Le village était en proie à une grande agitation. Un attroupement s’était formé sur la place au pied de la falaise. Un brouhaha s’en élevait alors que chacun partageait la nouvelle avec ses voisins catastrophés. Il y avait un tel chaos de jupes, de pantalons et de chaussures virevoltant au ras du sol que, d’un commun accord, tous les chucrets présents décollèrent et allèrent se percher sur le faîte des plus proches maisons.
Leur exode provoqua un bref silence. Navien en profita pour grimper sur une caisse que lui avait apportée Hélirianne.
— Restons calmes ! lança-t-il à la cantonade. Le départ de Heln est un choc pour nous tous, mais il va nous falloir composer avec.
— On peut encore essayer de le rattraper ! dit quelqu’un.
— On ne sait même pas dans quelle direction il est parti, ni quand, maugréa une autre personne.
— Tout ça, c’est la faute d’Imes !
Imes s’enfonça un peu plus dans l’ombre d’un mur où il s’était prudemment arrêté. Cléodine lui serra l’épaule, compatissante. Jebellan avait disparu dans la foule.
Quelques accords s’élevèrent, mais bien moins que l’ambiance générale au village aurait pu le laisser présager la veille encore. Un malaise tomba lorsqu’ils se turent.
— Partir était la décision de Heln, dit Navien. Et très franchement, je pense que cela en dit long sur les soupçons qui pesaient sur lui.
— Mais comment on va faire, nous, sans prêtre ? s’écria Vemya. Ils vont faire comment, nos chasseurs ? Solac est bien trop jeune !
Il y eut un remous comme on cherchait l’enfant. D’après Kriis, c’était lui qui avait donné l’alerte lorsqu’il n’avait pas vu son gardien revenir. On le trouva finalement accroché à la ceinture de Viviabel comme un mollusque à son rocher. La jeune femme semblait résignée à sa présence, bien que pas spécialement ravie.
Navien s’éclaircit la gorge avec délicatesse.
— Hum, mademoiselle… Cela me gêne de vous demander cela, mais… pourriez-vous prolonger votre présence parmi nous ? Simplement le temps que nous nous organisions.
Viviabel jeta un regard noir à Jebellan, qui l’avait rejointe et la fixait avec ironie.
— Je suppose, dit-elle avec une réticence évidente. Je ne renierai pas mon devoir en vous laissant sans prêtre. Je continuerai l’apprentissage de l’enfant tant que je serai là.
Le soulagement de Solac était visible. Des murmures rassurés s’élevèrent de la foule. Navien s’inclina.
— Vous nous soulagez d’un énorme poids. Merci beaucoup. Bien sûr, sentez-vous libre de disposer de notre résidence des prêtres à votre guise.
Imes en avait assez entendu. Il contourna l’attroupement et se dirigea vers le dortoir des chasseurs.
C’était un long bâtiment à deux étages, l’un des plus vieux du village. Situé juste en face de l’entrée du hangar des armuriers, il ne payait pas de mine au premier abord, mais des générations de chasseurs avaient embelli les lieux durant leurs heures d’oisiveté. Il ne restait pas une seule poutre apparente qui ne soit pas sculptée. Javons et charognards se coursaient le long des appuis de fenêtre tandis qu’une scène champêtre encadrait la porte peinte de frais.
Quatre personnes se tenaient au pied de ces murs, à l’écart du reste du village, mais assez près pour entendre tout ce qui se disait. Uvara dominait ses compagnons d’une tête, impassible comme toujours. Abidelle et Regis, penchés l’un vers l’autre, menaient une conversation agitée. Zeli, une adolescente aussi mince qu’un brin de paille, écoutait ses aînés avec avidité.
Lorsqu’ils remarquèrent l’approche d’Imes, ils se tournèrent tous vers lui. Ce front commun instinctif, brandi comme s’il était un charognard, lui serra les entrailles. Il s’arrêta à bonne distance. Il y avait de l’hostilité dans les yeux de Regis et Zeli. Abidelle l’examina de la tête aux pieds, sa longue tresse lui battant les hanches, ce qui n’était pas plus chaleureux mais était déjà plus prometteur.
— Et je suppose que tu vas vouloir une place parmi nous, maintenant ? dit-elle.
Imes hocha la tête. Cléodine l’avait laissé les affronter seul. Il lui en était reconnaissant.
— Je suis contre, lança Regis.
