Mais pourquoi n’êtes-vous jamais venu me voir ? Est-ce que je ne méritais pas quelques explications après son départ ?
Les questions d’Alya se répétaient en boucle dans l’esprit de Jun et l’empêchaient de se concentrer sur son plan. Assis en tailleur dans sa chambre, au milieu des livres de science, la culpabilité se glissait en lui comme un poison. Insidieusement.
Au départ de Valek, il avait lâchement rompu ses liens avec Alya. Elle n’avait pas treize ans lorsqu’elle avait perdu un père et un ami. Elle ne gardait certainement aucun souvenir de leur temps passé ensemble. Leurs longues parties d’échecs et leurs dessins à quatre mains ne devaient rien lui évoquer. Pour lui, ces fugaces instants passés restaient les seuls moments de bonheur de son existence. Des souvenirs qui, selon son humeur, se voilaient ou se dévoilaient, se teintaient de nostalgie ou s’illuminaient.
Le bip de son bracelet se déclencha, lui rappelant le rendez-vous imminent avec Alya. À l’instar de son bureau, sa chambre ressemblait à un bric-à-brac. On peinait à distinguer le lit sous l’amoncellement de livres et les étagères dégorgeaient d’objets en tout genre. Il faisait du désordre une discipline. Une méthode de vie prouvant son existence en ces lieux stériles.
Ses yeux noirs sondèrent la pièce et, d’un geste de la main, il s’empara d’un sac en toile. Il y fourra tous les documents sur les animaux et les plantes qu’il put dénicher. Ce soir, il allait montrer aux recrues ce qu’ils rencontreraient dehors. Ce soir, l’entraînement commencerait réellement. Il se leva et attrapa dans sa penderie un ensemble bleu nuit. Il s’habilla avec rapidité et sortit de sa chambre.
Jun partageait avec ses parents – tant qu’il n’était pas jumelé – cet appartement du 125e étage de la plus haute tour de Mallaig. Des lumières au sol parsemaient le long couloir qui distribuait plusieurs pièces. Son ombre ondulait contre le mur à mesure qu’il traversait le corridor. Il s’arrêta subitement devant la chambre de son frère cadet, comme frappé par la foudre. La réalité de son absence le tétanisa. À force de repousser sans cesse son visage, il avait l’impression de nier sa mort…
Il poussa instinctivement la porte entrouverte, s’attendant à le voir jouer sur des jeux en réseau. Des cartons traînaient au sol, des draps dissimulaient les meubles. Un silence de mort régnait. La décoration avait été soigneusement enlevée. Ses parents avaient déjà fait le tri. Cet acte prouvait une fois de plus qu’ils accordaient peu d’importance à leurs progéniture. Une profonde tristesse s’empara de lui. Il n’avait rien vu venir. Occupé qu’il était à préparer son évasion, la détresse de son frère lui avait échappé…
Une détresse qu’il avait lui-même ressentie à son âge. Les tourments de l’adolescence lui revinrent comme un fouet qui claque sur la peau. Ce sentiment de perdition et de recherche identitaire ne trouvait aucune résolution à Mallaig. S’il n’avait pas rencontré Valek, une décennie plus tôt, son sort aurait été similaire à celui de son frère. Sans son étrange mission, jamais il n’aurait vécu.
Il entra dans l’espace devenu sanctuaire et se dirigea vers la penderie. Son frère collectionnait de nombreux vêtements. Sa main souleva et déplaça des tuniques aux teintes diverses. Pendant un instant, il hésita devant la multitude de tissus qui s’offrait à son regard puis se décida pour une étole bleue et blanche. Il porta l’écharpe à son nez. Aucune odeur ne s’en dégageait. Non. Il ne sentait rien, c’était bien différent. Ses doigts se crispèrent sur l’étole, sa poigne fut si forte que ses extrémités virèrent à un blanc crayeux. Bientôt, bientôt ce cauchemar se terminerait.
Il sortit en trombe de la chambre, le foulard voleta dans son sillage. Le couloir menait à une immense salle circulaire. Du parquet remplaçait le traditionnel vernis scintillant. Au centre du cercle, un piano à queue trônait seul. Des rideaux rouge grenat appareillaient les fenêtres ainsi que certains murs. Cette disposition rappelait un décor de théâtre. En face de l’instrument, une dizaine de chaises étaient disposées en demi-lune. Ylane, sa mère, allait donc faire un récital dans la soirée. Elle possédait une voix magnifique et l’oreille absolue : l’apanage des génomes trois. À Mallaig, les premiers Génomes possédaient tous des dons. Mais pouvait-ton seulement appeler cela un don lorsque vous étiez prédisposé à exceller dans un ou plusieurs domaines ?
Ainsi, les Génome Un possédaient une mémoire photographique, les Génomes deux un talent inné pour les mathématiques, les Génomes quatre une endurance à toute épreuve et une forte espérance de vie… Théoriquement. Son frère venait de se suicider à dix-sept ans…
Dans leur société, rien ne semblait dû au hasard. Tout était planifié.
Jun traversa la salle et quitta son domicile, le sac battant ses flancs. Il se dirigea vers une terrasse et commanda un aérosphère. La vue, de son promontoire, coupait le souffle. En dessous de lui, un spectacle de tours s’étendait sur des kilomètres. Au-dessus de lui, le plafond octogonal de Mallaig brillait de mille feux. La structure aux reflets dorés resplendissait comme un phare dans la nuit. Quelques minutes plus tard, l’aérosphère se présenta. Jun monta dans l’appareil et nota soigneusement l’adresse d’Alya. Il jeta un coup d’œil à son bracelet : 19 h 30, l’heure approchait.
* *
*
Jun n’était qu’à quelques pas de l’appartement d’Alya. Il connaissait le chemin, il s’était imaginé le faire durant ces dix dernières années. Il avait souhaité lui expliquer le départ de son père, mais la force lui avait manqué, la lâcheté l’avait saisi. Plus il approchait du lieu de résidence de la jeune femme plus une sourde appréhension prenait possession de lui. Cette proposition de jumelage n’était peut-être pas la meilleure de ses idées. Il s’arrêta devant la porte et perçut des éclats de voix.
— Jamais je ne mettrai cette horreur, grand-mère ! JAMAIS !
Il reconnut sans difficulté le timbre d’Alya.
— Alya, cesse de faire ton cirque. C’est une robe magnifique ! Je l’ai moi-même portée le jour de mon jumelage avec ton grand-père !
— Ah oui ? Vu comment ça s’est terminé avec grand-père, ça va me porter chance, tiens !
Jun sourit. Alya avait vraiment le sarcasme facile. Un trait de personnalité qu’il rencontrait très peu.
Une voix posée et douce lui indiqua la présence d’une troisième personne, qui ajouta :
— Alya ! C’est presque l’heure. Enfile cette robe…
— Maman, pas toi, s’il te plaît. Je vais le faire fuir sérieusement… Grand-mère, pourquoi tu me fais subir ça, tu es vraiment une personne sadique !
— Ne fais pas ta tête de mule et agis comme il le faut, pour une fois.
Jun, amusé, sonna pour mettre fin au dilemme. Un délicieux silence suivit son acte. Des pas feutrés et des onomatopées remplacèrent soudain la quiétude. Une pluie de chuchotements et de cris étouffés s’ajoutèrent au chahut.
Après quelques minutes d’attente, la porte s’ouvrit. Alya fut poussée si fortement à l’extérieur par deux paires de mains qu’elle tomba dans ses bras. Jun redressa la jeune femme du mieux qu’il put tant les froufrous de la robe l’handicapait..
Alya ressemblait à une meringue violette. La robe était énorme et ridicule, bien trop petite pour elle. Des couches de tissu et de dentelles se succédaient des épaules jusqu’aux mollets. Elle provenait certainement des reserves de l'Ancien Temps. Des manches bouffantes l’empêchaient d’avoir une grande liberté de mouvement. Malgré son accoutrement, la jeune femme soutint son regard et leva son menton avec dignité. Sans un mot, elle lissa son vêtement qui se rebiffa sans raison apparente. Ses lèvres, rehaussées au rouge fuchsia, se serrèrent d’énervement. Des gouttes d’eau, provenant de ses cheveux mouillés, perlèrent sur le tulle. Ses yeux verts, rendus charbonneux par le khôl, ne le quittaient pas.
— Vous êtes bien habillé, remarqua-t-elle. Comme vous le voyez, ma grand-mère et moi n’étions pas d’accord sur la signification du terme élégance… J’ai perdu.
Elle sembla guetter une réaction de sa part. Ce fut plus l’air atterré d’Alya que son déguisement qui l’amena à sourire. La jeune femme s’y méprit, le fusilla du regard puis l’attrapa par le bras dans un mouvement brusque. À regret, il ne sentit pas son étreinte. Elle l’entraîna dans le couloir. Jun eut tout juste le temps d’apercevoir mère et grand-mère dissimulées à l’entrée, le regard pétillant.
