas ? et qui est la mère de Cyla ? Et wouha ! quel beau clin d'oeil au genre ! <3
Bref, j'ai plein de questions en réserve et j'ai grave envie de lire la suitepour y répondre !
à très vite :)
Merciiiiiiiiiiiiiiiii, j'adore le pinaillage car je sais que ça m'aide à faire de mon texte un bon texte :p. Donc j'ai fait pleins de corrections en utilisant certaines de tes propositions :). Et c'est vrai que c'est plus fluide maintenant :D
Je suis vraiment contente que la "nouvelle" fin te plaise, en effet, cela relance l'action, c'est ce qu'il manquait un peu dans ce chapitre^^
Dans ce chapitre, la véritable révélation tourne autour de Kian qui jusqu'à présent n'était qu'un personnage secondaire, on apprend qu'il va jouer un plus grand rôle :p
Oui tout est lié, c'est le but, mais c'est un bon casse-tête et parfois je me dis que c'est un peu too much, et puis quand je l'écris je me dis "mais non ça passe très bien" ahaha.
Bah oui, tu m'étonnes que tu ais envie de découvrir ce qu'il se passe à Astrakam^^ (ça arrive encore 5 mois d'attente) - ici je compte un mois d'écriture par chapitre^^- Non ne me tue pas. lol
Oui au niveau du genre de Cyla, c'est un sujet important que je veux développer en particulier dans ce monde qui manque de femme. Peut-on vraiment avoir le choix de son genre ?
pleins de bisous volants
Découvrir le point de vue du père de Cyra est intéressant, on en apprend plus sur son histoire, c'est intriguant ! La description de début chapitre est très jolie *_*
J'aime aussi la question d'identité de Cyra, c'est original et logique quand on y pense... J'ai hâte d'avoir des détails sur son séjour au palais !
J'ai lu ta réponse au commentaire d' Elkya, ça pourrait être une bonne idée de séparer les histoires... Mais j'aime bien comme elles s'emboîtent, ça ferait peut-être perdre de l'intérêt... (c'est utile comme avis hein ?)
D'un point de vue de style, certaines phrases mériteraient une virgule pour le rythme... De mon point de vue au moins ^^
La question d'identité de genre de cyla est importante dans un monde où être une femme est un cadeau empoisonné. Le prochain chapitre porte sur sa présence au palais donc tu ne vas pas attendre longtemps pour en savoir plus :p
En ce qui concerne l'alternance des histoires j'ai peur aussi que si je sépare distinctement les villes on ne voit pas les liens, et l'enchaînement au niveau de la temporalité. On pourrait tout à fait penser que les événements d'etioli se passent bien avant ceux d'Astrakam. Bref je vais réfléchir mais ce changement aurait un gros impact sur le récit au contraire de l'Histoire des sensations sur mallaig.
Pleins de bisous volants :) à bientôt pour la suite
Eh bien ! Encore une fois, ce chapitre se dévore ! Plus ça va, plus Astrakam m’intrigue, mais on a quand même découvert quelques petites choses et notamment, les yeux vairons, ce fameux marquage. On en apprend sur Kian, mais aussi sur Cyla, mais si on connait l’intérêt pour la petite de se rendre là-bas, qu’en est-il vraiment pour le prince ? Bon, ben, il va falloir vite écrire la suite ^^
À très bientôt du coup ? ^^
Je suis contente que tu dévores mes chapitres avec tes belles canines :p. Que penses-tu de la crise de genre de cyla ?
Tu te doutes bien que je ne vais pas t'expliquer pourquoi kian à envie d'aller à astrakam hihihi. Tu verras je donne un peu d'explications dans le prochain chapitre (enfin je pense en donner à l'heure actuelle c'est un beau brouillon :p)
Bref, cela fait plaisir de te voir toujours enthousiaste :D
Pleins de bisous volants
En effet, que de révélations !! J'ai bien aimé ce chapitre plus posé, plus réservé à l'histoire de tes personnages. Je ne suis pas d'accord avec Elikya, certes pour le moment l'enjeu de ton histoire est encore flou, mais j'apprécie le fait de savoir d'où on part, avec quels personnages, je pense que cela réserve encore bien des péripéties pour la suite ! Et il me semble que dans un précédent chapitre, Alya et Jun parlaient de partir de Mallaig pour se rendre sur Etioli, pour moi le lien est là.
Bref, tout ça pour dire que j'ai hâte d'en savoir plus sur Astrakam et sur le père d'Alya =D
a bientôt,
Gab
Tu as raison il va y avoir de sacrés péripéties par la suite :p et elles arrivent ^^. Idem pour astrakam le mystère sera révélé des la deuxième partie du tome 1, j'ai tellement hâte d'avoir vos réactions par rapport à cette ville ^^
Suite à m'as discussion avec elikya sur mon jdb je vais rajouter des éléments un peu inquiétants pour mallaig :) je vais te demander prochainement ton avis :p
Pleins de bisous volants
(au fait j'attends toujours la suite de ton histoire :) )
Je fais par ailleurs un effort pour prendre du recul par rapport à la totalité du roman et donc par rapport au scénario. Le chapitre 10 c’est le premier tiers, la première moitié ? Tu nous présente des personnages intéressants et touchants, confrontés à des choix difficiles, ce qui est une grande force. Par contre, je m’interroge sur le propos général de l’histoire et sur ses enjeux globaux. Pour l’instant, aucune des 3 cités ne semble particulièrement en danger ou menacée, chacune suit sa trajectoire. Je ne vois pas trop la cohérence d’ensemble qui rassemble ces 3 fils sans rapports les uns avec les autres.
Merci pour ta lecture, ça me fait toujours te plaisir de te voir au rendez-vous !
Alors le chapitre 10, on est au premier tiers du tome 1 (il y en a deux pour le moment !). Tu soulèves un point important et c'est le véritable enjeu du roman !
C'est toute la symbolique du Sillage avec ses trois lignes parallèles, ses trois directions qui ne semblent jamais se rejoindre. Cette cohérence d'ensemble va venir mais justement j'ai peur que ça tarde un peu trop et que le lecteur s'impatiente... Est-ce ton cas ? A la lecture de ce chapitre t'es-tu sentie un peu lassée ? As-tu envie de savoir ce qui se trame à Astrakam ? (tu peux me répondre sur mon journal de bord^^)
Etant donné mes nombreux personnages, l'enjeu met du temps à se mettre en place. Je pense que le tome 1 terminé, cela nécessitera une bonne relecture pour peut-être donner plus d'indices sur ce qui va suivre. L'enjeu global réside autour de la naissance des femmes et de la survie de l'humanité (le problème c'est comment réussir à rendre ça passionnant^^)ahah. Bref, je pense qu'en effet, j'arrive à un tournant de l'histoire^^
J'hésite même à revoir le livre en faisant deux romans (un avec les personnages de Mallaig, un avec les personnages d'Etioli) et enfin un troisième où ils sont tous ensemble à Astrakam... J'hésite...
Bref, je sens que je vais y penser toute la soirée :p
Bisous volants