Il cracha dans l’herbe. Les rides au coin de ses yeux se creusèrent sous l’effet de sa grimace inhospitalière. Il avait presque l’âge des parents d’Imes.
— Cléodine est bien mignonne, mais il n’y a que la parole d’un prêtre qui compte.
— Arrête de cracher partout, gros dégoûtant, s’agaça Abidelle.
C’était la tante de Perin. Elle était mariée à l’un des armuriers et avait une petite fille qui venait parfois traîner au hangar. Elle n’habitait plus au dortoir, mais y passait encore le plus clair de ses journées.
— Un prêtre a témoigné en sa faveur, intervint Uvara.
— Oui, mais pas Heln, dit Regis.
— Heln a disparu comme un voleur au milieu de la nuit, rappela Abidelle, bien qu’avec mauvaise volonté.
— À cause de lui !
Regis dressa un index vengeur vers Imes. Abidelle haussa sèchement les épaules. Cela ne lui faisait pas plus plaisir qu’à son collègue. Elle avait travaillé avec Heln toute sa vie.
— De toute façon, insista Regis, on n’a aucune raison de perdre notre temps avec lui quand son frère vient juste de faire honte à toute la profession. L’instinct chasseur a clairement sauté une génération !
Imes ouvrit enfin la bouche.
— Je ne suis pas Laomeht, dit-il avec colère. Tu t’imagines que je pourrais abandonner le grand vide après en avoir été privé toute ma vie ? Je préfèrerais mourir plutôt que d’y renoncer.
— Des mots, se moqua Regis, le nez en l’air. Ça, il est très fort pour les mots aussi, ton frère. Dommage qu’il n’ait jamais rien de solide à mettre derrière.
La frustration envahit Imes. Comment pouvait-il offrir autre chose que des mots si on ne lui laissait pas sa chance ? Il chercha le soutien d’Uvara et Abidelle. Il pensait au moins les trouver neutres, mais l’évocation de Laomeht avait clairement nui à l’humeur d’Uvara.
— Laomeht a tourné les chasseurs en artistes de cirque, murmura-t-elle, morose. Et maintenant que le mal est fait, il a le culot de « prendre sa retraite ».
Zeli hocha la tête avec enthousiasme.
— Pathétique, dit-elle. Il faut croire que faire des bébés avec sa petite amie est plus important que de tuer des charognards.
Abidelle fronça les sourcils, mais ne la contredit pas. Pour une mère de famille comme elle, la position de Laomeht devait être particulièrement insultante.
Imes prit une profonde inspiration pour rester calme. Il faudrait donc qu’il porte sur ses épaules les péchés de son frère comme ceux de son père. Qu’il en soit ainsi.
— Vous ne voulez pas travailler avec moi. Très bien. Je me débrouillerai tout seul…
— Rien du tout ! l’interrompit Regis. Tu t’imagines qu’on va laisser un parfait débutant mettre un orteil dehors ? Tu serais capable de blesser l’hôte avec tes deux pieds gauches !
— Laomeht est un lâche, dit Zeli, mais au moins il était compétent.
Un brasier s’enflamma dans la poitrine d’Imes. Ils osaient ? Ils osaient prétendre lui interdire l’accès au grand vide ?
Il maîtrisa à grand-peine la rage qui pulsait dans ses veines. Ça n’avait aucun sens de se battre avec eux. Un conflit ouvert n’arrangerait pas son problème.
Il dut se répéter ces arguments en boucle, mais cela n’empêcha pas ses poings livides de trembler. Quelque part au-dessus de leurs têtes, un grondement sourd émana du toit où Pan s’était joint à ses congénères. Les yeux d’Uvara se firent plus aiguisés.
— Tu n’es qu’un gros beauf, Regis.
Cette intervention trancha la tension montante comme une guillotine. Jebellan rejoignit leur groupe de quelques longues enjambées, le nez levé pour mieux toiser un Regis postillonnant d’outrage. Derrière lui, l’attroupement se dispersait enfin. Mais en voyant les chasseurs ainsi rassemblés, clairement plongés dans leur propre tragi-comédie, on ralentit et on tendit l’oreille pour mieux écouter.
— On ne t’a rien demandé ! s’indigna Zeli. Pourquoi tu n’irais pas prendre ta retraite, toi aussi ?
Le regard que Jebellan lui jeta aurait pu geler l’étang du croissant.