— Vos parentes ont l’air drôles… chuchota-t-il.
— Mmmm.... Je ne suis pas d’accord. Ma grand-mère est une vraie plaie.
Ils marchèrent un moment. Jun se laissa faire, bien qu’ils n’aient pas pris la bonne direction. Le souffle de la jeune femme décéléra, elle lâcha son bras et finit par s’arrêter dans un corridor désert. Aucun patrouilleur n’était en vue. Les deux mains sur les hanches, elle s’exclama :
— Je vais vous choquer.
Sur ces paroles, la jeune femme passa une main sous ses jupons avec une rapidité fulgurante. Jun observa son manège, intéressé. Que faisait-elle donc ? Elle sortit d’on ne sait où des ciseaux étincelants. Le jeune homme fronça les sourcils, partagé entre l’étonnement et l’amusement. Sur bien des aspects, Alya n’avait pas changé. Elle était toujours aussi impulsive et surprenante que dans son enfance.
— Je croyais qu’on ne devait plus avoir recours à des sous-vêtements ?
— En effet, répondit-elle, le visage en feu. Mais la nécessité m’oblige à certaines dispositions… Je ne souhaite pas m’afficher dans cette tenue ridicule plus longtemps.
Le jeune homme acquiesça et s’adossa contre le mur, devinant que son action allait prendre quelques minutes. Il tripota son écharpe pendant que la jeune femme s’affairait. Alya découpa le bas de sa robe jusqu’aux genoux avec une délectation manifeste. Les lambeaux parsemèrent le sol de couleurs chaudes, Jun apprécia particulièrement le dégradé de roses et trouva même une certaine harmonie entre le blanc lumineux et les confettis de brocart cerise. Dommage que le sol ne soit pas adipeux, pensa-t-il, il aurait déteint. Un peu de couleurs auraient égayé le couloir. Son attention se reporta sur Alya qui s’attaquait à ses manches ballonnées. Elle dentela grossièrement ces dernières au niveau de l’épaule.
— Vous pouvez m’aider ? Je n’arrive pas à terminer.
Jun s’approcha et se saisit des ciseaux. Il acheva la découpe sur les deux manches avec une application et une délicatesse rares. Les deux énormes entournures échouèrent lamentablement sur le dallage comme deux champignons vénéneux. Alya se retourna et des gouttes d’eau perlèrent sur les doigts de Jun.
Une fois qu’elle eut de nouveau les ciseaux entre les mains, Alya le fit reculer d’une brève poussée contre son torse. Avec un grand sourire, elle accentua son décolleté puis fit un tour sur elle-même, triomphante. Le travail, grossier et maladroit, ne lui aurait pas valu d’applaudissement, mais Jun reconnut intérieurement que l’ensemble lui allait nettement mieux. Il récupéra le tissu au sol et jeta le tout dans un vide-ordures.
— Vous êtes plus à l’aise ? fit-il d’une voix intéressée.
— Oui. Totalement, répondit-elle en lui tendant l’instrument.
— Que voulez-vous que j’en fasse ? reprit-il, interdit, en remettant son étole d’une main.
— Vous pourriez les ranger dans votre sac ? Comme vous le constatez, je n’ai pas de poche.
— Cela ne vous a pas gênée tout à l’heure, remarqua-t-il avec une pointe de malice.
Alya émit un gloussement vite réprimé. Jun jeta un coup d’œil derrière lui et remarqua un patrouilleur qui marchait dans leur direction. Aussitôt, il récupéra les ciseaux qu’il glissa dans sa poche de pantalon. Le soldat passa près d’eux sans leur accorder un regard et s’éloigna. Alya, devenue pâle, demanda :
— On y va à ce restaurant fleur d’automne ?
— J’attendais Madame.
Jun lui montra le chemin, la main tendue. Alya trottina près de lui. Ses doigts continuaient d’aplanir sa robe dans des gestes quasi involontaires. Elle jetait souvent des regards défiants autour d’eux, comme si des patrouilleurs allaient apparaître à tout moment. Les génomes qu’ils croisaient la fixaient avec une certaine condescendance, soit à cause de sa robe, soit à cause de son génome unique. Jun n’arrivait pas à le déterminer. Cela l’irrita fortement.
Ils descendirent de plusieurs étages et marchèrent quelques minutes avant de voir la forme circulaire et ciselée du restaurant se découper dans la nuit. Le bâtiment était éclairé par plusieurs faisceaux lumineux de différentes couleurs. On apercevait, d’en bas, un tapis blanc sur le sol et les murs. Ce décor lui rappela une boule à neige qu’il possédait autrefois.
Ils empruntèrent un ascenseur translucide. Jun porta la main à son front. Il suait : l’anxiété avait ravi son calme. Les portes s’ouvrirent. Un morceau de piano passait en fond sonore. Le sol ressemblait à un nuage. Il invitait à la paresse, à la langueur. Jun s’imagina allongé avec un bon livre à la main. Cette pensée le fit sourire. Il dévisagea Alya. Ses yeux pétillaient comme si elle s’apprêtait à se jeter dans les flots célestes. Un serveur se présenta :
— Bienvenue au restaurant fleur d’Automne ! Ici, vous passerez un merveilleux moment de détente. Pourrai-je avoir votre nom ?
— Alya Aménabi.
— Parfait, vous venez donc pour une proposition de jumelage. J’espère que celle-ci sera concluante, déclara-t-il avec un clin d’œil appuyé dans leur direction.
Jun et Alya suivirent l’employé qui les fit passer par un escalier au milieu de la bulle. Les marches ouateuses rebondissaient sous leurs pas. Le serveur leur montra une table près d’une cheminée où brûlait un feu artificiel. Le mobilier rappelait une atmosphère montagnarde avec des fauteuils en fourrure et une table rectangulaire en faux bois. Des bougies tamisaient l’ambiance. Jun déposa son sac au sol tandis qu’Alya s’asseyait. Le serveur vint leur apporter les menus puis les laissa seuls.
Le restaurant Fleur d’Automne était un des rares endroits huppés de la ville. On ne pouvait y manger que pour les propositions de jumelage ou pour des cérémonies. Réputé comme LE restaurant de création de Mallaig, on y servait des plats et des desserts aux goûts étranges, poulet rôti au concombre marron, steak au fromage de brebis et crème de banane ou encore filet de lieu à la sauce clémentine. Les cuisiniers qui s’y succédaient se vantaient tous d’avoir obtenu la recette de leur arrière-arrière-grand-mère.
Jun contempla Alya qui hésitait. La carte tanguait de sa main droite à sa main gauche, comme emportée par des courants marins. Il se rappela une scène similaire de son enfance où elle s’amusait à jongler avec différents objets sous le regard bienveillant de Valek. Une nostalgie teintée d’euphorie l’emporta loin dans ses souvenirs.
— Tu ne choisis pas ? s’étonna Alya, le voyant plongé dans ses pensées.
— Je prendrai la même chose que toi, répondit-il en adoptant lui aussi le tutoiement.
Cela lui revint presque naturellement. La jeune femme haussa les sourcils, visiblement étonnée de son manque d’originalité.
Le serveur revint et Alya commanda un filet de lieu. Jun la suivit dans son choix. Un silence s’installa brièvement entre eux.
— Comment vas-tu ? demanda Jun.
Sa question, pourtant particulièrement simple, sembla complètement la déstabiliser.
— Je… Depuis le suicide de ton frère, je suis en colère perpétuellement. Je croyais que cette colère s’était apaisée depuis deux ans. Mais non, je pense qu’elle a toujours été là, prête à ressurgir. Elle me fait dire n’importe quoi, et je mets réellement en danger ma famille parfois… Je crois que j’arrive au point de rupture avec ma grand-mère.
— Je comprends.
— Comment fais-tu pour rester aussi calme ? Je n’ai pas l’impression que la mort de ton frère t’atteint.
Jun resta muet un moment. Il tapota sur la table en bois.
— Elle m’atteint, Alya. Je me sens particulièrement coupable. Mais la culpabilité ne me rendra pas mon frère. Alors, j’avance, je pense à la suite. Je supprime les pensées parasites. Je réfléchis au plan. C’est une stratégie.
Alya porta ses mains en coupe autour de ses joues, découragée.
— Je n’y arrive pas. J’ai l’impression que mon esprit me donne des coups tant mes pensées s’entrechoquent. J’ai le sentiment qu’elles souhaitent combler les trous de ma mémoire… Je me pose des questions constamment, sur tout et tout le monde. Je doute, j’ai peur, je hais et parfois je désespère dans la même minute.