— Zeli, la réprimanda Uvara.
Jebellan tourna le dos à la jeune fille.
— Tu te prends pour qui ? dit-il à Regis. Tu n’as aucun droit d’interdire l’accès au grand vide à un chasseur.
— Ce n’est pas parce que ta petite amie a un faible pour lui que ça en fait un chasseur !
— C’est marrant, parce qu’il y a une seconde, tu parlais de lui comme d’un débutant. C’est presque comme si tu étais prêt à utiliser n’importe quelle accusation pour justifier que tu te passes les nerfs sur lui.
Regis changea de couleur. Abidelle secoua la tête, l’air las.
— Oh, laisse tomber. Il a raison, ce n’est pas à nous d’autoriser ça. Si Imes n’est pas un chasseur, ça se vérifiera bien assez vite.
— On ne va quand même pas le former ! s’écria Regis. On a déjà une gamine dans les pattes.
Si les regards pouvaient tuer, il se serait effondré sous la fureur de Zeli.
— Cléodine sera ravie de s’en occuper, dit Jebellan. Et il paraît que je n’ai pas grand-chose d’autre à faire de mes journées.
Imes cligna des yeux.
— Tu ne devais pas redescendre à Port Beau ? dit-il.
— Je devrais plutôt monter à Port Second. Mais puisque Viviabel est coincée ici pour le moment, si je pars, elle va m’éviscérer.
— Oh, parfait, s’exclama Regis en jetant les bras au ciel. Parfait ! Envahissez-nous, allez-y ! Le dortoir n’a qu’à se transformer en auberge, pendant qu’on y est !
Il disparut dans le bâtiment en coup de vent, claquant la porte sur son passage. Abidelle se cacha le visage d’une main, humiliée par son comportement.
— Il faut toujours qu’il en rajoute trois tonnes. Écoute, Imes, fais ce que tu veux. Il y a encore des chambres libres au premier étage.
— Mais je ne veux pas qu’il soit là, moi, s’emporta Zeli. Toi, tu t’en fiches, tu n’habites même pas ici !
— Ça suffit, dit Uvara.
Elle semblait aussi fatiguée qu’Abidelle de cette dispute. Un froncement de sourcils de sa part suffit à faire taire Zeli. La jeune fille se mordit la langue, furieuse, mais n’osa plus rien dire. Aussi caractérielle fût-elle, jamais Imes ne l’avait vue contredire Uvara.
Jebellan poussa Imes vers la porte. Il se laissa faire avec un signe de remerciement pour Abidelle et Uvara.
À peine eut-il franchi le seuil qu’il sentit un poids quitter ses épaules. Il n’avait pas osé espérer pouvoir un jour mettre les pieds ici. Le hall ne payait pas de mine, avec ses murs blanchis à la chaux et ses meubles éraflés par des générations de chasseurs peu soigneux. Mais les chambranles et les portes étaient tout aussi grignotés de sculptures que la façade extérieure. Des bibelots d’une extraordinaire variété traînaient sur chaque surface plane. Un panneau de bois accroché au mur de l’entrée croulait sous les papiers, certains si jaunis qu’ils devaient être là depuis une éternité.
— Tableau de répartition des tâches ménagères, dit Jebellan en passant devant, désignant une feuille en particulier. Prends tes créneaux ou tu auras vite fait de te faire expulser. La cuisine est là.
Il entrouvrit la porte d’une poussée.
— Théoriquement, tout le monde se débrouille pour les repas, mais si tu laisses traîner un truc, ça appartient à la communauté. Absolument aucun rapport, mais Zeli déteste cuisiner et pourrait aussi bien s’appeler Six Griffes.
Six Griffes, la vieille histoire du javonceau que quelqu’un aurait apprivoisé en le nourrissant tous les jours ? Imes cilla et ouvrit la bouche, mais Jebellan s’éloignait déjà.
— Tu manges où tu veux sauf dans la bibliothèque, et si tu dégueulasses dans les parties communes, tu nettoies. Séjour.
Il désigna une porte de l’autre côté du hall. À travers l’ouverture, Imes aperçut Orelle assise dans un fauteuil. Une liasse de papiers était éparpillée sur la table basse devant elle, sur ses genoux et même par terre. Elle leva le nez et le salua distraitement.
— Oh, Imes. Tu es là. C’est bien, Cléodine va être contente…
Elle replongea dans ses documents tandis que sa voix s’éteignait dans un murmure. N’était-elle même pas sortie pour assister à la réunion ?
Le large escalier de bois sombre grinça sous le poids de Jebellan. Imes lui emboîta le pas.
— Toutes les pièces communes sont au rez-de-chaussée. Les chambres de Regis et Zeli aussi.
Parvenu sur le palier, il désigna la porte juste en face d’eux.
— Uvara. Cléodine et Orelle sont au bout du couloir. Et moi, je suis ici.
Comme il parlait, il entra dans ladite chambre. Imes passa la tête par l’entrebâillement, curieux. La pièce était spacieuse, avec un lit à deux places, une grande armoire, un bureau sous la fenêtre et deux fauteuils devant l’âtre. Tous les meubles étaient dépareillés. Le bureau n’avait pas de chaise.
Tandis qu’il examinait les lieux, Jebellan ouvrit l’armoire et commença à emplir un sac de voyage. C’était des affaires de femme qu’il saisissait. Viviabel prenait donc bien possession de la résidence des prêtres ?
— Tu déménages aussi ? demanda Imes. Je veux dire, avec Viviabel ?
— Sûrement pas. Vivre avec un enfant dans les pattes, non merci. J’ai bien assez de Zeli.
Il eut un rictus qui disait qu’il souhaitait bien du courage à Viviabel. Imes ne comprenait décidément pas leur relation.
— Prends n’importe laquelle des chambres libres, ajouta Jebellan avec indifférence.
Comme Imes ne bougeait pas, il releva les yeux.
— Quoi ?
Imes le scruta, cherchant la réponse à ses questions sur son visage.
— Tu as vraiment l’intention de m’aider à m’entraîner ?
Jebellan haussa les épaules.
— Pourquoi pas ?
Imes tapa impatiemment du pied par terre. Jebellan eut un sourire carnassier.
— Il me faut toujours un partenaire, concéda-t-il.
Une excitation soudaine comme un feu de forêt éclata en Imes.
Lui ? Partenaire de Jebellan ? Ce serait un rêve devenu réalité. Combien de fois s’était-il glissé dans la peau de Laomeht au point de calculer ce qu’il aurait fait à sa place… Quelle attaque aurait-il utilisée contre ce charognard ? N’aurait-il pas été plus rapide pour protéger les arrières de Jebellan ? Si ç’avait été lui, avait-il songé plus d’une fois, il aurait sûrement pu lui épargner cette blessure.
Intellectuellement, il savait qu’il se laissait emporter par son imagination, qu’il ne pourrait jamais faire mieux que Laomeht avec toute son expérience. Mais tout semblait si facile quand on voyait faire un professionnel.
Il essaya de se contenir. Il avait déjà eu tant de chance dernièrement, une chance insolente. Sa vie avait changé du tout au tout. Quelques quinzaines plus tôt, il n’aurait même pas pu concevoir que le grand vide lui tendrait les bras. Il était ridicule de penser que ses moindres désirs seraient tout à coup comblés comme par magie. Il y avait forcément anguille sous roche.
Il réfléchit. Pourquoi Jebellan voulait-il un partenaire ?
— Pour aller à Port Second ?
Jebellan acquiesça.
— Hum, dit Imes.
Il pinça les lèvres. Il n’avait pas pensé à cela. En devenant chasseur, tôt ou tard, il allait devoir quitter Port Ouest. Il n’était pas particulièrement attaché au village, et bien qu’il ait vécu si longtemps à la ferme que la perspective de la quitter définitivement lui donnait le tournis, il s’en sentait capable étant donné les circonstances. Mais il n’avait pas envie d’abandonner Kriis.
Bon. Il allait devoir creuser la question.
Il quitta l’encadrement de porte sans chercher à exprimer cette décision à voix haute. Jebellan rit derrière lui. L’estomac d’Imes s’en émut. Il se morigéna ; les rires de Jebellan n’avaient rien de cordial, pourquoi fallait-il qu’ils aient un tel effet sur lui ?
Il ouvrit une porte au hasard et entra. Les meubles disparaissaient sous des draps comme un bosquet de fantômes. Des emplacements décolorés sur les murs marquaient l’absence des cadres qui y avaient un jour figuré. Une fine couche de poussière recouvrait le sol. Il y laissa des traces de pas tandis qu’il s’aventurait à l’intérieur.