— C’est normal, Alya. C’est ton haut potentiel. Lorsque ton père t’a testée intellectuellement, tu étais déjà fortement avancée. Intellectuellement, tu dois être proche d’un génome trois. Généralement, les Génomes de un à six ont ce même problème. C’est pour cela que nous sommes aussi peu nombreux sur Mallaig. Nous nous sentons décalés vis-à-vis des autres, notre hypersensibilité nous affecte continuellement et notre émotivité entraîne une véritable fragilité. Une fragilité qui nous pousse à commettre des actes insensés. Savais-tu que les suicides venaient généralement des premiers Génomes ?
Alya secoua négativement la tête, mais ajouta :
— Ensuite le gouvernement punit la famille et celle-ci régresse dans le classement. C’est un cercle infernal et vicieux.
— Tout à fait, confirma Jun.
— Il y a des moments, j’ai envie de faire exploser cette ville, énonça-t-elle avec une lueur de haine dans les yeux.
— Même si nous sommes des clones, nous restons humains, précisa-t-il, souhaitant lui rappeler sa propre nature.
— Où étais-tu, Jun, pendant toutes ces années ? soupira la jeune femme.
Sa question avait une force et une tristesse qui lui coupèrent le souffle. Il eut brusquement envie de lui prendre la main, mû par une empathie si puissante que cela le terrifia. Il détourna le regard, préférant les lignes verticales des immeubles aux yeux soudain si attirants de la jeune femme.
Le serveur coupa net le silence en déposant les plats devant eux. Une gelée orange et jaune occupait le centre de l’assiette en forme de feuille. Alya se frotta les mains de ravissement, mais sa joie semblait feinte. Machinalement, Jun s’empara de ses couverts et commença son repas. Il observa la jeune femme porter une portion à sa bouche. Son visage se décomposa. Elle s’éventa brusquement et, paniquée, vida son verre d’eau.
— Mais c’est brûlant ! s’étrangla-t-elle.
Jun acquiesça et fit mine de souffler sur le flan tangerine. Alya le dévisagea un instant, déconcertée. L’avait-elle percé à jour ? Il ne sut le dire, car l’instant suivant, son attention se reporta sur son assiette. Après quelques bouchées, elle lança :
— Ce que je ne comprends pas dans ce système, c’est pourquoi ils ont laissé entrer mon père dans la Cité ? Pourquoi lui ont-ils permis de se jumeler ? Cela n’a pas de sens. C’est contraire à tous les idéaux.
Jun reposa ses couverts, proprement, sur le bois doré. Les vraies questions commençaient.
— De ce que je sais. Ton père est entré tout seul, l’informa-t-il.
— C’est-à-dire ? questionna-t-elle en aplatissant son flan d’un geste brusque avec le dos de la cuillère.
— Apparemment il avait un symbole qui lui permettait de passer les frontières.
La table vibra, comme sous l’action d’un choc. Alya se mordit la lèvre.
— Désolée… murmura-t-elle
Jun se demanda bien pourquoi elle s’excusait. Alya jeta un regard méfiant aux environs, se tortilla et découvrit rapidement une de ses épaules. Les trois lignes parallèles se dévoilèrent.
— Ce symbole ?
— Oui. Il appelait ça un « sillage ». Ton père te l’a fait juste avant de partir.
Alya acquiesça.
— C’est un symbole qui permet d’entrer dans les Cités ?
— Oui, et d’en sortir aussi, précisa-t-il.
— Donc pendant toutes ces années, je pouvais partir sans problème ? supposa-t-elle.
— Oui.
Alya le fixa avec un fort ressentiment dans les yeux.
— Si j’avais eu cette information auparavant, je serai partie depuis longtemps !
— Et tu serais morte dans le désert… rétorqua Jun.
Alya ronchonna, mais fut forcée de l’admettre.
— Il a une signification, ce symbole, où il est juste là pour me compliquer la vie ? bougonna-t-elle en dessinant des cercles avec sa fourchette dans la sauce esseulée.
— C’est une clé pour entrer dans chaque cité « Les cités vivront isolées. Lorsque les Ombres se lèveront, cristal, pyramide et pierre se rejoindront. Le sort de l’humanité sera scellé ».
Alya répéta les phrases à mi-mot.
— Qui a dit ceci ? s’enquit-elle fébrilement.
— Ton père…
Alya resta muette un instant. Son regard se perdit dans l’œuvre d’art abstraite qu’elle avait composée.
— Il était quoi, au juste, une sorte de prophète ?
— On peut voir ça ainsi… Je dirais qu’il était plus comme un guide, précisa Jun.
Alya se renfrogna et serina les quelques phrases à voix haute. Le garçon lui fit signe de baisser d’un ton.
— Dans cette phrase, le cristal c’est Mallaig. Les deux autres sont donc Étioli et Astrakam.
Jun acquiesça.
— Qu’est-ce que sont les Ombres ? reprit la jeune femme.
— Je l’ignore, admit Jun en haussant les épaules. C’est une question que je me pose depuis longtemps.
— Mon père était-il allé à Astrakam ?
— Je pense, mais il n’a rien voulu me révéler, répondit Jun en terminant son repas.
— Tu sais, il m’arrive de voir, en rêve, une pyramide immense au-dessus d’un lac aussi noir qu’un abîme. J’ai l’intime conviction qu’il s’agit d’Astrakam, assura Alya.
— C’est possible… concéda Jun.
Les souvenirs d’Alya n’étaient pas si flous que cela. Valek lui avait déjà dessiné la Cité des montagnes. Peut-être allait-elle se remémorer le chemin pour l’atteindre ?
— Où crois-tu qu’il soit maintenant ? demanda-t-elle avec une voix où perçait l’espoir.
Il plongea son regard dans le sien et assura :
— Certainement à Étioli.
Son mensonge lui pesa bien plus qu’il ne l’avait présagé. Sans hésitation, Valek devait être à Astrakam. Or, il fallait qu’Alya parte pour Étioli, en tout cas pour le moment.
— Jun ?
Il sortit de ses pensées et dévisagea avec intérêt la jeune femme. Elle était rouge pivoine.
— Ça ne te gêne pas ce que je fais ?
Jun la fixa d’un air interdit. Il jeta un coup d’œil sous la table. Le pied nu d’Alya reposait sur son genou.
— Arrête ! Ordonna-t-il, la colère transperçant sa voix.
Alya enleva immédiatement son pied, un peu effrayée par la fureur du garçon.
— J’étais ainsi depuis dix minutes. Tu n’as pas réagi… Tu n’as rien senti, c’est ça ? Tout à l’heure, je t’ai donné un coup de pied et tu n’as même pas tressailli ! Et un peu avant, le plat était brûlant ! C’est à peine si tu l’as remarqué…
Il voulut d’abord nier en bloc, puis se sentit étourdi d’avoir été percé à jour. Il se leva d’un bond, les poings serrés, les pensées enflammées. Il ne pouvait supporter le regard d’Alya. Ce mélange de tristesse et de pitié lui était insupportable. Il déserta la table et prit prestement la direction de la sortie. Il entendit Alya se lever avec précipitation et ses pas le suivre, fourmillements dans l’atmosphère ouateuse.
— Jun ! Attends ! s’écria-t-elle.
Il s’engagea dans les escaliers en refermant brutalement la porte derrière lui. Son esprit n’était que fusion, lui qui se targuait quelques minutes auparavant d’être maître de lui, il ne semblait maintenant que l’esclave de la panique. Une panique qui consumait sa raison tant il ne voulait pas dévoiler son secret. Il atteignit la fin de l’escalier et sortit dans la rue. Les bruits furent éteints par le bouillonnement de ses pensées. Il pénétra dans un immeuble, le pas hâtif, comme possédé. Alors qu’il se dépêchait, son nom retentit dans le couloir.
— Jun ! S’il te plaît ! Arrête-toi !
Le garçon jeta un regard derrière son épaule. Alya courait. Sa tenue ridicule, ses chaussures à la main et ses cheveux en bataille le ramenèrent à la raison. Sa colère s’apaisa lentement. Il ralentit l’allure et la laissa le rejoindre. Il lui devait des explications. Alya termina sa course et lui barra le chemin, la respiration saccadée.
— Jun. Je suis sincèrement désolée, c’était complètement déplacé de ma part.
Ils s’observèrent un moment.
— S’il te plaît, parle-moi. Explique-moi pourquoi tu es comme ça… supplia-t-elle.
— Que veux-tu que je te dises, Alya ? répliqua Jun d’une voix glaciale. Tu as deviné juste…
Il se tourna vers le mur blanc, le souffle court, la mâchoire comprimée par la souffrance.
— Regarde. Regarde le monstre que je suis !
Il frappa hargneusement le mur avec son poing. Des débris de cloison les éclaboussèrent. Les jointures de Jun virèrent au rouge. Du sang perla le long de la paroi.
— C’était inutile, chuchota la jeune femme, le regard arrimé à la main sanguinolente de Jun.
— Je ne ressens rien, Alya. Ni goût, ni odorat, ni toucher. Je suis un clone sans sensations… Plus proche d’une machine que d’un être humain !