Le tapis près de l’âtre était gris de crasse. Quelqu’un ne s’était guère soucié des détails lorsqu’il ou elle avait clos les lieux. Un drap, sans doute lancé à la va-vite, avait glissé depuis longtemps et reposait par terre en tas. Les replis luisaient de toiles d’araignées, tout comme les coins du plafond.
Les gonds de la fenêtre protestèrent lorsqu’Imes voulut l’ouvrir. Il insista. Une bouffée d’air frais l’accueillit, suivie d’un chucret impatient. Pan protesta contre leur séparation d’une série de trilles mécontents. Imes enfouit sa main dans l’épaisse fourrure.
— Bienvenue dans notre nouveau chez-nous, Pan, murmura-t-il.
On s'enfonce un peu plus dans l'univers des chasseurs, ça fait plaisir ! Hormis l'hostilité des collègues, évidemment, qui est tout à fait en accord avec l'histoire et le contexte.
"Tu n’es qu’un gros beauf, Regis." : pour moi l'insulte "beauf" est trop contemporaine et marqué dans notre univers IRL, je la vois mal avoir cours dans celui de Symbiose...
Deux commentaires:
1) à un moment il y a mention d'une auberge, ce qui m'a fait m'interroger sur la présence de l'argent dans cet univers. J'avais imaginé qu'il n'y en avait pas, mais alors me suis je trompé?
2) l'expression "en professionnel" m'a paru bizarre, sur la même note que le commentaire (1) : y-a-t il une réelle notion de "profession"? Je ressens les métiers de chacun plus comme des " fonctions ".
Voilà, ce n'est pas grand chose, je prends toujours plaisir à lire cette histoire :)
Apparemment, tout le monde ne voit pas les choses comme Imes à propos de Heln. C'est pas gagné tout ça. La virulence de Zéli m'a étonnée. C'est juste son mauvais caractère ou ça cache autre chose ?
En tout cas, c'est sympa de voir Imes réaliser son rêve, même si c'est pas à pas.
Je ne te l'ai peut-être pas dit, mais je trouve l'invention des chucrets fabuleuse !
Vraiment, tu as fait de tels progrès c’est dingue dingue dingue <3
J’adore tes personnages, ils sont hyper vrais, hyper attachants, le récit cool tout seul, l’univers est génial. Je suis vraiment conquise. Ce sera mon plus gros coup de coeur sur ces hitoires d’or. Vraiment bravo. compte sur moi pour être là sur la suite <3
J'ai hâte de voir ce que ça va donner tout ça
Ca fait plaisir de voir Imes s'affirmer au fur et à mesure, et je me demande vraiment quelle est la relation entre Jebellan et Viviabel, si c'est sa soeur ou sa cousine ou autre et pourquoi ils se suivent ><
Comment ça va falloir ATTENDRE xp xp xp
Et Viviabel est coincée à Port Ouest pour un bon moment. ^^
Je trouve les émotions de Imes bien décrites, et c’est évident qu’il va falloir que le p’tit fasse ses preuves pour obtenir le respect…
« — Tu manges où tu veux sauf dans la bibliothèque, et si tu dégueulasses dans les parties communes, tu nettoies. Séjour. » Séjour ? / J'aime bien que tu utilises du vocabulaire grossier (dégueulasse), moi aussi je commence à en mettre, je trouve que ça rend le style plus "libre" quand c'est utilisé à bon escient.
« Bon. Il allait devoir creuser la question. » Euh gars, t’es à fond sur ton futur partenaire, tu rêves d’aller dans le grand vide, mais t’es pas sûr de vouloir partir de chez toi ?? WTF ?
« les rires de Jebellan n’avaient rien de cordial, pourquoi fallait-il qu’ils aient un tel effet sur lui ? » haha on l’a tous connue cette petite crampe à l’estomac…/ « Il se morigéna » Tu utilises beaucoup ce mot. Je le trouve moche, mais c’est un avis personnel.
Sans ça, j'ai hate de lire la suite... Faut croire que tu m'as bien eue...
A bientôt !
Je n'ai utilisé "morigéner" que 3 fois jusqu'ici, je pense que tu le remarques juste parce que tu ne l'aimes pas. XD Après, c'est sûr qu'il n'est pas hyper joli comme mot, mais il est bien pratique.
Merci pour tous tes commentaires !!