Il vacilla, comme emporté par sa tirade, puis se laissa glisser contre la paroi, aussi dévastée que lui. Alya s’accroupit et posa une main sur la sienne.
— C’est faux, Jun. Tu sais bien que c’est faux. Les sensations ne font pas de nous des êtres humains.
— Alors quoi d’autre ? Nous ne sommes déjà plus uniques. J’ai l’impression qu’à chaque génération, nous perdons un peu plus de notre humanité. Bientôt, nous prendront nos émotions. Nous serons des coquilles vides, juste apte à servir.
Jun plongea son regard dans celui d’Alya. Ils étaient tout proches. Il aurait dû sentir l’amertume dans sa bouche, la douleur de sa blessure, la peau d’Alya sur la sienne. Rien. L’absence de toutes sensations. Un silence de sens.
— J’aurais voulu que tu ne le découvres jamais… murmura-t-il.
— Pourquoi voulais-tu me le cacher ? Qu’est-ce que ça change ?
Jun la dévisagea, perdu. Il n’avait pas la réponse. Sa fierté avait été blessée. Alya avait deviné en si peu de temps ce que personne n’avait décelé chez lui auparavant. L’idée qu’elle le voie comme une personne anormale lui parut insurmontable.
— Tu es né comme ça ? reprit-elle d’une voix atone.
— Non. J’aurais préféré, ça aurait été plus tolérable.
— Donc… murmura-t-elle pour l’encourager.
Jun prit une grande inspiration, la tête en arrière, les yeux fuyant le regard de la jeune femme.
— Eh bien, cela a commencé il y a quelques années, du jour au lendemain, je ne ressentais plus rien. Cela a touché mes frères quelques mois plus tard. Aujourd’hui, nous sommes plusieurs centaines dans la cité. Les cas augmentent jour après jour.
Jun n’eut pas besoin de regarder Alya pour connaître son choc.
— Mais d’où ça vient ?
— Je pense qu’il s’agit d’une dégénérescence, une conséquence du clonage à répétition, lâcha-t-il la voix teintée d’une grande tristesse. Les Oublis aussi doivent avoir empiré le problème.
— Les scientifiques n’ont pas trouvé de moyen pour renverser le processus ?
— Non, les essais cliniques que nous avons faits ont déshumanisé les sujets.
Alya écarquilla les yeux.
— C’est-à-dire ?
— Ils sont devenus fous.
— Il n’y a donc aucun moyen de retrouver tes sensations ?
— Rien de ce que nous avons essayé ne fonctionne. Ça semble irréversible.
— Je comprends mieux pourquoi ton frère disait qu’il se sentait comme une coquille vide…
Jun resta muet, des images d’Akio revinrent le hanter.
— Tu penses que ma grand-mère est au courant de cette situation ? reprit Alya
— Oui, depuis longtemps. Elle le sait, car ta mère a été une des premières personnes atteintes d’insensibilité.
Alya recula brutalement. Des larmes lui montèrent aux yeux qu’elle essuya d’un revers de main rageur.
— Mais qu’est-ce que je suis idiote...
— Tu ne pouvais pas deviner… Ton père a été le premier à organiser des recherches autour de l’insensibilité. Je l’ai rejoint peu après. Lorsque ta grand-mère a découvert la maladie de ta mère, elle a pensé que Valek la lui avait transmise d’une manière ou d’une autre. Elle l’a donc banni de la cité…
— Je la hais ! JE LA HAIS ! s’écria Alya. Je savais qu’elle me cachait quelque chose ! J’étais sûre qu’elle était à l’origine du départ de mon père. Il ne pouvait pas nous avoir laissé de son plein grès.
Jun laissa Alya dans ses pensées pendant quelques secondes avant d’annoncer :
— Nous sommes condamnés. Enfin, le clonage est condamné. Nous nous sommes vantés d’avoir le système qui ferait survivre l’espèce humaine, mais peu à peu notre espèce se meurt. C’est pour cela que nous devons partir, Alya. Nous ne pouvons pas rester ici.
La jeune femme balbutia, sur ses traits, Jun y lut la panique :
— Abandonner ma mère à Mallaig après ce que tu m’as avoué est inimaginable. Je ne peux pas…
— Alya, peut-être qu’à l’Extérieur nous trouverons un remède ? Peut-être que tu pourras guérir ta mère ?
— Je ne sais pas Jun.
— Si tu ne viens pas, je ne pense pas avoir envie de partir, murmura-t-il en la regardant droit dans les yeux.
Dans le regard d’Alya, le doute s’installa.
1° Alya est un personnage atypique ! J'aime son côté tendre qui ressort de temps en temps au-dessus de son aspect un peu généralement un peu brut. Sa relation avec Jun lui donne un côté séduisant. J'ai envie de la voir en film.
2° Tellement triste la situation des clones. Ce monde est affreux et me fait craindre notre futur réel ^^
3° intrigante cette fin avec l'hésitation qui se lit sur le visage d'Alya.
Enfin, j'ai vraiment apprécié le fait d'avoir deux chapitres qui se suivent mutuellement au lieu de retrouver Alya dans plusieurs chapitres :)
A bientôt Makara :)
Ah quel plaisir de voir que tu apprécies le personnage d'Alya, elle m'a donnée du fil à retordre^^
"J'ai envie de la voir en film." => Moi aussi :) tu ne connais personne dans le milieu du cinéma pour aborder le livre en scénario :p
C'est vrai que la situation des clones n'est pas enviable et je t'avoue que je me suis faite peur moi-même en inventant ce monde^^.
"Enfin, j'ai vraiment apprécié le fait d'avoir deux chapitres qui se suivent mutuellement au lieu de retrouver Alya dans plusieurs chapitres"=> Oui, c'est vrai que je ne le fais pas souvent mais ici cela se prêtait vraiment bien car l'action se suit !
A bientôt Joren :)
Tu me promettais un chapitre riche en émotions et révélations, et bien j'ai été servie ! D'abord le fait que Jun connaisse Alya mais qu'elle ne se souvienne de rien, je trouve chouette (et le fait qu'il fasse autant confiance à Alya pour sortir de la cité prend soudain tout son sens, tu te souviens je t'avais fait une remarque là-dessus?) ! Et puis le reste a coulé avec un grand naturel, et je dois dire que c'était en plus particulièrement plaisant de suivre Jun et Alya dans ce chapitre ! L'insolence caractéristique d'Alya, la scène de la robe découpée, puis leur conversation dans le restaurant... je dois dire que tu gères assez bien les informations que tu nous donnes ou ne nous donne pas, tu sèmes suffisamment de mystère pour qu'on souhaite découvrir la suite sans nous laisser dans la frustration, puisqu'à chaque chapitre on découvre des éléments nouveaux qui suscitent des nouveaux questionnements et on ne reste pas dans l'obscurité la plus totale, tu vois où je veux en venir? Donc toutes ces révélations au sujet du père d'Alya tombent à pic si j'ose dire :)
Ensuite pour l'insensibilité de Jun: je trouve l'idée bien trouvée et surtout pertinente et tout à fait cohérente dans ton histoire, vraiment je trouve ça chouette (et aussi l'idée de jumelage, ça me fait bien marrer quand même toute cette mise en scène orchestrée par les autorités haha)
Et pour revenir à l'insensibilité: ça fait plaisir d'en découvrir plus sur Jun, il est rendu d'autant plus attachant à présent qu'on connaît ce détail-là de lui ^^
Minime réflexion que je me suis faite pendant la lecture: je sais que c'est vraiment vraiment dur à faire, les dialogues pour moi sont probablement la chose la plus complexe dans un récit, et je dois dire que les tiens sont vraiment fluides et possèdent leur épaisseur, mais j'ai juste trouvé que l'entrée en matière au restau était un peu rapide. Assez vite Alya parle de sa colère et du suicide du frère de Jun, et j'ai trouvé ça donc un peu abrupt. Le reste ça coulait de source, et c'était vraiment bien la façon dont les informations et confessions des personnages arrivaient, mais ce début me semblait juste oui un peu trop brusque, surtout qu'Alya n'est pas un personnage à fleur de peau qui va dévoiler son intériorité au premier venu, tout de suite dès qu'on s'assied à table, ou du moins ce n'est pas comme ça que je me la perçois. Donc je conçois bien que c'est dur à faire ces entrées en matière pour les dialogue, mais je pense que tu peux l'améliorer pour un début plus "naturel" :) Voilà pour le reste, j'ai surkiffé ce chapitre, comme j'ai surkiffé le précédent, comme je surkiffe ton histoire ^^
Et comme tu dirais : je t'envoie des bisous volants !
Ah j'étais super heureuse de lire ton ressenti sur ce chapitre :)
"et le fait qu'il fasse autant confiance à Alya pour sortir de la cité prend soudain tout son sens, tu te souviens je t'avais fait une remarque là-dessus?" => Oui, je m'en rappelle :)
D'autres de tes remarques auront leurs réponses plus tard ;)
Le dosage des informations a été difficile ! Mon tout premier jet était très indigeste puis avec l'aide des plumes, j'ai réussi à mieux répartir dans les chapitres, les éléments importants :p
Je note ta réflexion sur le début du dialogue, personne ne me l'avait fait remarquer encore (malgré les multiples bêta lecture !)
"Voilà pour le reste, j'ai surkiffé ce chapitre, comme j'ai surkiffé le précédent, comme je surkiffe ton histoire "=> Oh trop cool <3
J'espère que la suite va te plaire, on arrive dans l'action :p
Ah super le passage sur son frère, on voit ses émotions, même s’il les maîtrise, et on comprend un poil mieux les problématiques auxquelles il a été confrontées… Et en même temps, on a presque envie que ça ait été un faux suicide qui lui permette de disparaître, et qu’on le reverra plus tard…
Donc les génomes sont modifiés génétiquement alors !
J’adore la robe et la réaction d’Alya !
Super aussi toute la suite, avec les révélations sur l'état de Jun ! Rien de négatif à dire sur les dialogues et l'avancée de l'histoire, c'est intéressant !
Merci <3
"Tu es sûre qu’à 13 ans elle ne se rappelle pas du temps qu’ils ont passé ensemble ? " => Les têtes lui ont effacé Jun de sa mémoire :/
"Ah super le passage sur son frère, on voit ses émotions, même s’il les maîtrise, et on comprend un poil mieux les problématiques auxquelles il a été confrontées…" => Oui, il fallait que je montre un peu les pensées et les émotions de Jun tout de même !
"J’adore la robe et la réaction d’Alya !" => Oui c'est un petit passage drôle dans cet univers si froid !
Merci pour tes remarques :) Je vais de ce pas répondre à tes autres coms :p
Cette histoire d'insensibilité est GE-NIA-LI-SSI-ME, j'adore le concept ! Elle est très bien sous-entendue tout au long du chapitre, et je pense que ce serait bien d'y faire des allusions plus tôt dans l'intrigue, dans le premier chapitre dédié à Jun, où même plus tôt via la mère d'Alya qui se cogne partout mais ne s'en formalise pas (ou alors je sur-interprète, et elle est juste maladroite haha).
D'autant que des gens qui se blessent mais ne sans s'en rendent compte, ça peut donner des scènes assez étranges qui pourraient augmenter encore plus ce malaise qu'on a avec cette société de clones dont on efface sans arrêt la mémoire :-)
Oh comme je suis contente de te voir lire tous mes chapitres ! Merci, merci, cela me fait tellement plaisir :)
Jun, ton personnage favori ? Hihi, il va te surprendre par la suite :p
J'avoue que ce n'est pas bête ton idée d'augmenter le malaise en montrant quelques clones avec des blessures dont ils ne font pas attention ! Après j'ai un peu de faire peur à mes plus jeunes lecteurs^^ Ahaha.
N'hésite pas à me laisser d'autres remarques ou tes réactions, j'adooore lire les réactions des personnes qui me lisent :p
Pleins de bisous cloniens :p
Tellement prise dans la lecture, je n'ai rien relevé que :
"- Tu ne choisis pas ?"
-> A quel moment ils sont passés au tutoiement ? Parce que dans le couloir ils se vouvoyaient, ce que je trouvais bizarre, mais soit, et là c'est "tu" direct x)
"Sans hésitations, Valek devait être à Astrakam."
-> Sans hésitation*
Han ce chapitre (surtout la fin) est terrible ! C'est horrible de faire ça que ce soit à des clones ou à des humains. Et le fait que Jun rappelle à Alya que les clones sont également des humains juste avant rend les choses encore plus attristant !
Je n'ose pas imaginer ce qu'on pourrait vivre sans nos sens !
Je n'ai pas grand chose à dire sur la forme et le fond est toujours aussi bon. Jun a réussi à récupérer mon intérêt c'est certain, et sa relation avec Alya est touchante concernant les souvenirs du père d'Alya.
Plus je lis et plus j'aime ton histoire ! Bravo !
J'ai une théorie ! La maladie de l'insensibilité n'en est pas une, c'est les patrou-connards qui la mettent dans les recyclés et après ils laissent faire la nature "Allez-y, baisez et devenez tous insensibles, mouahahahahahahah" (en imaginant un mec qui se retourne dans son siège tournant en caressant un chat et en poussant des rires machiavéliques qui donnent la chair de poule !
Oui ils passent du vouvoiement au tutoiement dans la conversation après une confidence de Jun. Je crois qu'Alya se met direct à le tutoyer^^
"Je n'ose pas imaginer ce qu'on pourrait vivre sans nos sens !"=> C'est sûr que cela rendrait la vie très terne :(
Plus je lis et plus j'aime ton histoire ! Bravo ! => Merci :) Tu verras qu'il y a pleins de rebondissements à partir de la fin de la première partie^^
Alors pour ta théorie, et bien je ne dirai rien :p Mais la tienne est intéressante ! lol ( j'aime beaucoup ton image surtout ! Xd)
Bisous volants !
Pour en revenir à l’insensibilité de Jun, c’est triste pour lui. Ce que j’ai aimé, c’est que ça se transmette par relations sexuelles et surtout quand il précise à Alya de ne pas en parler aux autres, parce qu’ils pourraient avoir peur. Joli clin d’œil au sida : la plupart des gens pensent qu’il se transmet juste en touchant la personne, alors que c’est complètement con. Bref, j’espère que tu l’exploiteras pour te moquer des fermés d’esprit :p
Ah, et tu m’avais précisé qu’Alya avait 19 ans et heureusement parce que pour moi là elle a 15 ans xDD Je pense que c’est dû en partie au fait que sa grand-mère et le système en général l’infantilisent beaucoup (enfin, ils infantilisent tout le monde), du coup j’avais l’impression qu’elle était vraiment très jeune. Je trouvais ça hardcore qu’elle doive se marier xD
Bon, je suis vraiment défoncée cette fois, donc je vais aller dormir ! Ça suffit les bêtises ! (Ça vaut pour moi, pas pour Jun et Alya, j’espère qu’ils en feront plein même si il la trahit et qu’elle en souffre, ça vaut totalement le coup)
"Le ship ! Le ship ! Le ship ! Je vis plus que pour ça maintenant xD Pendant le repas j’étais en mode « Mais forniquez sur cette table, on a pas toute la nuit là !! »"=> purée j'ai tellement rigolé en te lisant que ma mère a capté que j'étais réveillée et m'a crié " Viens manger ! le thé va être froid" ( je sais tu t'en fou Xd)
En effet, je trouve ça intéressant que la maladie se transmette ainsi même si c'est pas seulement la seule façon^^
Pour Alya, je ne sais plus si je précise son âge dans mon texte, il faudrait que je vérifie... Mais c'est vrai que le monde est très infantilisant et puis vu qu'il lui manque une partie de ses souvenirs ça n'aide pas pour se forger...
"Bon, je suis vraiment défoncée cette fois, donc je vais aller dormir ! Ça suffit les bêtises" => Bah ouais meuf tu vas avoir besoin de toutes tes neurones pour continuer ta lecture ;-)
Pleins de bisous volants <3
J'ai pas mal de boulot en ce moment, je comptais faire ce com’ pendant les vacances, et puis… euh… du coup, désolée, ça sera pas aussi complet que je le voudrais:/
(Et fallait pas m'encourager à faire un commentaire groupé, je me suis pas fait prier XD)
Coquillettes et suggestions :
Chapitre 8 :
"Une femme aux longs cheveux blancs se baignait. Une couronne de plumes sombres habillait son corps diaphane et ses cheveux d'or." Blanc ou or, ces cheveux ? :P
"Ses cheveux irisés dansaient sur sa tête" ... irisés ?
"pour repousser le monologue avenir (à venir)"
"Moi qui vous ai toujours protégée(s) de tout cela !"
"Elle avait pensé qu'il la contacterait après les derniers mots qu'ils s'étaient échangés (avaient échangés ?) deux jours auparavant."
"Je t'ai déjà dit que je ça ne me dérangeais (dérangeait) pas."
"Eux ne possédaient que des petits studios ou de(s) deux(-)pièces minuscules."
"Alors on vient se faire lister pour qu'ils nous aide(nt)"
"Une jeune femme blonde se tourna vers elle." et "Alya hocha la tête bien qu'elle n'ait pas tout compris du discours de la vieille dame." Jeune ou vieille, cette dame ? :P (petite incohérence)
"- Bonjour, lui répondit la réceptionniste laconiquement sans lui accorder un regard.
- Si vous venez pour cette histoire de sensations, ce n'est pas ici." Il ne faut pas aller à la ligne ni rajouter un tiret avant "si vous...", puisque c'est toujours la réceptionniste qui parle.
"Une odeur de renfermée (renfermé) et de fleurs lui assaillit les narines"
"Haute de plafond (sujet : la pièce), on (sujet : on) retrouvait des objets éparpillés un peu partout" Anacoluthe involontaire...
"Une sensation qu'elle oublia vite (en) se rendant compte qu'elle allait échapper aux remontrances habituelles"
"Alya suivit les sautillements joyeux de son aïeul(le)"
Chapitre 9 :
"Elle n'avait pas 10 (dix) ans lorsqu'elle avait perdu un père et un ami" Les nombres en toute lettres, c'est mieux ^_^
"La décoration avait été soigneusement enlevé(e)"
"Ses doigts se crispèrent sur l'étole, sa poigne fut si forte que ses extrémités (phalanges ?) virèrent à un blanc crayeux"
"tant les froufrous de la robe handicapai(en)t son acte"
"- Vos parentes ont l'air drôles (drôle - accord avec "air")"
"Vous êtes plus à l'aise ? fit-il d'une voix intéressée." Attention, Jun est souvent "intéressé" ou "amusé" dans ce chapitre...
"Cela ne vous a pas gêné(e) tout à l'heure"
"Les cuisiniers qui s'y succédaient, (pourquoi cette virgule ?) se vantaient tous d'avoir obtenu la recette de leur arrière-arrière-grand-mère."
"C'est un cercle infernal et vicieux pour maintenir toujours plus hauts ces génomes tant espérés..." Hein ? "Hauts"... ?
"- De ce que je sais. (Pourquoi deux phrases séparées ?) père est entré tout seul, l'informa-t-il."
"Alya répéta les phrases à mi-mot (mi-voix ?)"
"L'idée qu'elle le voit (voie) comme une personne anormale lui parut insurmontable."
J’ai tout d’abord une question par rapport aux propositions de jumelage : tu as écrit « Donc peu de citoyens ou citoyennes souhaitent tenter le sort. Votre petite-fille a déjà de la chance d'avoir des propositions... », ça veut dire que ce sont les gens (comprendre : les principaux concernés) qui décident de faire des propositions aux autres (comme on demanderait quelqu’un en mariage, quoi ?) ? Surtout que c’est ce que Jun semble faire… Mais alors, pourquoi Alya ne peut pas en faire par elle-même ? Parce qu’elle n’est pas d’un génome défini ? Ou seuls les hommes peuvent en faire (dans ce cas, expliquer cette distinction sexiste…) ? Et du coup, en quoi la grand-mère d’Alya pourrait influencer le processus ??
Ensuite, j’ai trouvé ça un peu « attendu » que tu évoques ce problème de perte de sensations dans le chapitre 8, et que pof, on apprend que Jun fait partie des gens atteints. (Enfin, ça a fait mal à mon pitit cœur ceci dit, mais là je passe en mode lectrice objective) (snif, quand même) Surtout qu’il ne m’a pas semblé que tu « foreshadow-ais » ça avant… Ça fait un peu « rajouté » sur le plan de base, quoi.
Bon… ce qui est bête, c’est que dans mes notes (sur mon portable), je n’écris que les points négatifs, pas les positifs. Du coup, je me rappelle avoir bien aimé ces chapitres, comme les précédents, mais rien de plus précis… Enfin, essayons. (C’était juste pour te dire que le déséquilibre critiques positives/négatives n’était pas dû à la qualité de ton histoire, mais à ma boulet-itude XD)
J’ai bien rigolé sur la robe d’Alya, c’était tellement elle XD Je suis toujours fascinée d’en apprendre plus sur ton univers, aussi, surtout sur la dystopie de Mallaig (j’aime bien les dystopies). Les génomes m’intéressent particulièrement ! (Ça ressemble un peu au Meilleur des Mondes, mais en même temps tu y as vraiment apporté ta touche perso !) Le truc de la perte de sensations est super glauque aussi, surtout l’explication avec le père de Jun…
Je suis très curieuse aussi de cette histoire de sillages et des rêves quasi-prophétiques d’Alya… C’est cool, ces toutes petites touches de fantasy ! Et niveau intrigue, c’était bien vu de profiter de cette histoire jumelage pour que tes persos aient une conversation un peu plus longue (et qu’au passage le lecteur en apprenne plus lol) !
Tes commentaires sont toujours très exhaustifs et intéressants, j'adore les lire <3
Bon déjà au niveau coquilles, merci, j'ai tout corrigé :)
Passons à tes reflexions !
Mais alors, pourquoi Alya ne peut pas en faire par elle-même ? Parce qu'elle n'est pas d'un génome défini ? => C'est exactement ça, ce n'est pas du tout quelque chose de sexiste à la base, les garçons comme les filles peuvent faire des propositions mais Alya, elle, ne le peut pas ( et ne le veut pas non plus :p)
Et du coup, en quoi la grand-mère d'Alya pourrait influencer le processus ?? => La grand-mère d'alya pense pouvoir influencer le processus par son statut mais cela ne marche pas du tout^^
Ensuite, j'ai trouvé ça un peu « attendu » que tu évoques ce problème de perte de sensations dans le chapitre 8, et que pof, on apprend que Jun fait partie des gens atteints. => Tu as raison, cela fait partie des derniers changements, à la base seul Jun était atteint de cette maladie mais suite à une discussion avec Elikya j'ai "lancé" la maladie à bien plus de clones donc c'est réellement rajoutée sur le plan de base ! xd. Je regarderai tout ça dès que j'aurai fini la partie 1 pour rendre cela plus subtile !
Je suis toujours fascinée d'en apprendre plus sur ton univers, aussi, surtout sur la dystopie de Mallaig (j'aime bien les dystopies). => Je suis contente que l'univers te plaise dans ma première version je donnais beaucoup plus de détails, j'ai fait un énorme lifting depuis mais je vais voir si je ne peux pas rajouter certains éléments à la relecture^^
Ça ressemble un peu au Meilleur des Mondes, mais en même temps tu y as vraiment apporté ta touche perso ! => Merci :) Je n'ai pas lu le meilleur des mondes... Il va falloir que je m'y attelle !
Je suis très curieuse aussi de cette histoire de sillages et des rêves quasi-prophétiques d'Alya... => ce ne sont pas des rêves prophétiques ^^ hihi
Bon merci encore pour ton commentaire :) je file répondre aux autres !!!!
pleins de bisous volants
J J’adoOOOOre, j’adore, j’adore : Jun + Alya, la scène de la robe (elle m’a bien fait rire tu comprendras pourquoi quand j’aurais publié le chapitre 18 des Observatoires…) Malgré tout Alya me semble tellement belle dans sa meringue. Tu m’as transporté dans cette salle de restaurant avec eux. Je sentais même l’odeur du plat. Bravissimo !
Sympa le père qui teste sa cochonnerie sur ses fils :
-1 soit il est fou et devrait jouer aux échecs avec le Kâ d’Etioli
-2soit il y a baleine sous gravillons.
Avec ce chapitre moultes révélations, quelques questions et remarques.
1/Pourquoi Jun a-t-il attendu aussi longtemps pour recontacter Alya ?
Avec cette phrase « mais la force lui avait manqué, la lâcheté l'avait saisi. » on a la fausse impression que ce sont les seules raisons. Il faudrait justifier cette distance prolongée aux lecteurs ou enlever cette phrase.
2/Pourquoi Jun a-t-il toujours ses souvenirs ? les Têtes n’auraient-elles pas eu intérêt à effacer Valek
3/le personnage de la grand-mère est le seul au terme de ces chapitres que j’ai du mal à cerner. Jusque là, elle ne me semblait pas désagréable dans ses dialogues. Genre quelqu’un qui se croit important alors que pas tant que ça.
4/l’insensibilité de Jun. Le mal de l’insensibilité » a été concerné par tes corrections. Il touche plus largement la population dorénavant. Tu devrais revoir la réaction de Jun quand il l’annonce à Alya : il devrait se sentir moins « monstre seul ».
Des bisous étoilés et encore une bonne année
Mini Peccadilles ;)
Elle n'avait pas dix ans
S'il n'avait pas rencontré Valek, dix ans plus tôt,
Ton père te l'a fait quand tu avais huit ans
On peinait à distinguer le lit sous l'amoncellement>le lit se distinguait à peine sous l’amoncellement … Pour éviter le « on »
et appartement du 125ème étage> du 125e étage
La décoration avait été soigneusement enlevé> enlevée
Il avait souhaité lui expliquer le départ de son père mais la force>virgule avant mais
Il reconnut sans difficultés le timbre d'Alya.> sans difficulté
tant les froufrous de la robe handicapaient son acte.
au rouge fushia>fuchsia
Là, elle est juste surexcitée, (virgule) car elle est persuadée d'être à l'origine de cette proposition de jumelage.
dans un vide-ordure.
Sa question, pourtant particulièrement simple, sembla la plonger dans un profond désarroi.
toujours plus haut ces génomes tant espérés...
- Jun ! S'il te plaît ! Arrête-toi !
c'était complètement déplacé de ma part.
- Bien sûr, ne t'inquiète pas.
En dessous de lui, un spectacle de tour s'étendait sur des kilomètres>le spectacle des tours ?
Un silence de sens>le silence des sens ?
Pourrais-je avoir votre nom ?
Phrase où la virgule ne fonctionne pas :
Il sortit en trombe de la chambre, le foulard voleta dans son sillage.
Jun porta ses mains à son front, ses traits s'étirèrent comme sous la pression d' aiguilles multiples
- Tu ne dois pas en parler au groupe, ils vont prendre peur s'ils apprennent pour moi.
J'adoOOOOre, j'adore, j'adore : Jun + Alya => Moi aussi ;)
Merci pour tes compliments sur ce passage et celui du diner :) cela m'a donné du fil à retordre !
Au sujet des autres remarques très pertinentes :
Par rapport au père de Jun :
-1 soit il est fou et devrait jouer aux échecs avec le Kâ d'Etioli
-2soit il y a baleine sous gravillons. => C'est un peu des deux :)
Pourquoi Jun a-t-il attendu aussi longtemps pour recontacter Alya ?=> Je ne peux pas rentrer dans les détails car ce sujet est un twist du bouquin ^^ héhé
Pourquoi Jun a-t-il toujours ses souvenirs ? les Têtes n'auraient-elles pas eu intérêt à effacer Valek => Idem ce sera expliqué plus tard (tu es bien trop curieuse toi^^) ahaha
le personnage de la grand-mère est le seul au terme de ces chapitres que j'ai du mal à cerner. Jusque là, elle ne me semblait pas désagréable dans ses dialogues. Genre quelqu'un qui se croit important alors que pas tant que ça. => Oui j'ai pour l'instant eu peu le temps pour la développer, je m'y pencherai sur ma relecture globale de partie 1 ainsi que sur l'insensibilité de Jun :)
Merci pour ton relevé de coquilles :)
A bientôt Stella !
bisous volants
La grand-mère n'était pas vraiment sympathique, mais elle semblait inoffensive. Genre arriviste hyper snob. Mais en fait c'est une dangereuse manipulatrice ! Beuuuh
Et le père de Jun ne donne pas non plus très envie de le connaître !
Les raisons pour lesquelles Jun n'a pas approché Alya depuis le départ de son père sont toujours un peu floues (pour moi en tout cas). C'est parce qu'il ne voulait pas raviver sa mémoire ?
En tout cas c'est toujours aussi prenant. Et on a le premier lien entre les cités (pour Etioli et Mallaig, en tout cas) : les Ombres.
Détails :
"Il n'arrivait pas à le déterminer." : il a fallu que je relise pour comprendre qui était "il" et qu'est-ce qui était "le". Bon, j'étais peut-être pas très concentrée, mais peut-être que si tu mettais "Jun n'arrivait pas à determiner la raison", ça éviterait aux distraits comme moi de se faire des noeuds.
"mué par une empathie si puissante que cela le terrifia." : mu
"Jun acquiesça et fit mine de souffler sur le flanc tangerine." : le flan, non ?
"Alya ronchonna mais fût forcer de l'admettre." : forcée
"Séparées, les Citées seront. Isolées, elles vivront. " : ça fait un peu Yoda, cette syntaxe. C'est voulu ?
"Son regard se perdit dans l'oeuvre d'art abstraite qu'elle avait composée." : l'oeuvre d'art abstrait (c'est l'art qui est abstrait, pas l'oeuvre). Pinaillage ;)
"- Arrête ! Ordonna-t-il la colère transperçant dans sa voix." : pas de majuscule, et je mettrais une virgule avant "la colère"
"Son esprit n'était que fusion"/ "il ne semblait maintenant que l'esclave de la panique" : l'utilisation de cette forme négative deux fois de suite fait redondant
"Des débris de cloison les éclaboussèrent." : pas fan de cet emploi de éclabousser, qui s'utilise en principe pour du liquide
A+
Jun n'a pas recontacté alya car son expédition n'était pas au point auparavant mais en effet il y 1 une autre raison que je ne dirai pas :p
Ils ont pas de chance tous les deux, leurs familles ne sont pas des anges ^^. Heureusement qu'ils se sont trouvés ;)
Merci encore pour les coquilles, j'ai bien rigole quand j'ai vu comment j'avais écrit flan ! Ahaha les erreurs de mes élèves deteignent sur moi :).
Pleins de bisous volants ! À bientôt pour ton dernier commentaire !
Alors j'ai beaucoup aimé ces deux chapitres, je suis contente de la tournure que prend la relation deAlya et Jun. J'espère qu'il va y avoir de la romance dans l'air <3 surtout pour Jun qui ne ressent plus rien :'( Dans mes bras biquet.
Ouais moi j'adore la romance et j'assume XD Mais il faut que ce soit de la bonne romance :3
Quoi d'autre? Je pense qu'il faut que tu précises que les femmes sont inséminés et qu'elle portent les clones dans leur ventre. Sinon quand tu dis que la "maladie" touche les bébés et que c'est sexuellement transmissible... Voilà, voilà quoi, ça peut être intreprêté tout à fait mal O.O.
Je vais aller militer à Mallaig: "QUE FAITES VOUS AUX BEBES???"
Sinon, j'ai trouvé la réaction de Jun un poil éxagérée vu qu'il se demandait précédement si Alya avait compris. Il pourrait plutôt devenir glacial, se refermer et puis partir le plus calemement possible, en tremblant de colère mais en essayant de se maitriser?
Voilà pour celui-là. je vais de ce pas commenter le dernier.
Pour l'insémination j'avoue qu'il faut que je trouve le moment pour le préciser. Assez tôt même, peut-être dans le chapitre 3.
En ce qui concerne la réaction de Jun je peux peut-être l'atténuer c'est vrai qu'il réagit vraiment fortement. Après c'est aussi sous le coup de l'émotion et de la surprise. Je vais réfléchir^^
Bref merci encore de ta lecture :p
Bisous volants
- Ah oui ? Vu comment ça s'est terminé avec grand-père ça va me porter chance tiens ! : j'ai éclaté de rire en lisant ce dialogue, c'est magique. Bref, tu vas aller à la guerre Alya et ça va te faire les pieds tiens (mais j'aime bien Jun par contre :P, c'est un type bien) Bref, la suite !
Dis moi tu t'en doutée pour le problème de Jun ?
Est ce que le comportement d'alya t'a enerve dans ce chapitre ??
Pleins de bisous volants (et à bientôt sur le serpent qui danse)
Et bien voilà, je n'ai pas grand chose à dire, j'ai trouvé ça bien, les révélations viennent au fur et à mesure, le tout est distillé avec des petits élements suculents qui se dévorent comme des friandises. C'est bien dosé, vraiment, c'est très bien !
Je me suis délectée de cette lecture et j'attends la suite de pied ferme !
Merci pour ce que tu écris :) et comme je sais que tu aimes bien la pression, VIIIIIIIIITE, la SUIIIIIIIIIITE !!!! ;)
Je suis tellement contente de te revoir par là :) Mais...Mais... C'est quoi ce commentaire tout petit :p Tu m'avais habitué a bien plus long ! Lol.
C'est sûr que ça faisait un moment que tu attendais ce chapitre... (sorry mais tu vois cela en valait la peine !) :)
Je suis contente qu'il t'ait plu et que tu le trouves bien dosé, c'était une tache ardue ! La suite devrait être un peu moins longue à arriver car bientôt il y a les vacances !!!
Tu es la deuxième à me remercier d'écrire, ça m'a fait rire ^^ ! C'est moi qui doit te remercier de me lire !
Bref, pleins de bisous volants et à bientôt pour la suite <3
Il y a un gros souci avec ce chapitre : il est trop court ! (Et elle est contente de sa bêtise… ^^)
J’ai bien aimé cette petite entrée en matière dans l’intimité de Jun, surtout qu’elle a toute son utilité au vu de la suite. Bon, le pauvre… Je comprends de plus en plus le besoin de fuite et inutile de dire que le coup du petit frère m’attriste énormément.
Du coup, le côté humoristique de la robe d’Alya tombe à pic et nous sort un peu de ce moment fort nostalgique. J’essaie de ne pas spoiler, mais c’est dure… Je pense que ta scène a eu l’impact souhaité sur moi, car au moment du contact, j’étais des plus intrigué : mais qu’est-ce qui se passe ? Et là : :O surtout avec l’ajout de la grand-mère dans l’intrigue… J’aime beaucoup, mais pourquoi tu avais peur ? ^^
La clé… :O Mais j’aime beaucoup l’idée et ce qu’elle ouvre comme possibilités. Par contre, Jun se met le doigt dans l’œil, à mon avis, s’il espère qu’elle lui pardonnera aussi facilement son mensonge…
Dire qu’il va encore falloir attendre pour la suite… :’( ^^
À bientôt ;)
Ton commentaire a illuminé ma matinée ! (même si en lisant tes premiers mots j'ai eu un peu peur !vilaine ;-) )
Je suis contente que la scène avec la robe d'alya ait détendu un peu cette atmosphère nostalgique et sombre, c'était mon but^^
Tu as trouvé ça crédible le coup du ciseau ? J'avais peur que ça passe mal...
Tu ne t'étais doutée de rien pour le "problème " de Jun ? Je donne pourtant des indices depuis le chapitre 5... Ahahah :)
J'ai toujours peur de livrer mes derniers chapitres^^ Surtout que maintenant que plusieurs personnes me suivent, j'ai peur de vous décevoir! xd.
Oui je vais commencer à donner des informations sur les sillages, il faut que le lecteur commence à percevoir les enjeux du livre^^
Tu as raison, Alya ne va pas du tout lui pardonner facilement!
Désolée pour l'attente... Je suis tellement en train de reconfigurer l'histoire que certains chapitres n'existent pas et je suis en train de les créer de toutes pièces^^
Mais la suite est lancée ;-)
Pleins de bisous volants
Makara
À part ça, pas grand chose ! J'aime toujours autant ton histoire, je suis ravie des informations qui nous viennent petit à petit. Contente aussi que le "problème" de Jun nous permette d'éviter les gros clichés de la romance entre tes deux personnages (elle viendra peut-être cela dit..)
Ah oui, je n'aimerai pas du tout ce restaurant ! Et pourtant je suis une grande fan de sucré salé... Bien fait !
Je suis bien contente que tu trouves Jun de plus en plus intéressant ! Je pense que son "problème" le rend aussi forcément plus attachant...
En effet, comme tu l'as deviné cela va "freiner" la romance, je sais que tu es aux aguets pour que je ne tombe pas dans les pièges stérotypés des dystopies ;-)
Merci pour tes compliments et pour le relevé des coquilles^^
Pleins de bisous volants
Makara
L’idée plus ou moins du mariage forcé (le jumelage), les génomes traités terriblement parce qu’ils sont inférieurs au génome 20, mais surtout, le dessin du père d’Alya, leurs ( Jun et Alya) différentes façons de dessiner qui montrent leurs différentes personnalités….c’est superbement bien retranscrit !
Alya était persuadée que son corps s'exprimait inconsciemment, se meurtrissant pour les souvenirs oubliés, les blessures intérieures non cicatrisées, les tourments invisibles et pourtant bien présents dans son esprit. è J’aime beaucoup beaucoup l’idée que le corps a une mémoire différente du cerveau et enregistre nos traumatismes. C’est quelque chose auquel je n’aurais pas pensé et je trouve que tu le mets superbement en scène ici, pour la maman d’Alya, mais également pour Alya lorsque sa grand mère la force à oublier son père.
Camilla se trompait. Alya souffrait constamment de cette absence. è on retrouve ici la même idée, superbe ! L’émotion liée aux corps, permet vraiment qu’une idée commune (un père manquant à sa fille) soit traitée de façon très originale ! Bravo !
J’ai vraiment envie d’en apprendre plus sur Jun que je trouve mystérieux. Le dialogue pourrait gagner en émotion entre eux (ou en sensation d’urgence du moins), mais je trouve personnellement très dur de mettre de l’émotion entre deux perso qui ne se connaissent pas. A voir si cela est possible.
Chapitre 9 :
VOUIIIII j’en étais sûre que Jun n’était pas allée la recherchée par hasard. Les souvenirs du début qui nous indique qu’il connaît Alya, ce serait peut etre chouette de développer un peu plus. On n’arrive pas à savoir à quel point ils était proches dans le passé.
Il avait souhaité lui expliquer le départ de son père mais la force lui avait manqué, la lâcheté l'avait saisi. è Eulalie m’a expliqué, à juste titre, que lorsque le narrateur était interne, il était difficile de conserver le mystère. Ici, je trouve cela bizarre qu’il reste aussi énigmatique en son for intérieur sur les raisons qui ont poussé son père à partir et encore plus l’idée de lâcheté (du coup, son rôle dans le départ du père d’Alya). Peut etre ici, tu pourrais un peu en dévoiler ou changer la tournure ?
Ton univers est toujours aussi bien développé, avec même les menus de Fleur d’Automne (ce qui m’a fait beaucoup rire !) Jun est de plus en plus tendre et on a envie de lui faire des câlins (oui oui). Hihi.
Je trouve que tu es vraiment très forte pour distiller des sentiments, juste comme il faut. Les sentiments des personnages sonnent justes (jamais trop gnagnan, ni policés)
Je trouve cela particulier que Jun et Alya aient passé tant de temps ensemble sans que la mère d’Alya ni la grand-mère ne le sachent. Enfin peut etre que c’était avec le père d’Alya et du coup, les deux femmes n’en ont aucune idée. Mais quand même. Peut etre l’expliquer.
Dans les dialogues, je trouve juste que parfois tu pourrais développer davantage, prendre le temps : je trouve qu’Alya et Jun passent rapidement d’une relation cordiale (lui, même s’il la connaît reste assez froid/ elle ne se souvient pas de lui) a une relation super proche et intense. (Je suis trop contente qu’il y ait rapprochement, seulement, j’ai l’impression qu’Alya n’a tout d’un coup plus de méfiance, les barrières tombent vite).
Génial l’idée que Jun ne ressente rien (physiquement) ! Cela fait de lui un être tourné vers l’intérieur, puisque tout ce qui vient de l’extérieur ne le touche pas. C’est très intéressant !
Merci pour cette super lecture ! Hâte toujours de découvrir la suite ! A chaque chapitre je me dis que c’est bon, j’ai découvert tout l’univers, mais à chaque chapitre tu nous surprends avec de nouvelles subtilités. Ton histoire a un univers INCROYABLE !
Je vois que tu as l'oeil et que tu repères pleins de détails que personne n'a relevé en particulier sur la mémoire corporelle, un élément qui me tient beaucoup à coeur !
Le dialogue pourrait gagner en émotion entre eux (ou en sensation d'urgence du moins) => C'est vrai, je verrai ce point lors de la relecture/réécriture :)
Ici, je trouve cela bizarre qu'il reste aussi énigmatique en son for intérieur sur les raisons qui ont poussé son père à partir et encore plus l'idée de lâcheté (du coup, son rôle dans le départ du père d'Alya). Peut etre ici, tu pourrais un peu en dévoiler ou changer la tournure => C'est vrai que normalement il devrait en dévoiler davantage mais moi je ne veux pas ! ;)
Les sentiments des personnages sonnent justes (jamais trop gnagnan, ni policés) => OUF !
Je trouve cela particulier que Jun et Alya aient passé tant de temps ensemble sans que la mère d'Alya ni la grand-mère ne le sachent. Enfin peut etre que c'était avec le père d'Alya et du coup, les deux femmes n'en ont aucune idée. Mais quand même. Peut etre l'expliquer. => C'est vrai, ta remarque est très intéressante. EN effet, ils ont passé beaucoup de temps avec le père d'ALya sans que la mère et la grand mère soient trop au courant. il faut que je le spécifie.
Dans les dialogues, je trouve juste que parfois tu pourrais développer davantage, prendre le temps : je trouve qu'Alya et Jun passent rapidement d'une relation cordiale (lui, même s'il la connaît reste assez froid/ elle ne se souvient pas de lui) a une relation super proche et intense. (Je suis trop contente qu'il y ait rapprochement, seulement, j'ai l'impression qu'Alya n'a tout d'un coup plus de méfiance, les barrières tombent vite). => C'est vrai, c'est parce que je ne veux pas perdre de temps mais je pense que lors de la réécriture je vais ajouter un chapitre complet sur Alya et Jun pour développer davantage leur relation et aussi donner plus d'infos sur Mallaig ( en vrai je n'ai donné que 5% des infos de cette ville)
Génial l'idée que Jun ne ressente rien (physiquement) ! Cela fait de lui un être tourné vers l'intérieur, puisque tout ce qui vient de l'extérieur ne le touche pas. C'est très intéressant ! => TELLEMENT VRAI !
Merci pour cette super lecture ! Hâte toujours de découvrir la suite ! A chaque chapitre je me dis que c'est bon, j'ai découvert tout l'univers, mais à chaque chapitre tu nous surprends avec de nouvelles subtilités. Ton histoire a un univers INCROYABLE ! => MERCI <3
J'ai hâte d'avoir ton retour sur les autres chapitres tant tes remarques sont pertinentes <3
Pleins de bisous volants